Laïn [vamp's] TERMINEE

Nom : ...

Prénom(s) : Laïn, Sarah.

Age : 401 ans, mais 18 d'apparence



Lieu de résidence : Forks (une boutique d'antiquité)



Statut : vamp's


Classe sociale : Riche, elle a ramassé un bon petit paquet d'argent en travaillant pour les services d'espionnage...


Famille : Ils sont morts depuis longtemps, mais elle a perdu son bébé exactement le jour où elle a été transformée. On peut dire que Robb Bather, son créateur, fait parti de sa famille, seulement, il a disparu depuis longtemps de Londres. Le père de Sarah, James, a fini par mourir d'alcoolisme en 1618, sa soeur Mary fut décédée en couche, mais elle a aussi quelques descendants directs. Les enfants de sa soeur notamment...


Caractère : Laïn est ce qu'on pourrait appeler une personne discréte. Elle sait se fondre avec aisance dans son environnement, grâce à sa formation d'espion. Son don, d'ailleurs, consiste à passer devant une personne et à se faire oublier la seconde d'après. c'est très compliqué, mais elle peut effaçer sa présence des souvenirs des autres. Par le passé, elle a très peut utilisé son don, préférant se faire oublier par le temps. Pour le reste de son caractère, elle est très taciturne, mais s'attache très vite aux gens qu'elle rencontre. Elle est assoiffée de culture, apprécie les hommes de qualité, aime travaille, et cherche l'histoire profonde de babylone, rattachée à celle des Vampires. Son enfance traumatisante a laissée en elle des séquelles qui ne s'effaçeront jamais, d'où son côté "toujours sur la défensive". Elle est cependant bien élevée, et répondra poliment si l'on fait de même. Elle sourit de temps à autre avec mystère, cultive ses secrets. Elle est au courant de beaucoup d'affaires de l'Etat français, allemand, russe, et américain, mais reste discrète sur ces choses, car cela entre dans son caractère. Elle est douce, gentille, généreuse, permissive. Pourtant, lorsqu'elle passe devant un magasin de vêtements d'enfants, elle se met aussitôt à pleurer. Sa transformation en vampire a effacé ses rêves de maternité définitivement et elle adore les enfants... Elle peut se montrer parfois vraiment sévère et garde les pieds sur terre, ne perdant pas son temps à rêver. Elle ne croit plus aux fantastiques, se méfie des Humains et ne pense pas qu'une amitié vamp's-loup soit possible. Elle est bavarde, très peu câline, sadique (depuis la seconde guerre mondiale), et aime verser le sang. Elle ne pense pas absolument à tuer, ayant développé une techniquer de concentration qui lui permet de ne pas ressentir le besoin du sang avant 8 jours. Enfin, elle est charismatique, comme tous les Sang-Froids...


Description physique :

Laïn est une de ces beautés exotiques, qui séduisent les hommes d'un seul regard. Ses yeux sont d'un noir profond, teinté de lueurs ambrées et agrementés de longs cils sombre. Ses cheveux sont aussi noirs que son regard, mais coupé court, comme ceux des hommes. Elle les coiffe en bataille sur le sommet de sa tête. Sa peau tendre est d'un joli hâle, qui donne à la jeune vampire une charme inexpliquable, d'autant plus que la plupart des vampires sont pâles. Le reste de son corps a des formes dignes des plus grands mannequins, et ses épaules sont assez carrées. Son visage est fin, ses lèvres carmins pulpeuse. elle se maquille beaucoup, pour avoir gardé l'habitude depuis l'époque, dite du "Tsar". Elle porte aussi des lunettes discrétes, bien qu'elle ne soit pas myope, afin de cacher la lueur magnifique de ses yeux. Sa voix est grave, sa gorge tendre. Elle porte toujours de grands décolletés, qui font rêver les autres, ainsi que des robes qui moulent ses formes de mannequin. Elle pèse 56 kg pour 1m80 exactement...


Loisirs : Il y a quelques années, le seul loisir de Laïn consistait à attraper les dealeurs de drogues d'harlem. Aujourd'hui, elle passe très souvent chez le coiffeur, chasse de l'homme, ou encore collectionne les jouets d'enfants en pensant à celui qu'elle a perdu. Elle s'installe souvent dans les parcs pour observer les enfants jouets. Elle travaille depuis longtemps sur le manuscrit de l'histoire des Sangs-Froids et sait beaucoup de choses sur eux. Elle fait du cheval, lit énormément, étudie les langues...


Aime : Les jouets d'enfants, le sang, les collections. Laïn aime tout ce qui brille, tout ce qui est joli. Elle aime aller chez le coiffeur et laisser les mains expérimentées s'occuper de ses cheveux. C'est d'ailleurs le seul plaisir qu'elle a trouvé à "voyager dans le temps". Elle apprécie les vêtements, la mode, la police... Elle aime regarder les enfants jouer, manger des petits gâteaux à la rose, l'odeur de la cuisine arabe, la neige, le froid, les oeuvres de Shakespare...


N’aime pas : Elle n'aime pas particulièrement la neige qui fond, les oeuvres de Christophe Marlow, le Louvres, la monarchie. Elle a visité beaucoup d'époques mais ses goûts sont techniquement restés les mêmes. Elle n'aime pas passer entre les mains d'un coiffeur inexpérimenté, qu'on lui effleure les doigts lorsqu'elle fait mine de chercher à manger, les adolescents en général...

Un point de plus : Durant sa longue existence extra-terrestre, Laïn fit la connaissance de deux personnes étranges, qui se présentèrent sous les noms de Ilena et Thomas. Il est claire que la mémoire visuelle de la vampire est assez puissante, elle pourrait retrouver ces dux individus fort spéciaux n'importe où dans le monde...



(post suivant)


HJ : Encore Jack x3


Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 16 ans

Mot de passe: reliques ?

L’histoire de votre personnage :11 septembre 1588, Londres :

- Dépêches-toi de me donner à boire Mary, et ranges-moi t’ça ! Ordonna l’homme affalé sur la table, d’une voix autoritaire et précise
La fillette, alors âgée de 13 ans, lui adressa un regard particulièrement haineux, avant de se dépêcher de lui servir une nouvelle rasade de gin à bas prix :
- Oui Père. Fit-elle docilement, reposant la bouteille sur le bois sale du plan de travail
Petite de taille, rousse, l’enfant avait un de ces adorables visages enfantins constellés de tâches de rousseurs, qui faisaient penser aux peintures de Michel-Ange. Mary Clear était la portrait craché de sa mère, Anne, s’occupant déjà de la maison comme une vraie petite femme d’intérieur. Elle jeta par la fenêtre l’eau de la vaisselle, puis essuya ses petites mains sur son tablier noirci par les ordures. Elle referma soigneusement le volet de bois, avant de se tourner, au même moment que son père, vers la chambre du fond.
Bientôt, elle ne sera plus enfant unique la fillette aux yeux verts. Pourtant, elle était née, avait grandi dans cette maison délabrée de Londres. Et le bébé qui allait venir au monde aura aussi ce destin, entre les rues pleines d’immondices, la cour grise, le marché de la place.
Mary soupira un grand coup…

Ann pleurait, hurlait, à s’en casser la voix. La douleur qui lui lacerait le bas-ventre était insupportable. Elle aurait tout donné pour s’en séparer, de ce bébé qui lui déchirait les entrailles. La vieille sage-femme du quartier se rinça les mains dans un bac d’eau, avant de se pencher à nouveau sur les cuisses écartées de la femme. Elle l’exhorta à pousser encore et encore. Le visage ridé luisait faiblement à la lueur tenue d’une bougie, qui lui donnait une expression fantomatique. Et Ann fit un dernier effort…
Mais pour récompenser leur courage, une deuxième voix perçante vint s’ajouter à la sienne. Un cri de bébé s’éleva dans l’obscurité, et la femme se relâcha, tandis que la sage-femme s’occupait du nouveau né. La chambre entière sentait la pourriture à présent, mêlée au désinfectant. Ann tentait de reprendre sa respiration, épuisée, lorsque que la vieille vint lui poser sur son sein un petit paquet ensanglanté. La nouvelle mère en écarta les pans, la vue troublée par la fatigue. Etrangement, son bébé lui paraissait un peu sombre, mais elle se dit que cela devait être dû à l’obscurité :
- C’est une fille Ann, donnes-lui un nom… Lui déclara la Sage-femme
- Sarah, ce sera Sarah… Murmura la mère
Elle adressa un sourire resplendissant au nouveau né, pensant déjà à la joie de Mary qui voulait une petite sœur depuis longtemps. Soudain, James Clear, le père, fit brusquement interruption dans la chambre, essoufflé, le visage couvert de sueur :
- Alors, est-il né ?
- Regarde James, c’est une fille… Commença Ann en lui découvrant l’enfant
Un instant, l’homme parut horrifié en découvrant sa fille. Il trembla, manqua de tomber, s’approcha de plus près. Puis, il déclara d’une voix perçante :
- Mais, elle est noire !
Mary, debout devant la porte, étouffa un hoquet de stupeur. En effet, la chaire du nouveau-né était hâlée, comme celle d’un esclave. Ann serra son enfant contre son sein, sans un mot, comme si elle avait peur qu’on la lui enlève…

8 Juin 1594, Londres :

- Sarah ! Viens ici ! S’époumona Mary
L’aînée des Clear, à présent âgée de 19 ans, retroussa ses jupes, s’avançant un peu plus dans la cour. Elle tourna la tête dans tous les sens, sa chevelure rousse ondulant sur son dos :
- Saraaaaaaaaaah ! Recommença-t-elle, un ton plus haut
Le résultat ne se fit pas attendre. La petite arriva quelques secondes plus tard, nu-pied, ses cheveux noirs de jais en bataille. Elle s’accrocha au tablier de sa sœur, et cette dernière lui caressa affectueusement la tête, la couvant d’un regard protecteur, mais aussi chargé de regret. L’enfant avait déjà 6 ans, et ne ressemblait toujours pas à la famille Clear, avec ses mèches brunes, ses yeux noirs, son teint hâlé. Dans le quartier, on avait peur d’elle. On la traitait de « fille du diable », et heureusement que la petite était encore trop jeune pour se rendre compte qu’elle était le centre de ces blagues de mauvais goût. Parfois, Mary aussi frissonnait en la regardant, se demandant comme une telle enfant avait pu naître dans une communauté blanche depuis des générations. A une époque où l’esclavage était encore pratiqué, il n’était pas commun de vivre noir.
La jeune femme se baissa au niveau de sa sœur, lui effleura tendrement la joue :
- Où étais-tu mon cœur ?
- Je suis allée me promener au marché.
- Tu as vu des choses intéressantes ?
- Nan, mais j’t’ai entendue.
Sarah dédia à la « grande » un sourire plein de trous :
- Tu as encore perdu une dent ?
- Oui, mais la petite souris n’est pas venue… Dis Mary, pourquoi Papa ne m’aime pas ?
Le regard vert de la jeune femme détailla les bras nus de l’enfant, couverts de bleus dus au père. La petite se gratta distraitement une croûte, attentive :
- Papa ne s’attendait pas à un cadeau comme toi mon cœur. Lui répondit la rousse
- Tu sais, j’ai fait un rêve cette nuit, et dedans Maman venait nous chercher, tu y crois ?
Le sourire de Mary s’effaça au fur et à mesure des paroles de sa sœur. Voilà à présent 4 ans que Ann était morte, par la faute de James qui l’avait battue à mort. D’un côté, on pouvait le comprendre. Il n’était pas sûr que Sarah fut de lui, et il avait harcelée la femme pour savoir la réponse. Mais elle avait tenu bon, jurant que ce n’était pas de sa faute si l’enfant était noire.
Mary se souvenait encore de cette terrible nuit, le 23 décembre 1590, où Ann était morte entre les bras de son mari. Enfermée dans la chambre avec le bébé, la jeune fille n’avait rien pu faire, berçant Sarah d’une chanson sans queue ni tête, tandis que les cris de sa mère résonnaient. Elle pleurait ce soir-là, les larmes coulaient sans qu’elle ne s’en rende compte, car elle savait, tenant Sarah contre elle, que c’était sûrement la dernière fois qu’elle entendait Ann. Dans le noir, elle avait fixé le bébé endormi :
- Comment peux-tu dormir Sarah, alors que notre mère meurt ? Avait-elle sangloté d’une voix basse
Les cris avaient peu à peu perdu leur intensité, et Mary avait eu si peu que James entre dans la chambre pour tuer aussi l’enfant. Elle serra le bébé contre son giron, se promettant de la protéger jusqu’au bout.
Après la mort d’Ann, l’aînée avait pris toutes les charges de la maison. Mais, depuis peu, le père s’était mis en tête de la marier à l’un de ses vieux amis. Un mariage qui répugnait Mary, d’autant plus qu’elle allait devoir abandonner la petite au mauvais service de James :
- Mon ange, Maman, elle…
La voix de la jeune fille se coinça dans sa gorge sur ses premiers mots. Elle prit les petites mains de la fillette entre les siennes :
- Maman ne viendra pas…
- Je le sais bien, mais toi, tu ne m’abandonneras pas, hein ? Dis Mary, tu ne partiras pas, hein ? La supplia Sarah, des mèches sombres s’égarant sur son visage d’ange
L’aînée baissa les yeux, avant de se redresser, l’expression sombre :
- Je suis désolée !
Et elle courut se réfugier dans la maison, claquant la porte derrière elle avec violence. La petite leva son visage vers le ciel tourmenté. Elle comprenait que le destin de celle qui l’avait élevée restait hors-contrôle. Les larmes dévalèrent ses joues rondes d’enfant.
Tout lui échappait…

7 août 1595, Londres

Mary se mariait, dans une pauvre robe ayant appartenue à sa mère. Ses cheveux roux harmonieusement coiffés dévalaient son dos en une cascade aux reflets rouges, et son visage peu maquillé exprimait la soumission. L’homme qui se tenait en face d’elle avait au moins le double de son âge, ce qui la dégoûtait profondément. Elle détourna le menton, lorsqu’il se pencha vers elle. Elle ne vivait pas le plus beau jour de sa vie, mais le pire…

22 Juin 1604

Sarah, lorsqu’elle passa devant le miroir ébréché de l’espace cuisine, recoiffa distraitement sa chevelure rebelle, qui lui descendait dans le dos. Son père, affalé sur la table, émit un rôt d’ivrogne :
- Esclave, encore un verre ! Grogna-t-il avec dédain
« Esclave », c’était le surnom qu’il avait commencé à lui donner le jour du départ de Mary, l’instant même où la fillette s’était rendue compte qu’elle était seule contre lui. Tout cela à cause de ce teint de peau mat, de ces grands yeux noirs, de cette chevelure sombre…
Sarah poussa un soupir lassé. Dans deux mois, elle aura 17 ans, un âge où les jeunes filles sont soumises à leur père…
Elle tira négligemment sur sa vieille jupe, qu’elle rapiécait année après année. Puis, elle prit l’éternelle bouteille de gin pour en servir encore un verre à James. L’homme avait changé en dix ans : sa taille s’était affaissée, son crâne dégarni. Depuis que Mary ne venait plus à la maison, il n’était même plus conciliant avec Sarah. Il la battait chaque soir, et la jeune fille portait les marques de son éducation sur son corps. Il disait qu’elle ne valait même pas le pain qu’elle mangeait, qu’elle aurait mieux fait de mourir, comme une esclave sur un transport de nègre. Enfin, elle était devenue jolie, autant que peut l’être une demoiselle de son âge. Néanmoins, elle se sentait seule, sans éducation. Elle n’avait jamais été à l’école, avait passé son enfance à se faire exploiter par son père. Dans son regard, une grande tristesse…
- Va au marché esclave ! Ordonna James
- Oui Père…
Elle baissa humblement la tête, prit le panier, et se prépara à sortir. Dans Londres, tout était bruyant, trop coloré. Elle n’aimait pas cette ville qui faisait son malheur. Lorsqu’elle passait, les gens la montraient du doigt, en riant. Elle était « l’esclave », la fille noire…
Lentement, elle marchait dans les rues. Sans regarder où elle allait. Son désespoir n’avait plus de fin :
- Mademoiselle ?
Elle redressa le menton, pour rencontrer le regard sombre d’un homme à la peau blanche. Encore un pour se moquer, pensa-t-elle avec amertume. Il l’avait arrêtée au centre d’un carrefour, et la détaillait comme un objet curieux :
- Oui Sire ? Fit-elle en réponse, les lèvres entrouvertes sur un souffle léger
- Shakespeare, William Shakespeare. Je sais que cela doit vous paraître un peu étrange, mais je vous trouve parfaite !
- Parfaite pour quoi ? Répliqua-t-elle, sur la défensive
- Ecoutez, je suis écrivain de théâtre et je cherche une muse pour ma prochaine pièce. Je trouve que vous correspondez tout à fait…
- Vous vous moquez de moi, n’est-ce pas ?
- Non. Je vous en prie Mademoiselle, venez avec moi au Globe.
- Je me nomme Sarah Clear…
Elle l’observa à son tour, sa stature élégante, sa veste ouverte sur son torse pâle, ses cheveux noirs en bataille. Elle ne le connaissait pas, ni n’avait jamais entendu parler de lui… Cependant, elle haussa les épaules avec défaitisme. Si elle arrivait en retard chez elle, son père la battrait encore. Elle n’avait rien à perdre de toute manière :
- D’accord…
Il lui adressa un sourire chaleureux, avant de partir devant. Elle le suivit docilement, la toujours baissée en une altitude triste :
- Pourquoi avez-vous la tête baissée ? Lui demanda brutalement l’homme, en venant à ses côtés
- … Je ne sais pas…
- Vous êtes d’ici ?
- Oui…
- N’ayez pas honte de regarder la vie en face, vous êtes jolie.
- Ce n’est pas ce que pensent les autres.
- L’humanité grouillante à peur des beautés exotiques. Et qu’avez-vous à en faire ? Vous êtes née ainsi, vous êtes admirable.
- On m’appelle l’esclave ! Vous êtes bien poli Sire Shakespeare, mais n’est-ce pas par intérêt, à cause de la couleur de ma peau, que vous êtes venu me voir ?
- Dame ! Non, je suis d’abords intéressé par l’âme de celui que je croise, et la vôtre, je l’ai vue tout de suite. Mes personnages ont la consistance des êtres d’aujourd’hui, et vous êtes le modèle parfait pour Cordélia…
- Cordélia ?
- La fille du Roi Lear. Je ne sais pas encore qui sait mais je prévois que ce sera une princesse exceptionnelle !
- Je n’ai rien d’une princesse…
L’homme parlait bien. Il l’endormait par de douces paroles. Cela ne faisait que dix minutes à peine qu’elle le connaissait, et déjà, elle se sentait attiré par cet homme qui avait éventuellement su la reconnaître.
Ils arrivèrent devant le Théâtre du Globe, et il lui parla longuement de ses projets, de ses rêves, de sa vie, en un monologue entraînant. Elle l’écoutait, attentive, le panier posé à côté d’elle.
La salle était vide, à peine éclairée par la lueur de quelques fenêtres ouvertes sur le dehors, mais il faisait bon d’y être. Sarah aurait pu y rester des heures, à écouter William Shakespeare…
- D’accord, je serai votre muse. Finit-elle par dire, esquissant avec peine un sourire
L’écrivain engloba la scène d’un geste de la main :
- Alors, cet endroit est aussi chez vous !
Emue sans vraiment en savoir la raison, la jeune fille se mit à pleurer…

18 Juin 1605 :

- Sarah, ça y est ! S’exclama Shakespeare
- Quoi donc ?
- J’ai fini d’écrire la pièce, et la « Lord Chambellan’s Compagny » accepte de la mettre en scène. Ce sera sûrement en janvier prochain.
Elle lui dédia une moue ébahie :
- Vraiment ? Mais c’est superbe !
- Oui, je sais.
- Oh, espèce de vantard !
Il avait fallu peu de temps à l’auteur pour rédiger le Roi Lear, après avoir rencontrée Sarah. La princesse Cordélia s’était muée en une femme discrète, à l’image de la muse, repoussée par son père à l’avantage de ses sœurs. Durant cette année passée, Sarah était venue chaque jour au Théâtre du Globe, avec un plaisir non dissimulé. Son visage était devenu souriant, et même les plus moqueurs notaient son évolution. Evidement, la vie continuait, mais elle avait aussi du bonheur, un ravissement que lui offrait Shakespeare.
Elle s’installa sur le devant de la scène, lissant du bout des doigts son tablier. Elle en oubliait presque sa couleur de peau, ce hâle tenace, tant sa vie avait évoluée. Il lui avait apprit à écrire, à rire, à sourire, à lire. Elle se voyait peu à peu devenir cultivée :
- Je suis contente pour vous…
Depuis quelques temps, elle se sentait étrange lorsqu’elle venait le voir. Son cœur battait vite, et elle ne tarissait pas d’éloge à son propos, sans savoir que l’amour s’était développé en elle. Il lui plaisait, elle le savait… Mais c’était à lui de faire le premier pas.
Ce qui ne manqua pas ce jour-là…
Il vint s’installer à côté d’elle. Puis, sans prévenir, il l’embrassa tendrement. Oubliant d’en fermer les yeux, Sarah se rendit compte qu’elle n’en savait rien de l’amour, laissant l’homme séduisant s’occuper d’elle. Elle se serra contre lui avec douceur :
- William… Souffla-t-elle
- Je suis là…
Ils eurent des relations sexuelles le soir même, dans la chambre de l’auteur. Tout s’était déroulé trop vite pour Sarah, mais elle était sûre de l’aimer. Ils avaient travaillé ensemble pendant une année sur le projet de la pièce et cette action soudaine restait dans l’ordre des choses. Cela n’aurait pu se passer autrement… L’homme restait tendre avec elle, s’occupait de son corps avec une douce langueur. Et elle gémissait à n’en plus finir…

5 Août 1605, Londres, le théâtre du Globe

Ne pouvant se retenir plus, la jeune fille s’effondra à terre, vomissant contre le sol mal pavé. La rue mal éclairée tournait autour d’elle. Elle se sentait mal…
Elle se releva difficilement, posant l’une de ses mains fines contre un mur. Ces nausées la prenaient trop souvent, elle avait peur de ce qui se passait. Les larmes coulèrent une nouvelle fois hors de ses longs cils, se déversant dans son cou bronzé. Elle reprit le panier en main, avant de continuer à tituber vers son domicile…

14 Janvier 1606, Londres

Deux mois s’étaient écoulés depuis la dernière fois qu’elle avait vu Shakespeare. Sarah, assise sur le rebord de la fenêtre, repoussa une mèche de cheveux hors de son visage. Sept mois aussi qu’elle avait eu sa première relation sexuelle. Evidement, son père n’en savait rien, mais son altitude avait encore changé lorsqu’il s’était aperçu que sa cadette grossissait. Le ventre de la jeune fille avait pris quelques tailles. Et cependant, elle ne comprenait pas pourquoi… Personne n’avait jamais pris la peine de lui expliquer les symptômes de la grossesse, elle était encore une enfant concernant ce point-là.
Malgré son mal-être, elle avait décidé d’aller à la première de la représentation du Roi Lear. William y sera sûrement, et il l’accueillera avec son habituel sourire.
Sarah se redressa, puis se dirigea vers la porte :
- Où vas-tu ? Aboya aussitôt son père
- Au théâtre !
- Tu as vu dans quel état tu es ? Il en est hors de question, de plus tu dois ranger !
- Quel état ? S’étonna la jeune femme
- Tu es enceinte jusqu’aux dents si tu ne le vois pas. Et tu vas retrouver ton amant !
- Enceinte ?
- Ouais, t’attends un gosse !
Une nouvelle fois, le monde de Sarah sembla se figer. Un enfant de Shakespeare, c’est ce qui vivait donc dans son ventre. Elle baissa les yeux vers son tablier gonflé, la respiration rapide :
- Non ! S’écria-t-elle brutalement
- Comment non ?
- Je ne veux pas de cet enfant !
- Tu resteras ici ce soir !
- Je ne veux pas non plus !
Et sans plus rien ajouter, elle se rua hors de la maison. Son père, à moitié ivre, se leva brutalement, mais ce fut pour glisser sur une bouteille.
Sarah courait, ne comprenant plus rien à rien. On ne la reconnaissait plus, elle ne se sentait plus elle. L’enfant maigrelette, qui complexait sur son teint hâlé avait été remplacée par une jeune femme en pleine expérimentation de la vie. Mais tout avait un prix, et Sarah Clear était en train de le payer…
Elle arriva au théâtre complètement essoufflée, bousculant les spectateurs pour s’introduire dans les loges. Là, elle rentra, sans le faire exprès, dans un acteur. Levant les yeux, elle le dévisagea :
- Désolée ! S’excusa-t-elle rapidement
L’homme adopta un sourire délicat, ses cheveux noirs mi-longs tombant harmonieusement sur son visage livide :
- Cela ne fait rien Mademoiselle Clear.
- Vous ne savez pas où se trouve William ?
- Je crois l’avoir vu avec sa femme de Stratford. Ils ont eu une conversation assez… pimentée.
- Anne est revenue ?
Elle le savait depuis longtemps qu’il était marié, mais elle avait préféré, comme toutes les princesses de conte de fée, écouter son cœur. Voilà que la réalité la rattrapait, encore une fois. Elle était enceinte d’un enfant adultère, et ne pouvait vraiment se plonger dans la vie de celui qu’elle aimait.
Avec regret, elle détailla à nouveau l’acteur. Il était beau, avec sa chemise de flanelle entrouverte, son étrange regard un peu rouge :
- Merci Robb… Fit-elle simplement
- Vous avez des soucis, vous la muse ? Pourtant, il faut sourire ce soir, nous jouons la pièce dont vous êtes l’héroïne.
- Je ne serai jamais Cordélia. J’ai fui mon père de mon propre gré ce soir, et je… je viens de m’apercevoir que je suis enceinte…
- Ecoutez, si vous ne considérez pas ma proposition trop illicite, je peux vous héberger pour quelques jours chez moi.
- Oh, je ne voudrai pas vous embêter ! Mais je sais que je ne peux plus revenir en arrière. C’est à la fois douloureux, et passionnant.
- Et l’enfant ?
- De William…
Elle se mordilla la lèvre inférieure avec nervosité, tandis que le bel acteur lui adressa un sourire compréhensif :
- Permettez-moi d’insister Sarah. Et venez donc regarder la pièce, qui ne serait pas sans vous. Je me permet de vous signaler que je ne supporterai pas de vous imaginer dehors par ce froid. Et sans vouloir vous vexer, je crois par la même occasion que William ne pourra vous accueillir chez lui ce soir.
- Je sais bien… Et je ne sais pas si je veux cet enfant.
- Certes…
Elle lui rendit son sourire, lorsque les trois coups du début de la pièce résonnèrent :
- En plaaaaaaaace ! Hurla une voix lointaine
Sarah alla s’installer dans le public, se disant que finalement tout n’était pas perdu. Les trois heures qui suivirent furent les plus merveilleuses de sa vie : les acteurs jouaient avec une telle émotion qu’elle en fut triste, puis joyeuse. Cordélia surtout la troublait. Jouée par un homme, la princesse était pleine de doutes, si égaux à ceux de la muse…

17 Janvier 1601 :

Installée sur un canapé étrangement confortable, Sarah dormait profondément. Trois jours déjà qu’elle était hébergée par le généreux Robb Bather, qui lui payait la nourriture, tout ce qu’elle voulait. En même temps, l’acteur nageait dans l’opulence, sans que ce fait soit expliqué. Il rentrait tard le soir, voyait son invitée endormie, puis s’asseyait à son chevet. Elle était paisible, la main ramenée prés de son visage, toujours vêtue de sa vieille robe. Ses cheveux noirs ondulaient sur son visage bronzé, et ses traits étaient détendus. C’était après cette soirée au théâtre que Robb avait décidé de la mordre. Cette jeune fille encore enfant était fragile ; et lui, puissant vampire londonien, pouvait effacer ses soucis, même sans la prévenir. Il se pencha sur elle, huma l’odeur de son cou avec douceur, avant de mordre dans la chaire tendre. Aussitôt, Sarah ouvrit les yeux, mais sans rien voir réellement. La douleur la foudroyait. Déjà le poison se répandait dans ses veines, transmis par le bel homme penché sur elle. Elle cria, agitant les bras violement. Mais Robb s’était déjà retiré, la laissant seule avec sa transformation, dans le noir, dans le coquet petit salon. Elle s’agita dans tous les sens, manqua de tomber. Son corps entier la dévorait de chaleur, elle avait mal, elle souffrait. Bientôt, ses mèches brunes vinrent se coller à son visage humide, tandis qu’elle hurlait encore, et encore…

19 Janvier 1601 :

Elle avait perdu son bébé.
Sa transformation l’avait laissée sur le carreau, du sang coulant entre ses jambes, et tâchant sa robe.
Son regard était devenu d’un noir profond agrémenté de lueurs dorées, mais son teint était toujours aussi hâlé, bien que plus clair. Elle respirait, inspirait profondément, effondrée sur le canapé. Lorsque la douleur s’était estompée, elle s’était rendue compte de la fraîcheur de son corps, comme imprimée sur sa peau. Robb lui avait apporté un peu d’eau, lui épongeant le front :
- Bienvenue chez nous Laïn.
- Laïn ? Interrogea-t-elle d’un ton faible
- Sarah signifie Laïn dans l’ancienne langue de babylone.
- Pourquoi, que suis-je devenue ? Où est mon enfant ? Je ne le… sens plus…
- Tu es comme moi maintenant, une Sang-Froid. Quand à ton enfant, il est perdu. Les vampires ne peuvent avoir d’enfant, c’est dans l'ordre des choses. Techniquement parlant, ton corps est maintenant... mort.
Elle écarquilla les yeux, le fixant d’une expression épouvantée. Déjà la soif la tenaillait. Mais tout ce qu’elle imaginait la satisfaire en tant qu’humain ne lui suffirait plus. Robb avait raison : elle n’était plus humaine…

1 Juin 1612, Londres, quai est de la Tamise :

- Merci Robb, pour tout ce que tu m’as appris. Tu m’as enseigné l’art de la mort, la langue de Baylon, tout ce qui manquait à mon enseignement. Peut-être suis-je encore un peu innocente, mais si je pars, c’est pour changer. Je reviendrai fière de mon savoir, et oublieuse de mes pertes. J’avoue au début ne pas t’avoir cru à propos de notre nature, mais tu m’as montré ce que j’étais, ce que je souhaitais. Mes anciennes préoccupations n’ont plus de poids face à l’avenir qui s’ouvre. Nous nous retrouverons. Ar Nandre Ser Ban… Remercia la nouvelle vampire, les cheveux attachés en queue de cheval haute

L’homme qui lui avait tout appris lui adressa un sourire plein d’assurance. La jeune femme avait adopté un style spécial, qui allait bien avec son teint. Elle était d’une beauté époustouflante : nouvelle robe de cachemire, décolleté plongeant attaché avec un corset, froufrous aux manches, teint resplendissant, regard fier. Il l’avait changé, il était l’auteur de cette merveille…

Sarah se tourna vers la ville de Londres, la fixant avec mélancolie. Elle avait grandi ici, elle avait vécu, elle avait eu son enfant ici, mais elle y avait tout perdu. Sa nature d’humaine, sa famille, son amour… Shakespeare qu’elle ne voyait plus depuis longtemps, son père oublié, sa sœur disparue… Tant de choses changées, ne pouvant revenir dans le passé… Elle avait tant pleuré lorsque son unique enfant fut perdu. Elle n’avait pas eu de mal à accepter sa nouvelle nature. Ce n’était qu’une nouvelle page pour l’avenir…
Sans plus de cérémonie, elle prit sa valise d’une main forte et se dirigea vers la passerelle du « Swann’ Crow », qui l’amenait en Amérique, pour de nouvelles expériences…



Pendant les 400 années suivantes, Laïn fut l’actrice principale de nombreux conflits. Elle resta en Amérique durant quelques années (jusqu’en 1715), puis, après avoir étudié plusieurs langues, immigra en France, où elle se prit d’amitié pour le Roi Louis 15. Mais, étrangement, la belle vampire avait la traîtrise dans le sang. Aussi, elle passa les vingt années suivantes à vendre des informations françaises aux prussiens qui préparaient une guerre contre leur voisin. Elle n’eut jamais aucun mal à se vieillir par le maquillage, continuant ce métier jusqu’en 1759. En cette année, elle décida de disparaître quelques temps, histoire de se faire oublier des mémoires. L’espionne qu’elle avait crée avait à présent, techniquement, une cinquantaine d’années et le maquillage ne parvenait plus à cacher son apparente jeunesse. Elle retourna donc en Amérique, s’installant au Québec. Là, elle aida à bâtir la capitale de ses propres mains, se faisant apprécier de ses habitants, bien que de temps à autres d’innocents voyageurs disparaissaient.

Elle retourna en France en 1789, et se joignit au serment du Jeu de Paume, en Juin. Elle proclama la Révolution, assista avec un large sourire à l’exécution de Louis 16, qu’elle avait connu enfant. A partir de cette triste époque, elle se coupa ses longs cheveux noirs, se faisant passer pour un homme efféminé. Elle décida d’écrire une « chronologie des vampires », cette histoire l’intéressant passionnément. Elle utilisa l’argent gagné avec l’espionnage pour faire un tour à l’Est, s’exilant à Moscou pendant quelques années. Elle y rencontra le Tsar Paul premier et parvint à se faire apprécier de lui, débutant même, au bout de deux ans, une relation adultère avec le grand homme. Elle vivait dans le palais d’hiver, partant parfois toute la journée pour explorer les environs. L’histoire des vampires se tissait déjà dans sa tête, et elle avait un vague doute : leur naissance remontait à la Bible, au pêché de l'humanité…

Auprès de la cour du Tsar, elle se fit passer pour une belle intrigante exotique de 20 ans, qui le conseillait dans ses guerres. Mais, une nouvelle fois, les années passèrent trop vite et Laïn ne vieillissait toujours pas. On commença à médire sur elle, qu’elle était –encore- une fille du diable à la jeunesse éternelle.
Paul 1er finit par mourir, de mort naturelle. Et la vampire s’en retourna le jour même en Prusse. Ses études n’étaient pas finies, mais elle avait l’éternité devant elle.

Elle joua l’espionne encore quelques longues années, avant de retourner à Londres. Elle chercha longuement son ancienne maison, et demanda si des descendants de Mary Clear existaient encore. Des passants lui indiquèrent une vieille baraque, dans une rue qu’elle ne connaissait pas. Cependant, Sarah s’en approcha et vit deux enfants jouer dans la cour. Deux petits aux yeux verts, à la chevelure flamboyante…

Elle eut les larmes aux yeux, et s’écarta.

Robb était parti depuis longtemps déjà de Londres (retournant sûrement à Volterra), elle se sentait à nouveau seul. Voir ses arrières-petits-neveux l’avait rendue triste…

Elle partit en Alaska pour encore un siècle d’isolement, apprenant à chasser dans la nature. En 1917, elle revint en Russie. Elle se battit avec les Rouges pour la continuité de la Monarchie, mais face à leur échec, elle s’exila en Allemagne.

Elle rencontra le futur grand Hitler, et parvint à faire parti de ses proches, le soutenant à fond. Il la nomma future chef de la Gestapo, et encore une fois, l’humanité passa trop vite. Avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, Laïn fut mutée à Auschwitz, en tant que savante expérimentale, en 1940. Là, elle eut le droit d’exprimer sa cruauté, d’étriper. Elle y rencontra d’autres vampires, qu’elle oublia aussitôt, tant ils étaient bestials, mais satisfaits de leur sort. La mélancolie l’emportait sur le plaisir de se battre, et elle se prit à espérer la fin de la guerre…

Lorsque la Seconde GM prit fin, elle dut s’embraquer vers l’Amérique. Elle vécut durant 30 ans à Los Angeles, puis partit s’installer à New-York, où elle devint policière sous le surnom simple de Laïn…
Elle continua ses recherches jusqu’à découvrir la véritable histoire des vampires, chassant en parallèle les dealers nombreux d'Harlem. 1990, ce fut l’année où elle rencontra Seth, un jeune policier, travaillant dans le même bâtiment. Ils vécurent en concubinage 5 ans durant, avant qu’elle ne le quitte, après lui avoir avoué le nom de sa nature :
- Je ne supporterai pas de te voir vieillir… Murmura-t-elle, pour simple excuse

En 2000, elle entendit parler d’une communauté vampire, et décida de s’y installer. Elle partit en 2003, et vit à Forks depuis maintenant 4 ans, en solitaire. Elle se fait à présent passer pour une antiquaire

Là, t'assures, Jake...

*a pas lu, mais va s'exprimer quand même et déliberremment sur le sujet*

LA VACHE AGAIN !

*sur le cul*

Re-biienvenue, fat que je lise ta fiiche dès que possible =)

Hum... j'avais pas lu sur mon calendrier qu'aujourd'hui était la journée des virtuoses littéraires xD !!

Encore une joliiie fiche =) !

Bienvenuuuuuuuuue!

Je lis après!

=) Wiwi, j'sais qu'elle est bien ma fiche xD (j'avais même fait une fiche de chronologie précise, année après année, mais après j'l'ai perdue alors j'ai trow dû écrire la fin à la one again ! Pffff), pourtant, j'ai mis au moins une semaine à l'écrire ^^ (geeeenre, ma source d'inspi', c'était la berceuse de Pirates des Caraibes II et "Girl be ambitious" de Myiavi), enfin maintenant c'est finish (enfaîte, tout ça, c'est grâce à Keith' x3).
Je précise que Laïn est une vampiresse ultra cultivée, à la fois archéologue de l'histoire et antiquaire.
J'espère que ce sera bon du côté de Bella .
Et merchiiiiiiiiiiii à tous !

wwwwaaaaaaaaaaaaaaaouhhhhhhh !!!

magnifique !! vraiment ta fiche est parfaite ! j'adore vraiment ton histoire ! Je suis sure que Laïn sera acceptée et sera un super perso ^^

(psst tu va encore de faire agresser sous une avalanche de rp ><"" pense à m'en garder un lol)

Grâce à moiii ?! o_O

ah oui pourquoi grâce à Keith ?? t'a vu sur le coup de la surprise elle a oubliuée de se vanter bravo !!

Tsss

commentaire super recherché >< bon allez on arrête de flooder !!

huhu, laisse tomber keith' j'te raconterai quand tu s'ras grande x3.
alors, y'a personne pour valider ?? tsss, bande de canaillous ^^

0_o ba, elle a un nom : Sarah Clear, mais Laïn est le surnom qu'elle utilise partout

Sinon, le nom de la berceuse, j'crois que c'est "la berceuse de Davy Jones" ^^

Mai-heuuu explique moi !! XDD

nan...
haha *enfin une non sadique sur le fofo *

Neil : C'est vrai, elle t'le diraaaaa pas

Laïn : Ba, y'a rien à dire de toute façon (c'est un secret )

Tsss, jsuis censé en faire parti-heuu

partie de quoi ? des sadiques ? Keithaa en est la reine !

et euh le flood c'est pas ici ! surtout sur les fiches pas encore validées!

Pff c'est parce que t'es modo que tu te fais super respecter Elli ? XD Parce que quand je fais la remarque, personne m'écoute T.T

*se sent rejetée, va pleurer plus loin*

*Attrape Aracia, la console, et la poutoute avant de l'emmener chasser*
"Tu as une préférence ?"

Euh... brun aux yeux marrons, de préférence jeune...

Et arrête de me papouiller >< Raaaaa xD

*Fais un mini-poutoux à Llevana, par solidarité ^^*