RPG Fascination
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 Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]

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MessageSujet: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeMar 1 Avr - 21:53

Nom : Palmer

Prénom(s) : Ellen

Age : 358 ans, 20 d'apparence.

Lieu de résidence : Résidence principale à Québec et petites résidences à plusieurs endroits dans plusieur pays, principalement en France.

Statut : Vampire

Classe sociale :Plus que riche.

Famille

À Présent: Personne

Jadis, vers les années 1665

Époux : Antoine Dupuis, jeune homme né en 1642 d’un père français et d’une mère autochtone. Il fut considéré comme Métis, mais était même à cela accepté par les colons présents. Plus tard, à l’âge d’environ 16 ans, il débuta une carrière comme étant un coureur de bois. Son principal travail consistait à courir après des bêtes (de toutes sortes) afin de les tuer pour pouvoir fournir la fourrure nécessaire à son employeur. Une grande partie d’hommes et de jeunes hommes se jetaient dans ce travail rugueux et en firent leur vie. Ce fut aussi le cas d’Antoine Dupuis. Il travailla dans cette époque qu’on appelle « la colonie comptoir » pour le reste de sa vie.

Son entourage était constitué d’une très grande partie d’hommes et les seules femmes auxquelles ils avaient droit étaient sans aucun doute les Amérindiennes. Les colons profitaient de ces jeunes dames innocentes afin d’atténuer leur désire de charnel.
Bref, ce fut en 1668, lorsque 78 jeunes femmes, appelées généralement « les filles du Roy » qu’il vit son destin changer. Pas même un mois plus tard, il devient l’époux d’une jeune fille prénommée Ellen. Deux ans après, Antoine sera déclaré disparu et sans doute mort.


Enfants :

Daniel Dupuis : Le plus ainé des deux enfants qu’eurent Ellen et Antoine. Il était âgé de seulement deux ans lorsqu’une terrible tragédie frappa à la porte des Dupuis. Daniel ne vit jamais son troisième anniversaire.

Julien Dupuis : Le plus jeune des deux frères, âgé d’à peine quelques mois. Lui non plus ne vit sa première année de naissance.

Caractère : Ellen est doté d’un caractère fortement comparable aux changements de saisons. La jeune femme peut facilement passé d’une humeur à une autre. D’une tristesse à un rire tout comme le contraire c'est-à-dire, passé d’un rire à des larmes. Elle a un côté maternel qui surgit lorsqu’elle se retrouve dans des situations plutôt touchantes et il sufi qu’on lui remémore ses enfants perdus pour qu’elle tombe dans une soudaine tristesse. Ellen a aussi un côté sauvage dans tout cela. Sa transformation lui en a laissé des parcelles de ce comportement, mais c’est plus fureur et haine qu’elle passe son masque de sauvage. Mais tout cela, c’était il y a si longtemps…

Aujourd’hui, Ellen est devenue une personne très responsable, très intelligente, sérieuse et légèrement hautaine. Ses 358 ans lui ont sufis pour vivre toutes les émotions possibles qu’aujourd’hui, elle pourrait passer pour une coquille vide et cela ne la dérangerait nullement. Le rire, chose qu’elle aimait bien faire lorsqu’elle était encore vivante, ne fait plus parti de son vocabulaire, sinon qu’il est suivit d’un « sarcastique » juste après le mot « rire » en question. La solitude est devenu sa plus intime amie et nulle ne peut parvenir à la lui arracher…sous peine de payer pour le dérangement non convenu, sans oublier de prévenir qu’Ellen est un vampire végétarien. Enfin, depuis le temps, elle l’est devenue de force et maintenant, ses seules victimes sont celles qui n’ont rien de bon à apporter à la Terre.

Bref, il y a aussi cette minable de curiosité qui lui fait faire bien des choses. Je doute qu’on puisse trouver une personne plus curieuse qu’Ellen. Elle ne ferme jamais ce défaut qu’elle a, à clés car elle aime l’aventure dans laquelle sa curiosité la jette.


Description physique : Que sur sa beauté? Vais-je trouver les mots justes, je n’en sais rien, mais je vais faire de mon mieux.
Ellen, lors de son arrivé en Nouvelle-France comme étant une fille du Roy, était une des plus belles du groupes, enfin des 78 qui avaient réussi à parvenir vivantes jusqu’à ce que la rive se fasse voir. Elle était de taille moyenne pour une fille de son âge et avait, grâce à tous les travaux qu’elle avait eu à effectuer en orpheline, sa silhouette comprenait de belles formes, même si la taille était plutôt fine. La jeune fille portait, contrairement aux autres nobles dames, des cheveux noirs et lisses. Milles essayes n’avaient pas sufis à les faire friser et c’est cela qu’Antoine avait aimé le plus.

Puis, lorsqu’elle devient ce qu’elle est aujourd’hui, ses trais ne firent que prendre plus de valeurs encore. Sa fine silhouette se transforma en un corps légèrement musclé tout en émettant une certaine onde de fragilité. Ses longues jambes se firent plus belles et encore plus fortes, ses bras furent ornés de jolis petits muscles très peu visibles. Ses longs cheveux noirs prirent plus d’éclats, brillants sans aucune lumière nécessaire. Quant à son visage, il devient celui d’un ange, sinon d’une déesse. Des tempes jusque dans le cou…tout, tout fut passé sous une éponge de douceur à vanter. Ses pommettes se firent douces, sûres, prêtes à recevoir une quelconque caresse. Son nez fin prit un air plus assuré et ses lèvres mangèrent un coup de « délicieuses ».

Elle s’amusait souvent, jadis, à utilisé sa cruelle beauté pour attirer ses victimes à elle. Ellen se souvient si clairement ces moments où elle caresser de ses longs doigts la surface de son piano à queue, chose qui faisait fondre les pauvres humains…alors qu’ils étaient déjà tout près de leurs fins uniquement en se retrouvant dans son appartement.

Elle en a tellement profité que parfois…elle se déteste le visage.


Loisirs : Au tout début, c’était la chasse à l’humain, aujourd’hui, c’était plutôt se promener dans les bois, chose qui lui rappelle son ancienne vie. La lecture est restée sa plus grande passion de tout les temps et aujourd’hui, elle tiens une librairie à Montréal, autre fois Ville-Marie. Un autre de ses loisirs est la musique. Elle possède toute sorte d’instrument, mais n’en jouent que…un seul : la flute traversière. Enfin, elle jouait de la flute, mais maintenant avec tout le progrès qu’a fait la technologie, elle préfère écouter les CD.

Il y a aussi, c’est tout récent, Ellen a connu un bien beau sport; elle est devenue intervenante dans une école à Montréal. Ce n’est pas un sport vous direz…bah si! C’est comme un jeune joueur de foot tout nouveau! Elle y trouve pleins de sensations fortes! Cela a lieu deux fois par semaine pour une durée d’environ 5 heures. Pendant ces 5 petites heures, Ellen traverse toute sorte de chose. Ce loisir, qui en est bien un pour elle, plus permet de se renforcer encore plus sur son côté végétarien mais en plus, sa patience est mise à l’épreuve tout autant que son sens de l’écoute, son odorat (vive la drogue…--!). Mais ce qu’elle adore dans tout cela…est le fait de se retrouver parmi les jeunes. Cela lui rappelle vaguement Daniel et Julien et si elle peut faire quelque chose pour eux, elle n’arrêterait devant rien.


Aime : La chose qu’Ellen aime le plus c’est se retrouver sur son balcon, très bien installer dans son fauteuil cousiné et avoir un bon livre dans ses mains. Elle adore la sensation du « vivant » qu’elle a lorsqu’elle lit un bouquin. Elle aime cette sensation d’être une autre toute autre personne, que ce ne soit que pour quelques heures. La lecture lui permet de s’évader de son monde de douleur et de regrets.

Comme je l’ai déjà mentionné un peu plus haut, elle adore la musique. Au début, la musique classique était fortement populaire, mais depuis quelques années, toutes sortes de musiques différentes ont fait leurs apparitions et nulles ne laisse la jeune dame indifférente! Enfin, toute sauf une…le métal. Ce n’est même pas considéré comme étant une musique par Ellen, elle trouve que c’est…heu…enfin plusieurs sons ignobles réussis ensembles pour faire quelque chose d’aussi…ignobles. La musique qu’elle aime le plus est sans doute la musique Arabe. « Laly Nahari », sa chanson préférée. Elle adore la sensualité qui s’en dégage.

Autre chose qu’elle aime bien faire, mais qu’elle n’a pas souvent la chance de faire est…malheureusement de sentir la belle caresse du soleil sur elle. Elle adore sentir la chaleur qui la caresse…sans plus. C’est un truc qu’elle aimait bien faire de son vivant.


N’aime pas : Le dérangement. Elle déteste qu’on la dérange pour un rien et c’est aussi une chose qu’elle met à l’œuvre dans l’école où elle est intervenante. Il lui arrive souvent maintenant de ce faire déranger pour…rien. Les jeunes ont bien des problèmes dont la majorité est inventés, cela aussi est une chose qu’elle leurs aide à voir.

Elle n’aime pas non plus, lorsque justement, en plein boulot, son instinct de vampire faire surface. Ellen sait très bien qu’elle pourrait mettre la vie de ces jeunes en danger en étant de la sorte, mais un défi reste un défi. Cela lui est arrivé environ trois fois et chacune de ces fois étaient la cause d’une faim non atténuée et surtout l’odeur alléchante de certains jeunes. Heureusement qu’elle détient environ 300 ans de pratique dans le domaine de la « promenade en compagnie des humains » sinon elle ne s’en serait sûrement pas sortie aussi facilement.

Habituée à vivre dans la solitude, Ellen n’aime pas voir la présence d’autres vampires dans les parages. Cela installe une certaine crainte dans sa tête, la crainte que des innocents payent pour des choses dont ils n’ont jamais entendus parler. Elle déteste savoir que des vampires d’amuse avec les humains de la sorte…à croire qu’ils ont oubliés que eux aussi, jadis…furent des humains comme tout les autres. Oui, elle aussi a tué bien des gens…mais ne le regrette-elle pas aujourd’hui?

Autre chose qu’elle déteste : un vampire qui lui fait des avances. Sa vie de célibataire lui convient parfaitement et elle n’a jamais cherché à avoir un compagnon. Antoine avait été le seul homme de sa vie et cela, même si elle ne l’avait jamais réellement aimé. Chose aussi étonnante, elle n’a jamais connu l’amour jusqu’à présent et s’en tire très bien sans cela.


HJ : C'est Zana ^^"

Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 18 :p


Code :
Relique


Dernière édition par Ellen Palmer le Ven 4 Juil - 20:49, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeMar 1 Avr - 22:45

Bienvenue à ton new perso ma femme adorée =)

Mais ma puce, tu sais que ce groupe est fermé....

Sinon je suis folle de ton kit trop magnifique *-*
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:21

L'Histoire de votre personnage

Mon histoire débute en l’an 1668 alors que 108 jeunes femmes, y comprit ma personne, furent déclarées comme étant les futures Filles du Roy.

Tout c’était déroulé si vite que je pris conscience de ma situation seulement une fois sur le bateau que devait de mener en Nouvelle-France. Je me rappelle de toute cette histoire comme si elle s’était déroulée hier.

Vers le début des années 1660, nous attentions souvent parler de Monsieur l’intendant Jean Talon. Un homme d’affaire, disait-on de lui, et très proche du Roi Louis XIV. Était ce vrai? Je n’en avais pas la moindre idée et l’intérêt que portait à la politique de mon pays était plus que tout douteux. Pour moi, la vie que menait mon Roi et les nobles n’était gère aussi passionnante qu’un ivrogne racontant ses prestigieux voyages imaginaires. J’avais alors 10 ans et je possédais encore un cœur qui battait.

Étant née d’un père inconnu et d’une mère morte en me mettant au monde, je vivais dans un couvant, le couvant des Sœurs Sainte-Marie, à Paris. J’y avais été élevé avec sévérité et ordonnance et ce n’est pas l’amour acre des sœurs qui me manquait. Nous étions bien traitées, du peu qu’on peut appeler cela de la sorte. Nous mangions trois fois par jours sans plus et étions destinée à faire les corvées pour les sœurs, puis le reste de la journée était consacrée aux prières et aux études. Je doute d’avoir remercié assez les religieuses de m’avoir donné la possibilité de lire et écrire, chose que toutes les femmes ne possédaient pas.

Je dois l’avoué, nous ne soufrions nullement et notre cœur appartenait déjà à Dieu. Chacune de nous voulait, plus tard, devenir une sœur et consacrer le reste de notre vie à notre Maitre bien aimé. Nos jeunes âmes d’innocence ne connaissaient pas encore la dure réalité du monde de dehors et nous n’étions pas encore prêtres à la découvrir alors qu’un bon jour, une femme vient frapper aux portes de notre couvant et c’est ainsi que débutèrent les « sélections de bonnes marchandises ».

1663, j’avais alors 13 ans, la première cargaison des Filles du Roy devait quitter la France afin de parvenir en Nouvelle-France, place à peupler le plus vite possible. Oui j’étais jeune, mais je comprenais plus que n’importe qui qu’on se servait de nous!

Entre 200 et 300 filles plus que de femmes avaient été sélectionnées par les religieuses un peu partout en France, d’où la plus grande partie de notre couvant à nous et ce qui m’étonnait le plus était le fait que ces filles-là (du couvent des Sœurs Sainte-Marie) s’étaient portées volontaires.

La bonne femme qui avait eu l’idée de frapper à notre porte avait été nulle autre d’une autre de ces sœurs! On nous avait toutes réunies dans la grande chapelle où cette bonne dame nous avez récité un long discours préparé d’avance. Elle s’appelait Sœur Marie-Antoinette, très âgée, elle me faisait penser à une sorcière dont j’avais lu la description dans un de mes fameux bouquins fantastique.

Bref voilà, elle parla et elle parla et les filles autour de moi buvaient ses paroles, je n’en revenais pas. Cette femme nous menaçait presque d’être transporter sur un autre continent pour servir d’appas aux pauvres célibataires là-bas enfin de…peupler la région. L’idée était ridicule et prouvait une nouvelle fois le rang de la femme dans ce pays.

Des promesses vides furent prononcées, telles que « vous y trouverez l’amour » ou bien « vous aurez une maison, un bon mari et une bonne famille » sinon il y avait aussi ce « vous avez cette chance que nulles d’autres n’ont, profitez en mesdemoiselles! »…celles qui crurent me dégoûtèrent.

Puis, après que tout cela se soit dit, les centaines de filles autour de moi se mirent à pousser des petits cris perçants…des cris de joie, des cris d’espoir renouvelé. J’en fus découragée. Pensaient-elles réellement pouvoir se faire une vie de la sorte? Comment pouvait-on laisser tout derrière, même ce n’était pas grand-chose, afin de partir sur un nouveau continent où votre travaille principale sera celle d’une reproductrice?

Je m’étais enfermer dans la ma chambre pour y réfléchir et je me demandais si Dieu était vraiment en accord avec ce que le roi venait de décider.

Peu de temps par après, plusieurs dizaines de jeunes filles, âgées entre 15 et 25 ans, furent sélectionnées, dont ma meilleure amie Janine. Elle était tombée dans le piège qu’ils lui tendaient et cela sans s’en apercevoir! J’ignore le nombre de fois que j’avais essayé de la convaincre que tout cela n’allait mener à rien de bon, mais que faire qu’une jeune fille à qui on promet l’amour et une famille?

Dans les soirées qui s’en suivirent, Janine partait pour suivre les cours privés qu’étaient servis aux jeunes demoiselles sans cervelles qui avaient accepté l’offre à cœur joie. Elles y apprenaient toutes les petites choses insignifiantes d’une vie normale, c’est-à-de, comment tenir une maison, le comportement à avoir avec son mari, le comportement qu’elles devaient avoir en tout temps, les gestes qu’il fallait poser et ceux qu’il ne fallait pas. En quelques semaines à peine, ces jeunes filles se virent transformées en de jeunes femmes à l’apparence bien gardé et l’aire d’être bien éduquées. Elles étaient prêtes.

Le 22 septembre 1663, je me retrouvais sur le quai, faisant signe à un navire dans l’espoir de le voir s’arrêter où se trouvaient environ 300 filles, dont Janine. Je revois son expression d’une joie sans nom le jour du départ. Elle me disait être triste que je n’aie pas voulu venir avec elle et me souhaitait de vœux de bonheurs chose que je lui retournais d’une voix brisée.

Je venais de perdre ma meilleure amie, ma seule amie, ma famille. Il ne me restait plus rien et l’idée de retourner dans cette chambre que je devais occuper seule à présent me donnait la nausée.

Il ne me restait presque rien et je me demandais si je n’avais pas pris la mauvaise décision à l’égard des Filles du Roy. Elles au moins, devaient être heureuses…

Plus, huit années passèrent de la sorte. Je recevais des lettres de mon amie à chaque fois qu’un navire traversait l’océan jusqu’à elle et la plus part du temps, il contenait d’autres Filles du Roi.

Le nombre me surprenait. Je ne comprenais pas qu’il y ait autant d’orphelines dans ce pays, autant de jeunes filles laissées à elle-même dans ce monde cruel.
La vie était si injuste avec nous.

1668, j’avais 18 ans.

Mars 26. Ce jour, j’eus à prendre la plus grande décision de ma vie. Je venais d’avoir 18 ans et étais déjà considérée comme une adulte depuis deux environ et aujourd’hui, on me demandait de faire un choix. Je devais choisir entre devenir une sœur ou quitter la couvant pour aller faire ma vie ailleurs. Je devenais une personne de trop dans cet endroit et on me le faisait savoir plus d’une fois.

J’avais passé toute une nuit à prier devant Dieu pour qu’il me montre le bon chemin. Je savais que si je devenais Sœur, la vie à laquelle j’avais tend rêvée n’existerait plus et d’un autre côté, la peur de la société me frappait. Je ne savais que faire et c’est alors que Mère Thérèse était entrée dans ma chambre, me prenant dans ses bras. Cette femme avait été comme une mère pour moi et elle le sera toujours. Nul ne peut prendre sa place dans mon cœur, car nul de peut pas la remplacer. Mère Thérèse était celle qui s’occupait du couvant, elle en était la directrice générale. Et cette nuit là, elle me parla longuement. De tout et de rien, mais tout y passa. Elle me fit voir ce que je désirais réellement, car elle savait que je pourrais jamais devenir une Sœur, je ne possédais pas leurs qualités, ni leur courage…Elle me répétait que j’avais toute une vie devant moi et que je devais en profiter pleinement. Le seul problème restait le comment. Fille sans parents, sans nom, ni rien, je ne pouvais aller loin dans la vie qui m’attendait en dehors du couvant. J’étais bien éduquée certes, mais cela ne servait pas à grand-chose dans une société menée par les hommes.

Puis, le lendemain, alors que j’étais sur le point d’annoncer ma décision, je fis la rencontre surprenant d’Anne Gasnier. Elle venait de la ville de Québec, en Nouvelle-France et je ne pus m’empêcher d’aller la voir afin sa savoir si elle avait de nouvelle de ma vieille amie.

Effectivement, elle en avait, et ce fut avec une certaine satisfaction qu’elle me remit la lettre de mon amie. . Janine semblait vivre une magnifique vie de rêve et m’annonçait encore une fois que j’avais eu tors de penser que cela ne mènerait à rien. Elle avait épousé un certain Patrick deux mois suivant sa descente en Nouvelle-France. Elle me disait en être tombée raide amoureuse, un coup de foudre quoi! Et là…elle me proposait de venir la rejoindre.

J’en restai bouche bée. La femme qui se tenait devant moi était bel et bien celle qui devait me ramener là bas, au cas où j’acceptai. Je n’en revenais pas, on avait tout organisé…d’avance. Anne Gasnier remarqua mon trouble suite à la lecture de la lettre et entreprit de changer de sujet et se présenta.


(suite à venir)
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:24

Lol merci ma chérie d'amourrrrrr!

Oh et t'inquiète pour Ellen, j'ai demandé l'accord de Bella ^^, sinon, voilà le début de l'histoire de ma chère Ellen. Je ne suis pas une très bonne romancière :p, mais j'ai fait de mon mieux et ce n'est pas terminé!

ps: c'est moi qui a fait le Kit...*toute fière!*
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:34

Moi je la trouve très bien, l'histoire ^^

ZE VEUT LA SUIIIITEUUUUUUUH !!!!

*fais un gros câlin à sa femme*
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:39

Merci cocotte!!!

Je post le tout dimanche sinon avant ^^, mais je pense que je vais avoir fini jusqu'à Dimanche! J'ai hate de jouer ce personnage!!!!!

*poutoute sa femme*
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:40

Je sais pas pourquoi, ça me rapelle un bouquin, mais bon....

*gros câlin*
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:48

ah bon? Lolll franchement, j'ai jamais lu de livre sur ce sujet, ça ne m'intressait pas jusqu'à ce que j'aie à faire cette histoire Smile J'ai eu l'inspiration en faisant un travail en cours de francais Razz
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:52

Okay....

kiss:
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeVen 4 Avr - 22:44

Super ma puce alors, je sens que ça va être un perso super ^^ Ton kit est sublime =)

Je lis toute ta fiche dès qu'elle sera finie Wink
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeVen 4 Avr - 22:46

Merci cocotte!! La fin de la fiche est prévue soit pour demain soit pour dimanche, là j'ai pas le temps de continuer l'histoire...je vais au boulot...snif...masi ca arrive ^^
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeVen 4 Avr - 22:49

J'AIME-EUH !!!! et je veux la suite !

Sid *essaye de contenir l'enthousiasme de son chaton* : du calme.
Kity : jeveuxjeveuxjeveuxjeveux !

Courage pour ton boulot !
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeVen 4 Avr - 23:04

Merci mes chéries!

heu...juste un petit songade juste comme ca...j'ai des sign de fait pour Ellen et je voudrais que vous me dites celle qui est la meilleure...oki?

1. Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Misty_10

2. Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Dgfsdf10

3. Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Sgfsdf10

4. Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] By_you10

5. Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Opjpo11

6. Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Sadddd10
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeVen 4 Avr - 23:14

la 4, 5, 6 sont superbes ! mais j'avoue que la 4 a ma préférence ^^ à cause du pipaillon !

Stefan : on dit des papillons.
Kity *gamine au possible* : pipailloooooons !
Stefan : T_T c'est le weekend...
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeVen 4 Avr - 23:39

((Merci!!!! Je vais entendre ce qu'en pense les autres, et pour le moment, voìlà le petit bout d'histoire que j'ai eu le temps de taper!))

Anne Gasnier, de la ville de Québec, ayant été élue en temps que représentante afin de se rendre en France dans le but d’y participer au recrutement des futurs Filles du Roy. Son travail était celui de voir si les filles possédaient le potentiel nécessaire destiné à un changement de continent, en principe, elle gardait celles en quelles elle voyait la capacité d’adaptation à la vie rude qu’était en Nouvelle-France. Ce fut cette même femme qui parcourut bien des endroits à la cherche des perles rares qui restaient endoit des les différents orphelinats ou tout autre encore apte à héberger les jeunes filles pauvres.

Bref, je n’avais jamais imaginé un jour avoir cette femme devant moi, debout, à attendre que je lui réponde par l’affirmatif. Pourquoi voulaient-elles tous que je sois du voyage? Pourquoi devais-je les croire alors qu’elles me disaient toutes que je n’avais plus rien à faire ici, en France? Elles…Elles étaient plusieurs contre moi seul, dont Anne, Mère Thérèse, Janine…Que devais-je faire?

- Ma chérie, vous savez très bien que nous ne désirons que votre bonheur et ce n’est pas en refusant une telle offre que...

- Je ne sais que faire, Mère Thérèse, je ne le sais! Je voudrais bien vous croire, mais ai-je une preuve que mon futur sera tel que vous me décrivez?

- Janine en ai la preuve vivante! Cessez de faire l’idiote maintenant!

Un soupir m’échappa, je détestais tenir tête à Mère Thérèse.
- Puisque vous insistez…

Ces paroles qui allaient changer toute la vie, furent prononcées en un murmure de tristesse et d’incompréhension. Je venais de prendre la décision de tout quitter pour…l’inconnu. Enfin je disais tout, mais comme je l’ai déjà mentionné, je ne possédais que très peu et ce peu avait encore diminué après de le départ de Janine. À présent, il me restait mes connaissances et uniquement mes connaissances car j’allais bientôt perdre Mère Thérèse.

18 mai 1668 : Au revoir Paris.
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeSam 5 Avr - 11:49

Ellen... je m'inquiète, ta force mentale baisse de jour en jour...
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeSam 5 Avr - 12:06

Kity *s'inquiète aussi, a décidé d'interroger Mère Thérèse*
Sid *blasé* : les coups d'annuaire ça laisse pas de traces chaton
Kity *air sadique* : moi je suis plus torture psychologique >_<

veux la suiiiiiiiiiiiite !
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeSam 5 Avr - 13:39

1 et 2 pour moi trop magnifiques tes banns amour =)
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeDim 6 Avr - 19:31

heu...qu'est-ce que j'ai fait là???? Je comprend pas...Quant à ma senté mentale...heu...elle est déjà très faible en force --!
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeDim 6 Avr - 19:38

Hooo un nouveau perso !!!

Haaa ... un vampire -- ...

xD

Ba en tout cas ça semble bien partit ma femme !! a toi le triple compte !! par contre c'est chiant a gérer !!! ^^

bisous <33
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeDim 6 Avr - 19:43

^SISIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!

*saute sur sa femme*

JE t'aime MON AMOURRRRRRRRRRRRRR!!! TU VAS BIEN????? ILS T'ONT RIEN FAIT????? JE VAIS LES TUER!!!!

retour au topic: t'inquiete, 1 post à la fois devrait m'aider ^^, je fini l'histoire pour aujourd'hui et on verra le reste après ^^
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeDim 6 Avr - 19:45

Non ça va !!

J'ai le nez qui me gratte !!! xD mais ça va

Bonne continuation pour ta fifiche !!! j'ai hate de voir !!! ^^
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeDim 6 Avr - 20:32

( a une certaine envie de péter le nez à l'Ex de sa femme chérie...BREF VOILÀ LA SUITE ET LA FIN APPROCHE!)

18 mai 1668 : Au revoir Paris.

Une totalité des cent jeunes femmes se tenaient sur le quai. Chacune d’entre elles était aussi bien vêtue que sa voisine, sinon mieux. Cheveux bouclés, de toutes les couleurs, volaient au vent. Dans tout le tas se mêlait des religieuses, bourgeois (venus voir le spectacle?), des petits et des grands. Tous voulaient venaient dire adieu à ces 100 jeunes femmes. Dire qu’elles étaient, avant tout cela, des orphelines!

Portant une robe d’une magnifique couleur émeraude mettant en valeur ma peau pâle, mes yeux foncés et mes cheveux noirs, je me tenais debout parmi ce tas de gens. J’adorais cette sensation lorsque le vent caressait mon visage, faisant voler mes long cheveux ici et là. Je trouvais cela dommage pour les autres femmes. Avec leurs cheveux bouclés au fer et attachés en des coiffures bien serrés, elles ne devaient pas sentit cette sensation de liberté que je ressentais en ce moment présent.

Notre bateau devait quitter le port dans moins de 20 minutes mais seulement une minime partie des 100 passagers que nous faisions, se jetait dans le navire. J’avais déjà prédis que je serais une des dernières à mettre les pieds sur le bateau.

Tous se faisaient des adieux autour de moi, et moi, étant la jeune fille que je faisais, j’en restais là, debout à regarder l’immense étendue d’eau que ne me rassurais gère. J’avais déjà eu la chance de monter sur un navire certes, mais mon expérience n’avait pas été une des plus belles de ma vie! Je détestais avoir la nausée et encore pire durant une longue période.


Alors que j’étais perdue dans mes pensées, une main, tout doucement, vient se poser sur mon épaule, la serra affectueusement. Je me retournai, surprise par le contact non attendu.

- Mère Thérèse…

- Ellen…


La tristesse pesait autant dans sa voix que dans la mienne et voyant ses magnifiques yeux bleus s’imbiber, je ne pus m’empêcher de la serrer dans mes bras, sans tout de même y verser de larmes. Je n’en avais pas le courage. Pour moi, débuter quelque chose par des larmes signifiait la finir avec des larmes et il n’était pas question que cela se produise.

Alors que la religieuse pleurer son mon épaule, je lui murmurais que je l’aimais, qu’elle avait été la mère que je n’avais jamais eue, qu’elle avait été la personne la plus importante de toute ma vie. Elle continuait à verser des larmes et j’avais de la peine à garder les miennes. Après tout, j’ignorais si nous nous reverrions un jour…

Puis finalement, Mère Thérèse se calma et respirant à fond, me fit face, les yeux plongés dans les miens. Nous ne prononçâmes aucune paroles, cela n’était pas nécessaire afin qu’on se comprenne mutuellement. Je savais très bien ce qu’elle voulait me dire, mais en était incapable. Il en était un peu pareil pour moi, car j’ignorais comment lui exprimer la gratitude et l’amour que je lui portais. Pour tout conclure, je lui pris la main, la main qui tenait la mienne pour me guider alors que je n’étais qu’une enfant, et la porta à mes lèvres, y posant un délicat baiser, qui, pour moi, signifiait tout ce que j’aurais voulu lui dire. Quant à elle, une autre larme lui échappa et la vieille dame vient me poser un baiser sur le front.

Voilà, nous venions de nous dire adieu, et cela, sans même prononcer un quelconque mot. Je laissai la femme qui avait fait ma vie derrière moi et ne me retournai pas même pour une dernière fois, je savais que si je le faisais, le tout deviendrai encore plus douloureux autant pour elle que moi.


78 Filles du Roy

- Puis-je me permettre de vous demander la durée de notre voyage, j’ai la certitude que nous possédons au moins le droit de savoir cela si je ne me trompe!?

Le capitaine se leva, nous imposant toute la largeur de sa silhouette, l’aire quelque peut intimidant. Erreur. Pensait-il réellement que nous allions nous laisser faire de la sorte! Des hommes de son genre, j’en avais vu des tonnes et savais exactement comment la leur boucler.

- Mlle Ellen, vous connaissez déjà la réponse à cette question! Cessez de nous importuner avec cela et occuper vous de votre travail!

- Nous ne sommes pas votre bétail, vous ordres vous pouvez vous les mettre là où je le pense…et cette fois, je désire avoir une réponse claire…Combien de temps?


Malgré mon envie de gifler l’homme, je parviens à prendre contrôle de ma voix. Je ne haussai pas le ton, cela n’aurait servis qu’à le provoquer un peu plus et je ne désirais pas que nous le payons encore une fois. Cette brute de mal élevé pouvait se montrer d’une méchanceté indéfinissable.

- Ça prendra bien le temps que ça voudra, maintenant, soit tu dégage, soit tu le regrette!


Eh bien…le signale d’alerte venait d’être sonné, il me tutoyait, chose non rassurante car cela venait tout juste avant qu’il nous pique une crise. De mon propre côté, j’essayais de rester le plus calme possible et devais garder mon assurance, sinon les deux autres avec moi allaient perdre la leurs et cela…pour j’ignore combien de temps. Je les sentais nerveuses à mes côtés et j’en du baisser les bras, encore une fois devant le têtard à dents manquantes! Dieu que j’avais envie de lui arracher celles qui restaient!

Durant une fraction de secondes, mon regard et celui du capitaine se croisèrent. Si cela avait sufi à le griller sur place, je pense que les éclairs que je lui lançais auraient vachement pu nous servir, quant à lui, il me fusillait, tout à me laissant comprendre que si j’allais encore plus loin, j’en payerai cher…de ma peau.

Dégoutée, je tournai les talons, furieuse comme jamais. Comment osait-il nous faire des coups bas de la sorte! Et Anne, cette vieille sorcière qui vous avez promis que la traversée serait un pure bonheur…si elle n’avait pas été aussi vieille, elle en aurait payé le prix!

Espérance, Anne-Marie et moi-même, descendirent dans la cave sous le regard obscènes des marins. Animaux affamés de plaisir charnels, ils ne se calmaient jamais. Pourquoi existait-il des hommes de leur genre? J’avais envie de vomir en pensant à toutes les vies qu’ils ont sans doute foutues en l’aire…dire que c’est seulement les femmes qui supportaient cela. J’aurais donné cher pour leur montrer ce qu’était de se faire violer.

Dans l’immense pièce, sous le bateau qui nous servait de chambre commune, environ une centaine de lits s’y alignaient. Enfin, j’appelle cela des lits, mais ça ressemble plutôt à sorte de litière où il faut qu’on se serre les bras contre sois pour ne pas les voir planter des deux côtés.

Une odeur fraîche y planait, chose surprenante en comparé avec le cabinet du capitaine! Bref, même si nous étions 97 dans cette endroit, nous savions nous tenir propre et quelques unes adoraient se parfumer de toute sorte d’odeur, qui parfois en donnait même la nausée. Mais comment leurs en vouloir…nous n’avions rien d’autre à faire à part conversé et depuis la perte de trois de nos compatriotes, la discutions ne se faisait pas à la fort.

À cette pensée, mon cœur se brisa. Cela faisait environ 2 semaines que notre navire flottait sur l’eau et encore rien à l’horizon. Trois d’entre nous on perdu la vie, le mal de mer a eu son mot à dire et leur santé s’était dégradée de jour en jours. Horreur plus que tout…elles, enfin, elles furent jetées à la mer, comme de vulgaires ordures. 7 autres femmes étaient dans un état critique et j’avais peur qu’il leurs arrive la même chose. Voilà pourquoi Espérance, une jeune Brésilienne et Anne-Marie, de famille noble mais âgée seulement de 16 ans, étions allées voir, plus d’une fois, Anne et le capitaine afin de savoir si nous pouvions faire halte dans pas très longtemps.

Chaque fois, on nous réservait la même réponse : ils ne savaient pas exactement, mais c’était pour bientôt. Voilà ce qu’ils nous avaient dit il y a environ deux semaines. Je savais qu’ils nous mentaient. J’avais déjà jeté un œil sur les cartes…et nous étions loin d’être arrivées, mais une petite halte n’aurait fait de mal à personne, surtout à ces malheureuses dans le sous-sol du navire.

Des yeux pleins d’espoir nous accueillirent et comme à chaque fois, nous dûment baisser la tête. Plusieurs soupirs de découragement s’en suivirent et au loin…des larmes faisaient leurs apparitions.

- On y sera bientôt…on y sera…courage…


Courage? Moi-même j’étais sur le point de tout laisser tomber et je leurs demandais d’être courageuses…

Épuisée et humiliée, je me laissai tomber sur ce qui nous servait de lit. Espérance et Anne-Marie ne me quittaient plus et je senti la main douce de la brésilienne me passer dans les cheveux.

- Ellen, tu n’y peux rien…ce n’est pas de ta faute et tu le sais très bien…


Elle avait une de ces voix rassurante, calme, douce et son petit accent la rendrait encore plus merveilleuse à entendre.

- Je le sais…et c’est cela qui me chagrine. Je ne peux rien faire pour ces femmes…


Voyant le visage défait de notre jeune amie Anne-Marie, je la pris dans mes bras. Elle était une des plus jeunes du groupe, mais aussi une des plus courageuses.

Depuis notre départ de la France, ces deux filles étaient devenues mes proches amies. Elles, elles venaient de pays différents et jamais je n’avais pu découvrir pour quelle bonne raison elles avaient décidées de faire partie des Filles du Roy.

En parlant des Filles du Roy, je pense ne pas vous avoir expliqué la partie Roy de ce titre. Cela signifie que, comme nous n’avons ni mère, ni père, le Roi (Roy), nous sert de « famille ». Nous sommes appelées ainsi car le Roi payait une dot pour chacune de nous, enfin c’est ce que nous disait Anne Gasnier. Quand à moi, je n’ai jamais vu la simple parcelle de cette chose qui aurait pu être une dot…

Bref, nous trois, ne nous quittions plus. Nous étions les seules qui voyaient un peu de face dans ce que nous venions de nous jeter, au moins, je n’étais pas la seule.

Au tout début, alors qu’il faisait à peine deux jours que nous voguions, tout allait bien. Enfin à part les divers maux de mer et tout le toutim. Les marins étaient respectueux et le capitaine aussi. Quant à Anne, nous la voyions que très rarement. Elle prie, nous répondait-on, alors que nous demandions à la voir.

Espérance trouvait cela louche et je fini pas comprendre pourquoi, le jour où un des marins, un gros ivrogne, ne put s’empêcher de…enfin, de toucher l’une de nous. Révoltées comme nous étions, nous sommes allé tout de suite, premièrement : battre le vieux tas de gras et deuxièmement : nous plaindre auprès du capitaine ainsi qu’Anne. L’homme du bateau nous fit le discours de la fille qui voulait avoir l’attention du marin et que finalement, elle l’avait eu. Anne approuvais le point de vue du capitaine. Et nous comprirent que nous allions livrer bataille seules.

Après le malheureux incident (pour les marins biensure) les harcèlements se multiplièrent et les femmes refusèrent de quitter la cave. Nous eûmes droit à une visite d’Anne, qui nous dit seulement de nous tenir tranquilles si nous ne pouvions pas qu’il nous arrive une chose regrettable. D’après elle, c’était de notre faute si les hommes à bord s’existaient de la sorte. Depuis ce jour…cette bonne femme tomba sur ma liste noire.


(Je coupe un bout…sinon je vais avoir droit à faire publier le roman que j’aurais écrit ^^)

La Nouvelle-France

Deux mois ou trois depuis notre départ de la France? Je n’en sais rien, j’avais perdu le compte au bout de quelques semaines. Aujourd’hui, nous venons de toucher la terre ferme et c’est avec grandes peines que je me retenais de me laisser tomber sur cette terre après tend de temps passé sur un navire.

- Merci…

Ce fut à l’intention de Dieu que je prononçai ce mot.

Lorsque nous sommes arrivées au port de Québec, nous étions toutes aussi bien habillées que de jeunes princesses. Qui aurait pu deviner tout le claver que nous venions de traverser. 22 d’entres nous y avaient laissées leurs vies. 22 cadavres gisaient dans les bras de l’océan et personne, sauf nous, les 78 survivantes, ne les pleura ni se les rappellera.

Je suis une des premières à débarquer et je fus surprise de voir la ligné de jeunes hommes qui nous attentait. Ils devaient être…du moins, plus d’une centaine. On y apercevait aussi quelques et mon premier geste fut de chercher Janine des yeux. Malheureusement, je ne reconnu pas sa tête blonde parmi le tas d’autres et un pincement me fit mal au cœur. Pourquoi n’était-elle pas présente?

Sur ce, je posai pour la première fois de ma vie, les pieds sur un continent inconnu, qui, de loin ressemblait plutôt à celui de France. Peut-être était-ce car nous étions en plein été? D’après ce que je savais, l’hiver, ici, ce n’était pas facile!
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeDim 6 Avr - 23:55

Deux ans plus tard

Il faisait froid, et pourtant, j’avais prit la peine de bien fermer les fenêtres, du moins, c’est ce que je me rappelle. Tremblotante, je serrai les couvertures un peu plus sur moi et voulu serrer contre moi mes deux enfants et ce fut en ne racontant que le vent dans mes bras que mes yeux s’ouvrir et que je me m’assis brusquement dans mon lit.

Un vent froid entrait à l’intérieur de la chambre par la fenêtre laissée grande ouverte. De la neige volait un peu partout et le peu que parvenait à cheminée ou des buches brulaient encore, se fondait très rapidement.

Mon cœur cessa de battre et la panique me prit à la gorge. Mes enfants en se trouvaient plus dans le lit, la fenêtre était grande ouverte, dehors il neigeait et dans la pièce d’à côté…la chaise berçante faisait un petit bruit qui m’était si familier…pourtant, il avait une anomalie dans ce son et cela me fit panier encore plus.

Une peur soudaine traînait dans mes entrailles, où étaient Julien et Daniel? Peut-être que Julien s’était réveiller et que Daniel le berçait…n’aillant pas voulut me réveiller? Je priais le bon Dieu qu’il en soit ainsi…même si, au plus profond de moi-même, je savais que quelque chose venait de se passer.

Tremblante, je me levai du lit sans faire le moindre bruit, pourquoi avais-je peur qu’un simplement craquement prévienne…je ne sais qui, que j’étais là?

Un feu crépitant dans le salon, je l’entendais parfaitement, seulement que ce n’étais pas moi qui l’avait allumé, loin de là et Daniel n’en aurait été incapable, il était trop jeune. À moins que…Antoine!!!

Un sourire fit place sur mes lèvres, ma peur me quitta, remplacée par une joie inouïe et je me précipitai vers la porte de la chambre. Mon mari était revenu! Je n’en revenais pas! Un cri de joie voulu quitter ma gorge, lorsqu’une main se plaqua contre ma bouche, m’empêchant de commettre le moindre son. Cette fois-ci, je voulu crier, mais peine perdue, on me retenait fermement. Je sentais contre mon dos un torse d’homme, un torse dur et musclé. Mais ce qui me frappa le plus fut la froideur qui s’en dégageait. Un frisson me parcourut tout le corps et une panique encore plus forte que la précédente fit place en moi.

Un homme était entré chez moi, mes enfants se trouvaient je ne sais où et pire que tout, j’étais dans l’incapacité de faire le moindre mouvement me permettant d’aller à leur recherche!

Je portai mes mains à celle qui me tenait fermement muette, essayant de me dégager. J’essayais de crier à l’aide le plus que je voulais aucun son ne quittait mes lèvres. J’eu envie de pleurer…et me débâtie de plus belle, et cette fois-ci en y mettant plus d’effort. Une autre main vient m’emprisonner des bras contre mon corps. J’essayai les coups de pieds et c’est alors que mon agresseur prit la peine de m’adresser un avertissement.


- Cessez de bouger nom de Dieu, ou vous allez y passer aussi!

Passer aussi?? Passer à quoi???? Daniel! Julien!!! Mais que leurs avait-il fait? Je voulu articuler un « lâchez-moi!!!!! », tout ce que je pus faire fut de mordre la main qui se tenait contre ma bouche. Naturellement, l’inconnu n’eut aucune réaction face à cela. Je criai de plus belle, mais rien à faire, il ne me lâchait pas, au contraire, l’étau autour de ma taille se fit plus serré, me coupant le souffle une fraction de seconde.

- Mais taisez-vous à la fin!

La voix me parvient très proche de mon oreille et je sentis un souffle froid contre mon cou. Je me figeai et il me serra encore un peu contre lui. Un frisson d’horreur me traversa le corps et bizarrement, je ne tiens aussi tranquille que je le pus.

- Voilà qui vous aidera grandement…autant qu’à moi.

Dans ma tête, des scénarios d’échappement à cet homme se défilaient un à un, attendant que j’en sélectionne le bon, jusqu’à présent, je n’en voyais pas grand à suivre.

- Ellen, je ne vous veux aucun mal, d’accord, seulement, écoutez moi attentivement et lorsque vous aurez tout comprit, vous me faites signe de la tête et je vous relâche, c’est bien comprit?

Je fis signe que oui, enfin du mieux que je le pouvais tout en essayant de me contrôler le plus possible. Ce type connaissait mon nom, chose qui ne me rassura gère. Et s’il s’agissait de ceux qui avaient enlevé Antoine???

- Mon ami se trouve dans le salon…il tient Daniel et Julien et risque de leurs faire mal…

Je me débattais de plus belle et avec une force nouvelle. Je devais protéger mes enfants!!!

- Ellen! Vous ne pouvez plus rien pour eux, alors arrêtez de vous débattre! Ça ne servira à rien, sinon à vous mener à votre propre perte!

La voix s’était faite dure et c’est telle une menace que les paroles me parvinrent. Des larmes coulaient sur mes joues, plus d’impuissance que toute autre chose. J’avais perdu mon mari, pas question que je perde aussi mes fils! Je mordillai une nouvelle fois l’homme. Et brusquement, je me fus jetée contre le mur d’en face. Je m’attendais à ressentir un violent choc, mais rien de vient car l’homme me tenait encore une fois, mais cette fois-ci, de face et j’étais plaquée contre le mur. Je pus finalement voir son visage et une horreur me frappa.

- Vous…

Je fus étonnée d’entre ma propre voix prononcer doucement ce mot. Il ne me tenait plus muette. Je plongeai mes yeux dans les siens, d’un or brillant, qui me coupèrent le souffle comment la toute première fois.

- Shutttt…

Je revoyais clairement la première fois où j’avais croisé cet homme, sans tout de même en savoir d’avantage sur lui. Je savais qu’il venait de France lui aussi et qu’il était à peu près au niveau d’un Intendant. Bref, il était très riche et était connu d’à peu près tout le monde, sauf moi. Les riches ne m’inspiraient jamais confiance et encore moins après la disparition d’Antoine.

Cela faisait à présent trois mois que nous n’avions pas eu de ses nouvelles. Il était parti un bon matin, comme tous les matins, seulement…il n’en était jamais revenu. Personne ne comprenait ce qui avait bien pu se passer et finalement, les gens avaient tout simplement décidé qu’il était parti par qu’il en avait peut-être eu marre de moi. Je n’y croyais pas un mot. Antoine m’aimait comme jamais personne ne l’avait fait, jamais il me n’aurait abandonnée avec Daniel et Julien de la sorte. Quelque chose lui était arrivé, mais comme personne ne voulait bouger et faire quelque chose, j’avais fait mes propres recherches. Les gens disaient qu’il était parti pour la simple raison…que nous n’avions jamais retrouvé aucun corps qui puisse lui correspondre, donc, en quelque sorte, il passait encore pour un vivant. Et je doutais qu’il en soit ainsi. Bizarrement, je n’avais pas été aussi affectée par sa perte qu’une femme normale aurait dû l’être. Je n’étais pas celle qui laissait entrevoir ses émotions et pas question que les gens pensent que je n’allais jamais pouvoir m’en sortir sans lui. Antoine m’aimait et je n’avais jamais pu lui en rendre le pareil. Il était mon meilleur ami, mon époux, sans plus. Je n’avais pas été amoureuse de lui…et je l’ignore pourquoi.

Bref, cet homme riche, je l’avais croisé alors que j’avais du aller faire des commissions durant l’absence d’Antoine. Daniel marchait à mes côtés aussi bien que lui permettaient ses petites jambes. J’adorais cet enfant. Il était ma vie et l’enfant que je portais en moi allait bientôt le devenir aussi. Main dans la main, mère et fils, nous parcourions les marchés, heureux, nous amusant comme des fous. À la tombé du soir, il fut temps pour nous de reprendre la route qui menait à notre toute petite maison. Antoine devait rentrer demain matin et j’avais bien l’intention de lui préparer un bon plat.

La route que nous empruntions n’était pas si fréquentée que ça et jusqu’à ce jour, je n’avais jamais eu à m’inquiéter pour notre sécurité. Tenant un panier dans la main, je chantais une petite chanson à Daniel qui chantait avec moi. J’aimais bien la vie que je menais avec les deux hommes de ma vie, Antoine et Daniel et pour rien au monde je ne l’aurais échangée.

Nous venions de tomber sur le long sentier que nous devions emprunter. Sur le coup, un vent frais balaya les environs, nous faisant trembler de froid. Daniel se serrai contre moi. J’avais si envie de le prendre dans mes bras et de le porter, mais ma grossesse avancée ne m’en donnait pas le droit.

- Vous ne devriez pas trainer seule Mlle…ce n’est pas sécuritaire pour vous et votre enfant.

Daniel et moi sursautèrent. Mais d’où sortait-il celui-là? Nous nous retournâmes et je senti la petite main de mon fils serrer la mienne avec plus de force. J’en fis de même, mais mon sourire dû sans doute le rassurer car je vis ses petites épaules se détendre.

- Qu’il est magnifique votre fils, comment se prénomme-t-il?

L’inconnu reparla et je dû lui porter toute mon attention, il commençait à m’inquiéter un peu. Il s’agissait sans nul doute d’un noble, ses vêtements en disaient long sur sa richesse. Il était adossé contre un arbre et tête penchée, fumait quelque chose, surement un cigare, mais je ne le voyais pas, ses longs cheveux d’une couleur paille cachaient un peu trop de chose à mon goût.

- Ne serait-il pas plus poli de votre part de me montrer le visage de celui à qui je m’adresse?

- Hum…vous avez parfaitement raison…je vous demande pardon jeune dame.

Erreur, j’avais voulu l’offenser mais cela n’avais vraisemblablement pas marché. Il releva sa tête en jetant en même temps un cigare un peu plus loin. Avait-il deviné que je détestais les fumeurs?

Un magnifique visage me fit face où la première chose qui me frappa fut ces yeux d’un noir ténébreux qui me fixèrent profondément. Ce que j’y lisais me coupa le souffle et je serrai ma main de Daniel dans la mienne. Il y avait, dans ce regard, quelque chose de …vide…de terrifiant, de sauvage. Une soif y régnait et le sourire malicieux que me fit mon interlocuteur me glaça le sang. Ce type n’était pas quelqu’un de bien…je le sentais. Pourtant, qui aurait pu croire qu’un homme d’une telle apparence…enfin…il était magnifique, blanc comme un linge, un nez fin, des lèvres douces à regarder, une mâchoire carrée…il était musclé et dangereusement séduisant.
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MessageSujet: Re: Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?]   Ellen Palmer (Vampire-----Terminée!) [ Bella ?] Icon_minitimeLun 7 Avr - 4:59

Je reculai d’un pas par pure réflexe et cela créa un rire mélodieux dans la gorge de l’inconnu. Je fronçai les sourcils, mécontente qu’il aie eu vu ma réaction. Jamais je n’aurais baissé les bras devant un homme et lui, par sa simple présence, venait de me faire reculer d’un pas.

- Ne vous inquiétez pas, je fais souvent cet effet-là aux autres…

En parlant, il s’était dégagé de son arbre et avançait à présent vers nous d’un pas léger. Daniel s’accrochai maintenant à ma robe. Je reculai encore d’un pas.

- Puis je savoir à qui je m’adresse?

Il continuait à avancer et une petite panique prenait place en moi.

- Cela n’a gère d’importance Ellen, puisque moi, je vous connais.

Cette fois-ci, je m’étais figée. Il connaissait mon nom…comment était ce possible? Jamais je ne l’avais croisé auparavant.

- Eh bien c’est vous qui le dites…il est toujours plaisant de savoir le nom de notre interlocuteur, vous connaissez déjà le mien et me priver du votre serait une torture mon cher.

Ma tactique : gagner le plus de temps possible. Peut-être que quelqu’un, passant par là nous apercevrait. Du moins, c’est que j’espérais de tout mon cœur car Daniel et moi n’étions pas en sécurités avec cet homme.

Il rit de nouveau, un rire cristallisant. Il était à moins de deux pas de nous maintenant, et le danger qu’il dégageait se faisait de plus en plus persistant. Ses yeux ne quittaient pas les miens et une peur que je n’avais jamais ressentie avant me torturait les entrailles. Daniel et moi reculions maintenant à grands pas et il continuait à avancer vers nous du même pas ferme comme s’il savait ce qu’il faisait.

Puis, cela ne dura qu’une fraction de seconde, comme quelque chose d’impossible, mais pendant ces quelques secondes, sinon moins, j’eu le vague sentiment qu’il était sur le point de bondir sur nous et un cri naissait dans ma gorge…et tout se dissipa aussi vite qu’arrivé, car un autre jeune homme venait d’apparaitre aux côtés de notre inconnu. J’étais persuadée que sa venue avait empêché l’autre de nous sauter dessus et je me perdis dans l’incompréhension de la situation.

- Bonsoir David…et qui vois-je là…une nouvelle amie à vous mon cher?

Il s’adressait à l’autre…David, il s’appelait David…effectivement, je ne le connaissais pas. Alors que le nouveau arrivé continuait à parler, David et moi ne nous quittions plus des yeux. J’y lisais encore cette soif…et ce ne fus que lorsque son ami lui passa un bras autour des épaules que David se détourna de mes yeux, planta un regard d’acier dans celui de son ami qui portant, portait des yeux d’or.

- Étienne, tu arrives à temps! Je te présente Ellen…

C’est ainsi que j’avais fait la connaissance d’Étienne. J’ignorais pour quoi, mais je savais que cet homme m’avais probablement sauvé la vie l’autre soir et aujourd’hui, il se tenait une nouvelle fois devant moi, ne présageant rien qui veille.

- Alors vous allez m’écouter oui ou non?

- Oui…


- Je sais que vous n’allez pas me croire…mais…enfin, j’essaye de vous sauver Ellen, croyez moi je vous en pris.

Je ne prononçai plus un mot…le courage m’en manquait.

- David…enfin David a vos enfants.

- Je sais, vous me l’avez déjà dit et maintenant laissez moi y aller!


- Ellen!

Nous conversions à voix basses, comme si nous avions tout les deux peur qu’on nous entend.

- Il a vos enfants…et il est peut-être déjà trop tard…vous ne pouvez rien y faire…pas contre David. Si j’ai échoué…vous n’y arriverez pas aller plus loin.

Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il me racontait. David avait mes enfants et comme l’autre soir, j’avais ce sentiment…qu’il…enfin qu’il n’en resterait plus grand-chose. Toute expression avait disparue de mon visage, le laissant de glace. J’avais envie de me laisser tomber sur le sol et de pleurer toute les larmes de mon corps…mais je ne pouvais pas. Il restait toujours un espoir, voilà pourquoi je continuais à écouter Étienne.

- Je suis arrivé trop tard et je m’en veux terriblement. Je n’avais jamais pensé que David puisse faire une chose pareil…enfin, pas aujourd’hui…il…je pensais qu’il allait chasser ailleurs! Nom de Dieu!

Je comprenais de moins en moins…

- Chasser…mais en enfin de quoi vous parlez!

Étienne me regardais droit dans les yeux…

- Ellen, nous ne sommes pas comme vous…enfin comme vous les humains, nous…

Il fit une longue pause avant de poursuivre, se demandant sans doute si j’étais encore entrain de l’écouter et de la tête, je lui fis signe de poursuivre même si je le prenais pas un fou qui racontait n’importe quoi.

- Vous croyez à ces créatures du diable Ellen…?

Je ne sus que répondre car je m’égarais de plus en plus dans ses paroles.

- Bref, nous en faisons partie. David et moi, sommes des vampires.

L’expression que dû lire Étienne sur mon visage représentait à peu près un « heu… », car il soupira devant moi et reprit de nouveau.

- Je vous avez bien dit que vous ne me croiriez pas…et j’ignore comment vous prouver la vérité si ce n’est pas en commentant un…

Puis, ses yeux se mirent à briser d’une façon étrange, il fixait la fenêtre encore ouverte. Je devenais de plus en plus impatiente devant le jeune homme, mes enfants me préoccupaient le plus et ce fut sur le coup du découragement que suivit son regard…et me figea à mon tour.

- David…

Une silhouette était perchée sur le cadre de la fenêtre…qui se trouvait être au deuxième étage. Mais comment était-il arrivé là??? À moins qu’il n’y soit déjà depuis le tout début et qu’Étienne ne m’aie raconté que des balivernes. Furieuse, je tournai la tête vers Étienne et son expression me fit comprendre que lui, comme moi, ne s’était pas attendu à voir apparaître David.

C’est là qu’un affolement s’empara de moi. David se trouvait là, devant moi…mais ou était mes fils!!!

Je me dégageai de l’étreinte d’Étienne, me précipitant vers David.

- Où sont mes enfants?!

Une fureur perlait dans ma voix, ce qui fit rire David. Il descendit de la fenêtre vient de placer avec grâce en face de moi. Nouveau choc…il n’avait plus ses yeux d’un noir ténébreux…mais il était à présent légèrement doré. J’en fus figé sur place et alors que je voyais David, son sourire malicieux aux lèvres, s’approcher de moi…je compris qu’il venait de faire quelque chose de grave avec mes deux fils. Je venais de comprendre que…je ne les verrais peut-être plus jamais et à quelque part…j’avais cette certitude qu’Antoine était passé par le même chemin. Mon cœur se brisa en milles moreaux et une haine nouvelle fit place en moi à l’égare de David.

Étienne vient se placer entre moi et David, chose à laquelle je ne m’attendais pas, ni David d’ailleurs. Il s’était lui aussi arrêté et fixait son ami comme s’il le voyait pour la première fois.

- Pas elle…je t’en prit…

David eu un regard où je pus lire de l’incompréhension.

- S’il te plait, épargne la…tu n’as même pas besoin de boire…n’est-ce pas?

Je ne pigeais plus rien et la seule envie qui faisait rage dans mon cœur était de…de…de faire mal à David. Sur ce, je poussai une nouvelle fois Étienne hors de mon chemin, et me précipita vers David.

- Sale démon!!!

Et après cela, tout se déroula à une vitesse incroyable et je n’en captai que quelques petites parcelles.

Je m’étais précipitée sur David, Étienne avait voulu me retenir et David, avait profité de la situation pour venir planter ses dents dans sur mon poignet droit. Je me rappelle avoir poussé un cri de douleur. Étienne s’était alors jeté sur David, de qui les yeux venaient de perdre le peu d’éclat doré qu’ils avaient.

J’ignore combien de temps David avait tenu mon poignet entre ses dents, mais je sais qu’Étienne avait dû le frapper pour qu’il le lâche. Ma vue s’était brouillée en moins que deux secondes et je ne voyais que très peu de ce qui se passait. Je pouvais voir deux silhouettes de débattant sur le sol de ma chambre, alors que j’entendais soit la voix de David, soit celle d’Étienne lancer des paroles qui me semblaient venir de loin.

- Sent son odeur Étienne…laisse toi aller, il n’y a pas de mal à ça…

David avait l’aire de bien s’amuser…j’entendais même un rire de temps en temps. Quant à moi, j’étais dans l’incapacité de faire le moindre mouvement. Un froid glacial me traversait le corps et la douleur sur mon poignet se faisait de plus en plus forte, pourtant, je ne criais plus. La tête me tournait, sans doute parce que j’avais perdu un peu trop de sang et n’étant plus en mesure de me tenir debout, j’étais tombée sur le sol de bois dans un bruit sourd.

- Ellen!

C’était la voix d’Étienne…mais elle était si loin. Cela m’importait peu, car maintenant, je n’avais qu’une seule envie : mourir. La douleur me déchirait le ventre et j’interdisais toujours de crier, pas question que je laisse voir David qu’il avait réussi à me faire mal! Le froid se faisait encore plus intense…j’étais certaine que j’étais entrain de mourir.

Jusqu’à ce que…il y un grand bruit, un cri de fureur…David ou Étienne venait de basculer par la fenêtre et dans une fraction de secondes plus tard, je sentais une présente près de moi.

Je ne pipai mot, essayant plutôt de respirer du mieux que le je pouvais. Des lèvres froides telles de la glace se posèrent dans mon cou et un gémissement de douleur m’échappa. Bientôt, ces lèvres devinrent celles qui se promenaient un peu partout sur mon cou. Un souffle saccadé me parvenait aux oreilles, puis il s’arrêta, me glaçant le sang.

Un bruit me fit comprendre que quelque chose de lourd venait de tomber sur le plancher…du coup, je senti le parfum d’Étienne. Je voulu l’interpeler, mais la douleur devait de plus en plus insoutenable. De mon poignet, elle avait monté tout le long de mon bras, à présent, tout un côté de mon corps me faisait mal.

Des sons bizarres s’échappèrent de ma gorge, des sons qui auraient dû être des paroles. C’est alors que tout ce passa, que David commit l’irréparable…En entendant Étienne venir à mon secours…David plongea ses dents dans mon cou.

- David non!!!!!!!

Mais il était déjà trop tard et Étienne savait qu’il n’y pourrait plus rien. Le jeune homme se laissa tomber à mes côtés et je tournai ma tête vers lui. Je ne le voyais que très peu…mais dans toutes ces images folles, je voyais un visage défait par un échec.

Je sentais toujours les lèvres de David contre mon cou, mais je sentais aussi quelque chose de chaud s’écouler de là et faire une flaque près de ma tète et mon épaule droite. Mon vue se brouilla encore plus et il eut un point où je ne vis plus rien, rien sauf du noir.
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