RPG Fascination
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 William Van Aken [Fiche terminée]

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MessageSujet: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 15:16

FICHE DE PRESENTATION




Voici ma fiche de présentation mais je ne désespère pas que ma demande auprès de Bella soit entendue… Elle seule sait de quoi je veux parler et elle seule sera peut-être mon salut. En attendant, je poste une fiche au nom de William Van Aken car peut-être que celle-ci pourra montrer ma motivation sans faille à reprendre un rôle qui devrait lui aussi être jouer sans faille. Car la motivation vous sert de départ et l'habitude vous fait continuer.



Nom : Van Aken


Prénom(s) : William Edward


Age : 26 ans en apparence, 203 ans en réalité (si votre forum se déroule en 2007)


Lieu de naissance : Hoorn (Pays-Bas)


Lieu de résidence : Crescent à quelques kilomètres de Forks sur la route de Port Angeles


Statut :
Dans l’absolu, il serait préférable que je fusse vampire. Néanmoins, les diverses annonces de votre forum annonce cette demande ardue. Je concéderai à votre volonté bien qu’il me faudra hélas établir une nouvelle fiche de présentation où tout du moins adapter celle-ci. Ma vie et mon destin sont donc entre vos mains…


Classe sociale :
Si la majeure partie des vampires collectionne l’argent comme un enfant collectionne les pièces jaunes, je ne peux m’empêcher de vivre modestement par simple souhait de passer incognito dans la masse. Je n’utilise donc qu’une maigre partie de mon pécule qui dort dans un coffre-fort et vit essentiellement sur les revenus de mon travail. Le seul extra que je me suis permis dort dans le garage de mon humble demeure, il s’agit d’une Nissan 350Z. Je l’utilise rarement et préfère me déplacer avec ma Ford Zodiac MKII de 1958.


Famille :
Je pense qu’il faut faire simple et rester clair car les méandres d’une famille peuvent parfois atteindre des proportions démesurées et totalement absurdes. Je prends donc le parti de vous parler de ma famille proche à savoir feus mes parents et ma sœur jumelle, tous originaires des Pays-Bas.

Henrick Van Aken était donc mon père, né en 1767, c’était un diplomate reconnu qui avait pour ambition de devenir Ambassadeur. Le rang de sa famille lui permit un accès à une éducation de grande qualité. Tout d'abord, il reçut une éducation privée à son domicile, par son père et des tuteurs, puis s'établit à l'université de Leyde où il suivit des études de juriste. L'université de Leyde est la plus ancienne des universités néerlandaises et la faculté de droit existe depuis sa création en 1575. Elle était, et est toujours, très réputée et a été fréquentée par plusieurs membres de la famille royale des Pays-Bas. Il acheva son cursus de droit en partant à Breden et obtient peu de temps après son doctorat puis débuta ses missions diplomatiques pour la monarchie.

Christa Godschalck van Focquenbroch, ma mère, est née en 1776 et était une femme exceptionnelle à mes yeux. Elle avait fait des problèmes éducatifs l’un de ses centres d’intérêt principaux. Romancière d’exception, elle souleva dès ses premiers romans des questions concernant l’éducation. Dans la vie, elle s’employait à former des jeunes gens et des jeunes filles de son entourage à qui elle exposait ses idées, dispensait ses conseils et transmettait son savoir dans de nombreuses lettres.

Cathelijn Van Aken était ma soeur jumelle et je suis fier de dire aujourd’hui encore que j’étais son aîné de 8 minutes. D’une douceur sans pareil, je pense que mon faciès trop enfantin était un plaisir à regarder chez elle. Car nous ne pouvions nier notre ressemblance qui allait bien au-delà du simple « air de famille ». Ma sœur, tout comme moi, eut la chance de suivre des études supérieures. Elle adorait la littérature et voulait devenir enseignante pour poursuivre les efforts incommensurables de notre mère dans le domaine de l’éducation.

Dois-je vous préciser… qu’ils sont à ce jour tous morts ? Je ne pense pas hélas… Mais vous pourrez certainement retrouver des traces du reste de ma famille au Pays-Bas ou en Belgique à ce jour encore. Bien que moi-même, ignore leur existence, je ne doute que nous ayons su garder notre lignée dans nos terres natales.


Caractère :
Je ne suis pas une personne très démonstrative et exubérante mais plutôt introvertie. D’ailleurs, ce point de caractère pourrait me faire passer pour un individu indifférent ou encore égocentrique, ce que je ne suis nullement. J’apparais donc froid et distant mais ce n’est qu’une carapace bien hermétique qui m’évite les « dérapages ». Pourtant, paradoxalement à cela, j’apprécie de porter mon aide et ma réflexion à ce qui en ont besoin.
Parlant peu mais analyse beaucoup, j’ai la sale manie de meubler les conversations avec des regards et des mimiques qui me sont propres, mais lorsque je daigne ouvrir la bouche, je me montre généralement agréable si mon interlocuteur est digne d’intérêt ou du moins son sujet de conversation.
Je ne supporte pas l’échec et je suis prêt à tous pour réussir. Cela est un vieux reste de mon époque humaine, celle ou je ne jouais pas constamment entre humanité et non humanité. Qu’il est difficile et complexe de ne pas sombrer dans l’obscurité quand vos sens et votre raison d’être n’ont que cette foi.
J’avouerai, avec une once de gêne, qu’il m’arrive d’avoir une forte tendance à m’abandonner à la mélancolie. Les bribes du passé sont pour moi une guigne qui me hante et me torture, mes choix doivent donc être réfléchis et rarement prient à la hâte, afin d’éviter qu’ils me tirent vers la torpeur. Je préfère de loin le calme de ma maison reculée à l’effervescence du centre ville, ce qui renforce mon côté discret et réservé.


Description physique :
La mort et la résurrection apportent des modifications non négligeables à votre apparence. Peut-être que les heures et les jours de souffrance qui transmutent votre corps pour ne devenir qu’un cadavre ambulant, un sang-froid sans air dans les poumons, permet d’évincer les erreurs physiologiques et morphologiques qui étaient votre héritage génétique.

Je n’ai jamais eu la prétention, de mon vivant, d’être un être exceptionnel. Je n’étais pas non plus banal mais les gens ne se retournaient tout de même pas sur mon passage lorsque je déambulais dans la rue. Si ma taille était et reste imposante (1,92m), ma carrure était et reste plutôt filiforme. Quand à ma musculature, car j’entends déjà ces dames se demander comme je suis bâti, elle était plutôt discrète de mon vivant et mieux dessinée par la suite. En effet, comme précisé plus haut, la mutation apporte des modifications qui ne sont en rien dérisoires sur l’être qui vient à mourir et qui va renaître dans la douleur. Le vampire est séduisant, telle une plante carnivore, afin de mieux piéger ses victimes. Le corps s’affine, les muscles se redessinent, les traits deviennent moins grossiers… maintenant, les gens peuvent se retourner sur mon passage pour peu qu’il ne soit pas trop effrayé.

Mes yeux était d’un bleu de topaze et avaient jadis une expression douce et parfois un peu naïve. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui puisqu’ils ont bien évidemment été modifiés, comment aurait-il pu en être autrement, passant d’une couleur cuivrée voir dorée dans les bons jours à un noir ténébreux dans les mauvais. Vous vous demandez certainement « pourquoi ont-ils cette couleur chaude ? » alors que la plus part d’entre « nous » ont des yeux virant au rouge de la folie ? Tout simplement parce que je suis « végétarien » enfin… si je puis m’exprimer ainsi. Mais nous verrons cela plus tard lorsque le moment sera venu d’aborder ce sujet.
Ma « non » vie, ne m’a pas permis de perdre ma bouille espiègle et enfantine… Elle n’était déjà pas en adéquation avec mon caractère de mon vivant et l’est encore moins maintenant. Qui pourrait croire en voyant mon faciès que je suis mort à 26 ans ?
Mes cheveux d’un noir de jaie ont toujours un mal fou à se dompter sous l’activité d’une brosse... A croire que la mort n’apporte pas une solution à tout. Enfin, ma peau pâle qui devenait hâlée l’été venu et d’une douceur que sa mère qualifiait (à mon grand agacement) de « peau de bébé. », est maintenant translucide, figée, gelée comme la glace… me plongeant dans cette éternelle jeunesse.
Ni sueur, ni larmes, ni sang seul le venin accroché à mes dents d’un blanc immaculées semble être la seule particule d’humidité que mon corps puisse produire. J’avoue par contre avec une certaine fierté que cette « non » vie m’a permis d’acquérir agilité, dextérité et fiabilité… Comme le bon vin, on se bonifie avec l’âge. Aucun geste maladroit, il n’y a que grâce et beauté et je n’ai absolument rien de bestial… enfin toujours dans mes bons jours. Car comme dirait le dicton « chasser le naturel, il revient au galop ».


Représentation : A défaut de Gaspard Ulliel (23 ans), je prendrais Matt Dallas (25 ans)


Loisirs :
J’ai tenté de garder des loisirs quelque peu humains et qui berçaient ma vie en 1830… A savoir que je ne peux concevoir de ne pas assister à des représentations de pièces de théâtre, de ne pas jouer du piano ou d’abandonner mon engouement pour la littérature et l’écriture. Cela peu peut-être donner une vision de la vie que j’avais jadis… en effet, je ne venais pas d’une famille de paysan mais d’une famille où la culture était reine.


Aime :
Aimer… le concept en soit peut paraître étrange quand on est un vampire. Car les sentiments ont du mal à resurgir des ténèbres qui peuvent ou ont pu vouloir nous happer. Peut-être n’ai-je pas perdu totalement mon humanité car j’aime les choses simples tel les couchers de soleil sur la mer, les nuits de pleine lune, fumer une cigarette devant ma maison, la vitesse ou encore le cheval mais plutôt dans mon « estomac » que moi monté dessus et… Enfin, restons en là.
Ah ! Jadis j’aurais pu vous dire que j’affectionnais le gigot de ma mère ou les fous rires de ma sœur mais aujourd’hui tout cela est bien loin. Néanmoins, j’aime mon travail… j’aime enseigné. Ah oui ! Vous ne le savez pas encore car cela vient dans la partie « L’histoire de votre personnage » qui se trouve juste après alors un peu de courage car vous êtes presque à la fin.


N’aime pas :
Je n’aime pas le temps qui s’égraine… le temps est un ennemi invisible et invincible… Même si pour moi, il a baissé les armes. Je ne supporte pas les réminiscences du passé et pourtant ils se plaisent à ressurgir dans votre tête pour vous torturer encore et encore. Je n’aime pas me voir perdre le contrôle, succomber à ma nature première (l’homme n’est pas infaillible et le vampire non plus) et encore devoir faire des choix cornéliens.


Dernière édition par le Dim 2 Déc - 17:52, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 15:17

L’histoire de votre personnage :
1804… année de ma naissance. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, c’était un 13 février… Je poussais mon premier cri et fut suivi 8 minutes plus tard par celle qui sera pour moi la personne la plus importe de ma vie… ma sœur. Cathelijn. D’ailleurs, la suite de mon récit ne sera pas à la première personne du singulier mais à la première personne du pluriel car il ne sert pas à grand-chose de nous différencier dans un premier temps. Nous… Cathelijn et William… nous étions un tout.

D’une famille pour le moins aisée, nous avons grandi sans nous soucier de l’avenir. Du moins, dans un premier temps. Quiétude et douceur furent les maîtres mots de notre enfance. Il ne put en être autrement, nous vivions dans une bourgade reculée et nous n’accompagnons que rarement nos parents aux dîners mondains qui leurs incombaient à cause du statut de mon père. Nous passions donc nos soirées avec la nurse, parcourant les mondes irréels que nous nous inventions et dans notre cocon fraternel, nous étions les rois du monde.

J’avais une imagination débordante et ma sœur une plume assurée. Dès que nous eûmes apprit les prémisses de l’écriture, cette dernière couchait mes idées farfelues sur le papier pour en faire pièces de théâtre et contes pour enfant. Enfants que nous étions…

Adolescents, nous quittions le confort de la maison et nos précepteurs, pour rejoindre la ville et l’école privée qui venait de s’y ouvrir. Encore des années d’insouciance même si insouciance ne rimait pas forcément avec ignorance. Nous étions des élèves studieux et amassions les reconnaissances en tout genre. Voir l’extérieur, nous intimidait quelque peu, et renforçait certainement notre fusion maladive qui depuis la naissance ne daignait nous quitter.

Lorsque l’heure de l’université sonna son glas, il ne pouvait en être autrement pour nous que de rejoindre les traces de notre père. En 1824, nous regagnions alors la ville de Leyde et embrassions les bras ouverts les études supérieures. Cette ville chargée en histoire, avec ses moulins à vent, son château et ses parcs étaient à nouveau source d’inspiration pour moi et de satisfaction pour ma sœur.

Attiré par les sciences, j’étudiais la biologie avec acharnement pendant que ma sœur se livrait au cours de littérature avec une hargne non dissimulée. Nous étions la fierté de nos parents bien que ceux-là se souciaient de notre avenir sentimental. Cathelijn était une femme de savoir et n’envisageait pas le mariage par convention, d’ailleurs j’étais son plus grand soutient dans ce domaine et m’y opposait fermement. De mon côté, même si quelques conquêtes s’affichaient à mon tableau de chasse, je n’eu jamais la prétention de vouloir me marier, aucune n’ayant touchée suffisamment mon âme pour cela. Les années passèrent et se ressemblèrent. Sans difficulté, nous obtenions nos diplômes et passions nos années avec brio. Rien, n’aurait jamais pu venir déranger nos habitudes, notre train-train quotidien. Rien… sauf peut-être la mort.

Notre vie bascula le soir du 3 octobre 1830. Malgré la révolution qui faisait rage puisque la Belgique réclamait son indépendance, la Fêtes du 3 octobre qui commémorait et commémore toujours la fin du siège espagnol de la ville en 1574, battait son plein. Leyde était en fête. Et pas seulement elle…
Nous étions studieux, certes, mais loin d’être de jeunes gens apathiques et nos 26 printemps nous donnaient des ailes dans les soirées que nous avions fuient enfants. Ce soir là, alors que nous rentrions d’une soirée arrosée et palpitante, nous fûmes attaqués par un groupe de deux malfaiteurs. Un groupe… de malfaiteurs… laissez-moi rire un instant. Ce que j’avais pris pour des malfaiteurs n’en étaient pas au sens propres du terme. Leur démarche féline, leur maintient animal et sauvage, leur regard sombre et assoiffé… assoiffé… Leur comportement montrait directement qu’ils s’agissaient de prédateurs, de chasseurs, d'hommes sauvages… mais loin de notre monde idyllique et féerique, loin de notre cocon, loin de nos protections, comment aurions nous pu, ne serait-ce, qu’imaginer que des « hommes » puissent s’en prendre à des hommes ?

Tout se passa très vite, trop vite d’ailleurs… Je n’en garde qu’un souvenir sourd et aveugle. Je vis l’un des hommes se diriger vers moi, l’autre semblant observer de loin. Plaquant ma main sur le côté, raide et tremblante, j’hurlais à Cathelijn de fuir, ce qui entraîna l’hilarité de celui qui s’avançait. Elle se rebiffa et je lui lançais un regard sans appel. Elle acquiesça d’un signe de tête avant de détaller à toute jambe.
Maintenant que vous avez compris que le malfaiteur devant moi n’avait rien d’humain, vous devez trouver cela vain ? Et pourtant… L’homme se jeta sur moi, je tombais alors de toute ma hauteur, ma tête cognant fortement sur le sol en pierre. Je distinguais la silhouette de ma sœur s’échapper de la rue et ensuite… plus rien.
Lorsque la conscience tenta de renaître en moi, des sons me parvinrent. Les voix de mes agresseurs… mais une douleur atroce envahissait mon corps… ils avaient certainement mis le feu à mes vêtements, ma peau me brûlait, mes poumons semblait s’embraser, mon cœur se déchirer. « Alors c’est tout ? » disait l’un d’eux. Aucune réponse ne vint. Peut-être que son interlocuteur n’avait fait qu’un simple signe de tête. « Tu as juste eu à m’arrêter pour ne pas que je l’achève ? » Je poussais un hurlement de cauchemar qui ne sembla pas les perturber. « Et ensuite ? Comment deviendra-t-il l’un des nôtres ? » Je me tordais de douleur, mes muscles semblaient s’arracher doucement de mes ligaments, j’avais la sensation qu’on retournait ma peau comme un gant. Mes yeux étaient aveugles. Aveugle de douleur. « Il va pas crever maintenant au moins ? » s’empressa de s’enquérir toujours le même individu.
Combien de temps. Combien de temps cette douleur sans mot asséna mon corps ? Je ne pus le dire… Mais bientôt, je repris connaissance dans un état second et totalement déconnecté de la réalité.

J’étais allongé dans ce qui semblait être une cave. En fait, je ne me fiais pas à ma vue puisque mes yeux étaient toujours clos mais à mon odorat. La pièce semblait être posé sur de la terre battue, humide et crasseuse. L’endroit était clos car l’écho régulier d’une goutte d’eau se répercutait sur les murs. Lorsque mes yeux s’ouvrirent, je poussais un nouvel hurlement. Non pas de douleur mais d’horreur car ma vision semblait me jouer des tours. Je n’arrivais pas à la contrôler. Je voyais des choses si petites en temps normal prendre des dimensions irréalistes, comme cette araignée qui me narguait et me toisait du regard. Je refermas mes paupières et sentit un tremblement de rage secouer mon corps alors qu’un feulement remontait de mes entrailles. Cela provenait réellement de mes entrailles ? Je vous avoue que la première fois j’en doutais réellement et pensait qu’un chien ou un loup se trouvait près de moi.

Il me fallut un temps certain pour reprendre le contrôle de moi-même. Le contrôle… en fait, je pensais reprendre le contrôle de moi-même mais ce n’était qu’un leurre. Lorsque j’étais enfin sur mes deux pieds, je tentais de m’examiner… mon corps aurait dû être brûler à plus de 90% et pourtant, rien. Aucune marque. Je ne saisissais pas… Je ne comprenais pas… Je n’avais pas encore remarqué la métamorphose de mon être, je n’avais pas encore remarqué que mon cœur ne battait plus, que mon sang se figeait, et commençait à disparaître lentement, et que ma vie était finie. Me dirigeant vers l’unique porte de la pièce, je trouvais épinglé une note que je décrocha et lu lentement. Il n’y avait pas de grands discours juste quelques mots griffonnés d’une écriture sale : « Bienvenue parmi nous… Pense à te nourrir, ton instinct sera avec toi, et ne sort jamais de jour. »

Quelle était cette mascarade ? Qu’est-ce que tout cela signifiait ? Je poussais la porte qui n’était pas verrouillée et gravit les marches qui me séparait à première vue du rez-de-chaussée d’une vieille masure abandonnée. Lorsque j’ouvris la porte de l’extérieur, il faisait nuit noire. J’ignorais l’heure, le jour, le mois… Mon esprit fut alors frappé violement. J’eu la sensation qu’on me tirait une balle de révolver entre les deux yeux. Dans ma tête, il n’y avait plus que Cathelijn qui s’imprégnait. Il ne me fallut pas longtemps pour me repérer et me diriger en hâte vers la ville afin de rejoindre l’appartement que nous avions sur Leyde. Je ne réalisais pas que je courrais bien plus vite qu’à la normale, ou si je m’en rendais compte, je devais mettre cela sur l’énergie du désespoir. S’ils avaient touché à Cathelijn, à ma sœur, à ma chair, à mon moi… je… je…

Je gravis les marches à la volée arrivant à l’appartement en moins de temps qu’il n’eut fallu pour le dire. J’ouvris la porte avec plus de violence que je l’aurais voulu et pénétra à la hâte dans l’enceinte sacrée de notre monastère. Mon oreille perçue un sanglot, et je ne m’attardais pas dans l’entrée plus de 5 secondes avant d’arriver dans la chambre de ma sœur. Elle était sur son lit, le visage ravagé par les larmes. Lorsqu’elle me vit, j’ignore si c’était l’étonnement ou la peur qui frappèrent ses yeux mais elle se redressa vivement. Je l’entendis murmurer mon prénom… « William » Elle le répéta deux puis trois fois et je me dirigea vers elle. Elle se précipita dans mes bras et là…

Il n'y a pas d'images assez violentes pour décrire cette force qui me frappa en cet instant. Quelque chose brûla ma gorge en feu, ma bouche devint plus sèche qu’elle ne l’était et chaude… mes dents s’humidifièrent d’une substance acre… Mes muscles se raidirent comme si j’allais sauter sur quelque chose. J’avais la sensation d’être un prédateur près de sa proie et la vision des hommes dans la rue me revint en mémoire. Je repoussais ma sœur aimée aussi loin que je le pus de moi et avec une force que je ne mesurais pas. Elle trébucha sur le lit pourtant loin et passa par-dessus dans un bruit ahurissant. Elle gémit et se redressa en s’appuyant sur le bord, échevelée, choquée, elle me lança un regard d’incompréhension et je m’enfuis à grands pas dans ma chambre en claquant la porte.

Ma rage n’arrivait pas à être contenue, j’avais la sensation de la détester tout en l’adorant, j’avais un sentiment d’insatisfaction, quelque chose me démangeait… j’avais soif. Je me ruais sur mon bureau, le renversant avec autant de facilité que s’il avait été en papier alors qu’il s’avérait être en bois massif, et dévasta l’intégralité de la pièce. Cathelijn poussa à ce moment précis la porte de ma chambre, glissant dans l’entrebâillement son visage, et son parfum virevolta à nouveau vers moi, éparpillant et mélangeant mes pensées. Je me projetais alors sur elle. J’allais la tuer… J’allais tuer l’unique être pour qui ma vie avait un sens… la moitié de moi, la moitié de mon âme… Je me souviens encore de la torture qui s’insinuait dans mon esprit et dans mon corps et du hurlement que je poussais en m’éloignant de son corps fébrile, allongé sur le sol. Je pris ma tête entre mes mains, ces mains qui avaient failli lui arracher la tête une seconde auparavant, et me frappait contre les murs, fendant la brique, fêlant la peinture…
Cathelijn semblait traumatisée, la bouche entrouverte, le regard fou, le corps tremblant… elle balbutiait des choses incompréhensibles… Elle ne comprenait pas mais je ne comprenais pas plus. Je retournais alors dans ma chambre ou je m’enfermais. Je ne pouvais pas lui faire de mal, non… pas à elle… qu’étais-je devenu depuis ce soir là ? Je me voyais la tuer, je me voyais m’abreuver de son sang mais que se passait-il dans ma tête ? Le pire c’est que même si une partie de moi tressaillait devant le monstre, une autre part se réjouissait du festin à venir. Ma gorge se ferma avec une sècheresse douloureuse et je ne ressortis plus de ma prison. Ma chambre serait mon tombeau et j’en condamnais la porte malgré les hurlements de ma sœur qui me demandait de retrouver ma raison.

Les jours passèrent… je n’en doutais pas. J’entendais les bruits de l’extérieur comme si je me trouvais moi-même dehors. Cathelijn s’entêtait à me parler derrière la porte alors que je m’étourdissais à ne pas l’écouter. J’avais l’impression de m’affaiblir lentement alors que cela faisait peut-être plus d’une semaine que je n’avais pas mangé et bu et encore moins dormi… j’aurais déjà du mourir. Ma sœur m’avait compté le récit de la soirée où nous avions été attaqués, elle me pardonnait mon excès de rage sûrement causé par le traumatisme de mes 2 jours d’enlèvement mais je ne daignais l’écouter. Elle menaçait d’appeler nos parents mais je savais qu’elle n’en ferait rien… Le lien qui nous unissait était si fort qu’elle savait que je n’étais plus moi… non je n’étais plus moi… et cette conclusion atroce me sauta plus violement au visage quand je compris que j’étais déjà mort… que mon cœur ne battait plus, que mon sang était inexistant et que mon corps était froid. Pourtant je pouvais encore penser, me mouvoir et parler… étais-je devenu un démon ? Un enfant de Satan ? Je peux vous dire que sur le moment, de nombreuses questions assaillirent mon esprit. Aujourd’hui, elles ont trouvé réponse mais à l’époque… qui aurait pu me dire ? J’étais né d’un jeu d’apprentis sorciers et laissé seul, moi le nouveau né, parmi les hommes.


Dernière édition par le Jeu 6 Déc - 0:27, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 15:18

(Suite et fin)

Les réponses me vinrent quelques jours plus tard par courrier… qui aurait pu le croire. Ma sœur glissa une lettre sous la porte et j’attendis qu’elle soit repartie de l’appartement pour m’approcher et prendre le pli. Ma faim me rendait fou… mais la nourriture que ma sœur me donnait n’était pas ce que je voulais, ce que mon corps désirait… je voulais son fluide de vie… et rien que d’y penser la nausée, si elle avait pu venir, me prenait la gorge. Lorsque je pris connaissance du contenu de la lettre, tout m’était enfin expliqué… le jeu du soir du 3 octobre, le rituel, la nourriture, les contraintes, les lois… Ce n’était pas l’écriture qui avait maculé le papier accroché à la porte. Celle-ci était plus noble, plus propre, plus mature… Je comprenais rapidement qu’il devait s’agir du second agresseur… le guetteur… le maître ? Une chose était certaine, une fois que mon esprit fut mis au courant de l’état dans lequel je me trouvais, je tentais bien une trentaine de fois d’affiler d’en finir avec la vie. La vie… Enfin ma mort vivante. En vain… Je n’y parvenais pas… Dans mon désespoir grandissant, la faim entravant les réflexions de mon esprit, je me demandais qui pourrait m’aider… qui pourrait me sauver… qui pourrait me rendre mon salut.

Je devenais de plus en plus faible, mais de plus en plus bestial aussi… j’envisageais toute sorte de plan pour assassiner ma sœur et me régaler de son sang. Et si notre lien n’avait pas été si puissant, j’aurais certainement mis en exécution ma violence, laissant mon instinct prendre le dessus. Etait-ce ainsi pour tous ? Pour tous les Vampires ? N’ayons pas peur du mot car voilà ce qui était écrit noir sur blanc, sur le papier parcheminer, qu’on m’avait fait parvenir. Mais pourquoi une telle sollicitude ? Pourquoi me donner tant de renseignements maintenant ? Après que le mal fut fait ? Pourquoi ne pas m’avoir laissé le choix ?

Pleurant toujours devant ma porte, aiguisant mes sens de plus en plus primitif, Cathelijn continuait de m’appeler avec les cris du désespoir. Son inquiétude ne touchait plus mon âme qui avait certainement fuie mon corps à l’heure qu’il était, et seul les bribes de mon esprit encore valide m’ordonnaient de ne pas lui répondre et de la convaincre de partir. Dans l’hécatombe qui était à présent ma chambre, je retrouvais des ouvrages de mythes, légendes et symboles qui avaient longtemps étaient ma lecture favorite pour inventer les histoires qui faisaient frémir ma sœur. Mais ce qui j’y trouvais sur les vampires n’avaient rien à voir avec ce qui était noté dans la lettre. Supercherie ? Machination ?

Ma délivrance arriva rapidement… blotti contre la porte de ma chambre, j’attendais le retour de Cathelijn. Lorsque celle-ci poussa celle de l’entrée, mes yeux tressaillirent d’envie et mes mains tremblèrent de désir. Si une seule personne pouvait être mon salut, ce ne pouvait être qu’elle… elle seule pourrait me sortir de là. Je pris donc la peine, avec grand mal, de lui parler, de lui expliquer et ses larmes, qui devaient rouler sur ses joues, s’écrasaient avec fracas sur le sol. Elle avait compris… et j’avais compris… je ne pouvais rester là, je n’étais qu’un dangereux prédateur pour elle… et pour tant d’autres. Ce n'était plus un conte coucher sur du papier... mais bien la réalité. Je lui fis l’unique promesse de revenir le jour où je serais « guéri ». Mais ce jour… n’arriva jamais et n'arrivera jamais, aujourd’hui je le sais. Ce soir là, je disparus de sa vie et ma douleur fut plus forte que ma faim.

Je ne m’étais pas résolu à étreindre une femme, un homme ou un enfant, ni de me repaître de son sang. J’avais fui la ville avec vigueur et je m’étais jeté sur la première chose qui avait l’air de pouvoir me sustenter sans abnégation. Je tuais pour la première fois un cheval à main nu et le vida de son sang. C’était une ignominie… je ne peux dire autre choses… ce goût atroce n’avait rien à voir avec les senteurs qui émanait de Cathelijn. La lutte était perpétuelle. C’était un combat de chaque instant. Pour ne pas céder à mon nouvel instinct primitif, je devais me battre avec moi-même. Je savais par avance que la bataille serait rude et longue et que comme le chien qui teste le maître, mon instinct testerait ma foi toute mon existence.

Je pense que vous serez certainement de mon avis, ce passage de ma vie était le plus important. Voilà pourquoi, j’ai pris la peine de vous le narrer avec plus ou moins de détails.
Est-il utile de vous signaler également que ce qui m’a permis de ne pas sombrer et de garder mon "humanité" n’était autre que ce lien mystique qui me reliait à ma sœur jumelle. Sans elle, je serais à ce jour un vampire primitif, agissant par instinct, et me sustentant de sang humain... de votre sang. Et je pense également, à ce jour encore, que ce rapport qui nous unissait, perdure par delà la mort, et représente l’unique rempart qui me souscrit de ne pas sombrer dans la folie.

Bien, maintenant, il me semble raisonnable de vous résumer les années qui ont suivis et qui ne mérite certainement pas autant de détail. Après tout, deux siècles à écrire vous prendraient une vie de lecture…

J’ai donc pris le parti spontanément de me nourrir d’animaux… rat, vache, cheval, chien, chat… tout ce qui me passait sous la main. Je n’avais peut-être pas perdu mon âme comme le disait les livres bibliques, j’avais peut-être gardé mon humanité. Je ne fréquentais aucun lieu pouvant me détourner de ce mode de vie, je vécu donc en total ostracisme pendant un temps qui me sembla considérable. En réalité, cela n’avait représenté que dix ans. Dix années, où mon visage et mon corps n’avait pas changé, dix années, où je n’avais plus lu, plus écouté de musique, plus parlé à un être doué de pensée, plus revu Cathelijn.
Je finis néanmoins par rencontrer les « miens ». Il était normal que je les nomme ainsi car nous étions tous des monstres. D’ailleurs, à cette pensée, je me demande aujourd’hui encore comment mon esprit n’avait pas fini par virer dans la folie. Certains dénigraient mon mode de vie, d’autre s’en moquait et enfin quelques-uns l’encourageait. J’appris même que je n’étais pas le seul à faire ce jeun du sang humain et cela m’encouragea à poursuivre et à trouver mes « semblables ». Ceux qui avaient fait vœux de « chasteté ». Ce qui m’amena à la douloureuse conclusion que je devrais quitter le pays pour parcourir le monde. Voilà qui était très contrariant.

Si ma mère et mon père me manquèrent, ce n’était rien à côté de ma sœur et je pris donc la décision de la retrouver. Cela ne fut pas très difficile car son odeur et mes sens me ramenèrent à elle. Enfant, nous nous retrouvions systématiquement, les médecins parlaient des sens qui habitaient les jumeaux et même si nous n’étions pas monozygotes, nous étions prédisposés à cela. Elle habitait toujours le même appartement de Leyde. J’attendis la nuit pour me glisser à l’intérieur et constata qu’elle y vivait seule. Elle était assise dans un fauteuil, le visage marqué par le chagrin et la vieillesse. Elle avait maintenant une cinquantaine d’année et n’avait pas gardé comme moi son visage de sa prime jeunesse. Je n’eus pas besoin de prononcer un mot, elle chuchota mon prénom et je vis un sourire se dessiner sur son visage. Elle m’avait senti comme moi je la sentais… Elle m'avait attendu... sagement pendait toutes ces années. Son parfum était moins attrayant, je comprenais tout simplement que c’était la faim qui m’avait poussé à tant de violence par le passé…

Je suis resté avec ma sœur jusqu’à sa mort. Elle décéda le 3 octobre 1888, à l’âge de 84 ans. Pendant toutes ses années, où je m’étais caché près d’elle et me nourrissait d’animaux la nuit venue, elle n’avait cessé de me demander de faire d’elle ce que j’étais devenu. Elle voulait rester près de moi pour toujours afin de me protéger et de me veiller. Elle voulait qu’on puisse vivre nos rêves fantastiques pour l’éternité. Je m’étais résigné à ne jamais accepter cette demande pendant les 34 dernières années où je l’avais retrouvé et ce… jusqu’au jour où sa main décharnée lâcha mes doigts qui la guidèrent vers un sommeil éternelle. Je pense que mon cœur aurait pu s’arrêter de battre une seconde fois… le jour où elle me quitta. Le monde aurait du s’arrêter de tourner. Pourtant, je l’avais vu vieillir, je savais qu’il n’en serait autrement mais je doutais de savoir si j’avais fait le bon choix et ses dernières paroles me hantèrent et me hantent toujours « William… Serons-nous à jamais séparé… pourquoi ne m’as-tu pas laissé te rejoindre… » La vieille femme qu’elle était, avait prononcé ces mots dans son dernier souffle, mais je savais désormais que les contes de fées n’existaient pas et que seul l’horreur était dominante.

Plus rien ne me retenait aux Pays-Bas… plus de famille, plus d’attache, après avoir revendu les biens, je quittais le pays. Allemagne, France puis Angleterre, jusqu’en 1950, je crois que je ne fis rien d’inconsidéré… je pesais constamment le pour et le contre de mes choix, analysant mes opportunités. Je n’avais toujours pas mis la main sur ce clan de « vampires civilisés » et les rares vampires que je croisais s’avéraient être des barbares assoiffés de sang. De plus, la solitude commençait à me peser depuis la perte de ma sœur.
Toutefois, là où je passais, je tentais de mener une vie « normale ». Puisse-t-on parler de normalité dans mon cas. Je vivais toujours à l’écart des villes et trouvais généralement un poste d’enseignant. Les cours du soir étaient ma préférence car la journée, je ne pouvais pas toujours me déplacer, surtout si le soleil daignait pointer son aura de magnificence. J’eus la chance de pouvoir poursuivre le rêve de ma sœur m’attardant plus sur l’enseignement de la biologie au lycée ou des mythes en faculté.

Je commis ma première, et je l’espère unique, erreur en 1960 à l’université de Glasgow en Ecosse. Pendant cinq années, j’y enseignais les mythes et les légendes à travers le monde à des élèves d’un cursus littéraire. Une jeune fille, particulièrement perspicace, ne loupa aucun de mes cours aussi tardifs furent-ils. Son impétuosité, son intéressement ainsi que sa fièvre d’apprendre me mirent dans une situation délicate. En effet, il n’était pas rare qu’à la fin des cours nous prenions le temps de parler devant un verre (le mien restait désespérément plein) afin d’approfondir les thèses vus en cours. Je prenais bien soin de ne pas libérer toute l’aura dévastatrice de séduction qui attirait les mortels comme la flamme attire les papillons. En sa présence, je tentais de passer pour ce que je n’étais pas… mais ce manège ne dura pas longtemps car Rebecca, tel était son prénom, finit par s’amouracher de ma personne. D’un point de vue physique, nous n’avions pas grande différence d’âge, elle avait 21 ans et moi 26… mais c’était sans compter sur ma condition. Cela n’aurait donc peut-être pas choqué que nous soyons ensemble même si d’un point de vu juridique, sortir avec une étudiante n’était pas du meilleur goût même pour une matière optionnelle. Mais je n’étais pas attiré par elle, j’avais juste une forte sympathie et j’appréciais son intelligence.

Lors de sa troisième année, j’envisageais de changer de faculté mais ne le fit pas… Grave erreur. Car son attirance devint doléance et mes rebuffades ne mirent pas longtemps à alimenter son cerveau sans faille. Les cours que je lui donnais et les situations auxquelles nous avions fait face, lui permirent de tirer la conclusion rapide et sans appel que j’étais un « vampire ». Elle le voyait au sens hollywoodien de la chose mais elle avait mis le doigt dessus. Je pris le parti de lui expliquer la vérité, ce qui était mythe et réalité, et son attention n’en fut que plus ardemment retenue. Sa fascination pour moi, pour ce que j’étais, devint obsession et elle ne mit pas longtemps à me faire la même demande que Cathelijn. Elle voulait elle aussi l’immortalité. Je lui refusais tout nettement. Après tout, j’étais toujours resté sur mes positions à ce sujet mais hélas, mon verdict fut vite affecté par un élément nouveau. Rebecca révéla une maladie incurable qui lui laissait entrevoir six mois à un an de vie maximum. Une fatalité à laquelle elle aurait préféré céder sa place… Et moi, j’aurais également bien cédé la mienne.

Faut-il en dire d’avantage ? Je n’avais jamais toucher le sang d’un être humain et je ne voulais pas devenir le monstre que je combattais seul depuis plus de 130 ans. Pourtant, cette jeune fille brillante, douce et gentille, méritait-elle de mourir ? Ne pouvais-je accéder à sa demande ? Je ne l’avait pas fait pour Cathelijn, mais elle, était morte de sa « belle » mort… elle avait vécu… enfin si le monastère dans lequel elle s’était contrainte à vivre était une vie…
Il fallait prendre une décision. La solitude me pesait. La mort l’angoissait. Pour la première fois, après des jours et des jours de réflexion, je daignais accéder à sa demande. Et aujourd’hui encore… je le regrette…

Je suis resté près d’elle lors de la terrible « métamorphose ». Je me souvenais encore de ma propre souffrance, de ma peur de mon égarement. Elle ne serait pas seule, je la guiderais, lui expliquerais… C’est ce que j’ai tenté de faire… En vain… Lorsqu’elle fut immortelle, lorsqu’elle fut vampire, Rebecca révéla une facette de sa personnalité enfouit au plus profond d’elle-même. Une part d’inhumanité horrible qui se vivifia au grand jour. Elle refusa tout nettement mon programme alimentaire et commença à chasser avec son instinct de prédateur. J’avais lancé sur Glasgow un tueur sanguinaire… Ma culpabilité atteignit des summums et je ne pouvais me regarder en face. Je tentais en vain de la ramener à la raison et ce fut un groupe interne à la ville qui finit par la chasser. Elle ne fut pas détruite mais elle partit rejoindre un groupe barbare qui se dirigeait vers le sud du Royaume-Uni pour se « cacher ». Depuis lors, je n’eus plus jamais entendu parlé d’elle et je quittas sans attendre le pays pour rejoindre les Etats-Unis.

Et me voilà… Passant de l'état de New-York à celui de l'Ohio, j'ai rejoint le Minnesota puis le Montana avant de m’installer à l'ouest, dans l'état de Washington. Je me suis installé à quelques kilomètres de Port Angeles à Crescent et ait trouvé un poste à Forks, une petite ville pluvieuse et calme. Je sens que je ne suis pas le seul… J’entends par là, le seul vampire. D’ailleurs cette ville a une concentration anormale de créatures de la nuit… Mauvais ou bon présage ? Seul le temps pourra me le dire.

Métier : Professeur au lycée (Biologie) et enseignant à la fac (Mythes, légendes et symbolisme)


Hors Jeu :

Votre âge IRL : Finalement... je vais le taire.
Mot de passe : Plait-il ? Pourquoi devons-nous donner notre mot de passe ?
Edit : Suite à l'intervention de Miss Blacktie, je comprends mieux la demande... veuillez excuser ma maladresse. Il s'agit de Reliques.
note personnelle : Ah ! Je me suis encore laissé entraîner par mes doigts et mon esprit… je n’ai guère fait attention qu’il me faudrait trois messages pour poster l’intégralité de cette tirade. J’espère que je trouverai quelques lecteurs courageux.


Dernière édition par William Van Aken le Mar 26 Fév - 22:50, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 15:26

C'est pas ton mot de passe qu'il faut que tu donnes mais celui dans les règlement, dans les règlment il y a un mot de passes et tu dois le trouver et le emttre dans ta présentation...
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 15:29

Ah ! Fort bien ! Je n’avais pas fait attention à cette subtilité… Il s’agit donc de Reliques. Espérons que ce ne soit pas les Reliques de la mort.
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 16:39

si, c'est inspiré de ça ^^
Avant c'était "bisounours", mais Nath étais furieux, alors les admins on changé...

Au fait : Bienvnuuuuuuuuuuuuuuuuuuue !!!!!

LLevana : *se précipite sur William pour le léchouiller*

Sam : exaspéré

Hisa : tapote la tête de Sam pour le réconforter, avant d'essayer de décoller LLevana du vampire, en vain

Moi : :Placard:

Voilà, maintenant, tu connais tous mes persos ><

Juste comme ça : vous allez me dire que je suis chiante, mais je trouve qu'il y as une trop grande concentration de monde à Forks, surtout de vampires. De plus, on a déjà un prof de biologie à Forks (M.Banner, si je me souviens bien).
C'est des petits détails, mais je me demande comment ça se fait que TOUS les vampires sont mystérieusement attirés vers cette ville.

VIVE SEATTLE ET PORT ANGELES !!!!!!!!!!
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 17:26

Bienvenu William (pour commencer) ^^ !!

Waou, ta fiche est superbe !! J'aime beaucoup ta façon de t'exprimer =) !!

Sinon même s'il y a déjà un professeur de biologie cela n'empêche pas réellement qu'il y en ait un deuxième. Enfin à mon humble avis, il y a plusieurs professeurs pour une même matière dans un lycée normalement.
Bien que Forks soit une petite ville, je ne suis pas certaine que M. Banner puisse s'occuper de toutes les classes de biologie...

Mais c'est bien vrai que la population vampirique à Forks se fait grande... *commence à avoir peur pour sa petite vie de mortelle...* lol!
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 18:07

Je dois avouer que tu as une fiche impressionante...
Pour mon intérêt personnelle tu me dirais le nombre de page word ?? xDDD Jcrois j'ai dla concurrence xDD

Bref, je pense qu'un membre comme toi... C'est enrichissant =)

Cependant, je suis ravi d'avoiir un enemii de plus =) hihi
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 18:17

Je vois que vos messages n’ont pas tardé à surgir dans ce modeste sujet et je vous remercie de votre accueil. Pour répondre à Miss Saitô, Crescend est plus près de Port Angeles que de Forks. Et je ne serais pas dérouté d’avantage si je devais rejoindre ce lycée. Cela ne me demanderait qu’une toute petite modification et rien de bien soucieux ma foi.
Quant à Miss Holmes, je pense que si le rôle de Mr Banner est occupé, je ne viendrais pas empiété sur son terrain et me contenterais comme dit plus haut d’enseigner à Port Angeles ou mon autre matière accessoirement. Mais j’ai cru constater que les cours n’avaient pas un franc succès ici bas.
Enfin pour cette très chère Miss Wanworth, je viens de copier coller mon texte dans Word et cela représente 8 pages... Désolé si cela vous afflige mais je pense au contraire que cela sera très stimulant pour vous... vous semblez aimer la compétitivité et moi je n'aime pas perdre.


Dernière édition par le Ven 30 Nov - 18:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 18:19

Mdr merciii =)

Contente de t'avoir parmi nous =)
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 18:34

Putaiiin, la fiche OO

*n'a pas le courage de lire les 50 pages maintenant xD*

Bienvenuuue !


Dernière édition par le Dim 2 Déc - 1:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 19:29

Bienvenuuuue! I love you

Je lis ta fiche après...

Tu es prof, c'est super moi aussi!
Sauf que je n'ai toujours pas commencé dans ma fonction... XD

On pourra faire un tit rp dans le lycée, si tu veux bien? woow
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 19:34

Si je peux retourner à mon expression normalement utilisée lors de mes écrits...
Je trouve que ta fiche est réellement absorbante. Ton style d'écriture est fluide et agréable à lire, même si en paresseuse que je suis, je n'ai guère accordée de mon temps à la lecture de ton histoire. Chose que je ferais sans nul doute dans quelques temps, histoire de me remettre de mes quelques heures de biologie passée au lycée cette semaine.
Néanmoins, pour en revenir à ta présentation, je te souhaite la bienvenue parmi nous, avec l'ultime pressentiment que tu ne seras pas rejeté en temps que vampire, loin de là, étant donné la qualité de ton jeu de rôle.
Sur ce, après ce monologue guère enrichissant et fortement ennuyeux, mais voulant rendre hommage à notre nouveau venu.
Je le dis, et le répète : Bienvenue !

Ma vampire est à ton service à ton besoin ^^
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 20:07

ouah. ( je sais c'est un peu faible, mais j'ai pas trouvé mieux)
j'ai tout lu. L'histoire est magnifique, le style remarquable.
Il me tarde vraiment de rp , bien que mon style soit trèèèèèèèèèès très loin derrière le tien...
j'espère que tu seras bientot validé^^
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 20:55

ouahhh superbe fiche !!! woow mdr XD

jpense que y aura pas de problème pour te faire valider car là franchement c'est époustouflant !

Quand tu seras accepté, j'exige ( XD ) un topic avec toi mais avec mon personnage Rosalie Hale Cool
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 21:44

Je suis hyper genée tu porrais enlever le fais que ces moi qui t'ai aider s'il te plait... au fait ta fiche est géniale...
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 21:52

Il vaut mieux escompter le pire, nous n'aurons plus que de bonnes surprises… J’avoue que cela s’avère vrai. Je suis touché de votre accueil chaleureux et pour le moins débordant d’énergie.

Je vais éviter de me faire déborder, sinon je risquerais, à mon grand regret, de ne pas répondre à tout le monde, alors je poste par-ci, par-là, une réponse au milieu de votre torrent.

J’espère que la lecture de mon histoire ne sera pas trop fastidieuse pour ceux qui n’ont pas encore eu le courage et l’audace de s’y coller et se serait avec plaisir à première vue partagé, que je rejoindrais ma consœur dans une sujet au lycée et votre second personnage Miss Dinst dans un autre.

Néanmoins, j’avoue que si Bella pouvait répondre favorablement à mon désir, repoussant ainsi le supplice de mon âme, je ne prendrais pas le risque d’avoir deux comptes pour le moment et laisserais celui-ci de côté le temps de prendre mes marques. Mais si ce n’est pas le cas, même si la souffrance sera sans nul doute intolérable, je pris que mon style d’écriture continue à vous séduire et que William puisse vous faire vivre des moments de RP qui vous feront vibrer.

Edit : Ne soyez pas gênée Miss Blacktie, il faut rendre à César ce qui appartient à César. Je m’incline bien bas en vous remerciant d’avoir éclairé mes yeux aveugles.
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeVen 30 Nov - 21:57

déja bienvenueee parmi nous ^^

ensuite super fiche, parfaite , rien à redire !! tu as un très bon style, j'aime beaucoup ! après il faut voir avec les admins pour ton statut de vampire, mais je pense que vu ta fiche et ton niveau de rp y'aura pas de problême ^^


et sinon quel double compte ?? j'ai une idée mais je préfère que ce soit toi qui me le dise...
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeSam 1 Déc - 13:40

moi zai tout lu, hier ^^

*fière d'elle*
*étrangle Hisa*
*léchouille William*
fais des poutous à Elli*
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeSam 1 Déc - 16:33

ça y est j'ai tout lu! Razz

Franchement, c'est trop génial ce que tu as fait!
J'ai honte, maintenant, d'éditer mon histoire pour Emily... pale

Merci beaucoup en tout cas, un très bon moment de lecture!

PS: mais on veut savoir ton age! Surprised
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeSam 1 Déc - 16:41

La clairvoyance de Miss Berry me laisse pantois et sa réflexion sur le poste que je convoite est juste. Quelle jeune femme remarquable.

Pour répondre à votre question Miss Branwell, tout en retirant avec finesse la bave qui m’accule ma joue de notre jeune louve un peu trop expansive, j’ai eu le loisir de constater que mon âge se révélait, dans bien des mesures, supérieur à la majorité. Alors pour me noyer dans la masse, je préfère le taire.


Dernière édition par le Sam 1 Déc - 16:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeSam 1 Déc - 16:42

Bon, ça ira pour cette fois, mon tit Will, mais dans ce cas j'exige un rp avec toi! Razz
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeSam 1 Déc - 16:44

Ce serait un honneur pour moi que d’accompagner dans une joute verbale et lyrique notre jeune danseuse au cœur brisé.
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeSam 1 Déc - 18:07

NONNNNNNNNNNNNNNNN... PAS UN AUTRE VAMPIRE !!!

*Va se cacher dans les bras de LLevana pour ne pas se faire mordre*

Encore un autre qui risque de m'attaquer... j'ai déjà le poignet à moitié fracturé à cause d'Edward

*S'enfuit en courant avant qu'il ne sente son odeur*

dehors2
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MessageSujet: Re: William Van Aken [Fiche terminée]   William Van Aken [Fiche terminée] Icon_minitimeSam 1 Déc - 18:08

oh là là William please !!je suis pas habituée à tant de compliments !! déja arrête de m'appeler Miss et appele moi au moins Elliana '(sinon je te valide po Lol)

mais merci pour les compliments Razz et tu sais quoi je vais encore t'étonner mais je pense savoir ton âge Wink mais je le dirai pas si tu veux pas le dire je comprends !!
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