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Nom: Holdrun
Prénom(s): Gabriel. Dans une autre vie, on l’appelait Père Gabriel.
Date de naissance et âge: 12 juillet 1957, 53 ans (paraît parfois plus; à cause de l'alcool)
Lieu de résidence: Texas, pour le moment, mais il voyage beaucoup, qui sait combien de temps il y restera ?
Statut: Loup-garou (Enfant de la lune) se croyant humain. D'ailleurs, si vous le lui demandiez, il vous répondrait : "Un faible, simple et pathétique humain. Mais s’il est possible d’avoir de la fierté à être ainsi, alors j'en ai." N'appartiens à aucune meute.
Classe sociale: Classe moyenne penchant dangereusement vers la pauvreté
Emploi: Journaliste freelance pour plusieurs journaux (du genre à publier les dernières apparitions des OVNIS et autres choses dans le même acabit), auteur de quelques livres sur les créatures surnaturels (torchons ne rencontrant pas beaucoup de succès).
Famille: Aucune encore en vie
Caractère:
Autrefois d’une gentillesse immense et d’une compassion tout aussi grande, Gabriel est devenu méconnaissable. La vie ne lui a pas fait de cadeau et cela se sent autant que cela se voit. Généralement ivre, il boit pour chasser les fantômes de son passé tout autant que pour empêcher les cauchemars de venir le hanter. Dans cet état, ses paroles sont rarement logiques ou compréhensibles. Il parle plus facilement du passé dans cet état qu’en étant sobre. En fait, il parle plus facilement tout court. Il n’a pas l’alcool joyeux qui permet à certains de rire de tout et de n’importe quoi. Au contraire, l’alcool l’enfonce dans sa dépression et augmente sa mauvaise humeur tout en amoindrissant ses réflexes. Il n’est pas mieux lorsqu’il est sobre. Sa foi envers le Seigneur a été remplacée par un cynisme assez impressionnant. Il se dit réaliste lorsqu’il parle de façon défaitiste. Pour lui, les vampires et autres monstres ont toujours été là et le seront toujours. Il s'est mit en tête d'obtenir sa vengeance en traquant le plus de buveurs de sang possible mais il trouve sa lutte veine. Toutefois, il n’est pas décidé à y renoncer car c’est une des rares choses qui le motive à continuer de vivre. Il fait rarement confiance aux autres, ayant été trop de fois trahis. Gabriel croit en beaucoup de choses : aux vampires et aux lycans, bien sûr, mais aussi à d'autres créatures du genre momie et montre du Loch Ness. Bref, à toutes les croyances populaires (ses connaissances à ce sujet sont forts impressionnantes). Qu'ils soient pacifistes ou non, tout être démoniaque mérite la mort. Il ne connaît pas sa nature d'Enfant de la Lune. Il met ses maux de têtes après ses transformations sur le coup de la gueule de bois. De ses nuits sanguinaires, il n'en garde que des cauchemars rendus imprécis par l'alcool consommé avant. Reconnaître un vampire ? Il met cela sur le compte de son flair de journaliste. En fait, une partie de son inconscience doit certainement avoir compris sa nature mais il se refuse à l'admettre. La messe est rapidement dite avec lui car il juge vite les gens et n’est pas prêt de changer d’opinion, sauf changement majeur. C’est une véritable tête de mule qui possède encore des semblants de principes. Retrouver une motivation concrète contribuerait sans doute à le changer positivement mais cela reste à vérifier.
Description physique:
Si vous deviez le rencontrer, se serait certainement dans un bar. Il fera inévitablement tache dans le décor, même s’il s’agissait du bar le plus pouilleux et louche du quartier. Accoudé au comptoir avec deux bouteilles vides à ses côtés, le spectacle d’une véritable loque humaine s’offrirait à vous. Les dégâts évidant de l'alcool associé à une vie de misère ont bien fait leurs boulots sur cette pauvre personne. Il ne faut pas beaucoup motiver votre imagination pour l'imaginer en dessous d'un pont ou dans une ruelle sombre parmi les poubelles, affalés au mur et buvant une bouteille remplie d'un alcool anonyme.
Ses vêtements sont vieux et usés, en assistant sur votre inspection, il vous semble voir le fameux col blanc et noir qui caractérise les prêtres. Tout aussi immédiatement, vous constaterez que le col est détaché à la hâte et qu'il a du connaître des jours meilleurs ainsi qu’une blancheur moins douteuse qu’à l’heure actuelle. Des blessures guéries à la hâte parsèment son visage et ses membres. Malgré l’état de décrépitude avancée dans lequel il se trouve, quelques indices ici et là laisse à penser qu’il ne faudrait pas beaucoup d’effort pour en refaire un solide gaillard. Ses cheveux sont gris et ébouriffés dans une coiffure dont la logique vous dépasse. Un grand imperméable brun, un vieux chapeau de la même couleur posé à ses côtés et des anciens habits de prêtrise encore plus abîmés que le reste résument sa tenue. On peut entrevoir une lanière de cuir qu’on devine relier à un fusil sans pour autant l’apercevoir. Un menton mal rasé, une moustache naissante et de profondes rides complètent ce pitoyable tableau. Ses yeux, qu’on devine autrefois vif et bienveillant, sont noyés dans une perte d’espoir absolue et d’une tristesse insondable que tout l’alcool du monde ne pourra jamais effacer. En certaines occasions, son regard retrouve la lueur qu'il avait quand il vivait des jours meilleurs.
A force de manger et surtout boire n’importe quoi, Gabriel a développé un estomac en béton armé pouvant résister là où d’autres personnes vomiraient leurs tripes, notamment quand il est question de choses avariées. Ce n’est pas le cas de son foie, malheureusement, qui se trouve dans un état déplorable bien qu’il y ait gagné une bonne descente niveau alcool.
Loisirs: Gabriel aime passer ses journées dans les bars. Quand il n'est pas complètement saoul, il pense à entretenir un minimum sa condition physique. Son principal hobby ? La traque ! La traque de quoi ? De tout ce qui ressemble de près ou de loin à une créature inhumaine. Il fait cela pour ses articles, évidemment mais en réalité, il recherche une créature bien particulière.
Aime: L'ambiance des bars, propice aux rumeurs constituant sa première source d'information. Il aime aussi l'alcool, bien sûr et sans modération, en plus. Niveau musique, il préfère les vieilles chansons plutôt que le tintamarre des musiques actuelles. Blues ou un vieux Rock'n'roll, cela dépend de son humeur. Il aime les légendes urbaines ou les vieux contes, tout mythe à une part de vérité. Gabriel apprécie les chiens, plus fiable que les humains. Il aime aussi écrire, évidemment, sinon il n'en aurait pas fait son métier.
N’aime pas: La liste pourrait être longue... Il déteste les critiques concernant son style d'écriture autant que pour ses sujets. Il ne semble aimer personne mais n'apprécie pas en particulier les monsieur "je sais tout" et les personnes arrogantes. Sur sa liste noire se trouve un certain vampire. La raison : Vengeance. Il haït en général tous les vampires sans distinction. Les autres monstres aussi, d'ailleurs, mais les vampires restent en première position par rapport aux autres créatures.
Caractère accentué:
{L’histoire de votre personnage:
L’enfance de Gabriel fut si banale que s’y attarder de trop vous ferra sombrer dans un sommeil profond. Aussi, en resterons-nous à l’essentiel. Il a des origines européennes et a vécut une grande partie de sa vie dans un petit village (le genre de village où tout le monde connaît tout le monde et où un secret ne reste pas longtemps un secret).
Dès son plus jeune âge, sa vie était déjà toute tracée par ses parents : il rentrera dans les ordres pour servir le Christ après ses études. Le jeune Gabriel était conscient des sacrifices fait par ses parents pour lui offrir une éducation convenable malgré leurs faibles moyens, aussi il n'allait pas contre leurs volontés. Toutefois, cette décision ne lui plaisait guère car il s'était entiché d'une jeune fille : Marianne Romanek. Un véritable coup de foudre qu'il espérait réciproque bien qu'il n'eut jamais le courage de lui avouer ses sentiments. Son entrée au séminaire à l'âge de 18 ans coupa court tous ses beaux projets de romance et du se contenter d'une amitié avec Marianne à défaut d'une amourette.
Pourtant, au cours de sa formation à la prêtrise, le jeune homme se découvrit une réelle passion pour les textes bibliques. Les sept ans de séminaire se chargèrent de lui fabriquer une foi aussi solide que le métal. (Oui, je sais, c’est difficile à croire en le voyant maintenant.) Même si une toute petite partie de son cœur était encore réservé à Marianne, il était résolu à ne jamais concrétiser cet amour à sens unique pour se consacrer entièrement au Seigneur.
Sa croyance à l'existence des démons et autres créatures infernales se renforça à cette période de sa vie (bien que tout petit, il était déjà friand de livre d'horreur et autres contes dans le même genre) car il trouva dans la Bible des exemples de manifestation démoniaques par millier.
De son point de vue, les démons n’étaient là que pour tester la foi et la confiance des humains envers leur divin créateur. Un homme sans doute ne croira jamais la route de ses êtres maléfiques.
Deux ans plus tard, il vit sa chère Marianne fréquenter quelqu'un. Personne ne connaissait l'étranger avec qui la jeune fille passait ses soirées mais les ragots courraient déjà sur sa richesse. Gabriel trouvait l'inconnu étrange mais mit cela sur le compte d'une vieille jalousie et ne poussa pas plus loin son investigation.
Une erreur fatale qu’il allait regretter toute sa vie.
Marianne avait l'air heureux. Cela ne dura pas longtemps car deux jours plus tard, on retrouvait son cadavre vidé de son sang.
Gabriel ne voulut pas laisser cette mort impunie et chercha à venger sa bien-aimée. Cette traque semblait impossible puisque mystérieusement personne n'arrivait à se souvenir du nom de l'étranger. Ce détail en plus des circonstances de la mort de Marianne finirent par mettre la puce à l'oreille au prêtre. Il en vint vite à la conclusion que le meurtrier était une de ses créatures démoniaques dont il avait lu les macabres exploits dans ces livres.
Le prêtre voyage pendant plusieurs années pour débusquer le suceur de sang mais revenait toujours bredouille.
Sa Foi avait prit du plomb dans l'aile suite au meurtre de Marianne. Il se demandait comment Dieu avait-il pu permettre une telle infamie. A mesure que les mois passèrent, la vengeance domina peu à peu son cœur. La vengeance et la culpabilité. Pourquoi ne s'était-il pas rendu compte de la nature du meurtrier avant ? Pourquoi n'avait-il pu sauver Marianne ?
Ressemblant à Don Quichotte pourchassant ses moulins à vent, Gabriel alla de ville en ville, s'achetant une arme et s’entraînant au tir pour le jour de sa vengeance.
Alors qu'il allait fêter ses trente ans, il crut découvrir une piste. Les journaux parlaient d'un meurtrier en série, vidant le sang de ses victimes. Gabriel crut avoir retrouver la trace de son vampire et se rendit sur les lieux. Une nuit, après des semaines de recherche, il tomba nez à nez avec le criminel. Pensant tenir sa vengeance, il abattit le buveur de sang avec son fusil. En s'approchant du cadavre pour lui porter le coup de grâce (il pensait que seul un pieu dans le cœur pouvait définitivement tuer un vampire), il arriva à la conclusion qu'il s'était trompé de cible. Quand la police l'arrêta, il découvrit aussi que celui qu'il venait de tuer n'était même pas un vampire mais un déséquilibrer atteint par le syndrome de Renfield.
Au procès, ses aveux furent si exubérants qu'il finit dans une clinique psychiatrique au lieu de la prison. Il fut excommunié par l'Eglise.
A sa libération, dix ans plus tard, il n'était plus que l'ombre de lui-même.
L'ancien prêtre s'accrochait toujours à sa vengeance, devenu tout ce qui lui restait dans la vie. Il continua à porter l'habit de prêtre, même en sachant qu'il était excommunié, peut-être pour donner une raison 'divine' à ses intentions. Bien vite, sur Internet, il découvrit ne pas être le seul à croire à l'existence des vampires. Depuis ce moment là, il prit la plume pour pouvoir gagner de quoi vivre tout en continuant d'enquêter pour débusquer les monstres. Pourtant, son palmarès est bien pauvre puisqu'un simple humain ne peut pas lutter contre de telles créatures.
Il y a deux ans, alors qu'il écrivait un article au sujet d'un loup énorme en Allemagne, il poussa assez loin l'investigation pour avoir une chance de prendre une photo de la bête. Par une nuit de pleine lune, le flash de son appareil photo trahit sa présence. La bête se retourna, Gabriel n'eut pas le temps de courir bien loin avant d'être rattrapé par le monstre.
Il se réveilla aux urgences, à l'hôpital, des brides du combat en mémoire. Ses blessures étaient si nombreuses qu'il ne remarqua pas la morsure.
Cet accident où il faillit y laisser la vie calma un peu ses ardeurs. Il se contenta tout un temps d'écrire, ne faisant plus l'erreur d'approcher trop près du but. Il essaya de trouver dans l'alcool l'oubli auquel il aspirait. Depuis l'accident, le lendemain des nuits de pleine lune étaient particulièrement éprouvant pour lui. Comme ces matinées étaient toujours précédées de cuite mémorable, il ne trouva pas cela étrange.
Il quitta l'Europe, chargé de mauvais souvenirs, pour l'Amérique. Dernièrement, ses anciennes idées de vengeance ont refait surface. Il est actuellement au Texas pour écrire un article, et peut-être un nouveau livre si l'inspiration lui vient.
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Votre âge IRL: 24 ans
Code: Ok/edit Vlad
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Mer 2 Déc - 16:22
![Gabriel Holdrun [ fini] 735654](/users/3212/30/59/77/smiles/735654.gif)
Fiche très intéressante, bien écrite (quelques fautes quand même de temps en temps mais c'est pas bien méchant 
) et agréable ! J'aime beaucoup, et je pense que ton personnage à de quoi trouver son bonheur au Texas (niveau surnaturel et, surtout, par rapport à la meute de L-G !). Bonne idée pour l'intégrer pleinement au contexte, j'apprécie. Bref, je te valide, de toute façon j'adore xD Bienvenue, et n'oublie pas d'aller faire un tour dans la partie 'nouvellement validé' pour réserver ton avatar etc. =D
