RPG Fascination
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 Jack Christie [FICHE TERMINEE]

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MessageSujet: Jack Christie [FICHE TERMINEE]   Jack Christie [FICHE TERMINEE] Icon_minitimeJeu 12 Juin - 18:42

[Hj : Comme les messages de mon autre fiche n'ont pas été effacés, j'en refait une ici... postez vos commentaires dans ma fiche hors jeu. Merci ^^ Et j'espère que ça vous plaira...]

Nom : Christie

Prénom : Jack

Âge : 19 ans

Lieu de résidence : "Jack" ne possède pas vraiment de domicile, il erre un peu partout dans le monde. Il a néanmoins obtenu récement un minuscule appartement dans Paris.

Statut : Humain.

Classe sociale : Il est difficile de définir la classe sociale de l'homme. Ni pauvre, ni riche, ses rentrées d'argent sont trop inégales pour le faire appartenir à la classe moyenne. Néanmoins, c'est celle qui lui correspond le mieux.

Famille : Aucune.

Caractère : Jack est un jeune homme (presque) banal. Il montre une intelligence et une indépendance hors norme. Il est perspicace, autonome, on pourrait presque le considérer comme brillant. Il est extrêmement patient, habitué à ne rien attendre du reste du monde. Il a un côté très distant, et en même temps très proche des gens. Il peut aisément parraitre chaleureux, confiant, intéressé aux autres, aimable, poli, et rester en réalité extrêmement méfiant. Il ne fait confiance à personne, et a donc tendance à se voir comme une personne supérieure. Il méprise un peu le reste du monde, parce que lui fait le bien, et eux sont stupides et sont mauvais. Il ne s'attache à personne, et ne reste jamais longtemps au même endroit. Solitaire, associal, il n'est pourtant pas ce qu'on pourrait appeller méchant. Il s'adapte très bien à tout type de situation, d'environnement, ce qui étonne toujours les gens. Il a une perspicacité déstabilisante et un charisme hors du commun.

Description physique : Jack est un jeune homme que l'on pourrait facilement considérer comme séduisant. Il a des yeux gris métaliques, et des cheveux chatains fins et soyeux. Il est assez grand, très musclé et très souple. Il n'a jamais été malade de sa vie, ce qui en étonne plus d'un. En fin de compte, il est très banal. Ses cheveux lui arrivent aux épaules, et sont fins et raides. Il les laisses presque toujours détachés, par habitude, préférant les voir voler autours de lui lorsqu'il marche plutôt que de les laisser attachés. Il a une bouche très fine, des dents blanches, et des mains d'artiste. Il s'habille avec des couleurs plutôt foncées (noir, marron, violet...), du coup, beaucoup de personnes le prennent pour un gothique, même si il n'a aucun rapport avec le gothisme. A vrai dire, il ne sait même pas ce que c'est ! Il est entouré d'une aura étrange. Un peu comme le négatif d'une photo. Il fume un peu, mais n'est pas dépendant. Il ne dépend de rien, ni personne.
Son visage est ce qu'on pourrait appeler neutre.Les gens, trop habitués à des expressions très visibles, ont l'impression qu'il est inexpressif, ou qu'il tente de dissimuler ses émotions. En réalité, ce n'est pas le cas, seulement, ses émotions sont moins marquées que celles des autres. Exepté lorsqu'il les accentues volontairement.

Loisirs : Un loisir... qu'est-ce qu'un loisir ?
C'est une bonne question... Jack ne pratique aucun sport avec les autres. Il ne fait que peu de choses avec les autres, au fait. Lorsqu'il n'a rien à faire, il arpente le monde qui l'entoure, lit ou regarde la télévision. Il déteste être dans un lieu inconnu, ou perdre ses repères. C'est pourquoi il passe beaucoup de temps à errer, enregistrant des informations. Il retient ce qu'il voit, et le réutilisera ensuite. Analyser le terrain lui a toujours procuré une sensation de plaisir. Il associe ça à la vie, par réflexe. Il a gardé pas mal d'instinct, ce qui est une forme de fièreté chez lui et une raison supplémentaire de mépriser les autres.

Aime : Que peut bien aimer Jack ? C'est un très grand mystère. Il aime, comme il est écrit plus haut, explorer le monde. Il aime marcher, il aime être en mouvement. Il aime sentir qu'il est vivant, sentir qu'il peut se dépasser. Sentir qu'il est plus fort. Il aime aussi apprendre, savoir, ne pas être désemparé. Il aime vivre, tout simplement. Vivre...


N’aime pas : Ce que n'aime pas Jack ? L'homme déteste être en terrain inconnu, il déteste ne pas savoir, ou être en position de faiblesse. Il déteste être dans des endroits où il y a plein de monde, parce qu'il se sent vulnérable. Il déteste ne pas avoir ce qu'il désire. Il n'aime pas les ridicules films qui passent à la télévision, il n'aime pas non plus les gens naïfs. Au fait, il n'aime pas les gens tout court. Il ne les comprend pas. Il ne comprend pas comment ils peuvent être aussi mauvais.


L’histoire de votre personnage :

Tout commença il y a des années.
Il pleuvait, ce jour là. Mais dans la salle où ces gens étaient réunis, ni le froid de l'hivers, ni la pluie ne les atteignaient. Ils étaient assis. Nombreux, très nombreux. Avant même que la réunion ne commence, ils savaient tous ce qui allait se dire, ce qui serait décidé, les conditions...
Tout commença il y a des années, un soir de pluie du mois de février, où l'organisation Skyler vit le jour.
Tout commença ce jour, où Mafia, scientifiques et criminels s'associèrent dans l'Ombre. Leurs procédés étaient, et ils le savaient. Tous. Ceux qui étaient dans cette salle, ce soir de pluie de févier le savaient. Mais ils savaient aussi que prendre le risque pourrait permettre de rapporter gros.
Il y avait des milliards de dollars pour financer l'organisation. Et des milliards de milliards de dollars si elle réussissait. Pas un d'entre eux n'hésita.
Tout commença il y a des années, un soir de pluie du mois de février, où l'organisation Skyler vit le jour. Le projet J3952C existait déjà, ce jour là. Un dossier déjà détaillé sur les projets J3952 était sur la table.
Un projet interdit, comme tant d'autres. Mais qui se soucierait de respecter les lois quand il y a tant d'argent en jeu ? Qui se plaindrait ? Eux ? De quoi se plaindraient-ils, eux qui ne connaissent que ce qu'on leur montre ? L'Etat ? Qui dit qu'on se ferait prendre ?
Tout commença il y a des années, lorsque l'organisation Skyler vit le jour, sous le ciel pluvieux de Paris...
Pourtant, à première vue, personne ne penserait que tout avait un lien.
20 ans et deux jours après ce soir pluvieux, son histoire personnelle commença...

Elle pleurait, angoissée. Ce n'était qu'une gamine de 14 ans ramassée dans les rues de Paris, qui avait accepté de les suivre contre de l'argent. Probablement encore vierge, ignorant quels étaient les projets de ces hommes lorsqu'elle avait accepté leur offre. Elle savait ce que signifiait vendre son corps. Là où elle vivait, personne ne l'ignorait, surtout pas une gamine qui dormait entre deux poubelles à quelques mètres d'un bordel. Elle aurait sûrement mieux fait de les rejoindres, plutôt de suivre ces deux hommes.
A peine rentrés dans cet endroit étrange qui, de l'extérieur, semblait être un vieil entrepôt et qui, en réalité, était une sorte de ville souterraine, un tas de personnes s'étaient précipités pour l'observer. D'étranges hommes en blouses blanches. Elle avait été ligotée et posée sur une table, où ils l'avaient inspectée sous tous les angles. Elle avait hurlé. Elle les avait supplié de la laisser, qu'elle voulait retrouver sa liberté, mais ils ne l'avaient pas écouté. Finalement, au bout de plus de deux heures d'examens divers, l'homme hocha la tête et félicita les deux hommes qui l'avaient amené. Il la libéra, et lui donna à manger. Elle se précipita sur la nourriture, affamée, oubliant sa méfiance. Puis, tout devint noir...
Elle tremblait, attachée aux poignets aux barreaux d'un lit, dans une pièce sombre et minuscule. Elle ignorait où elle était. Elle ne savait pas comment elle était arrivée là. En face d'elle se trouvait une porte. De l'autre côté, il y avait de la lumière. Des gens discutaient. Elle ne savait pas ce qu'ils disaient, mais elle les entendait parler.
Elle gémit. Elle portait des vêtements blancs qui lui disaient vaguement quelque chose. Il lui semblait qu'elle avait vu une jeune femme porter le même genre de vêtements, lorsqu'elle avait marché dans le dédale des rues souterraines, avant qu'on ne lui fasse subir tout ces examens... Mais elle ne les aimait pas. Ils étaient rêches et très raides.
Elle ne comprennait pas... Qu'est-ce qu'ils lui voulaient, à la fin ?
Quelque chose sur son bras gauche lui faisait mal... Elle y jeta un coup d'oeil, et gémit : un tatouage ! Se tordant le cou, elle parvint à lire ce qu'il y avait écrit.
MP-J3952CE
Elle n'eut pas le temps de méditer la signification de ce tatouage.
La porte de la salle s'ouvrit, et deux personnes entrèrent, allumant la lumière. Elle plissa les yeux, aveuglés, et gémit faiblement. Elle détailla néanmoins les hommes qui venaient lui rendre visite.
L'un d'eux, le premier à être entré, était très grand. Il portait un couteau dans une main, et un revolver de l'autre. Il avait les cheveux roux, des yeux très durs, des traits qui semblaient être taillés dans de la pierre, et une barbe de trois jours. Il lui faisait peur. Très peur.
L'autre était plus petit, blond aux cheveux gris. Il avait un air plus gamin, et aussi moins strict. Sûrement un côté un peu « bad boy », mais le regard de la jeune fille se dirigea tout de suite vers lui, par instinct. Le jeune homme – il devait avoir 19 ou 20 ans, malgré ce côté gamin – était torse nu. Il était très musclé, même si c'était difficile de le trouver inpressionnant à côté de son ami baraqué. Elle avait moins peur de lui que de l'autre. Alors que l'armoire à glace semblait être cruel et froid, se fichant éperdument de l'état de désespoir de la jeune fille, ne la regardant même pas, l'autre la regardait dans les yeux, et semblait plus apte à éprouver de la compassion.
Elle n'allait pas tarder à déchanter.

« 'tain ! Z'aviez pas trouvé plus jeune, c'est ça ? Elle est mignonne, mais franchement... c'est encore une gamine !
S'écria le jeune homme en la voyant.
- Tais-toi...
répondit l'armoire à glace. Elle correspond aux critères, et elle est solide. Ca suffira.
- Ouais, mais même... »

Le jeune homme s'accroupit sur le lit, en face de la gamine recroquevillée sur elle-même. Il remit derrière l'oreille de l'enfant une mèche de ses cheveux noirs rebelles, puis la saisit par les épaules. Elle sursauta. Il lui dit de se tenir tranquille. Se mordant la lèvre, elle cria lorsque soudainement, il tira sur son pantalon, la déshabillant. Le tissu rêche lui avait fait mal, et elle perdit le peu de confiance qu'elle avait eut en lui. Le jeune homme la saisit par la nuque et l'embrassa, posant son autre main sur le genoux de la fille. Le géant, debout à côté du lit, soupira.

- Tu ne peut pas simplement faire cque t'as à faire ?

- Jcroyais que c'était à moi de gérer ?
- Ouais, mais c'est du temps gâché pour rien, tu crois pas ?

- Ca, c'est toi qui le dit...


Pourtant, il se redressa, devenant plus sérieux. Un sourire s'esquissa légèrement sur le visage d'ange de l'homme. Carressant la joue de la jeune fille d'une main, il était occupé à déboutonner son jean de l'autre. L'enfant comprit.

- Non ! Non, non, non ! Je ne veux pas ! Vous n'avez pas le droit... Non !


Elle rua, tentant de le repousser à coups de pieds, hurlant. Elle n'avait plus confiance... Elle avait accepté la proposition des deux hommes qui étaient venus la voir parce qu'elle avait pensé que c'était toujours comme ça, et que ce n'était pas différent de la maison des femmes à côté de chez elle... Mais elle en était sûre... C'était malsain, ce qui se passait ici. Qu'est-ce qui lui disait qu'ils la libèreraient ? Qu'est-ce qui lui disait qu'elle recevrait son argent ? Ils l'avaient attaché et tatoué sans son autorisation, non ?

- Tais-toi...
murmura l'homme, l'attrapant par les chevilles. Te débattre ne servira à rien, juste à te fatiguer un peu plus, tu sait ? Arrêtes de bouger dans tous les sens, ça t'évitera de te retrouver avec quelques coupures...

Il fit un signe du menton vers le couteau que tenait fermement son compagnon. Pas de doutes : l'autre était là pour vérifier qu'elle ne tenterai pas de s'échapper, et pour qu'elle reste sage. L'enfant gémit. Et ferma les yeux.
Enfermée des mètre en-dessous de la surface de la mer, violée, tatouée, l'enfant hurla.

Il n'y eut pas d'écho à son cri. Pas tout de suite.
L'écho eut lieu lorsque, dans ce même lieu, neuf mois plus tard, le sujet expérimental J3952CE poussa son premier cri.

[a suivre]

[HJ : C'EST VOTRE FOLLE PREFEREE !!! (A égalité avec Elli, bein sûr ! ^^ ♥)


Votre âge IRL (dans la vraie vie) : Désormais 15 ans...

Code : Reliques]


Dernière édition par Jack Christie le Lun 23 Juin - 12:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Jack Christie [FICHE TERMINEE]   Jack Christie [FICHE TERMINEE] Icon_minitimeJeu 12 Juin - 18:44

Sujet expérimental J3952CE... Très peu de gens connurent, dans toute l'organisation, ce nom. Le projet J3952 était l'un des plus secrets, des plus interdits, et des plus coûteux. Il se divisait en trois parties : J3952A, J3952B, et J3952C, qui était un mélange des deux premiers.
Kei, la mère du sujet expérimental J3952CE, ne vit jamais son enfant. Elle l'apperçut vaguement dans les bras d'un médecin lorsqu'elle était à deux doigts de s'évanouir. On ne le lui montra jamais. Son rôle était terminé. On la laissa quelques jours se remettre de son accouchement, puis elle reçut des vêtements propres, un peu de nourriture, une belle somme d'argent, et on l'emmena à l'extérieur, lui ordonnant de ne rien dire sous peine de mort. Affaiblie, privée d'un enfant issu d'un viol mais qu'elle avait finit par accepter, elle retourna dans le monde des vivants... Celui qu'elle avait cru ne jamais revoir...
Trop naïve, elle ne sut jamais qu'on aurait dù la tuer, mais que le père de son enfant, apitoyé devant une enfant si jeune, avait insisté pour qu'on la libère.
L'enfant n'avait pas d'autre identité que « Sujet expérimental J3952CE ». C'était son seul nom. Sa seule identité. Et il n'eut jamais l'occasion de sentir la présence d'une mère. Il ne connut jamais l'affection.
Car le jour même de sa naissance, après avoir été lavé, il fut posé nu dans une pièce immense, aussi grande que 3 stades de football, un biberon à quelques centimètres de lui.
Et l'expérience débuta.

Il est totalement interdit de faire des tests sur des êtres vivants. Il est interdit de les enfermer comme ce fut le cas. C'était une violation d'un des droits fondamentaux : « Tout homme nait libre... ». Mais officiellement, il n'existait pas. On peut faire ce qu'on veux du vide, non ? Surtout si ce "vide" permet de gagner de l'argent...

La salle était une sorte d'environnement miniature. Il y avait de la terre, des arbres, de l'herbe, de l'eau, des rochers, des abris potentiels... On aurait presque cru que J3952CE était en pleine nature. Enfant faible, sans défenses, il gémissait, sans savoir où il était. Il avait faim, il avait froid, bien que la température de la salle soie réglée de manière à ce qu'il ne meure pas de froid. Il avait besoin de la chaleur de sa mère, qu'il recherchait sans la trouver. Remuant dans tous les sens en pleurant, il finit par poser une de ses mains sur la tétine du biberon. A force de remuer, de gesticuler, de tatonner, il finit par poser ses lèvres sur ce doux objet. Instinctivement, il se mit à téter tout son saoûl, et ne s'arrêta qu'après avoir vidé le biberon des trois quarts du liquide.

A quelques mètres de la scène, le docteur Scian souriait. Des caméras étaient posées dans la salle de manière à ce qu'il n'y aie pas d'angles morts. Il pouvait tout contrôler, d'où il était. Il pouvait tout voir. Un carnet et un crayon dans ses mains, il notait tous les détails. Dans trois jours, si l'enfant survivait, il poserait le biberon à quelques pas de lui au lieu de le mettre contre lui. Si il survivait, il finirait par le poser à un ou deux mètres. Et ainsi de suite. Survivrait-il, ou non ?
Cliquant sur quelques boutons, il fit un zoom sur J3952CE. Il dormait blotti contre le biberon. Innocent, encore pur. Il ignorait qu'à quelques mètres de là, non loin de lui, brûlaient au même moment quatre cadavres. Quatres autres bébés, des J3652C, eux aussi. Morts de faim pour certains, de maladie pour un autre. Ils étaient tous âgés d'un à trois mois de plus que lui.
Pendant que quatre cadavres brûlaient, lui, dormait paisiblement. Pour l'instant...

___________


J3952CE était assis sur le sol, et mangeait une pêche. Désormais, il avait trois ans. Le pêcher dont était tombé le fruit était trop grand pour que l'enfant ne tente de l'escalader, mais des fruits tombaient régulièrement de l'arbre, pour le plus grand bonheur de l'enfant. Nu comme un ver, il savourait le fruit, paisible.

Il avait eut le temps de découvrir une partie de son monde. Bien sûr, il était trop petit pour connaître toute la salle, qui était immense. Néanmoins, il connaissait bien la partie de la "salle" où il était. C'était celle qui entourait l'endroit où il avait été déposé, il y a précisément trois ans.
La salle était vraiment bien faite. Les scientifiques avaient trouvé un moyen d'imiter le ciel, qui tantôt était bleu, tantôt légèrement nuageux (J3952CE avait même la possibilité de voir les nuages bouger), tantôt complètement nuageux. Des trous avaient été faits de manière à ce que de l'eau tombe du plafond, telles de la pluie. Il avait neigé une seule fois, dans tout cela. Il y a six mois, environ. Les saisons existaient, certes, dans ce monde, mais le climat était relativement tempéré. Ce qui permettait aux arbres de bien pousser, et à l'enfant de ne pas souffrir de maladies. La salle étant relativement grande, de la nourriture était toujours posée à proximité de l'enfant sans qu'il la voie, la majeure partie du temps pendant qu'il dormais.

L'enfant se nourissait majoritairement de fruits ou de légumes. Il n'y avait que très peu d'animaux vivants, dans ce monde. Un jour, il avait vu des fourmis sur le sol. Il avait tenté d'en attraper une, noire et énorme, mais elle s'était libérée. Courant sur le bras de l'enfant sans qu'il puisse la retenir, elle avait mordu dans le creux de son coude, là où la peau de l'enfant était fragile, douce, tendre. L'enfant avait hurlé, et avait attrapé, à grand-peine, l'insecte. Pleurant, il finit par tuer la fourmis, la décapitant. Mais la tête était restée accrochée, grâce à de puissantes mandibules, à la peau de J3952CE. A force de lutter, il parvint à enlever la tête de la fourmis. Une minuscule goute de sang perlait à l'endroit où l'insecte l'avait mordu. Il mit un moment à se remettre de cette rencontre.

D'autres rencontres avaient suivit. Il avait cru apercevoir une chose bouger dans les fourrés, un jour. Une souris. Il l'avait juste apperçue, avant que celle-ci ne s'enfuie. Il avait déjà rencontré des gendarmes, des chenilles – il avait souffert pendant plusieurs jours, car il en avait touché une – et un pinson, un jour. Les animaux qu'il voyait était toujours vaguement innofensifs, bien que dangereux si on les dérangeait trop. Néanmoins, dans un lieu aussi vaste, il était rare que l'enfant ne voie de gros animaux, exeptés les fourmis et les gendarmes. Il avait finit par se faire à leur présence.

Les débuts de sa vie avaient été plutôt durs. Bébé de moins d'un an, il avait rapidement dû ramper pour trouver son biberon, sa vie. Son odorat s'était dévellopé. Au début, il avait bien faillit mourir de faim. Il avait hurlé, pleuré pendant des heures, affamé. Parfois, il s'était dirigé vers la mauvaise direction. Puis, il avait finit par se repérer. Par trouver plus rapidement l'objet de sa convoitise.
Ensuite, ça avait encore changé. Vers ses six mois, le biberon avait disparut. Pourtant, il avait senti l'odeur du lait. A force de chercher, il avait trouvé du lait sur un rocher. Il y avait un creu, un peu moins profond qu'un bol et un peu plus large, dans lequel se trouvait du lait. Se rendant compte qu'il ne pouvait pas téter, il finit par tremper ses mains dans le liquide et par sucer ses doigts. Malheureusement, cette technique ne le nourrissait pas vraiment. A force, il s'habitua à aspirer le liquide en posant ses lèvres à la surface du lait. Ce qui lui permettait de le boire où qu'il soie.
Puis, ça avait encore changé. Affamé, il avait rampé pendant des jours, ne trouvant rien à manger. Ca avait faillit être la fin. Jusqu'au jour où il sentit une odeur étrangement proche du lait. A force de ramper – car il rampait vraiment, incapable de tenir sur ses bras et jambes, affaiblit par la faim – il avait trouvé une sorte de chose étrange, plus ou moins liquide et solide. Une sorte de purée/bouillie faite avec beaucoup de lait, des fruits et de la pomme de terre broyée. Il avait finit par céder et la manger, trop affamé pour rechigner.
Peu à peu, il se retrouva sevré, un peu trop rudement, sûrement. Une sorte de ruisseau, très peu profond, coulait non loin. Il avait prit l'habitude de boire là-bas, surtout lorsqu'il ne trouvait rien à manger. L'eau remplissait son estomac, lui donnant l'impression d'avoir moins faim. Il n'aimait pas vraiment l'eau, sauf lorsqu'il faisait vraiment chaud. Dans ces cas-là, il entrait dans l'eau fraiche, savourait un moment les délicieuses sensations que lui procurait la carresse de l'eau sur son corps, puis s'extirpait de l'eau – avec parfois des ratés, où il glissait et se cassait lamentablement la gueule dans le ruissau – et allait se rouler en boule au soleil si il faisait bon, ou à l'ombre si la chaleur était trop forte.

Le premier fruit qu'il trouva et mangea avait été apporté par les scientifiques. Ils l'avaient volontairement abîmé, de manière à ce que J3952CE sente son odeur sucrée. Pour l'inciter à le manger, ils avaient versé quelques gouttes de lait sur la partie dénudée de peau du fruit. En patrouillant à la recherche de nourriture, il était tombé dessus. Il l'avait d'abord sucé, avait tenté de téter, aspirant un peu de jus et de chair au passage, mais sans plus. Puis, par instinct, il avait mordu. Il avait de toutes petites dents, à cette époque. Quatre, pas plus. Néanmoins, cela lui suffit. Il avala sa première bouchée de nourriture consistante.
A force, il commença à trouver des fruits divers. Des framboises, des mûres, qui poussaient, et qu'il parvenait parfois à atteindre, quitte à ressortir plein d'égratinures. Il adorait les mûres. Malheureusement, la majorité d'entre elles étaient hors d'atteinte, et il n'avait pas la force d'aller les chercher.

J3952CE termina de manger le fruit. Il lécha avec délice ses mains collantes, puis se mit à quatre pattes, s'apprêtant à se diriger vers le ruisseau. Il commençait à vraiment faire chaud, et il avait soif. Soudain, il s'arrêta.
Une chose étrange était assise sous un arbre. Une chose immense, qui bougeait régulièrement.
Cette chose, qu'il n'avait jamais vu, se nommait un humain.

Dévisageant l'enfant en silence, le docteur Scian sourit.

[a suivre]
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MessageSujet: Re: Jack Christie [FICHE TERMINEE]   Jack Christie [FICHE TERMINEE] Icon_minitimeLun 16 Juin - 22:48

Il fallut près d'un an au scientifique pour apprivoiser l'enfant et lui apprendre les bases de son apprentissage. C'était intéressant de voir à quel point il apprennait vite. Le plus difficile fut de lui apprendre à lui faire confiance. Heureusement, le docteur Scian connaissait bien l'enfant, après avoir passé trois ans à l'observer. Il lui suffit de toujours avoir des fruits, ou du sucre sur lui. J3952CE découvrit la douceur du chocolat, du sucre, du caramel et de la pâte d'amande. Néanmoins, il était resté méfiant très longtemps, refusant qu'on le touche. Il n'avait jamais été en contact avec des êtres humains, et la majorité des créatures qui l'avaient touché lui avaient fait mal.
Cependant, comme le médecin lui parlait, lorsqu'il lui donnait à manger, où tentait de le rassurer, il put commencer à apprendre à parler. Comme le docteur le félicitait chaleureusement à chaque progrès quelconque et lui donnait beaucoup de choses qu'il aimait, l'enfant finit par se laisser toucher sans faire d'histoire, sans se débatre, griffer ou mordre.

Le docteur l'emenna dans ce qui ressemblait à un campement. C'était volontaire. Le campement était aussi très éloigné de la partie de la salle que J3952CE connaissait, pour des raisons pratiques : l'enfant était plus facile à retrouver si il se retrouvait dans une partie de son monde qu'il ne connaissait pas.

Dans ce campement, J3952CE découvrit un nouvel objet, qui lui permit de découvrir le monde extérieur, ainsi que d'enrichir son vocabulaire rapidement.
La télévision.

Recouvert par une couverture – Scian préférait ne pas tenter de l'habiller pour le moment, afin de ne pas l'effrayer, mais l'initiait néanmoins au port de cette chose étrange appellée tissu – il fut assit devant une chose étrange appellée la télévision. Au début, il ne comprit pas. Scian regardait les choses bouger, avec un intérêt feint, mais que l'enfant croyait sincère. A force, il se désintéressa du saladier de chocolats devant lui, et fixa la télévision. Des choses bougeaient à l'intérieur, des petits êtres étranges, qui ressemblaient au docteur sans lui ressembler.
Peu habitué à ça, il fallut au docteur plusieures semaines de travail pour réussir à l'habituer à la télévision, au campement, à dormir dans un lit, et à comprendre ce qu'étaient les choses qui bougeaient. A force, il se mit à regarder diverses émissions, allant du film au dessin animé. Le docteur Scian souriait, dans ces moments là. Sans que J3952CE s'en rende compte, le bourrage de crâne commençait. Et c'était bien.

Le dessin animé préféré de l'enfant s'appellait "Traqueur". Il racontait l'histoire d'un enfant d'une dizaine d'années, pauvre, mais qui, un jour, trouvait un pistolet dans une ruelle. Comme il était à deux doigts de mourir, il le prennait, et tuait une enfant du même âge, à qui il volait les vêtements, l'argent et les friandises. Puis, au fur et à mesure des épisodes, il s'enhardissait. Il tuait avec de moins en moins de scrupules, et plus il tuais – il y avait au moins un meurtre par épisodes – plus il était heureux, plus il avait d'argent, de choses qu'il aimait... Son but devint de devenir une légende sous le nom de Traqueur.
J3952CE aimait beaucoup cette série, qui était claire et de bonne qualité.
Il y avait plein d'autres dessins animés et films. "Wolf's Night", qui racontait l'histoire de deux enfants qui, chaque nuit, volaient et/ou violaient et/ou tuaient en laissant pour seule signature un "W" en sang... Il y en avait des tas, d'émissions, toutes du même genre. L'enfant n'était pas choqué par ce qu'il voyait, car c'était pour lui présenté comme normal.

Le premier mot que prononça J3952CE fut "chocolat". Sa friandise préférée. En revanche, le second fut "Traqueur". A chaque nouveau mot, le docteur Scian le félicitait chaleureusement, redoublait de caresses, lui offrait encore plus de choses.
Au bout d'un an passé avec le scientifique, J3952CE avait un vocabulaire encore très basique – une vingtaine de mots, dont certains plus ou moins écorchés -, mais comprennait à peu près ce qu'on lui disait. Il était déjà capable de s'habiller seul, même si il trouvait encore désagréable ces bouts de tissus, et marchait très facilement debout. Scian était fasciné par les progrès de l'enfant : ses capacités d'adaptation étaient phénoménales, bien supérieures à celles d'un enfant normal.
Au bout de cette année de travail, le docteur ne montra aucun signe comme quoi il passait un cap. Et c'était bien le cas : les tests ne faisaient que commencer...

__________


Un jeune élève aux douces boucles chatains écrit avec application, sur une table. C'est une simple dictée, que son "maître" corrigera ensuite. Pourtant, pour le maitre en question, c'est plus qu'une dictée. C'est la suite logique de ce qui a été commencé.
J3952CE a dix ans. Ses connaissances sont, en ce qui concerne la majorité des savoirs, plus étendues que la moyenne, mais cela, il l'ignore. Jouant avec une mèche de ses cheveux, qui chatouillent ses épaules lorsqu'il penche trop la tête sur le côté, il hésite vaguement sur l'orthographe d'un mot. Comment s'écrit "slaughter", déjà ? Fronçant ses fins sourcils, il note sur la marge plusieures solutions, et choisit celle qui le choque le moins. C'est la bonne.
Cette dictée, si simple, banale, pour lui, n'en est pas une pour le professeur Scian, qui ne peut s'empêcher de sourire, se demandant comment réagiraient des élèves normaux si on la leur montrait. En plus d'être en anglais – son élève avait commencé à apprendre l'anglais très tôt, ce qui le rendait presque bilingue – elle aurait été considérée comme choquante par des instituteurs de l'extérieur. Pourtant, son élève, qui considérait que tuer était normal, était tout à fait à l'aise, en écoutant son maitre lui dicter la narration d'un passage de tuerie massive assez violent pour être interdit aux moins de dix-huit ans si il s'était s'agit d'un film.
En parlant de tuer... Une mouche volait près de l'enfant. Il l'ignorait, mais sa présence était voulue. Toutes les créatures vivant dans la salle étaient contrôlées. L'enfant termina sa phrase puis, sans même se tourner vers la mouche, l'écrasa d'un geste vif. Le professeur sourit, saisit le cahier que lui tendit l'élève, et lui tendit un autocollant, que l'enfant reçut avec un grand sourire fier.
Peu avant que ne débutent les études de Pavlov, qui théorisa le réflexe conditionné, un autre chercheur, Watson, fit des études un peu similaires. Il présentait à un enfant une souris blanche. Puis, tandis que l'enfant, heureux, s'intéressait à l'animal, le scientifique frappait deux bouts de métals l'un contre l'autre. Le son, désagréable, faisait pleurer l'enfant.
A force de répéter l'expérience, l'enfant se mit à avoir peur de la souris, qu'il assimilait à la douleur. De même, il se mit à avoir peur de la majorité des choses à fourrure blanche.
Le fonctionnement de Scian était en quelque sorte l'inverse. Lorsque J3952CE tuait, il se faisait féliciter. C'était sa notion de "bien"? Pour lui, c'était Bien de tuer, et Mal de ne pas tuer. On lui avait toujours présenté les choses comme ça.
L'enfant regarda l'image en souriant, puis la glissa dans sa poche, un grand sourire aux lèvres. C'était une photo prise par des flics. La photo d'une des prostituées tuées par le légendaire Jack L'Eventreur. L'enfant était plus ou moins un fan de ce "héros", de même qu'un enfant de l'Extérieur est fan de tel ou tel acteur, ou chanteur... Les images ayant rapport à lui, il les manipulait avec soin, même si il était rare que J3952CE n'abîme une de ses récompenses.

Puis, soudain, Scian se pencha vers l'enfant qui le dévisagea, étonné.

"Tu a réunis 50 images, J3952CE. Je t'avait dit qu'au bout de 50 images, tu aurais un cadeau, tu t'en souviens ?
- Oui.
Murmura l'enfant, souriant mais défiant son professeur du regard.
- Et bien voilà." Fit l'homme.

Il tendis un paquet à J3952CE, qui l'ouvrit en silence. Le professeur le regarda. L'enfant était plutôt réservé, mais c'était normal. Il avait été élevé dans cet état d'esprit. Et, sur ce sujet là, il était plutôt bon élève...
Soudain, le visage de J3952CE s'éclaira, et il saisit le poignard que contenait le paquet. Pour lui, l'arme était magnifique, même si elle était plutôt banale. Il ne prononça pas un mot, mais mit l'arme à sa ceinture, souriant.
Il avait dix ans, et ne craignait pas de tuer. Mentalement, il avait le niveau scolaire d'un enfant de 15 ans. Déjà plus musclé qu'un enfant normal, il n'avait pas peur de ce qui pour lui était banal.


Lorsque le lynx bondit sur lui par-derrière, il était prêt depuis longtemps.


Dernière édition par Jack Christie le Mar 17 Juin - 9:50, édité 1 fois (Raison : A fait un mix de deux trucs différents... xD)
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MessageSujet: Re: Jack Christie [FICHE TERMINEE]   Jack Christie [FICHE TERMINEE] Icon_minitimeMer 18 Juin - 15:29

Il avait quinze ans, ce jour là. C'était à-peu-près la même scène que la précédente. Même lieu, même genre d'activité – là, c'était des mathématiques – et un test... un peu plus difficile.
Un lynx s'était tapi derrière l'enfant depuis un moment, niché sur un arbre. Soudain, les muscles se détendirent promptement, et il bondit sur cette proie d'apparence encore juvénile.
L'animal atterit sur la chaise. Vide. Le temps que l'animal comprenne, il était trop tard. J3952CE était sur le dos de l'animal, et lui tranchait la gorge.
Il avait entendu les mouvements imperceptibles de l'animal, et sentit son odeur et son regard dans son dos. Il lui avait suffit d'un simple petit indice pour prendre de l'avance sur l'animal. Et cet indice... Cet indice le rendait méfiant.
Les félins sont plus dangereux lorsqu'ils peuvent utiliser leurs quattre pattes. Par conséquent, c'est lorsqu'ils sont debouts qu'ils sont le plus vulnérables. J3952CE le savait, et était conscient qu'il avait eut de la chance. Chance liée à un truc qui l'intriguait...
Pourquoi, lorsque le félin avait bondit, son maitre s'était-il légèrement reculé, comme si il savait ? Savait-il ? Et si oui, comment ?
C'était la première fois où, lorsque Scian le félicita, il resta méfiant, plus froid que d'habitude. Pour la première fois, il cru sentir l'hypocrisie dans le regard de son maître.

En cinq ans, il avait beaucoup changé. Il était très musclé, endurant, mais restait très souple. En cinq ans, il était passé du massacre de petits animaux au massacre de grands animaux. Finit, le massacre de mouches et fourmis... Les grands animaux étaient apparus dans son monde. J3952CE avait apprit à piéger chats, à tuer des cerfs et des sangliers. Son maitre n'avait pas négligé son éducation : il était le tueur le mieux entrainé qu'on aie jamais vu.
J3952CE était une sorte de machine à tuer. Pour lui, c'était normal, naturel, c'était comme respirer. Le fait de tuer lui procurait du plaisir, parce qu'il avait assimilé la mort au plaisir. De même que les chiens de Pavlov se mettaient à baver lorsque la lumière s'allumait, même si il n'y avait rien à manger. Il connaissait toutes les façons de tuer. Il pouvait être aussi silencieux et souple qu'un félin et aussi puissant qu'un ours. Et la forêt était pour lui une vieille connaissance. Il connaissait la ville grâce à tout ce qu'il avait vu à la télévision. Et la forêt grâce à son expérience et grâce aux simulations.
Ses yeux gris métaliques rencontrèrent les yeux noirs de son maitre. Qui lui offrait une aiguille aussi perçante qu'une alêne, mais plus fine. L'enfant la mit dans sa poche en souriant. Ce genre d'objet passe partout et est aussi meurtrier qu'un poignard, lorsqu'on sait s'en servir. Et il savait parfaitement s'en servir.

J3952CE se tourna vers son maitre, le docteur Scian. Et, dans l'obscurité de la nuit artificielle qui tombait, un cri retentit.
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MessageSujet: Re: Jack Christie [FICHE TERMINEE]   Jack Christie [FICHE TERMINEE] Icon_minitimeJeu 19 Juin - 17:49

Haletante, Judith Van Hood s'aggripait aux épaules de Jack, se mordant les lèvres pour ne pas hurler. Son mari n'était pas là, mais un domestique pouvait l'entendre, et les surprendres. Ses lèvres cherchèrent celles du jeune homme à tatons. La lumière de la salle de bain était éteinte, et le fait qu'il soie en mouvement continuel l'empêchait de distinguer correctement son corps parfait, même si pour rien au monde elle n'aurait voulut qu'il s'arrête. Allongée sur le carrelage frais de la pièce, entièrement dénudée, elle tentait d'étouffer ses gémissement. Elle ne voulait pas que son mari apprenne par un domestique que l'homme dont il vantait les louanges depuis des jours était l'amant de sa femme.
Finalement, elle parvint à atteindre le visage de Jack et l'embrassa, frissonnant de plaisir. Le jeune homme, impassible, réagit à peine. La lune éclairait faiblement la pièce, accentuant les formes des muscles de Jack, se reflettant sur la fine pellicule de sueur qui recouvrait son corps parfait.

Il y avait moins de six mois qu'il avait tué son maitre. Un seul geste, qui fut fatal.
Ce soir là, il lui avait suffit de lancer l'aiguille qu'il lui avait offert. Avant que le professeur ne comprenne, une douleur aigüe au niveau de sa jugulaire l'avait fait hurler. J3952CE avait bondit, volé le revolver de Scian avant qu'il aie eut le temps de le prendre, et avait regardé son maitre mourir en souriant.
L'homme avait tendu une main vers le jeune homme.

«Mais... Pourquoi...?
Avait-il demandé bêtement.
- Parce que la mort d'un humain a plus de valeur que la mort d'une bête, non ? Et parce que tu t'es foutu de ma gueule.»


N'attendant même pas que l'homme meure, il lui avait donné un coup de pied dans la tête, avait retiré violement l'aiguille de la gorge de l'homme, et s'était enfui, léchant en même temps le sang resté sur le morceau de métal avant de le ranger dans sa poche.
Déboulant dans le campement, il saisit un sac à dos assez léger. Fourrant dedans quelques affaires, ses livres préférés et la pochette où il gardait tous ses trésors : les images qu'il avait reçues, des choses auquels il s'était attaché... Il avait sorti de sa poche une griffe du lynx, qu'il avait tranché avant que Scian ne lui offre l'aiguille, et l'avait mit dedans avant de fermer le sac, de le mettre sur son dos, et de s'enfuir.
Il y avait un certain nombres de petits détails qu'il avait remarqué, pendant ses années passées ici. Il était sûr qu'il y avait quelque chose qui clochait... Il avait couru, couru, couru, et était arrivé... Devant un mur. Le mur avait les couleurs du soleil couchant. Il avait donné un coup de pied furieux, se sentant piégé. On s'était foutu de lui !
Longeant le mur, il finit par trouver une porte métalique. Qui refusa de s'ouvrir. Comme si ça allait l'arrêter ! Il avait tenté de crochetter la serrure, mais sans succès. Soupirant, il avait finit par sortir le revolver, et tirer sur la serrure. Donnant un violent coup de pied dedans, il avait réussit à ouvrir cette foutue porte.
Gardant son revolver à la main, il avait monté l'escalier en face de lui quatre à quatre, et avait déboulé dans une salle immense, dont les murs étaient recouverts de télévisions. Il avait manqué tirer sur tous les écrans. C'était... Il avait vu tout son monde, à travers les écrans. Il avait donc vécu dans un endroit truffé de caméras toute sa vie ? Il avait ensuite remarqué tout un tas de boutons... Des options. Pour régler le lever et le coucher du soleil, la pluie, le beau temps... Il avait grandi dans une vuglaire salle ? Furieux, il avait donné un coup de pied dans la machine. Il s'était mis à pleuvoir dans la salle.
Ayant remarqué deux portes, il s'était ensuite précipité dans la première. C'était une sorte de bureau avec des piles de dossiers et de notes. J3952CE en avait ouvert un au hasard, et avait reconnu l'écriture de Scian. Voyant que les notes le concernaient, il avait juré tout bas et déchiré le cahier. Il avait ouvert un autre dossier au hasard, puis un autre, puis un autre. Tous parlaient de lui, il y avait des photos de lui, des citations, des notes, encore des notes, toujours des notes !
Furieux, il avait regardé autours de lui. Une boite. L'ouvrant à la barbare, il avait saisit son contenu : des balles, de la poudre, trois autres revolvers. Un autre baril, contenant de la poudre, l'avait fait sourire. Un plan s'était mis en marche dans son cerveau.
Il s'était précipité vers l'autre porte. Un couloir. Parfait.
Saisissant le baril, il l'avait ammenné devant la porte du couloir. Il prit des brassées de papier qu'il dispersa partout dans les deux salles.
Il ne vit jamais se papier, résumant parfaitement ses interrogations. Interrogations qui le poursuivront jusqu'à sa mort, probablement.

"Projet Expérimental J3952A : Etude de l'évolution d'un enfant qui grandit seul depuis le jour de sa naissance en pleine nature – ou reproduction. L'enfant sera pris en charge a partir de ses trois ans.
Projet Experimental J3952B : Etude de l'evolution d'un enfant élevé en considérant que tout crime est Bien.
Projet Expérimental J3952C : Etude de l'evolution d'un enfant dont on aura combiné les deux situations ci-dessus – J3952B et J3952C."


J3952CE avait ensuite prit le baril, et avait renversé la poudre dans toute la salle. Prenant une feuille, il s'était reculé jusqu'à la sortie. Coinçant son poignard entre ses dents, il roula la feuille en boule avant d'y mettre le feu avec un briquet. Se reculant de nouveau, il avait lancé la boulette enflammée avant de faire un sprint vers la porte au fond du couloir. Une explosion assourdissante l'avait projetté jusqu'à la porte. Il l'avait ouverte à la vas-vite, refermée, et s'était enfuit dans un dédale de couloirs. Pendant qu'il courrait, le feu devait se propager dans toute la salle, et dans ce qui avait été son monde pendant des années.
Il y avait une foule de gens, qui courraient dans tous les sens, ne comprennant pas ce qui se passait, ce qu'était cette explosion qu'ils avaient entendus. J3952CE s'était frayé un passage, distribuant des coups de couteau dans la mêlée. Après une demi-heure de fuite dans les couloirs, une porte, soudain, avait attiré son attention. La plaque indiquait que c'était là-bas que l'on fabriquait des papiers d'identitées. Il entra.
Un vieil homme s'apprêtait à sortir. Il l'avait bousculé, le forçant à rester à l'intérieur. Haletant, il avait pointé son revolver vers le vieillard. Théoriquement, il devait avoir le temps...

«Hey, toi ! Fais-moi des papiers, où je repeint les murs avec ta cervelle !»


L'homme, tremblant, l'avait dévisagé. Son visage lui était familier : il était l'un des rares au courant de l'existence de J3952CE. Voyant que le jeune homme ne plaisantait pas, il avait hoché la tête, et sortit un appareil photo.

«Je suis obligé de vous photographier, pour la carte...

- C'est bon, chuis pas débile, vas-y !»


Il avait baissé lègèrement son arme et fait un sourire à l'appareil. L'homme avait prit la photo, et s'était précipité sur ses affaires. Cela faisait des années qu'il faisait son métier. Il le connaissait sur le bout des doigts : et pouvait faire une carte en un quart d'heure.
Se tournant vers J3952CE, il avait murmuré :

«Il vaut que vous choisissiez un nom...»


J3952CE hésita. Il n'avait pas pensé à ce détail. Puis, lui vint une idée. Le nom qu'il avait eut pendant toutes ces années était J3952CE. JCE... Le J et le E lui faisaient penser à Jack l'Eventreur, son héros de toujours. Mais il ne pouvait pas s'appeller "Eventreur", ce n'était pas crédible, on aurait des doutes... Et le C ? C comme... John Christie, le tueur en série anglais... Jack Christie ? Pourquoi pas ?

«Met Jack Christie. Et bouges-toi, j'te conseille de pas m'faire poireauter trop longtemps !»


Le vieil homme s'était hâté, et avait finalement tendu les papiers à J3952CE, ou plutôt Jack. Le gamin avait sourit, et avait tiré. Puis, il s'était enfui. La chaleur avait fortement augmenté. Assez pour lui faire comprendre que les autres n'avaient pas réussit à éteindre l'incendie. Courant, il avait fini par trouver une sortie. Déboulant à l'extérieur, il jeta un coup d'oeil derrière lui. De l'extérieur, on aurai cru voir un simple entrepôt. Longtemps, il avait attendu. L'entrepot avait fini par prendre feu à son tour Les gens, alarmés par l'odeur de brûlé, avaient appellés les pompiers. Quelques personnes avaient survécu. Mais lui, officiellement, était mort ce jour là.
Il s'était éloigné dans les ténèbres.

Judith gémit. Son corps fin d'ancienne mannequin était parcouru par des spasmes de plus en plus violents. Haletante, elle remit en place une de ses mèches blondes, tandis qu'une douce chaleur se diffusait dans son bas-ventre. Elle ferma les yeux, épuisée, tandis que Jack se relevait. Comment faisait-il, pour être aussi endurant ? Il semblait à peine fatigué. Toujours aussi impatible. Se redressant à moitié, elle le vit entrer dans la douche. Elle le regarda pendant un moment avant de le rejoindre et de l'embrasser. Personne ne devait se douter de ce qui s'était passé. Sinon, ce serait un scandale.

Jack sortit de la douche, s'essuya rapidement, puis se rhabilla, remettant son costume comme si il ne s'était rien passé. Appuyée au mur, elle le regarda. On aurait dit un acteur. Il jouait son rôle à la perfection. Qui aurait cru, en le voyant ainsi, qu'il venait de coucher avec la femme de Georges Van Hood, l'homme qui vantait ses mérites ?

Titubant, elle sortit de la douche et s'enroula dans une serviette. Jack était déjà dans sa chambre. Elle vérifia que tout était en ordre, puis le rejoignit, se dressant sur la pointe des pieds pour l'embrasser.

"On se voit demain au dîner ?

- Non, je ne pense pas.

- Mais... Je croyais que Georges t'avait invité ?

- Il l'a fait. Et j'irai. Mais je doute que je te verrai."


Judith fronça les sourcils, ne comprennant pas. Mais Jack était doué pour surprendre les gens, alors elle ne se souciait pas beaucoup de cette histoire. Il se pencha et l'embrassa longuement.
Une douleur horrible à la gorge manqua la faire hurler, mais comme il l'embrassait, elle ne put pousser aucun cri. Portant les mains à sa gorge, elle sentit un liquide chaud couler sur son torse. Du sang ! Qu'est-ce qui...?

Jack avait prit soin de la saisir avec des mouchoirs pour ne pas laisser de traces. Elle ne l'avait pas remarqué, comme il avait posé ses mains sur la serviette qu'elle portait. Il saisit la femme agonisante, et l'allongea sur le lit. Fourrant les mouchoirs dans sa poche, il enfila des gants. Elle fit un geste vers lui, trop faible pour appeler à l'aide, et trop surprise pour comprendre. Elle arrivait à peine à penser que c'était lui qui l'avait blessé. L'homme la déshabilla tandis qu'elle expirait, puis lui ouvrit le ventre, en retirant les viscère qu'il disposa sur le corps. Référence à son héros, encore une fois, même si Judith n'était pas une prostituée.
Remettant ses gants dans sa poche, il disparut par la fenêtre comme il était venu. C'était Judith qui avait ouvert la fenêtre, et il avait prit garde à ne pas la toucher.
Souriant, il lécha une tache de sang sur son poignet, et s'éloigna dans la nuit brumeuse de Paris.
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MessageSujet: Re: Jack Christie [FICHE TERMINEE]   Jack Christie [FICHE TERMINEE] Icon_minitimeVen 20 Juin - 15:40

La nuit tombait une fois de plus, sur Paris. Il s'ennuyait, aujourd'hui. Ou plutôt, il était encore plus blasé que d'habitude. Bon... il allait bien trouver de quoi s'occuper... c'était triste, de rester seul, le soir, dans le froid, non ? Il trouverai bien quelqu'un pour le réchauffer...
Il marchait dans une rue assez déprimante de Paris. Sale, des clochard tous les 100 mètres, la route était toute abîmée, et ça se voyait que personne ne se souciait de la nettoyer. Paris la nuit est différent de Paris le jour. Ce n'est pas la même ambiance.
Des rires le firent se retourner. Une petite maison, plutôt bien tenue, deux ou trois étages... Un bordel. Pourquoi pas ? Il toqua à la porte par simple convention, et entra. Une femme d'une quarantaine d'années s'avança vers lui, un sourire aux lèvres. Jack avait dix-sept ans, et était plus que séduisant, avec ses yeux gris et ses cheveux chatains. L'aura mystérieuse émanant du jeune homme attirait encore plus les gens. Il était impossible qu'il soie déjà venu ici, elle l'aurait sûrement déjà remarqué.

«Bonjours,
dit-elle, souriant de plus belle. Vous désirez... ?»


Elle s'interrompit lorsque Jack posa ses yeux froids sur elle et rougis comme une pivoine. Il la dévisagea seulement une fraction de seconde, mais cela suffit à la faire frissonner. Elle avait à la fois peur et était attirée par ce jeune homme qui semblait à la fois être parfaitement à sa place, et appartenir à un autre monde.
Jack balaya vaguement la pièce du regard, jusqu'au moment où il apperçut une jeune fille qui semblait avoir une vingtaine d'années. Elle en avait précisément 31, mais cela, il l'ignorait. Elle avait des cheveux bruns qui frôlaient légèrement ses épaules lorsqu'elle bougeait, et des yeux noirs d'encre. Elle était très pâle, frêle, mais aussi très mignonne. Elle portait une jupe et un corsage noirs, des bas de dentelle et des chaussures à talons. Un brassard noir en soie recouvrait son bras gauche. Elle riait, discutant avec deux autres femmes, plus âgées qu'elle, et son rire produisait une étrange sensation sur le jeune homme.

«Dites à la fille en noir de monter»
, fit-il en la désignant d'un geste du menton.

La femme se tourna, suivant le regard de Jack, et appella.

«Kei ! Un client pour toi !

- J'arrive !»


La jeune fille fit un signe à ses amies, et se dirigea vers le jeune homme avec un léger sourire. On aurait vraiment dit une gamine, en la voyant arriver avec cette démarche sautillante d'enfant heureuse de vivre. Elle s'arrêta une demi-seconde en croisant les yeux froids de Jack. Ces yeux... Elle sortit de ses pensées, fit un clin d'oeil coquin à Jack et lui fit signe de la suivre au premier étage, ce qu'il fit, prennant son bras avec galanterie.
Ils parlèrent vaguement dans les escaliers, échangeant par simple politesse leurs prénoms. Cette femme... Avait un drôle d'effet sur lui. Le genre d'effet indescriptible, le genre d'effet qu'il trouvait malsain. Mais, en même temps, il ne la désirait que plus.
A peine entré dans la salle, il l'embrassa, la plaquant assez violement contre le mur. Elle sursauta, mais ce n'était pas le premier à faire ça, alors elle ne dit rien. D'une main, le jeune homme carressa la joue de Kei tandis que l'autre entreprennait d'enlever le corsage de la jeune fille. Elle le laissa faire, les mains sur le torse musclé du jeune homme, gémissant légèrement lorsqu'elle bougeait les bras et que le mur blessait ses omoplates. Jack l'embrassa dans le cou et elle eut un étrange frisson, tandis qu'elle déboutonnait ja chemise du jeune homme, comme à chaque fois qu'elle le faisait. C'était le moment où elle se remettait toujours en question. Mais Jack ne lui laissa pas le temps de méditer sur sa vie, arrachant quasiment la jupe de la prostituée, la laissant plaquée contre le mur pendant qu'il couchait avec elle. Cette femme... Qu'est-ce qu'elle avait... Qu'est-ce qui la différenciait des autres ? Pourquoi désiraitil tant qu'elle lui appartienne ? Pourquoi est-ce que sa voix le faisait tant frissonner ? Plus il y pensait, plus il était furieux.
Finalement, il la lâcha, la laissant tremblante. Elle ne tenait quasiment plus sur ses jambes, fatiguée d'être restée si longtemps debout. Il était déjà rhabillé et l'embrassait sur l'épaule pendant qu'elle ramassait ses épaules lorsqu'il effleura le brassard en soie noir qu'elle portait au bras gauche. Intrigué, il tira violement dessus, et elle hurla, se dégageant et s'écartant de lui. Il la saisit par les poignets, la forçant à lâcher son bras, intrigué de voir ce qu'elle était si désireuse de cacher. Il hoqueta.
C'était un tatouage.

MP-J3952CE.

Il la lâcha et recula. Saisissant son revolver, il le pointa sur la jeune fille, qui tremblante, comprit encore moins bien que lui ce qui se passait.

« Qui... qui es-tu ? C'est quoi, ce tatouage ? Comment...
- Tu... tu le connait ?
Demanda-t-elle, comprennant qu'il avait un rapport avec le monde étrange où elle avait été imergée à ses quatorze ans. Tu les connait ?
- C'est moi qui pose les questions, pas toi ! Qui tu es ? Pourquoi ce tatouage ? Pourquoi tu l'as ce numéro, d'où tu le sors ?

- Je... j'ai été là-bas, il y a longtemps... Il voulaient une mère... J'était la mère porteuse de celui qu'ils appellaient J3952CE... Ils ne m'ont jamais rien dit de plus. »


La façon dont le jeune homme tressaillit lorsqu'elle murmura « J3952CE » acheva tout soupçons. Ces yeux gris, les mêmes que ceux du jeune homme qui l'avat violé... Ces cheveux chatains, les mêmes que sa mère à elle...

« Non !! Non, non, non, dis-moi que je rêves ! Dites-moi que ce n'est pas vrai, que... »


Son regard se posa sur le jeune homme, qui, il y a quelques minutes, n'était pour lui qu'un simple client. Elle tendit la main vers lui, en larmes, et voulut parler.

Jack, tremblant, s'enfuit en courrant, la laissant seule, seule avec ses souvenirs.
Il ne savait pas pourquoi il courrait. Il ignorait ce qu'il fuyait. Il avait sincérement peur, pour la première fois de sa vie. Mais il ignorait de quoi, ce qui le frustrait encore plus.

Kei, fut interrompue dans sa crise de larme par la patronne, qui avait vu Jack s'enfuir et craignait le pire. Elle se précipita vers elle.

« Qu'est-ce qu'il y a ? Kei, dis-moi, qu'est-ce qu'il t'a fait ? Il t'a fait du mal ?
- Non... ce n'est rien... Rien du tout...

- Ne te moques pas de moi, regardes un peu dans quel état tu es ! Il t'a payée, au moins ?

- Non... Mais laisses-le. Lui c'est... c'était gratuit.

- Mais qu'est-ce qu'il t'a fait, bon sang ? Viens, rhabille toi, je vais te faire du chocolat !

- J'arrive... »
fit-elle, tandis que la femme la quittait à contrecoeur, descendant dans la cuisine.


La jeune femme essuya ses joues, rhabillée, et posa une main sur la fenêtre. Remettant en place une mèche de ses cheveux, elle murmura :

« Puisse Dieu te protéger où que tu soies... »

Puis, silencieuse, elle descendit.
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MessageSujet: Re: Jack Christie [FICHE TERMINEE]   Jack Christie [FICHE TERMINEE] Icon_minitimeVen 20 Juin - 15:41

Epilogue :

L'Ex-J3952CE marche dans une rue de Paris. Il a dix-neuf ans, désormais.
Officiellement, il est ce qu'on pourrait appeler un fléau. Créé par les humains contre les humains, il tue, vole, viole, ment, arnaque, torture, massacre sans la moindre pitié. Parce qu'il ignore jusqu'à la signification de ce mot. Parce que c'est comme ça qu'on lui a apprit la Vie.
Tout commença il y a des années, lorsque l'organisation Skyler vit le jour, sous le ciel pluvieux de Paris. Entre autres, il y avait ce projet... créer des tueurs impitoyables, de manière à ce qu'ils tuent sans hésiter, sans regret, sans scrupules.
Après des années d'études sur les enfants, ils en créerent un. Le sujet Expérimental J3952CE, qui montra toutes les qualités requises. Elevé dans la Mort, ses regrets sont plutôt de laisser la vie.
Tout commença il y a des années, lorsque l'organisation Skyler vit le jour, sous le ciel pluvieux de Paris...
Trente-cinq ans après, elle fut presque entièrement détruite par le feu. Mais la création des humains resta en vie.
Officiellement, il est ce qu'on pourrait appeler un fléau.
Mais Officieusement, qui est-il ?

L'Ex-J3952CE marche dans une rue de Paris. Il a désormais un appartement dans la capitale, où il entasse les objets qu'il aime. Sans cesse en mouvements, il connait assez bien le français, l'anglais et l'espagnol pour aller n'importe où.
Sa vie peut monter très haut et descendre très haut. Tout dépends des affaires qu'il fait. Il peut être milliardaire un jour, et, le lendemain, se retrouver sans un centime.

Jack s'arrêta devant un kiosque à journeaux, et en attrapa un, s'éloignant sans se faire remarquer. Ouvrant le journal, il sourit :

« Le Nouvel Eventreur a encore frappé »


Ombre dans l'Ombre, c'est la seule chose qu'il est vraiment, lui qui est tout et rien à la fois.

Jack
3
9
5
2
Christie
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