Bulim Adilmée [ vampire][finie Bella ?]

[Je tiens à préciser que j'ai demandé l'autorisation à Bella pour mon statut de vampire ! ^^)

Nom : Bulim

Prénom(s) : Adilmée

Age : 17 ans, depuis 113 ans

Lieu de résidence : France, Paris

Statut : (humain, vampire, ou loup-garou ? A noter que les vampires ou les loups sont très peu nombreux ! En dehors des personnages du livre, je n’accepterai donc que d’excellents rôlistes et une histoire béton pour ces statuts !) Vampire


Classe sociale : (Pauvre ? Riche ? Classe moyenne ?) Riche, ayant hérité des biens de Matteo


Famille : Adilmée ne se souvient pas de ses parents humains, loin s’en faut. Mais son « père » vampire, du prénom de Matteo, fut tout ce qui lui importa… Avant de se faire déchiqueter par les Volturi. En effet, celui s’était attiré les foudres de ces vampires italiens, Adilmée le savait depuis le début. Mais sans qu’elle ne sache pourquoi, alors qu’elle avait un siècle environs, ces premiers étaient venus le traquer (ou du moins le « chercher » serait plus correct). Ne pouvant en réchapper, surtout face à plusieurs individus, Matteo partit définitivement. Les yeux magentas de ce dernier manquèrent plus que tout à la jeune vampire.


Caractère : (7 lignes minimum ! Parlez nous de son caractère. Est-il pince-sans-rire, extraverti, timide, poète, affable, romantique, nerveux, bruyant, désordonné, généreux, agréable, difficile, loufoque, borné, minutieux, fanatique, sournois, câlin, sadique…)
Le trait de caractère d’Adilmée le plus marqué, et surtout pour un vampire, est sa bienveillance. A l’égard de tout le monde, de toute chose même. D’une extrême délicatesse, chaque être peuplant le monde trouve en elle la compassion qu’il lui faut. C’est pourtant quelque chose de très complémenté par sa rancune hors du commun (pour ne pas faire de vilain jeux de mots). Bien qu’elle soit toujours avenante et polie, la rancune est insinuée dans son cœur comme la pomme du péché dans la bouche d’Adam et Eve, et un détail insignifiant prendra dans sa bouche des airs d’obus. Cependant, même si son père lui apprit à ne pas autant cultiver la rancune, elle n’arrive pas à s’en défaire, même après les plus plates excuses de l’intéressé. Adilmée a pourtant un sens du respect hautement aiguisé et ne perdra pas sa politesse pour un sourire mal convenu. Pourtant, dans ces instants même les humains peuvent sentir les élans de colère qui la submergent. Pour la plupart des gens donc, même avec sa gentillesse habituelle, elle laisse des traces d’un personnage avec qui il ne faut pas avoir d’ennuis. Car, bien sûr, il est bien beau d’avoir de la rancune, mais fait étrange, elle préférera la laisser s’altérer avec le temps plutôt que de se venger ouvertement. Une preuve de faiblesse, selon elle. Ce seront plutôt des petites remarques insidieuses, l’air de rien dans une conversation. En effet, cette jeune vampire connaît l’art de la parole. Elle aime les mots, jouer avec, sans arrêt, à leur trouver une intonation particulière, une connotation étrangère et pourtant logée confortablement en ceux-ci, transpercer les gens, lire en eux grâce à eux, les adopter et les attirer. Les mots et toutes leurs sonorités, les langues et leurs différences. Tout cela la passionne. Tout de même d’un caractère fort et impérieux, Adilmée a toujours nourri le rêve de faire le tour du monde, découvrir les accents étrangers… La jeune vampire, de cette passion étrange et totalement opposée, est souvent très peu rangée. Son esprit clair et limpide comme de l’eau de roche contraste avec son mode de vivre très désordonné. Mais après tout, ne vaut-il pas mieux tenter d’en révéler le moins possible sur soi ? Et sans cesse, la réponse qui s’accroche à son esprit, furtivement mais ostensiblement, de manière totalement indéniable, est de ne rien révéler de soi. Mais elle sait que les vampires ont souvent un truc spécial qui sonne comme un pouvoir dans son esprit, lequel il ne faut jamais sous-estimer. Pour, donc, ne rien laisser transparaître d’elle-même, ou le moins possible (car elle est consciente que si on ne donne pas un peu de soi aux autres, jamais on ne tendra vers des relations stables), elle arbore toujours une expression impassible, avec un léger sourire comme qui dirait volage posé sur ses lèvres. Son étrange 'pouvoir' comme elle l'appelle, est de sentir les sensations des personnes qui l'entourent, et elle s'amuse à jouer avec...

Description physique : (7 lignes minimum ! Ne vous contentez pas de ‘il est beau’, développez ! Est-il enrobé ? Svelte ? Plus petit que la moyenne ? A-t-il un grand nez ? Un front large ? De grandes mains ?...)
Ce à quoi l’on pense lorsqu’on pose ses yeux sur Adilmée, c’est félin. Une démarche féline, une aura féline. De prédatrice, certes, mais d’intensité et d’attirance extraordinaires. Tout d’abord, il y a ses yeux. Ses yeux d’un vert profond, de ce vert des prairies du Wyoming au printemps, lorsque l’herbe ondoie doucement sous les rayons du soleil. Ce vert émeraude presque pur, c’est cela. Lorsque sa soif se fait sentir, ils deviennent d’un vert de forêt dense, lorsque la nuit se met à tomber… Oui, ce vert effrayant, presque noir que l’on peut trouver dans la forêt d’Amazonie par exemple… Mis à part ces yeux d’une intensité lumineuse, qui semblent lire en vous comme on peut lire les lignes d’un roman (alors que cela est l’esprit d’Adilmée qui décortique chacun de vos mots, chacune de vos intonations), il faut noter que ses cheveux sont d’une couleur de sève, magnifiques. Le plus souvent ramenés en une queue de cheval haute, lisses et brillants, souples, ils fendent l’air avec des accents de chat sauvage, comme s’ils étaient doués d’une conscience propre (allez-y, rigolez donc !). Son visage n’a rien en fait de réellement notable : tout est si parfait, comme pour chaque vampire qui se respecte, qu’il est difficile de faire le compte de ce qui émerveille chez elle. Ses grands yeux, peut-être, avec des contours soulignés ; ou ses lèvres fines et toujours fendues en une moue adorable, de couleur rose pâle ; certainement ses pommettes, hautes et soutenues ; ou encore le bas de son visage, fin sans être triangulaire. Grâce à ses cheveux relevés, on peut excessivement s’attarder sur sa nuque, aux lignes dessinées à merveille, faisant ainsi ressortir ses clavicules malgré les muscles étonnamment forts pour une silhouette comme la sienne. Ses bras, fins et pourtant renforcés par sa transformation en vampire, ont l’air fragiles comme ceux des poupées de porcelaine, avec la même pâle blancheur, la même que celle de ses longues jambes taillées visiblement pour la course et qui semblent d’autant plus délicates. Sa taille, aux proportions de rêve, laisse transparaître souvent un petit bout de peau sans qu’elle le voulût, ainsi que sa poitrine ne soit pas assez adroitement développée selon elle.
Ses mouvements, incontestablement, sous toujours emprunts de grâce et de vitesse, de précision et de délicatesse. Notes aux accents félins et au rythme dévastateur. Imperceptible et pourtant immanquable.
De ses habits, Adilmée préfère le simple et concis. Autant dire que ce n’est pas elle que l’on trouvera avec des pantalons plus larges que hauts (qui entravent complètement ses mouvements) et des tee-shirt collants (avec lesquels on ne peut même pas lever les bras). Son revêtit préféré est sans doute un pantalon noir, en satin généralement (ou en soie), pas trop moulant mais pas trop peu non plus, avec un débardeur orange-brun (les débardeurs n’entravent généralement pas les mouvements). Ses pieds sont nus, constamment, mais pourtant personne ne semble le remarquer…

Loisirs : (3 lignes minimum. Pratique-t-il un sport ? Est-il joueur ?)
Adilmée pratique plusieurs sports qui lui tiennent à cœur : Déjà, il y a la natation. Car, sans savoir bien comment elle pourrait s’en souvenir avec exactitude, elle adorait cela en tant que vivante, en tant qu’humaine. Et cette activité lui rappelait parfois tendrement, parfois douloureusement que tout à une fin (même sa condition de vampire de 17 ans éternelle). N’éprouvant pas le besoin de respirer, elle s’attèle parfois à de grandes excursion en mer pour regarder la vie des océans environnants. Ensuite, on peut mentionner son goût pour les arts martiaux : en effet, ces exercices, quoique parfois longs et ennuyant, l’emmenaient dans un univers calme et réfléchi, dans lequel elle n’avait que très peu de permissions. Le dernier sport auquel elle se rattache est l’escalade. Le long de parois vertigineuses, où même le plus fous des grimpeurs ne se serait pas aventuré en tête. Faut-il préciser qu’elle ne porte jamais les indispensables de sécurité sur elle ?

Aime : (3 lignes minimum. Laissez aller votre imagination ! Pensez à des activités, des gens, des lieux, des sensations... )
Adilmée, va-t-on dire, aime particulièrement les gens qui ont besoin d’aide. Car qui dit besoin d’aide dit disposé (dans la plupart des cas) à s’ouvrir à quelqu’un. Il faut souligner qu’Adilmée adore les secrets. Les terribles, que l’on avoue juste avant de mourir, les drôles, que l’on se raconte entre ami(e)s, les durs, que l’on essaye d’oublier, les vains, ceux que tout le monde connaît. Donc la vulnérabilité des autres l’aide à se dire que son existence, qui lui paraît bien trop longue, serve au moins à quelque chose : aider les autres, les pousser vers la gloire et la reconnaissance. Adilmée aime de même l’adrénaline. Non pas cette poussée que l’on peut avoir grâce à la vitesse, mais celle que l’on provoque avec son corps, et sans aucun objet factice. L’adrénaline que l’on peut éprouver sur une parois de plus de cinq cent mètres de haut par exemple, lorsque l’on n’est pas assuré. Celle que l’on peut sentir bouillir dans ses veines lorsqu’enfin on rencontre l’Amour (qu’elle n’a pas encore trouvé). Ces sensations charnelles que seuls les humains semblent avoir le droit d’éprouver, et dont pourtant elle est à la recherche constante…

N’aime pas : (3 lignes minimum)
Adilmée ne déteste pas grand chose. Car pour elle détester signifie éprouver quelque chose à son propre instar. Bien qu’elle sache que sa rancœur fasse partie de ces choses là. En fait, elle déteste entendre des choses dévalorisantes, sur un autre ou elle-même sans que la personne qu’elle a en face d’elle n’ai des arguments clairs, nets et tangibles à leurs propos. Bref, elle n’apprécie pas particulièrement les esprits trop critiques et superficiels. De même, elle n’a pas l’aise devant des manifestations de colère ou impulsives, car pour elle cela est extrêmement déplacé. Ce sont les personnages comme cela qu’elle a envie d’étrangler aussitôt ; bien qu’elle soit complètement dégoûtée par la chair humaine. Car, prétendument vampire, il se trouve que l’odeur du sang humain l’attire comme un bel homme attire une femme (ou vice-versa), elle ne se sentirait plus jamais d’en boire ne serait-ce qu’une goutte.

L’histoire de votre personnage : (15 lignes minimum. Attention, elle est définitive ! Parlez nous de son enfance, de sa famille, des évènements marquants de sa vie… Si c'est un étudiant, décrivez ses relations avec les autres élèves. Si c'est un adulte, quel métier pratique-t-il ? N'hésitez pas à être créatif ! )

Adilmée est née un jour brumeux de 1885. Il faisait froid et les nappes de brouillard qui flottaient au dessus de Quimper n’étaient en réalité pas de bonne augure. Sa mère, elle ne put plus la connaître, étant donné qu’elle mourut en la mettant au monde. Une vie de perdu pour une d’offerte. Plus d’une même.

Elle grandit donc en compagnie de son père, un homme de niveau moyen, ayant des journées de dur labeur et s’épuisant prématurément. Petite fille, elle s’extasiait devant la hardiesse de son papa, mais peu à peu, elle se rendit compte ô combien il souffrait. Subjuguée par la peur de ne jamais le satisfaire, elle était résolue plusieurs fois à s’en aller définitivement, sans jamais y arriver pourtant, et ce dès l’âge de 6 ans. Son père, aimant tout de même, en fut très vite conscient et en profita pour lui expliquer comment l’aider. Ce dont la petite fille fut ravie de faire, encore et encore, bien qu’elle détestât ces tâches plus que tout au monde, parce que cela était pour son papa. Elle grandit donc dans une vieille ferme, à l’abri des regards indiscrets qu’auraient pu lui adresser les gens de l’extérieur. Parce qu’elle ne vit pas l’extérieur des années durant, toujours dans l’ombre, se cachant du mieux qu’elle le pouvait, se volatilisant même lorsque quelqu’un arrivait à moins de dix mètres de la ferme. Ce fut déjà à cet âge qu'elle rêva de partir dans des contrées lointaines, son plus grand rêve grossissant avec son imagination débordante.

A dix ans, ses réflexes étaient déjà très aiguisés, et dans sa petite tête, tout avait mûrit longuement. Très longuement, allant jusqu’à macérer dans la boue, dans l’alcool de certaines confitures datées que son père ouvrait parfois, pour son propre compte en fait. Et plus le temps, long, fastidieux, passait, plus Adilmée se rendait compte de sa bêtise. Il ne l’avait jamais aimé. En fait, il la regrettait, sa mère l’avait quitté, lui laissant un souvenir quelque peu… Encombrant, dénué de sens. Elle avait volé la vie de sa mère, dérobé son bien le plus cher. Et ses regrets n’atténuaient en rien les sentiments de son père. Au contraire. Néanmoins, elle ne put se décider à partir, pour de bon. Il avait besoin d’elle, elle pensait.
Les années passèrent, imperturbables, mais son père allait de moins en moins bien. Il passa par plusieurs maladies dont il réchappa de moins en moins bien facilement : disette, fièvre, etc. … Et puis, un jour, Adilmée comprit qu’il ne guérirait pas. Il ne guérit pas, en effet, mais décida une fois pour toute de dire à sa fille ce qu’il y avait à dire. Car toutes ces années de silence l’avaient épuisé, physiquement et moralement. Il n’avait plus la force de lutter.

- Adilmée ? Viens s’il te plait, il faut que je te parle…

L’intéressée s’approcha doucement, n’ayant pas l’habitude d’un tel comportement de la part de son paternel.

- N’ais pas peur, il faut juste que je te confie quelque chose. Approche.

Ses yeux plantés dans les siens, Adilmée attendit, un peu anxieuse de ce qui allait suivre. Qu’allait donc lui confier son père ?

- Adilmée… Il me faut maintenant t’avouer pourquoi toutes ces années ont été aussi dures pour toi, pourquoi je ne t’ai pas livré cet amour que tu attendais toujours, pourquoi, malgré moi, je n’ai jamais pu t’aimer. Je sais, un père devrait aimer sa fille, ses enfants quels qu’ils soient, mais écoute moi bien, et ne m’en veux pas. Je ne suis pas sûr que tu veuilles bien me croire, que tu réalises, mais enfin, te le dire sera tout ce qu’il restera de moi.

Avant même que je connaisse ta mère, celle-ci fit une bêtise. Une bêtise qui dépasse l’entendement et dont elle n’a jamais voulu me donner le secret. Mais de cette erreur surgit des personnes menaçantes. Terriblement menaçantes. Et si seulement, cela n’avaient que des personnes, encore aurait-elle pu s’en sortir ! Tu sais, je l’aimai éperdument dès que je la vis. C’est ce qui me poussa à faire ce qu’elle me demandait. Par amour pour elle, et en toute franchise. J’espérais peut-être un autre dénouement, une autre fin… Peut-être. Les vampires la poursuivaient. Leurs raisons m’échappèrent durant des mois et des mois. C’étaient des vampires venus de loin, d’un pays du Sud. Ils voulaient la vie de ta mère, ou plutôt son infini… Je n’ai jamais vraiment compris. Elle préféra mourir que les suivre, que de les laisser la tuer ou pire, la transformer… Elle savait qu’elle était trop faible pour accueillir un enfant, mais c’est ainsi qu’elle désirait mourir. En t’enfantant. Et c’est ce qu’il se passa. Cependant, sa mort survenue, les vampires ont débarqué alors que tu n’étais qu’une toute petite fille, tu avais à peine quelques jours, mais je te haïssais déjà tellement… Ces… monstres sont venus me voir pour te tuer. Il en avaient la ferme intention, jusqu’à ce qu’ils voient, je ne sais comment, que t’avoir près de moi me ferait plus souffrir que de te perdre. Alors ils m’infligèrent le châtiment d’un amant d’une pécheresse, selon leurs termes. Et te garder fut l’enfer de ma vie. J’aurais mieux fait de mourir, mais on s’accroche à notre vie, même si elle ne vaut rien tu sais… On s’accroche en pensant, en souhaitant de toutes nos forces que cela passera, que cela s’améliorera. Rêves incohérents. Maintenant, je vais partir. Je le sais Adilmée. Mais ce que j’ignore, c’est ce qu’ils vont faire de toi. J’aimerais, je crois, que tu sois prudente. File. Ne gâche pas une vie de plus.

Adilmée n’osa pas ouvrir la bouche, mais ses yeux parlèrent. Plantés dans ceux de son père, ils étaient terrifiants… De lucidité. Elle savait. Elle allait mourir dans peu de temps. Et pourtant, elle était étrangement calme. Presque sereine. La jeune fille ne sourit pas à son père. Pas plus qu’il ne l’avait fait jusqu’alors. Tout était perdu désormais. A seize ans de sa vie, tout était déjà un drame. Indéfinissable.

Elle ne se fit pas prier, pour ce que furent les dernières paroles de son père. Quelques minutes plus tard, elle était déjà dehors, respirant enfin l’air frais et abondant de la montagne environnante. Libre jusqu’au bout des ongles. Se dirigeant tant bien que mal, elle partit vers Paris. Elle voulait voir la capitale avant que les vampires ne la retrouvent.

En quelques mois, elle y fut, toute tremblante d’excitation. Ses muscles s’étaient faits au voyage et son corps baignait dans une vivacité qui l’émerveillait elle-même. Paris.

Elle y résida un moment, oubliant presque jusqu’à l’existence de ses agresseurs potentiels. Tout allait pour le mieux. Elle connut les garçons et toutes les choses défendues sans jamais vouloir vraiment y toucher (sauf peut-être les hommes). L’état de béatitude que donnait Paris en elle était exquis. Peut-être un peu trop.

Jusqu’au soir où elle se promena seule sur le trottoir de Paris, celui de l’allée qui menait au grand pont. Elle sentait une présence dans son dos sans cerner si c’était un effet de son imagination ou non. Apparemment non. D’un coup, une force monstrueuse la poussa sur le côté, dans une ruelle encore plus sombre que l’allée. Etaient-ce des gaillards qui tentaient d’avoir sa chair ou bien… Son sang se glaça dans ses veines. Non, ils l’avaient retrouvée. Devant elle, se tenaient un homme et une femme d’une splendeur extrême. Leur peau était plutôt pâle, et cette pâleur aurait du rappeler la mort à Adilmée, mais cela n’évoquait que la neige et les diamants à ses yeux. Leurs yeux d’un marron clair n’étaient pas menaçants mais leur visage fermés montraient une détermination inébranlable. La femme, aux cheveux d’une couleur rousse soutenue, se jeta en premier sur elle. L’attrapant par le bras avec une force que sa silhouette ne laissait pas deviner, elle fit trébucher Adilmée, qui se cogna la tête contre un mur. Sa chevelure poissait déjà. Elle eut le temps de relever les yeux avant de l’homme ne l’attrape par les cheveux et lui bascule la tête en arrière, comme pour mieux sentir l’odeur de son sang. Il attrapa son poignet et le mordit violemment. La femme lui saisit la cheville pour faire de même. Dans un incendie, elle sembla détecter une rafale de vent froid avant de sombrer…
Cette douleur était insoutenable. Improbable. Elle ne sut combien de temps elle dura, mais cela la torturait tellement. Elle aurait voulu mourir, cesser de souffrir à jamais. Et cela continuait, insatiable.

Lorsque Adilmée ouvrit les yeux, elle se tenait dans un grand manoir, dans une chambre plus précisément. Mais les murs derrières les murs de la chambres se dessinaient si bien dans son esprit que c’était comme si elle voyait à travers. Pourtant, ils étaient bien là, puisque leur contact froid s’opéra sous sa paume. Etrange. Quelqu’un arrivait, le son de ses pas l’alerta. Se redressant d’un coup, elle s’aperçut qu’elle n’était pas seule. Dans la pièce, se trouvait déjà deux femmes étrangement similaires à la femme qui l’avait agressée. Tout aussi belles. Un homme ouvrit la porte de la chambre. Lui aussi était d’une splendeur inégalée. Invraisemblable.

- Je…

Tous lui sourirent. Tout allait bien.

Elle fit connaissance avec Matteo, le vampire mâle qui l’avait sauvée. Car oui, il existait des vampires sympas. Les deux autres étaient des vampires femelles tout à fait normales (si l’on pouvait qualifier un vampire de « normal »). L’une s’appelait Brigitte, l’autre Galatée. C’étaient toutes les deux des « filles » de Matteo. Adilmée en était une aussi à présent.

Ce statut de vampire ne fut pas ce qui la paniqua tout au plus. En effet, ce qui la secoua fut qu’elles mangeaient du sang humain (lui semblait posséder un menu « végétarien » à sa façon). Certes, elle savait qu’elle aussi allait en manger, mais tout de même !

Ce qui la perturba tout au plus fut sa première chasse, dans Paris, en compagnie de ses deux sœurs. Un homme se promenait seul, faisant la proie idéale. Son odeur était agréable pour Adilmée, il faut le dire, mais rien de très probant. C’est alors que Galatée s’était jetée dessus, lui avait déchiré sa tunique et arracher le cœur avant de l’emmener dans la ruelle dans laquelle elles se cachaient. L’odeur de son sang était passionnante, entre le muguet et de pipi de chat… Déjà, Brigitte suçait passionnément les artères arrachées par Galatée. Ce spectacle terrifia Adilmée encore plus qu’elle ne l’aurait cru. Après insistance de ses sœurs, elle se surprit à essayer de goûter à la saveur d’un sang humain… Et de l’apprécier. Mais non ! Comment pouvait-elle faire une chose pareille alors qu’elle était dégoûtée par le spectacle que venaient de lui donner ses deux acolytes ? Ignoble, immonde… Et pourtant si bon….

Lorsqu’elle s’en ouvrit à Matteo, celui-ci sourit. Il avait déjà plusieurs décennies de vampirisme derrière lui et espérait rencontrer un vampire comme Adilmée depuis longtemps. Il lui expliqua alors qu’en buvant le sang d’animaux, ils pouvaient trouver une substitution au sang humain. Et ce qu’entreprit de faire Adilmée, en buvant d’abord le sang de petits animaux comme les lapins ou chiens. Mais apparut bientôt que cela ne suffisait pas. Alors la jeune vampire s’attaqua à de plus grosses proies (et à la fois prédateurs).

Matteo fut comme un père pour elle, celui qu’elle n’avait jamais eu. Il lui parla des autres vampires, de ceux d’Italie, les plus connus et respectés en Europe, les Volturi. D’ailleurs, il avait un sacré problème avec eux. Mais chaque fois qu’Adilmée tentait d’en savoir plus, il s’en allait. Elle n’en sut jamais rien. Pas même quand ils vinrent le chercher, quelques années après qu’elle soit transformée. Elle ne fit rien, quant à son habitude, mais tout son être se déchira de part en part lorsqu’elle vit s’éloigner Matteo pour la dernière fois, hors du manoir. Il était résigné, certes, il savait qu’il allait perdre son éternité de vie, oui. Et il n’adressa à Adilmée qu’un ravissant sourire troublant de sincérité. Enfin libéré, en quelque sorte. Oui, mais sans elle…

C’est alors qu’elle entreprit de réaliser son rêve de petite fille : voyager ! Tout était bon pour elle : Kenya, Japon, Nouvelle Amérique, Afrique… Rien ne lui échappa. Pas une ethnie ne lui passa sous le nez. Et sa passion de la langue ne s’arrête pas, jamais, aussi loin qu’elle l’emmène… Inde ou Brésil.

HJ :


Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 16 ans

Code : Reliques

ça c'est de la fiche

Bienvenue, je lis ça dès que je peut (ai pas bcp de temps.

LECHOUILLE !!!

Bienvenuue!

Je lis ta fiche dès que possible, elle est longue... xD

Merci de votre bienvenue !

Je sais que ma fiche est longue (c'est pour les admins ! xD)

Bienvenue à toi! Très belle fiche!

Rebienvenue Adilmée =)

J'ai lu toute ta fiche ! Elle est superbe, tu as le bon nombre de lignes partout, une bonne histoire,un vava qui correspond bien à ton perso. Et surtout très bon point pour toi, ta vampire habite à Paris. Il me faut l'acccord de Bella pour te valider, mais en tout cas pour moi ta fiche est niquel )

Ouah ! Et bien merci beaucoup ! J'attends l'avis de Bella avec impatience alors ! ^^

Trop cool !!!!!!

Je crois vraiment que je vais faire faire une tournée à Hisa, quand elle auras fait son disque (okay, le guitariste étant en cours de transformation, ça va être dur, mais bon...)

Dites moi...

Vous ne saurez pas, par hasard, quand reviendra Bella ? On va dire que j'ai bien envie de RP xD

Ze suis malheureuse !!! :'(


:Placard:

="""((( nan sais pas TT

je suis triste avec toi je sais comme c'est long d'attendre et comme tu stress dans ces moments là XD j'aimerais trop te valider...


Bellaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa au secourssss !!! viteuuuuuuuuuuuh

Je suis sincérement désolée pour le temps d'attente... Toutes mes excuses.

En tout cas, ta fiche est effectivement très bien, tu es donc validée ! Bienvenue parmi nous, et bon jeu !

Aujourd'hui on a le droit à une super Bella ^^

Désolé de t'avoir stressée ma belle =)

Merci beaucoup Bella !

Et direction... Le rp' !