Eleazar Denali ( Terminé)

Cochez : Poste Vacant [ X ] Poste Vacant d'un membre [ ] Personnage inventé [ ]

{RP:


Nom:
Jadis je m'appelais Garcia Hernandez...Mais c'est il y a fort longtemps, lors de ma vie d'avant.
Depuis une centaine d'années pour tous c'est Denali.


Prénom(s):
Eleazar
Dans mon pays natal, rares sont les enfants qui se voient attribuer plusieurs prénoms. Et je ne déroge pas à la régle.

Date de naissance:
Lorsque je naquis, les registres de naissances n'existaient pas. Tout ce que je peux vous dire c'est que j'ai vu le jour en tant qu'humain un été de l'an 1657. J'avais environ 23 ans lorsque je fus transformé en ce que je suis aujourd'hui et pour toujours.


Lieu de résidence:
Je me suis installé depuis une centaine d'années en Alaska avec mon épouse. Mais depuis quelques temps, pour des raisons que j'évoquerais plus tard, nous nous sommes établis dans le nord ouest des Etats-Unis, dans une petite ville nommée Forks.


Statut:
Je suis un vampire. Mais ne fuyez pas...je ne m'attaque pas aux humains. Enfin je ne m'y attaque plus depuis fort longtemps.
Désormais je survis en chassant des animaux. Et j'en suis fier. Je veux vivre en paix avec les hommes...

Classe sociale:
Je n'aime pas dire cela...mais je suis riche...Enfinje vis confortablement...


Emploi:
Je n'en ai pas. Ou alors si...celui de profiter de la vie et de ma famille. Charmante profession non?


Famille:
Je suis issu d'une famille nombreuse. Mais celle-ci est enterrée depuis fort longtemps hélas. Mes parents étaient de pauvres gens, mais c'était des braves gens. Des gens pieux , très pieux. Mon pére travaillait la terre, et ma mére prenait soin de mes fréres et soeurs. En tout nous étions huit, mais seuls cnq survécurent à la petite enfance. J'étais le seul survivant masculin de cette fratrie. J'avais deux soeurs ainées et deux soeurs cadettes. Mais je n'en ai que de vagues souvenirs maintenant. Le temps a effacé bien des souvenirs. La transformation également....
Pourtant, de temps en temps j'essaye de me souvenir d'eux....Pour ne pas les oublier.
Depuis je me suis reconstruit une famille. J'ai une femme merveilleuse et des "soeurs". Mon épouse, Carmen, le soleil de ma vie que j'ai rencontré il y a prés de 250 ans. Depuis une bonne centaine d'années nous avons rejoint une fratrie qui avait élu domicile en Alaska, les Denali. Depuis Carmen et moi nous considérons des Denali à part entiére. L'adaptation fut facile, mais nous avons perdu une soeur il y a environ quatre ans, et nous avons encore du mal à nous y faire. La blessure est encore trop vivace dans nos coeurs.


Caractère:
Je suis quelqu'un de relativement facile à vivre je pense. En tout cas, Carmen ne s'en est jamais plaint.
Vous connaissez tous la réputation des mâles hispaniques? Oubliez tout, mettez vos préjugés au placard car je suis tout le contraire.
Je ne suis pas macho, dragueur, bavard, colérique...Non non en acun cas. J"aime le calme, la tranquilité et la paix. Je n'aspire qu'à une vie sereine. Mon âge avancé m'a permis d'apprendre énormément de choses et je ne suis jamais rassasié. J'aime énormément la compagnie des femmes, encore heureux puisque je suis entouré de trois femmes à la maison. Heureusement que Garrett est là depuis quelques années...ainsi je ne suis plus le seul à se faire tourner en bourrique.
Par contre, je dois bien avouer que je recherche la compagnie des femmes. Mais ne vous méprenez pas, ce n'est pas ce que vous pensez. Je suis fou amoureux de ma femme, Carmen. Je suis prêt à tout pour elle. Tout. Et parfois elle profite de ma clémence...mais je ne vais pas m'en plaindre. Cela me fait sourire.


Description physique:
Je suis bel homme je ne peux pas nier l'évidence. Je joue un peu de ce physique mais pas pour de mauvaises choses. Les humaines sont attirées par mon physique avantageux et ma grâce naturelle. Mes cheveux noir de jais que je porte sur les épaules d'un air décoiffé, des yeux dorés pétillants, une bouche bien dessinée et pulpeuse que viennent réhausser une dentition parfaite et parfaitement blanche. Un corps athlétique, une démarche féline et masculine, un regard charmeur....
Les vampires femelles, elles, sont attirées par davantage que cela. Sans doute ma carnation assez rare chez nous autres. Je suis moins pâle que le restant des vampires, vestige de mes origines hispaniques.
Je suis figé dans mes 23 ans à jamais, je resterais donc toujours ainsi...Je me suis donc habitué à mon apparence physique et j'ai appris à l'apprécier.


Loisirs:
Je suis un vampire, je ne dors pas, je suis immortel donc j'ai énormément de temps pour ce que j'aime faire. Et pourtant cela se résume en peu de choses....
J'aime passer du temps avec mon épouse. Quelle que soit l'activité j'aime sa compagnie: j'aime la voir évoluer dans les bois lorsque nous allons chasser seuls tous les deux. J'aime la contempler lorsque nous sommes seuls tous les deux.
J'aime beaucoup la littérature, apprendre de nouvelles choses. Souvent je me pose dans un endroit calme: je lis ou je médite.
J'aime énormément les longues discussions avec ma nouvelle famille. Je passe beaucoup de temps à épauler les miens, surtout Tanya...Elle n'a vraiment personne à qui parler depuis que Garrett est arrivé et a accaparé Kate. Et même si Matthew est revenu vers elle depuis peu, je la sens sur la défensive envers lui...
Et je dois vous avouer une chose, j'aime énormément écrire...mais je n'ai jamais montré à qui que ce soit que je m'adonnais à ce loisir sérieusement...


Aime:
J'ai beaucoup de mal à répondre à cette question, j'aime énormément de choses. Alors si je devais choisir trois choses, je dirais que j'aime ma famille, les grands espaces et la vie tout simplement.
Laissez-moi expliciter les choses si vous le voulez bien. Parce que dit ainsi, cela fait avare...Et je ne suis pas ce genre d'hommes.
Lorsque je dis que j'aime ma famille, je parle bien évidemment de celles et ceux qui partagent ma vie: les Cullen, Tanya et Matthew (même s'il vient d'arriver parmi nous, j'aime le fait de savoir que quelqu'un va prendre soin de Tanya, elle en a tellement besoin...), Kate et Garrett (lui aussi il n'est parmi nous que depuis peu, quelques années, cinq tout au plus, mais il est un compagnon idéal pour ce volcan en fusion qu'est Katrina), et puis et surtout dirais-je ma tendre épouse que je chéris plus que quiconque, Carmen. Ils sont une source inépuisable de joie et d'amour. Et surtout nous partageons les mêmes idéaux.
Ensuite quand je parlais de grands espaces, je voulais dire par là que j'aime la nature. Je ne me plaît pas trop en ville. La vie y est trop bruyante. Tout y va toujours très vite et je n'aime pas trop cela. La nature me permet de jouir du calme, de l'air pur et du silence que j'affectionne.
Et puis j'aime la vie...j'aime ma vie. Les années passent et j'arrive toujours à m'emerveiller des trésors qu'elle recéle, ces petits moments où je suis heureux de vivre éternellement. J'aime ce que la vie m'a apporté. Même si parfois, les choses n'allaient pas dans le sens où je le voulais j'ai réussi à inverser la tendance. Et je ne peux remercier qu'une personne pour cela: Carmen.


N’aime pas:
Comme tout le monde, il y a beaucoup de choses que je n'aime pas. Parlons alors des choses que je n'aime vraiment pas.
Premiérement, je n'aime pas ma condition pour un aspect. Mais pour moi cet aspect est sans doute le plus important. Je suis un vampire, et pour cela, naturellement je suis attiré par le sang humain. Seulement...je ne veux pas leur faire du mal, ils ne méritent pas tant de cruauté. Heureusement j'ai trouvé une autre façon de vivre sereinement mon état: lorsque la faim se fait sentir, je vais chasser, des animaux...Je ne chasse que des animaux... Pourtant il n'en a pas toujours été ainsi...
Ensuite, je n'aime pas l'injustice. J'aimerais un monde où chacun vive en paix avec son prochain. Malheureusement, je doute de voir ce monde un jour. C'est pourquoi il y a fort longtemps que j'avais intégré une des plus grandes familles vampiriques en Italie, mais c'est aussi pour cela que jai préféré les quitter...
Sinon pour ce qui est des choses que je naime pas mais avec lesquelles je fais avec malgré tout, il y a la violence (autant verbale que physique), l'hypocrisie, le vice et l'envie. Si je n'aime pas ces choses c'est peut -être parce qu'avant de devenir vampire j'ai beaucoup hésité à entrer en religion...


Caractère accentué:
J'ai la possibilité de réussir à déterminer les dons que possédent les vampires. Ce don m'a toujours été fort utile, et c'est lui qui m'a amené vers les Volturi il y a fort longtemps. J'ai réussi au fil du temps à le développer et désormais je peux même déceler si un humain a un don. Mais désormais j'essaye de faire un bon usage de ce don. Pour protéger les miens surtout.
Humain, j'ai découvert que j'avais la capacité de voir un peu plus loin chez les êtres humains. Cela a commencé assez tôt mais je vous en parlerai davantage plus tard.




{HJ:

Avatar pris: Jared Leto
Votre âge IRL:...
Code: Waah, j'admire, on devrais t'engager pour nous trouver des codes à l'avenir x) / edit Vlad

{L’histoire de votre personnage:

Je vais commencer par le commencement si vous le voulez bien. Lorsque je n'étais encore qu'humain. Il y a fort longtemps...En 1657 pour être précis... Plus précis que cela je ne peux pas et je m'en excuse. Mais comme je vous l'ai dit tout à l'heure à mon époque (celle où je suis né) les registres des naissances n'existaient pas encore. Enfin ils existaient...mais pas dans mon petit village des Asturies...Je suis né en été, c'est tout ce que je sais.
Mes parents étaient des gens simples, pas trés riches pour ne pas dire pauvres. Je n'aime pas trop ce terme, je le trouve péjoratif. Et puis ce n'est pas parceque vous n'avez pas beaucoup d'argent que vous êtes pauvres. La richesse se mesure de bien des façons croyez-moi. Mon pére était ce que l'on appelle de nos jour un agriculteur, mais à mon époque nous appelions ça un paysan. Ma mére, elle, prenait soin de mes soeur et moi. Je n'ai que très peu de souvenirs de cette époque. Le temps a fait son travail et puis ma transformation en vampire a effacé énormément de détails.
Donc j'espere que vous m'excuserez des peu d'informations que je peux vous donner.
J'ai donc deux soeurs aînées, avant ma naissance ma mére a eu deux garçons, morts tous les deux alors qu'ils n'avaient pas dépassé la premiére année, ma naissance et ma survie fut donc prise comme un miracle et une bénéditcion, vinrent ensuite mes deux petites soeurs et enfin un petit frére qui lui n'a pas dépassé un mois d'existence. Ma mére en a souffert sans doute, mais jamais elle ne s'est plaint.
J'ai donc vécu une enfance heureuse malgré tout, partagé entre l'affection de mes soeurs, de ma mére et des miens. Lorsque j'ai atteint l'âge de 13 ans, j'ai du choisir entre suivre les traces de mon pére et apprendre le métier et poursuivre dans la voie dans laquelle on m'avait guidée. J'étais un garçon donc j'avais la chance de recevoir une éducation, mes soeurs n'avaient pas cette chance. Le Pére Gonzalo m'a pris sous son aile rapidement, et m'a enseigné le latin, l'histoire, la géographie, l'art et surtout la religion. Ma mére rêvait en secret que son fils devienne prêtre à son tour. Elle accueillit donc comme un miracle ma décision de devenir un missionnaire de Dieu. Mon pére m'en voulut un peu, mais il se rangea aux désirs de ma mére.
Je quittai donc ma familleà l'aube de mes treize ans pour rejoindre le monastére voisin. J'y approfondis alors la théologie et mes connaissances générales sur l'histoire, la littérature et les langues.
Ma vie se résuma pendant presque dix ans à peu de choses: la priére, l'apprentissage, les séminaires, les retraites, le jeune. Une vie d'ascéte....
J'allais être ordonné prêtre, j'avais 23 ans. J'étais alors le plus heureux des hommes. J'allai passer une derniére fois un mois avant mon changemetn de vie dans ma famille quand survint ma transformation.

J'ai beau essayer de me souvenir de ce moment je n'y arrive toujours pas. Je me souviens seulement que j'étais en route pour la ferme de mes parents, que la route était longue et que je marchais encore et encore. Je ne me souviens que d'une chose: la douleur physique qaund je sentis mon enveloppe charnelle se vider de son sang. Mais la douleur insoutenable qui suivit fut pire encore. Des jours et des jours....

Je me souviens fort bien de mon réveil. J'étais étendu sur de la paille, il faisait nuit. Aucune lueur ne filtrait à travers la bâtisse en bois. Un visage de cire était penché sur moi. Je poussai un cri d'effroi. Ce visage translucide, ces yeux d'un rouge éclatant, ces dents si blanches... Je me calmai au son de la voix mélodieuse. Jusqu'à ce que je sente ma gorge me piquer...

-J'ai soif, parvins-je à dire.

L'homme rit un court instant.

-Je sais...fut son unique réponse.

J'aurai pensé qu'il aille me chercher de l'eau mais il revint quelques secondes plus tard avec une jeune fille d'environ 18 ans. Un sourire aux lévres apparut sur ses traits.

-Bois!

Je ne comprenais pas...Jusqu'à ce qu'il approche le cou de la jeune femme de mes lévres.
Je plantai alors presque instantanément mes dents dans le cou de la jeune femme et des sensations étranges s'insinuérent dans tout mon être. L'extase était la sensation la plus significative de ce que je ressentis en cet instant. Quand je l'eus vidée de son sang, je me pétrifiai. que venais-je de faire?
Le démon venait de s'emparer de moi, je ne voyais pas d'autre explication.
Mes yeux se dirigérent alors vers l'homme qui me regardait avec un large sourire, les yeux teintés d'une certaine bienveillance dont je ne voyais pas la raison.

-Qu'était-ce donc cela?

Ma voix était horrifiée, et l'homme se mit à rire. Ce rire résonnait dans ma tête. Diabloqiue...

Les jours passérents, les mois aussi. Je ne revis pas ma famille, je ne fut jamais ordonné prêtre, je me cachai le jour, sortait de ma taniére le soir. Juan m’avait rapidement expliqué après mon premier meurtre ce que j’étais devenu : un vampire. Je ne voulut pas y croire au début, mais je dus me résigner. Que pouvais-je donc être d’autre ? Je venais de vider de son sang une pauvre fille qui n’avait rien demandé.

Pourtant au fond, je ne pouvais en vouloir à Juan, pas après que nous ayons construit une relation de confiance comme nous l’avions fait. Il se sentait seul, je lui avais plu… L’eternité peut paraitre parfois si longue qu’on ne se sent pas capable de l’affronter seul.

Juan m’offrit une éducation basique concernant ce que j’étais désormais. Il ne laissa rien au hasard pendant cette premiére année : les régles à ne jamais enfreindre, l’apprentissage de mes capacités, des conseils pour me fondre parmi les humains. Et bien d’autres choses encore…

Puis…il me quitta une nuit d’hiver…Il prétendait que j’étais assez fort et intelligent pour me débrouiller seul…
Il faut croire que finalement il m’avait peut être menti. Il ne m’avait peut-être pas transformé pour pallier à sa solitude. Je ne le revis jamais…

Les jours passèrent, les mois aussi. Je ne revis pas ma famille, je ne fus jamais ordonné prêtre, je me cachai le jour, sortait de ma tanière le soir. Juan m’avait rapidement expliqué après mon premier meurtre ce que j’étais devenu : un vampire. Je ne voulus pas y croire au début, mais je dus me résigner. Que pouvais-je donc être d’autre ? Je venais de vider de son sang une pauvre fille qui n’avait rien demandé.

Pourtant au fond, je ne pouvais en vouloir à Juan, pas après que nous ayons construit une relation de confiance comme nous l’avions fait. Il se sentait seul, je lui avais plu… L’éternité peut paraitre parfois si longue qu’on ne se sent pas capable de l’affronter seul.

Juan m’offrit une éducation basique concernant ce que j’étais désormais. Il ne laissa rien au hasard pendant cette première année : les règles à ne jamais enfreindre, l’apprentissage de mes capacités, des conseils pour me fondre parmi les humains. Et bien d’autres choses encore…

Puis…il me quitta une nuit d’hiver…Il prétendait que j’étais assez fort et intelligent pour me débrouiller seul…

Il faut croire que finalement il m’avait peut être menti. Il ne m’avait peut-être pas transformé pour pallier à sa solitude. Je ne le revis jamais…

J’arpentais la péninsule ibérique pendant des années, me nourrissant quand la soif était intense, qu’elle me brûlait littéralement la gorge. Je n’aimais pas particulièrement ça. C’était contraire à mes croyances. Je mis une dizaine d’années à me faire à ma nouvelle condition. Je n’étais plus humain. J’avais perdu toute humanité puisque je rompais un des serments que j’avais fait : « Tu ne tueras point ». Je me maudissais intérieurement. Puis je finis par me réconcilier avec moi-même, enfin presque.

Au bout d’une trentaine d’années d’existence comme immortel, et bien que durant mes premières années, j’eus la chance de rencontrer certains êtres de même nature. J’avais envie de retrouver une famille. Enfin…des gens que j’aurais pu considérer comme tels…Comme pendant toutes ces années au monastère. Des frères et des sœurs… J’avais besoin d’un retour à la civilisation.
Juan lors de mon apprentissage m’avait longuement initié aux règles qui régissent notre nature. Et il m’avait dont parlé de ces italiens qui règnent comme les juges suprêmes dans notre monde. C’est donc vers eux, tout naturellement, que je pensais me tourner pour supporter mon éternité.

Je n’en pouvais plus de cette violence qui nous régit. Je voulais vivre dans mon idéal de justice et de vie paisible…

C’est donc ainsi que je rejoignis les Volturi. Je mis prés de trois ans à les trouver. Et c’est naturellement Aro qui vint à moi. Il me prit la main et son visage s’illumina. Ce fut lui qui me révélait à mon don. Moi qui avait depuis le début penser que chaque vampire était capable de déterminer les capacités cachées des siens, je m’aperçus que je m’ »tais trompé. Juan n’avait rien vu…ou alors n’avait il rien voulu voir, je ne sais pas…

Mon intégration dans la famille royale se fit aisée. J’étais d’un naturel amical et dévoué alors je représentais un bon élément pour les trois frères. Je passai avec eux prés de 50 ans. Repoussant une à une les avances de certaines de mes « sœurs ». Je n’avais pas été élevé dans le vice de la chair. Et puis, même si j’avais du tomber amoureux d’une femme, aucune n’était vraiment assez intéressante. Ou alors juste pour un temps. Et cela m’était inconcevable. Je voulais une compagne pour l’éternité. J’étais un idéaliste oui…

Non pas que je n’eusse jamais usé de mon charme, j’avoue avoir aimé pendant longtemps voir ces regards posés sur moi. Je trouvais cela flatteur. J’avoue aussi m’être laissé aller une ou deux fois à mes pulsions. Mais je m’en suis voulu après coup. Ce n’était pas ce que je recherchais. Jusqu'à ce que je LA rencontre.

Sublime créature, une peau hâlée malgré la blancheur caractéristique de notre espèce. Un regard incandescent qui me fit baisser le regard instantanément.

Carmen…

Elle était venue elle aussi après avoir entendu parler de cette famille de vampires. Dés que je la vis, je compris instantanément que c’était elle et personne d’autre. Elle était charmante et charmeuse. Nous nous ressemblions tant physiquement que psychologiquement. J’avais l’impression d’avoir trouvé mon port d’ancrage…

Mais je ne fis pas le premier pas tout de suite. Je me contentais pendant de nombreuses années de la regarder de loin, de la désirer de loin. Elle m’intimidait. Son caractère de feu dissimulé sous une apparente douceur. Et puis elle ne cessait d’alimenter le feu de désir qui brulait en moi. Pour la première fois de ma longue existence, j’avais vraiment envie de posséder une femme. Mais ce n’était pas un simple besoin physique ou physiologique…

J’étais amoureux…

La vie chez les Volturi était toujours la même. Je m’étais trompé…Les trois frères n’étaient pas vraiment ce qu’ils prétendaient. Carmen le comprit rapidement. Elle ne reste auprès de nous qu’une vingtaine d’années. Mais je n’eus pas la force de lui dire que je voulais être son compagnon. Je la laissai alors partir, le cœur meurtri, pensant à tort que j’aurais pu l’oublier. Mais je n’y arrivais pas…

Je tentai par deux fois de poser mes lèvres sur elle mais elle faisait trois pas en arrière lorsque j’en faisais un.

Elle m’obsédait.

J’avais pourtant à de nombreuses reprises essayer par des jeux de regards de lui faire comprendre qu’elle était unique, et que j’étais sous son charme, que je ne voulais pas simplement faire d’elle mon amante…. Mais elle détournait toujours son regard. Me laissant consumé…

Je la revis alors trente ans après qu’elle nous eut quitté. Je ne l’avais pas oublié. Je n’avais pas oublié son parfum. Je la reconnus instantanément lorsque nous nous croisâmes en Europe du Nord. Et sans réfléchir je me précipitai sur elle et l’étreignit avant de l’embrasser.

Je ne sais encore maintenant expliquer ce geste, mais elle m’avait tant manqué et je ne voulais pas la laisser repartir une seconde fois. Elle ne me repoussa pas. Je m’en voulus alors d’avoir été si long à faire le premier pas…

Mais peut être fallait il en passer par là pour qu’elle comprenne aussi qu’elle m’aimait aussi.

Nous ne quittâmes pas à partir de ce jour. Jamais…

Elle m’accompagna chez les Volturi, elle savait à quel point leur hypocrisie me pesait depuis toutes ces années. Mais sans elle, je ne sais pas si j’aurai fait le premier pas. Je m’étais trompé. Les Volturi n’étaient pas ceux qu’ils prétendaient. Ils n’étaient pas ces Justes qu’ils prétendaient. Ils agissaient pour leur propre compte. Carmen m’avait ouvert les yeux. Je n’avais rien à faire parmi eux. J’allais me perdre si je persistais à vouloir faire partie de cette famille.

Mu par l’amour, je ne laissai pas le choix à Aro, Marcus et Caius : je les quittais. Ils se concertèrent comme toujours…Puis Aro revint vers moi, son sourire hypocrite accroché sur ses lèvres, et ne me dit que ces mots ci :

-A très bientôt Eleazar.

Ce fut ainsi que je les quittai, rejoignant Carmen.

Aro pensait il vraiment que je changerais d’avis. Sans doute…pourtant il se trompait. Je venais enfin de comprendre que j’avais été aveugle durant tout ce temps. Je ne voulais plus vivre ainsi. Je voulais me racheter. Et Carmen allait m’aider.

Nous cherchâmes pendant de longues années à nous racheter, et surtout à trouver une façon de vivre en harmonie parmi les hommes. Nous ne chassions plus vraiment. Nous ne nous nourrissions que sur des malades affaiblis. Nous ne voulions tuer personne alors nous ne nourrissions que sur des personnes condamnées.

Puis aux alentours des années 1850 nous rencontrâmes Tanya et ses sœurs : Kate et Irina. Ce fut comme qui dirait comme si nous avions su à ce moment là que nous étions faits tous les cinq pour nous rencontrer. Le courant est très vite passé. Enfin pas le courant qu’est capable d’envoyer Kate non… Non je veux dire par là que leur mode de vie nous a tout de suite plu à Carmen et moi. Nous étions heureux ensemble c’est certain mais nous avions envie de plus de stabilité. Et Tanya nous proposa de les rejoindre à Denali.

C’est là qu’elles vivaient la majeure partie du temps. Elles ne quittaient que ce havre de paix que très peu. La dernière fois semblait dater de 250 ans auparavant. Plus que l’endroit où elles avaient choisi de vivre. En totale harmonie avec les humains, tout en vivant dans une région froide et reculée du globe, ce fut leur idéal de vie qui nous conquis.

Elles ne buvaient que du sang animal. Elles survivaient très bien en ne buvant que cela. Bien sur elles n’attaquaient que des animaux en surpopulation. Mais cette idée de ne pas faire davantage de victimes humaines nous conquis instantanément.

Nous n’eûmes donc aucune difficulté à adhérer et à partager le même régime qu’elles. Très vite, nous nous sommes considérés comme frères et sœurs. Nous avions un nom désormais : Denali. Comme l’endroit où nous vivions.

J’appris alors à les connaître. Comme elles le firent avec moi et avec mon épouse. Et nous étions heureux ainsi…

Jusqu'à l’arrivée d’un vampire qui avait fait la connaissance de ceux que nous considérions comme des cousins : les Cullen.

Laurent…

Il resta peu de temps parmi nous, mais Irina tomba rapidement sous son charme. Je pouvais la comprendre, elle devait se sentir seule. Mais j’eus beau la raisonner, elle se disait amoureuse. Puis Laurent est parti. Irina était folle de désespoir.

Nous quittâmes alors pour quelques semaines notre résidence pour aller rejoindre nos amis les Cullen. Edward épousait une humaine. Elle était ravissante et j’appris rapidement qu’elle serait bientôt des nôtres.

Les festivités passées, nous dîmes au revoir aux Cullen et regagnâmes Denali. Irina semblait nerveuse. En chemin elle nous quitta. Personne ne réussit à la raisonner. Nous ne savions pas ce qu’il se tramait.

Jusqu'à ce que Carlisle et Esmé fassent appel à nous. Irina avait appris la raison de la mort de Laurent. C’est tout ce qu’ils nous dirent, réclamant notre présence auprès d’eux car Alice avait eu une vision horrible : l’arrivée de tous les Volturi.

Bien vite, nous apprîmes l’impensable. Edward et sa femme, Bella avaient eu une fille. J’étais assez réticent au départ. Pensant à tort qu’il s’agissait d’un enfant immortel. Carmen, elle, comprit tout de suite. Comme toujours…


Par chance, nous réussîmes par des ruses et surtout une stratégie efficace à nous sortir de là. Et à ne faire aucune victime. J’avais aidé dans les manœuvres. Je connaissais les méthodes des Volturi et j’avais aidé avec d’autres Bella à se servir de son don.

Puis Kate tombait sous le charme de Garrett…Mais cette fois-ci j’étais ravi. Allez savoir pourquoi, mais je ne ressentais aucun danger à l’accueillir parmi nous. Je sentais qu’il avait un cœur noble et j’étais bien heureux aussi de ne plus être le seul homme à la maison.

Tout alla très bien pendant deux ans, jusqu’à ce que les Cullen fassent de nouveau appel à nous.

Et nous voilà ici, à Forks. Et pour le moment…nous ne savons pas quand nous pourrons retourner à Denali. Je sens que nous allons rester ici un bon moment. Tanya, qui pourtant me dit beaucoup de choses et se repose parfois sur moi, ne m’a toujours pas vraiment dit ce qu’il se passe. Mais je sens que l’avenir s’annonce noir…

Mamie ?

.....

....


....

On peux pas passer incognito ici c'est pas possible!!!

Je t'avais grillé depuis hier ! Et tu vois !!! Ca doit être des flic dans la vrai vie !

Ahah moi je le savais :p Hâte de voir ça en tout cas !

Oui...mais je peux rien te cacher à toi....
J'espére juste faire une bonne fiche...

AH AH AH!!!

Comment t'es grillée MDR!!!!

Moi aussi hâte de lire la fiche ma chérie!!!! Et elle va êre excellente, j'en suis sûre!!!

C'est Tanya qui va être contente

Iiiiih hâte de voir ça mamiie ! <3

Oui bha laissez-moi le temps et arrêtez de me mettre la pression^^

Mdrr prends tout ton temps, t'inquiètes pas <3 (je veux une fiche parfaite, attention - ah non pardon t'as dit pas de pression, ok, ok... *baf*)

J'espére que le début est déjà bien...

Je sais pas j'ai pas lu, je préfère attendre qu'elle soit totalement finie xD

Ahhhhhhhh un Denaliiiiiiiii *danse de la joie*

J'en étais sûreuuuh *_*

Comment ça tu en étais sûre?

Tu m'as dit que tu hésitais entre lui et Garrett ^^ Alors j'en ai déduis que.... voilà

Bha Garrett est bien mais Eleazar....Jared Leto.....

Tu ne seras plus seule dans quelques temps va...

Voilà!!!

Pour dire que j'ai fini.
J'attends le verdict

Validation , validation \o/

Haha, comme par hasard : Validé

J'aime beaucoup, comme il parle de Carmen, et le sentiment qu'il a à l'égard de Garett
Bienvenuuuuue encore Mamie

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Je suis trop contente!!!
Merci, merci, merci ma Callie adorée.

T'imagines pas à quel point j'avais peur de pas être validée.

Je suis soulagée là...

Mais j'comprend mm pas pourquoi, comme prévu, ta fiche est super

Bha là j'ai hyper résumé quand même....