RPG Fascination
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 Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]

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MessageSujet: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitimeMar 22 Juil - 23:33

HJ :


Je vous prie de m’excuser d’avance pour la longueur immodérée de ma fiche ! je ne voulais pas la faire si longue, mais mon perso s’est emparé de moi et je n’ai pas pu lui résister ! Embarassed


Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 19 ans

Code : ok/édité par Elliana

Petite Requête : Je profite de ma fiche pour demander si on peut m’assigner le rang : « Dit Ever » afin de reprendre le titre de ma fiche ?
Du reste, merci d’avoir lu, j’espère que vous avez apprécié : )
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MessageSujet: Re: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitimeMar 22 Juil - 23:42

L’impertinent Orgueilleux


Traduit de l’Anglais par Ethel MOOR lui-même










PERSONNAGES




ETHEL MOOR dit EVER, un vampire de 23 ans, hautain et excentrique
Un journaliste, suicidaire
Les serviteurs d’Ethel Moor

La scène se passe à Forks, Etats Unis.


~ oOoOoOoOo ~




L’IMPERTINENT ORGUEILLEUX



PROLOGUE

Aujourd’hui, dans cette société que j’ai vu évoluer
Vers ce que société de l’image vous appelez
Je suis votre plus redoutable ennemi
Celui qui vous en fait craindre pour votre vie

Je suis un meurtrier sanguinaire
A l’œil redoutable, à la volonté de fer
Une image dans ma pupille à jamais reste gravée
Dans le cerveau infaillible dont je suis doté

ETHEL
Ah, non pas un prologue ! (ETHEL s’agite sur son fauteuil. Lui et un journaliste sont dans une chambre spécialement réservée à recevoir d’honneur. Elle est magnifiquement décorée, il est assis dans un magnifique fauteuil en cuir, noir flambant. Le journaliste est assis dans le même genre de fauteuil, bien que le sien soit légèrement plus petit. Ils boivent un thé.)

LE JOURNALISTE
Ah, pourquoi pas ?

ETHEL
Non, non, non, on se croirait dans du Shakespeare, version Hollywood, non pitié, j’ai horreur des remake, et encore plus des mauvais ! non, en plus c’est bien trop snob et c’est naze ! faisons plus simple, voulez-vous ?

LE JOURNALISTE
Eh bien… Comme il vous plaira…

ETHEL
Ha, ha, très fin, très fin, je vous aime bien vous !

LE JOURNALISTE
... ?
ETHEL
Bien, alors je suppose que vous savez qui je suis.

LE JOURNALISTE
En effet.

ETHEL
Comment l’avez-vous su ? je me donne un mal fou pour ne pas être connu.

LE JOURNALIST
… pourtant, vous avez laissé un article dans notre journal…

ETHEL
Est-ce possible ?! (Il est tout étonné, il se redresse légèrement sur son fauteuil.)

LE JOURNALISTE
Euh, oui… à propos du bal de charité de Mr Van Der Woodsen organisé le mois dernier…

ETHEL
Ah oui !!! cette sombre merde hypocrite ! ah oui, oui, je me souviens, c’était bien trop tentant…

LE JOURNALISTE
Euh, et, du coup, comme nos avis se rejoignent et que je trouve que vous écrivez plutôt bien, j’ai songé que peut être, nous pourrions discuter, un peu…

ETHEL
Ah, eh bien, comme vous voulez, comme vous voulez ! que voulez-vous savoir ?

LE JOURNALISTE
Eh bien, vous aviez l’air de bien vous y connaître, et votre major d’homme m’a dit que vous étiez un homme… bien particulier

ETHEL
HA HA HA ; aaahh, tu m’étonnes ! quel farceur celui là !

LE JOURNALISTE
Je ne comprends pas ?

ETHEL
Oui, je suis plus qu’un homme particulier, mon cher : je ne suis pas un homme !

LE JOURNALISTE
Euh ! excusez moi mais je crains de ne pas comprendre ?

ETHEL
Bon sang, l’ami, vous êtes têtu… je suis un vampire. Je suis très malheureux de faire votre connaissance.

LE JOURNALISTE
Je vous demande pardon ?

ETHEL
Quoi, vous ne savez pas ce qu’est un vampire ?

LE JOURNALISTE
Euh, si, si bien sur, mais ça n’existe pas !

ETHEL
Ha ha ha, elle est bien bonne ! et moi, je n’existe pas alors ? quel naïf jeune homme. Quelque part, vous n’avez pas tort, mais puisque je suis palpable, nous dirons que j’existe.

LE JOURNALISTE
Je ne suis pas sûr de bien tout comprendre.

ETHEL
Bon sang mon jeune homme, êtes-vous sot, en plus ? contentez vous de m’interroger sur ce qu’il vous plaira, voulez vous ?

LE JOURNALISTE
Euh, oui, oui, bien sûr…

~ oOoOoOoOo ~




ACTE I, sc. 1


LE JOURNALISTE
Bien, tout d’abord, pourquoi ne pas commencer par vos goûts, qu’aimez-vous ?

ETHEL
Le sang, cela va de soi, non ?

LE JOURNALISTE
Euh, si vous le dites... autre chose ?

ETHEL
Evidemment, pour qui me prenez vous ! ce que j’aime avant tout, c’est me cultiver. N’étant pas soumis aux lois des hommes et leurs contraintes, du type études et boulot, j’ai tout mon temps, toutes mes journées à tuer en attendant la nuit. Je les tue donc en m’enrichissant. La première chose que j’ai appris, par passion, c’était la peinture. Vous savez, on dit qu’un bon dessinateur est un bon observateur. Alors évidemment, étant donné mon don, je suis un excellent peintre ha ha ha.
J’ai vu évolué tant de mouvement et me suis intéressé à tant d’œuvres… ah si vous saviez comme il est agréable de vivre quand rien ne vous presse ! j’ai lu des tonnes de bouquins, appris tant de choses. J’ai appris à jouer du piano et du violon, mes deux instruments préférés, et j’envisage d’apprendre à en maîtriser d’autres.


ACTE I, sc. 2


LE JOURNALISTE
Voilà qui est bien, et pour ce qui vous déplait ? ou vous voulez encore ajouter quelque chose sur vos goûts ?

ETHEL
Mes dégoûts sont mes goût aussi, que je sache…

LE JOURNALISTE
Euh, oui, oui, en effet…

ETHEL
Beaucoup de choses me déplaisent… difficile de savoir par quoi commencer. Tellement de choses me rebutent… tenez, vous par exemple.

LE JOURNALISTE
Quoi ?!

ETHEL
Oui, vous. Vous m’exaspérer avec votre sale gueule et vos questions à la con. J’ai horreur des gens comme vous !

LE JOURNALISTE
Dans ce cas… pourquoi accepter vous de répondre à mes questions, si vous les trouvez connes ?

ETHEL
Hummmmm… parce que je n’avais rien de mieux à faire cette après midi ! bref, j’aime pas… le mauvais goût, et puis… la mauvaise bouffe, ah, et quoi encore ?
Ah si, les imbéciles heureux. Je hais aussi mes prétendus « semblables » qui passent leur vie à reproduire ce qu’ils ont toujours fait. A quoi donc vous sert l’éternité, si vous la passez à vivre ad vitam de la même manière ? vous perdez votre temps, voilà tout. Bien, je crois que j’ai fait le tour. Enfin, c’est tout ce qui me vient en tête pour le moment.

LE JOURNALISTE
D’accord, d’accord…

~ oOoOoOoOo ~



ACTE II, sc. 1



LE JOURNALISTE
Alors euh, pourquoi ne pas vous décrire, maintenant ? je veux dire, moi je vous vois très bien ; mais nos lecteurs auront un peu du mal, a moins que vous ne vouliez qu’on mette une photo ?

ETHEL
Une photo ? êtes-vous stupide jusqu’au bout ? je suis un vampire, je n’y apparaitrais pas ! mais réfléchissez donc un peu !

LE JOURNALISTE
Heu… (aparté) il doit vraiment être cinglé, mais il vaut mieux faire comme s’il disait vrai.

ETHEL
Je veux bien me décrire. Là, regardez (il tend son bras en face de lui, le journaliste se retourne.) C’est un autoportrait.

Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Test3_11


Il est assez récent…
Je l’aime beaucoup, il est très simple et à la fois très complet. Alors comme vous voyez, je suis beau. Mes cheveux sont d’un brun charbon qui tend à l’argent, aux soleil, et mes yeux ont la même teinte : ce gris si clair et si brillant qu’ils semblent luire. Je n’ai jamais compris pourquoi : je suis né avec ces yeux là. En fait, je crois qu’ils sont le secret de mon pouvoir. J’aurais dû avoir les yeux noirs, comme dans ma famille, mais non, ils sont gris. C’est forcément un signe !

LE JOURNALISTE
Vous croyez aux signes ?

ETHEL
Oui… quand ça m’arrange !

LE JOURNALISTE
Ah…

ETHEL
Sinon, j’ai le teint pale, logique, je suis de taille moyenne, je suppose, quelque chose comme 1m80. Je ne suis pas bien musclé mais ça les vampires, nous, on s’en fout : n’étant plus humain, on a une force bien supérieure ! et sinon… ah, je porte des lunettes, pour protéger mes yeux, celles-ci par exemple se teinte au soleil, merveilleuse invention. Je suppose que vous comprenez à quel point mes yeux sont importants.

LE JOURNALISTE
Oui, bien sûr.

ETHEL
Ah, magnifique ! vous aurez au moins compris quelque chose durant cet entretient !

LE JOURNALISTE



ACTE II, sc. 2


LE JOURNALISTE
A présent, parlez moi de vous, votre caractère ?

EHTEL
Vous voulez être mon psy ou bien ?

LE JOURNALISTE
Euh ! non, c’est juste, enfin, je veux dire, pour savoir, voilà, comme ça.

ETHEL
Ha ha ha ! très bien, très bien, ne vous affolez pas comme ça ! je ne vous ai pas menacé encore !!

LE JOURNALISTE
(aparté) comment ça, « encore » ?

ETHEL
Voyez vous… quand j’étais jeune, j’étais ignorant. J’étais un petit con prétentieux, qui ne comprenait rien à rien et qui se foutait du monde comme de sa première chaussette, ‘voyez ? je suis toujours prétentieux, mais j’ai changé. L’éternité m’a ouvert l’esprit.
Je suis né en 1802, en Angleterre, un siècle passionnant. Jusqu’à nos jours, j’ai connu de nombreux mouvement de pensée et de vie qui ont fait changer plus d’un. Mais dans le fond, malgré toutes les choses intéressantes que j’ai pu voir, particulièrement entre 1850 et 1950, je crois que le mouvement qui m’a le plus charmé, c’est les dandys. J’ai été énormément influencé par les dandys. Je crois que je me suis vraiment plu dans ce mouvement de pensée, plus que dans le romantisme, un peu trop violent à mon goût… j’ai gardé leurs habitudes, je crois que je ne suis pas prêt de changer ha ha ha ! du reste, je n’ai jamais changé : je suis égoïste, narcissique, et intelligent. Ça va de soi ! et je suis mégalo, rien n’est trop beau pour moi. Ni votre maison, ni vos biens, ni votre vie. Si tout me plaît, tout je prends.


Dernière édition par Ethel Moor le Mer 23 Juil - 0:22, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitimeMar 22 Juil - 23:50

~ oOoOoOoOo ~




ACTE III, sc. 1


LE JOURNALISTE
Eh bien, cela fait déjà un bon paquet d’informations !

ETHEL
Hé hé hé, vous m’amusez vous savez, un bon paquet… hé hé très drôle.

LE JOURNALISTE
Je ne comprends pas…
ETHEL
Oh, voilà qui est surprenant ! mais je vous avoue ne pas être très étonné, vous ne comprenez rien !
LE JOURNALISTE
… !
ETHEL
Nous n’avons entamé que le superflu et vous trouvez que c’est un « bon paquet ? » ha, mon vieux (enfin, « mon vieux ») je veux bien vous accorder que le superflu est d’une réjouissance toute particulière, mais tout de même, l’essentiel reste à venir ! nous n’avons même pas encore parler de moi.

LE JOURNALISTE
Heu ! je vous demande pardon ?

ETHEL
Ma vie, bon sang, ma vie ! ça ne vous intéresse pas la vie de quelqu’un qui a vécut plus de 200 ans ? êtes-vous vraiment un débile fini ?

LE JOURNALISTE
Ça suffit ! arrêtez de m’insulter, de quel droit.. ! (ETHEL lève un sourcil, retire ses lunettes, pose son coude sur le bras du fauteuil. Il coupe le journaliste)

ETHEL
Je vous demande pardon ? (Silence.) Non, bien sûr, je ne vous demande pas pardon, de toute manière, mais restez calme, vous m’énervez à gesticuler. (LE JOURNALISTE se calme.) Qu’est ce que vous voulez que j’y fasse si vous êtes un idiot ? Pff, le plus malheureux c’est que vous n’êtes pas le dernier. Vous la voulez, mon histoire ?

LE JOURNALISTE
Heu… oui, évidemment.

ETHEL
Voilà qui est bien. (ETHEL remet ses lunettes en place, puis d’un air tout à fait joyeux) Allons, allons, ne faites pas cette tête de mort voyons ! il n’y a qu’un mort ici ! ha ha ha ! allez, je vous promets que ça en vaut le coup, ça en vaut forcément le coup puisque c’est moi ! vous êtes prêts à gribouiller ?

LE JOURNALISTE
… oui…


ACTE III, sc. 2


ETHEL
Voyez vous, quand j’étais un homme, j’avais une vie banale et strictement déconcertante. J’étais puéril, j’étais stupide, et en plus de ça, j’en étais fier. Un vrai cas social !

LE JOURNALISTE
Ha, ha, en effet.

ETHEL
Ola, l’ami, on est pas copain tous les deux, modère tes élans, je te prie !

LE JOURNALISTE
Q… excusez moi !..

ETHEL
… Ouais… Bref, faisons dans le court, j’ai suivi les traces de mon père, vu que je n’étais capable de rien d’autre, je bossais avec lui en tant qu’aide à la cuisine, oui parce qu’il était cuistot. Plutôt un bon cuistot d’ailleurs, ah l’enfoiré, ha ha ha. Bref, ma mère, elle foutait rien non plus, femme au foyer à cette époque. Et ma sœur est morte à dix ans d’une maladie à la con dont j’ai oublié le nom…

LE JOURNALISTE
Cela vous a rendu triste quand elle est mort ?

ETHEL
Oh non, pas du tout. Je vous ai dit, j’étais un connard de la première espèce, ma sœur n’était qu’une incapable qui ne savait faire que geindre. Mignonne et sympa, mais à la moindre contrariété… bref, je n’étais pas attaché à grand chose et je foutais toujours la merde chez moi histoire qu’il y ai un peu d’action. La grande vie, n’est ce pas ? ha ha ha.

LE JOURNALISTE
Certes, en effet… et il n’y a rien qui vous plaisait ? pas de passion, rien ?

ETHEL
Si… je n’étais pas si stupide en fait. Quand je fus en âge de comprendre les choses par moi même, j’ai pris conscience de mon pouvoir. Cette mémoire visuelle, « photographique » on dirait aujourd’hui ; je l’appelais « l’œil absolu ». Ca me permettait de discerner si bien les choses, et de les retenir inéluctablement. De ce fait, j’appréciais tout ce qui avait un rapport avec le visuel et le pictural, et très vite, je me passionnais pour la peinture. Mais je n’en dit jamais rien à mon père, je peignais en secret, et pour payer mon matériel, je le volais, évidemment. Enfin, évidemment, non pas que ça aille de soi, mais je n’avais pas du tout l’argent nécessaire, comme vous pouvez l’imaginer, et comme je ne voulais pas en parler à mon père… son fils ? avoir une passion ? il n’aurait rien dit, mais je ne l’estimais pas digne de le lui faire savoir. C’est tout de même comme ça que je suis devenu ce que je suis, mais bon, je vous passe les années d’entraînement. Je vais directement aller à l’essentiel.
Vous connaissez mon vrai métier ?

LE JOURNALISTE
Heu, non comment le pourrais-je ?

ETHEL
Ah ah, en effet, comment le pourriez vous ? je suis peintre, Mr. Le journaliste. Mais je ne suis pas un simple peintre, les peintres mortels, bien qu’étant de sublimes artistes pour certains n’égaleront jamais ma perfection.

LE JOURNALISTE
Eh bien, vous n’êtes pas très modeste…

ETHEL
Non en effet, vous ne l’aviez toujours pas compris ? peu importe. Quand j’étais jeune, j’avais lu une petite anecdote qui racontait l’histoire d’un peintre chinois qui avait atteint une telle excellence, une telle perfection, qu’il était à même de rendre vivantes ses créations. Cela m’a toujours inspiré, c’est peut être le seul peintre qui soit au dessus de moi.

LE JOURNALISTE
Mais enfin, vous ne croyez pas à ce genre de légende, si ? je veux dire, ce ne sont que des mots. (ETHEL lui lance un regard méchant.) … non , je veux dire c’est comme Le portrait de Dorian Gray, ce n’est qu’un roman..

ETHEL
IMBECILE !! (Il se lève d’un bond.) AH je devrais vous virez de chez moi ipso facto pour votre ignorance ! stupide créature ! comment osez vous parler de ce que vous ne connaissez pas ! Ceux qui croient que le portrait de Dorian Gray est une fiction sont bien dans l’erreur. J’ai vu de mes yeux le portrait de Dorian Gray, et j’ai vu dans ce portrait l’une des plus grande merveille du monde ! Basil Hallward était un peintre exceptionnel ; bien plus épatant que moi même ! (ETHEL se calme, respire par à-coups). Stupide humain. (Il se rassoit.) Vous avez bien de la chance que j’ai une audience qui ne se limite pas à vous, sinon je vous aurez balancé par la fenêtre.

LE JOURNALISTE
Je, je m’excuse.

ETHEL
Assez ! je n’ai que faire de vos excuses. Cette « légende » en tête comme vous dites, et après avoir vu de mes yeux vu le portrait de Dorian Gray, j’eus le désir de toucher moi aussi cette excellence. Et j’y suis arrivé. Je suis arrivé à la perfection, mais je suis toujours incapable de donner vie. Dieu a voulu que je ne la donnasse pas, mais que je la prenne. Ma peinture consiste à libérer l’âme de celui que je peins. De nombreux vampires, désespérés de leur condition, ou des « végétariens » qui ne supportent plus la diète me rendent visite pour que je les peigne. Il arrive parfois que des humains, un peu fou et ayant eu vent de mon existence, en passe de mourir, viennent me voir également, afin d’échapper de manière douce à une mort qui leur serait atroce. Les vampires me payent avec de l’argent, parfois des offrandes humaines, et les humain, ils m’offrent leur sang. Le verre du condamné, hein. Leurs âmes s’envolent vers le paradis, et ils sont sauvés.
Par ailleurs, j’ai trouvé dans cet exercice un moyen très efficace pour moi d’oublier le visages des gens. Puisque ma mémoire retient éternellement tout ce que je vois, j’ai tâché, en libérant les âmes des gens, de me libérer de leur image. J’attends qu’ils meurent, et je peins un portrait d’eux, avant de le brûler une fois fini. C’est une manière de vider mon stock, ha ha ha !

LE JOURNALISTE
Eh bien… voilà qui est étonnant.

ETHEL
N’est ce pas ? hé hé hé, l’existence est une chose amusante… j’ai trouvé ma raison de vivre dans la mort. Quel paradoxe fascinant !

LE JOURNALISTE
… en effet… mais dites moi, parlant de votre mort… enfin, je veux dire, comment êtes vous devenu vampire ?


ACTE III, sc. 3


ETHEL
Ah ça… ma mort n’a rien d’extraordinaire, faisant encore partie de ma vie d’humain, elle est lamentable et miséreuse. Je revenais chez moi après avoir volé une nouvelle toile vierge. J’avais une idée en tête, un truc un peu déjanté qui me semblait être génial et je marchais d’un pas joyeux. Alors que je traversais un amas de personne, j’entendis crier. La foule, affolée, s’est mise à bouger, m’emportant avec elle. J’ai vu un spectacle terrible ce soir là : des gens voler dans les air, des têtes arrachées, ou simplement des gens tomber à terre avec les yeux révulsés. Je compris que la foule se faisait attaquer et je ne voulais pas être une victime de plus !

LE JOURNALISTE
Oui, ça se comprend…

ETHEL
Du coup j’ai fui. Je me suis mis à courir en jetant la toile. Malheureusement pour moi, un vampire m’avait repéré. Je l’ai entendu rire alors que je m’échappais, ah ! ce rire !
Il me rattrapa en un rien de temps. Je sentis sa main sur mon épaule, puis une forte pression au même endroit. Il m’a jeté violemment à terre. Ensuite il m’a relevé et sans plus attendre, il m’a planté ses deux canines dans le cou. Le temps que je prenne conscience de la douleur, j’avais compris ce qui m’arrivait. C’était un vampire. A ce moment là, j’ai pensé comme vous : les vampires ça n’existe pas ! mais je peux vous assurer que les deux crocs plantés dans ma chair, c’était pas un rêve. Je sentais le fluide de ma vie s’échapper par ces deux trous. Mon corps convulsait et j’éprouvais une douleur horrible. En même temps, c’était bien normal : il me pompait le sang !
Le truc c’est qu’en plein milieu, il s’est arrêté. Il a toussé puis il a recraché mon sang en me lâchant. Je suis tombé, raide.
Il pensa sûrement que j’étais mort puisqu’il me laissa au sol, mais s’il me laissait en vie, j’allais devenir un vampire, voyez-vous…

LE JOURNALISTE
Ah bon ? c’est comme ça que ça se fait ? je croyais qu’il fallait qu’il vous fasse boire son sang.

ETHEL
HA HA HA ! arrêtez de regarder Buffy mon cher !

LE JOURNALISTE
Pardonnez moi

ETHEL
Ha ha ha, bref, c’est à l’orée de la mort qu’un désir de vivre s’est emparé de moi. Une lueur de vivre, de dompter la mort, comme jamais dans ma petite vie misérable d’humain.
La peur de mourir se fit telle qu’elle relança un jet d’adrénaline dans mes veines à moitié desséchées. Je m’accrochai à la terre ferre de toutes mes dernières forces. Je souffrais énormément. Je ne comprenais pas bien pourquoi d’ailleurs. En fait, je l’ai compris après. Vous savez que les vampires ont un venin extrêmement douloureux en eux…

LE JOURNALISTE
Ah non, je ne savais pas.

ETHEL
Je peux vous dire que c’est pas d’la rigolade de se faire mordre par un vampire et de rester en vie. Je toussai, du sang, comme si j’avais la tuberculose. C’était affreux, j’avais comme l’impression que mes boyaux se déchiraient. L’extase de Saint Ethel. Ah ah, laissez moi rire.

LE JOURNALISTE
(aparté) s’il le veut…

ETHEL
Et donc, le vampire, interpellé par mes bruits, des sortes de… grognements, je suppose ? un truc pas très glamour en tout cas ! bref, il se retourna. Alors, j’ai rampé jusqu’à lui et je me suis agrippé à sa bottine en la serrant de toute ma volonté.
Il me regardait de haut, je me sentais affreusement petit et pitoyable. Le spectacle devait être délectable pour les amateur de pourriture infâme. Je gisais au sol, pathétique larve aux pieds d’un géant dont la classe restait immaculée.
Au début, il n’a pas bouger, puis il s’est baissé.
« Encore vivant… » a t-il murmuré. J’ai très bien compris qu’il allait me tuer. Une folle et furieuse angoisse s’est saisie de mes tripes, et dans un élan ultime, je me suis redressé, à genoux. J’ai relevé la tête, mes larmes coulaient de mes yeux. Quelle fin méprisable n’est-ce pas ? je n’en suis pas fier du tout, mais bon, à ce moment précis, la fierté était la dernière chose que je voulais avoir. Mon seul souhait, mon unique désir, brûlant et nouveau, qui n’avait jusqu’alors jamais effleuré mon esprit, c’était celui de vivre.
« _ Je vous en supplie… ne me tuez pakkeuuuhhhh argh kff, huuun… pitié. » tête face au sol, je priai autant Dieu que ce vampire de m’épargner. « Je ferai tout ce que vous voudrez, je serai votre dévoué larbin… à jamais. » A ce moment, j’ai vraiment pensé que l’homme est capable de dire n’importe quoi pour se sauver d’affaires.
Le visage de mon vampire s’immobilisa sur l’instant, puis il éclata de rire, surprenant ses collègues qui commençaient à partir. Je me souviens bien de son rire, à cet enculé…
J’étais plus bas que terre, mon égo s’en prenait plein la gueule, et l’autre bâtard s’éclater à creuser la tombe de mon orgueil.

« _ Ah ! ah ! ah ! incroyable. Ah, humains, que ferais je sans vous ? Je te veux bien, mais tu ne sais pas ce que tu viens de t’infliger, ha ha ha. »
Il m’attrapa par le col de la chemise et me souleva. Même au seuil de la mort, je n’ai pu m’empêcher de penser : impressionnant, ça semble si facile ! non mais il faut se figurer, il m’a soulevé comme un chiffon, un paquet d’course, n’importe quoi, j’étais complètement abasourdi. Moi les vampires, c’était jamais que des lignes dans des bouquins !
Il me tenait pour ne pas que je tombe d’une main, et de l’autre, il dessina une croix sur mon front après avoir taché son pouce de mon sang, puis son rire lourd sonna encore une fois.
« _ Laisses moi donc te maudire… »
Je ne sais plus très bien ce qu’y s’est passé à ce moment. Je crois que j’ai perdu connaissance. Mes yeux se sont révulsé, et j’ai convulsé une dernière fois sous la douleur, ne gardant qu’une image en tête. La dernière image, figée à jamais dans mon cerveau c’est celle de son sourire, et de ses dents, ses canines, blanches et pointues, son regard dominateur et prédateur. Le tableau d’un monstre.

Quand je me suis réveillé, mon premier reflexe (inconscient) fut de porter ma main à mon cou, pour voir s’il n’y avait pas encore les traces. Ma conscience me revint lorsque je ne sentis aucune protubérance sur ma peau. Petit à petit, tout me revenait tranquillement en tête. J’étais vivant, alors…
Je voyais la chambre dans laquelle j’étais, puis l’examinais.
Après quelques minutes, ma tête ne me semblait plus aussi légère et soumise à la bonne volonté de l’apesanteur : les vertiges s’étaient estompés.

La suite n’a pas particulièrement d’intérêt, si déjà dans la vie d’un homme, je vous explique pas la vie d’un vampire ! Je me levais, fit connaissance de mes nouveaux « amis », dû m’habituer à ma nouvelle « vie ».
Je faisais le larbin pour le vampire qui m’avait sauvé la vie, si je puis ainsi dire. Il me faisait faire un peu tout et n’importe quoi. Rien de bien intéressant. Cela dit, j’ai fini par en avoir marre, logique.

LE JOURNALISTE
Evidemment.

ETHEL
Et puis rester avec ces larves… ça m’ennuyait ferme. C’était des barbares, simplement, des barbares classes, des pirates de la terre ferme… ah, je dois avouer que parfois, je me suis bien marré avec eux ! mais ça a vite fini par me gonfler.
Bref, après quelques années de « bons et loyaux services », à entretenir autant mon esprit que mon corps, pensez bien qu’un tel corps ne s’obtient pas comme ça, en restant assis à glander, je décidai d’exterminer tout mes « collègues ». je n’avais, vous le supposez, pas vraiment d’autre choix pour pouvoir me débarrasser de cette stupide promesses de larbinage éternel.

LE JOURNALISTE
Oui… ça se comprends (aparté) cet homme est fou… (à ETHEL) mais alors, comment avez vous fait, parce que bon, c’est bien beau de l’avoir décidé, mais comment avez vous fait ?


Dernière édition par Ethel Moor le Mer 23 Juil - 0:11, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitimeMar 22 Juil - 23:52

~ oOoOoOoOo ~



ACTE III, sc. 4



ETHEL
Ah, la la ; alors là, c’est une partie très intéressante, pour tout dire, j’en suis très fier ! je vais me faire un plaisir de vous la raconter, d’autant plus que j’ai risqué ma vie, alors ça vous doublement le coup, vous voyez ?

LE JOURNALISTE
Je vous en prie.

ETHEL
Alors voilà, déjà, il faut que vous parle d’une anecdote qui sera précieuse pour la suite de l’histoire. Je vous ai dit que mon père était cuistot, c’était un grand cuisinier d’ailleurs. Un jour, voyez vous, en préparant un plat flambé, je ne sais plus trop quoi, il était pressé car c’était pour quelqu’un d’important. Il en devint maladroit : il se renversa malencontreusement de l’alcool sur un bras à découvert, et dans le même mouvement, voulu faire flamber son plat. Il fut pris de panique lorsqu’il se rendit compte que son bras avait pris feu avec le plat ! il s’est mis à hurler, vous imaginez bien, et des gens sont tout de suite venus à son secours, certains pour sauver le plat, d’autres pour le sauver lui. Cela dit, avant que des hommes aient eu le temps d’éteindre son bras, la flamme s’était essoufflée toute seule, laissant le bras de mon père intact. Il crut d’abord au miracle, mais il était un fervent défenseur de l’inexistence de Dieu, ce qu’on appellerait un athée, aujourd’hui. Aussi, une fois rentré chez lui, il essaya de comprendre, et dans sa propre cuisine, avec de l’eau près de lui, il recommença l’expérience. Il s’aspergea un bras d’alcool et y mit le feu. Je crois qu’il était un peu fou…

LE JOURNALISTE
(aparté) C’est lui qui dit ça…

ETHEL
Une fois encore, le bras resta intact une fois la flamme éteinte. Répétant l’expérience, il en vint à la conclusion que c’était bien l’alcool qui brûlait, mais une fois qu’il n’en restait plus, la flamme disparaissait aussitôt. Voyez, mon père était un génie, avant, on ne le savais pas, maintenant, on peut le prouver. Lorsque le feu a fait évaporer tout l’alcool, la flamme s’éteint, naturellement.

Donc, revenons en à mes empaffés. Vulcain était assez connu chez les vampires pour être un pyromane. Je crois surtout qu’il avait un peu un grain, mais puis je le condamner ? je crois avoir le même grain que lui…
Il était par la même occasion assez extravaguant et exubérant. Un vrai hurluberlu quoi. Il adorait lancer des feus, en même temps, mais c’était un bon moyen de semer la terreur. J’ai attendu quelques années avant de décider concrètement d’exterminer ce ramassis d’ordure. A l’époque, nous logions tous, on était une dizaine, hein, je vous le rappelle… mince, qu’est ce que je disais, j’ai perdu ma phrase !

LE JOURNALISTE
Vous logiez quelque part…

ETHEL
Ah, si, exactement. Nous logions… nous habitions… non, nous logions c’est mieux, non ? ça sonne mieux…

LE JOURNALISTE
Euh, oui, oui sûrement…

ETHEL
… Pff… on habitait donc dans un grand manoir, la dernière trouvaille, ou plutôt le dernier massacre de M. vous vous en doutez, à l’époque, les maisons contenaient encore beaucoup de bois. Il faisait grand jour dehors, et le soleil plombait. Nous n’avions pas d’autre choix que de rester à l’intérieur. Nous avions pris nos habitudes, et c’était l’heure de « la sieste ». Tout le monde dormait, sauf moi, vous vous en doutez ! j’avais repéré en arrivant dans la ville qu’une Eglise se situait dans une des jolies placette de la ville. Le manoir, lui, était à peine excentré, mais restait proche du village. La veille, pendant que mes confrères étaient allez se rafraîchir le gosier, j’avais pris le soin de faire la diète un peu, et au lieu du sang, j’avais ramené avec moi quelques fioles d’eau bénite, remplies soigneusement à l’aide de gants – je tiens à mes mains !
Le lendemain, pendant la sieste donc, j’ai soigneusement vidé une bonne partie de la cave du manoir. J’aspergeais murs, sols et plafonds de cette magnifique demeure. Je savais bien que l’alcool ne suffirait pas, aussi j’avais jeter et déchiré de nombreux livres, qui furent eux aussi imbibés d’alcool. Ah, le bel autodafé que ça allait être ! j’allumais un feu dans la cheminée du salon, et me saisissant de plusieurs brindilles, j’allumais ma « torche ». Je mis ainsi le feu à l’ensemble du manoir, excepté le salon.
C’est là que tout se complique, parce que vous voyez, vous le supposez, c’est à ce moment que tout devint compliqué.

LE JOURNALISTE
Mais carrément, comment avez vous fait ?!

ETHEL
Ha ha ha, j’aime beaucoup votre enthousiasme ! eh bien, j’avoue que j’ai ensuite agis sous un stress assez pesant, mais je ne pouvez pas me permettre de perdre mon sang froid, enfin, si vous voyez ce que je veux dire.

LE JOURNALISTE
Ha ha ha, je crois que je vois oui.

ETHEL
Hé hé hé ! à partir de ce moment là donc, je m’occupais de boucher toutes les issues possibles du manoir, à l’exception d’une, que je laissais fragile, pour pouvoir l’utiliser. Bien sûr, c’était loin d’être la plus évidente.

LE JOURNALISTE
Evidemment.

ETHEL
Je retournai ensuite dans le salon, décrochai l’épée du mur, ainsi que la hache qui allait avec. Je jetai l’autre au sol et gardait l’une à proximité du fauteuil. J’y pris place puis j’ouvris une bouteille d’absinthe et m’en bu une bonne lampée ! ça m’aiderait à tenir, que je pensais !

LE JOURNALISTE
Je crois que j’aurais fait pareil !

ETHEL
Je crois surtout que vous n’auriez pas eu le courage et l’intelligence d’exécuter un pareil plan surtout ha ha ha ! parlant d’absinthe, vous en voulez ? j’en ai dans mes armoires !

LE JOURNALISTE
Non merci, non, je veux savoir ce que vous avez fait !

ETHEL
Très bien très bien. Où en étais-je ?

LE JOURNALISTE
L’épée et l’absinthe. Vous venez de mettre le feu au manoir.

ETHEL
Ah oui, oui en effet ! donc, je retrousse la manche de mon bras droit. Et là j’entends des pas bien pressés. Je m’asperge le bras d’absinthe et entends une grosse voix toute excitée :
« _ ETHEL ! qu’est ce qui se passe ?! pourquoi le manoir est en feu ! » et rapidement : « Et qu’est ce que tu fous là à rien foutre ?! il faut partir, on a pas le temps de l’éteindre. »
« _ Je ne bougerai pas : c’est moi qui ai mit le feu. »
« _ Quoi ?! tu es devenu complètement attardé ou quoi ?! Seigneur, je n’aurais pas du te transformer, tu n’es qu’un taré qui ne sert à rien. Si tu veux te suicider, fais le tout seul. »
« _ Mais qui vous parle d’un suicide ? je n’ai absolument pas l’intention de mourir. »
« _ Qu.. !! » Là, je sentais qu’il avait les nerfs. Je rebalançai une lampée d’absinthe sur mon bras, évitant la chemise. Je l’entends s’approcher, il avait sûrement repéré l’épée, et il voulait la prendre avant moi pour me transpercer le cœur. Moi, dans le même temps, je mis mon bras au feu.

LE JOURNALISTE
Mais c’est vrai ça, pourquoi avoir gardé l’épée ?

ETHEL
Vous êtes curieux, mais attendez !

LE JOURNALISTE
D’accord…

ETHEL
Et là, le plus sublime, je lui réponds, comme ça, un truc dont je suis encore très très fier aujourd’hui ha ha ha !
« _ Vulcain, vous qui aimez tant le feu… » En même temps je me lève, mon bras est enflammé et je sais que j’ai peu de temps.
« _ Avez-vous songez qu’il pourrait un jour… » Là je me retourne, met mon bras en évidence pour que Vulcain puisse en admirer la flamme. Il se fige sur place, j’aurais déjà dû me désintégrer depuis bien longtemps ! il a dû penser que j’étais un démon, moi ça m’allait très bien en tout cas.
« _ … être la cause de votre mort ?! »
« _ Qu.. Comment.. ?!! » Là, ne pouvant perdre de temps, je lui lance mon bras pour comme pour le frapper mais j’attrape sa tête dans ma main. Il a hurlé, mais comme un dingue, c’était même pas vampire ce qu’il a hurlé ! ça a rameuter les autres, forcément. Il est d’abord devenu braise sous mes doigts, et puis il a prit feu. J’ai aussitôt lâché sa tête pour ne pas cramer à mon tour, mais au moment, trois de mes confrères s’étaient ramenés. Je crois que c’est ceux qui n’avait pas encore brûlé. Quoiqu’il en soit, j’ai quand même pris le temps d’apprécier l’image de Vulcain, mourant. Il tomba à genoux, et alors que sa tête était déjà partie en cendres, le reste fit de même. Je trouvais ça digne, il ne s’est pas étalé au sol, il a juste disparu, dans une étincelle incandescente.
Comme vous l’imaginez les autres ont pétés un câble, ils ont voulu venger Vulcain, les imbéciles. Bon faut dire, ils m’aimaient pas des masses. J’ai couru vers les fioles d’eau bénite, posées tout près, j’en ai ouvert une et me saisissant de l’épée, je l’ai aspergée d’eau bénite. Avec ça, j’ai tranché le premier, qui s’est ouvert, puis qui a disparu lui aussi en une étincelle. Le deuxième je lui ai tranché la gorge. Le troisième fut le plus vif d’esprit, comprenant que s’il restait là, il allait mourir, il avait fui lâchement, comme un homme. Je n’avais pas besoin de m’occuper de lui, il n’arriverait pas à sortir. Cela dit, fallait que je me dépêche, le salon commençait lui aussi à subir les tortures des flammes. J’abandonnai l’épée et me revêtit des couvertures trempées que j’avais mis à côté de moi.

LE JOURNALISTE
Hein ? des couvertures trempées ? quelles couvertures trempées ?

ETHEL
Eh bien l’ami, celles qui me fallait pour sortir intact de cette fournaise !

LE JOURNALISTE
Mais vous n’en avez pas parlé…

ETHEL
Ah bon ? je n’en ai pas parlé ?

LE JOURNALISTE
Non.

ETHEL
Ah… bon, en fait, vous supposez bien qu’il fallait que je puisse sortir de là sans cramer, sinon c’était pas intéressant. Donc avant de foutre le feu partout, j’avais pris le soin de tremper deux couvertures pas trop épaisses. Comme ça, je m’en recouvrirai pour sortir, vous voyez ?

LE JOURNALISTE
Astucieux…

ETHEL
Ouais, à l’époque y avait pas d’habits anti-flamme et ce genre de conneries. En plus, en sortant, il fallait pas que je brûle au soleil, sinon j’avais fait tout ça pour rien, il fallait que je sois couvert.

LE JOURNALISTE
Oui, oui, c’est sur.

ETHEL
Bref, j’ai revêtu les couvertures, prit la hache, et suis parti en direction de la seule issue un peu fragile. Je l’ai défoncé à grand coup de hache, et je suis sorti. Une fois dehors, j’ai couru le plus vite que j’ai pu vers un endroit sombre. J’étais encore un peu sous l’impulsion du stress, mais je me suis souvenu du fleuve qui passait non loin du village, il était traversé par plusieurs ponts. Je rejoignis l’un d’eux, et pu enfin m’arrêter de courir. Une des plus formidables coups de ma vie, ne croyez vous pas ?

LE JOURNALISTE
En effet, en effet, c’était fort ! et après, qu’est ce que vous avez fait ?


Dernière édition par Ethel Moor le Mer 23 Juil - 0:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitimeMar 22 Juil - 23:52

~ oOoOoOoOo ~



ACTE III, sc. 5


ETHEL
Ben, après ça… bon, voyons voir, je suis « mort » à 23 ans, en 1825 donc… j’ai dû les tuer en 1830, quelque chose comme ça. Après… j’ai erré. Ma spécialité, c’était de regarder les riches dans les villages où j'avais choisit de vivre, de tuer un de leur domestique, complètement au hasard, je me débrouillais toujours pour faire croire à la mort naturelle, et ensuite, me présenter quelques jours après, lorsque les propriétaires annonçaient qu’ils avaient besoin d’un remplaçant. Du coup, je me faisais entretenir, je pouvais utiliser leur bibliothèque entière pendant la nuit, n’ayant pas besoin de dormir et je côtoyais de grandes personnes lorsque mes « maitres » se rendaient dans des bals. Oui, parce que j’avais trouvé un truc infaillible. Lorsque je me présentais, et qu’on discutait, j’inventais une vie, stricte et studieuse, j’inventais la personne qui m’avait recommandé et tout un environnement. Je faisais valoir ma culture et mon intelligence et commençais à parler art ou histoire, voire politique, pour dériver de moi. Ça m’attirait toujours leur sympathie, et quand je dévorais leur bibliothèque, je les lançais sur un livre « que j’avais lu, il y a peu ». Comme ils l’avaient lu, on échangeait les points de vue et commentaire. C’était sans failles : il voyait en moi un être intelligent et de bon goût qu’ils pouvaient amener dans des bals, et à cette occasion, ils me présentaient quelque fois comme un cousin ou un neveu, preuve qu’ils pouvaient ne pas avoir honte de moi.

LE JOURNALISTE
Ingénieux.

ETHEL
N’est-ce pas ? ha ha ha. Me perfectionnant avec le temps je connaissais plus de langues, ce qui me permettait de découvrir des chefs d’œuvres dans les langues originales. Très utile pour s’en vanter par la suite !

LE JOURNALISTE
Ah ah, oui sûrement.

ETHEL
De plus, grâce à ceci, j’ai voyagé à travers l’Europe entière, passant en Italie, en Allemagne, en France aussi. J’ai même fait des détours par le royaume d’Espagne et j’ai rendu visite aux russes, mais très peu longtemps, je supporte mal le froid, ha ha ha ! j’ai finalement eu marre de cet ancien continent, dans lequel j’ai arpenté pendant des années. Il y a une dizaine d’année, je décidais de m’embarquer pour le nouveau monde, plus très nouveau déjà. J’ai atterri à New York, dans un premier temps, puis presque après 10 ans, je quittais la ville pour Forks.
J : pourquoi n’êtes vous pas resté plus longtemps ? je veux dire, New York est quand même plus attirant que Forks.

ETHEL
Ça, vous avez entièrement raison. Mais voyez-vous, je n’ai jamais pu resté très longtemps dans une famille. Comme je ne vieillis pas, à l’instar du reste de la maisonnée, il ne fallait pas que ça attire des soupçons. Alors, je passais souvent une dizaine d’année, un peu moins dans une bâtisse, avant de partir, sans laisser de trace. Comme je donnais toujours un faux nom, on ne m’a jamais retrouvé, d’autant plus qu’à chaque fois je changeais de ville, voire de pays.

LE JOURNALISTE
Eh oui, je vois… c’est logique, en effet.

ETHEL
Exact. Et surtout, il y avait quelque chose de très attirant à Forks : durant mon court séjour à New York, mon ancien maître était constamment frustré et jaloux, limite maladivement, d’un de ses « amis » qui habitait « dans ce putain de trou paumé de Forks » et qui gagnait des millions, tout ça parce qu’il se débrouillait mieux pour placer son fric que mon maître. Ça le rendait vert. Il m’en parlait souvent, et plus il m’en parlait, plus je voyais en cet ami une façon de m’installer quelque part pour un bon bout de temps : j’en avais marre de jouer le nomade.
Je partis une fois de plus sans laisser de traces et me rendais à Forks. J’observais pendant un temps ledit « ami » et m’aperçu qu’un de ses domestiques était assez vieux. Un soir, je réussissais à m’infiltrer dans la demeure que j’observais depuis des jours et tuais le domestique en question.

LE JOURNALISTE
Eh bien ! mais comment avez-vous fait ?

ETHEL
Oh, très simple, même si de nos jours les techniques des enquêteurs sont de plus en plus efficaces. Je le surpris dans son sommeil, il se réveilla, mais aussitôt je l’empêcher de crier en lui foutant un chiffon imbibé d’éther sous le nez. Ah ! l’éther, mon grand ami ! il s’évanouit aussitôt. De là, je le trainais jusqu’aux toilettes, qui se trouvait par bonheur, dans la salle de bain (enfin, dans une des salles de bains pour ceux-ci). Une fois que je fus dans la salle de bain, je le balançais contre le lavabo. Il s’explosa le crâne contre le marbre et s’étala au sol. Cela fait, je m’en allais, tranquillement et sans faire de bruits. Très peu après, le propriétaire eut étrangement besoin d’un nouveau domestique vu que je venais de tuer son chef cuisinier. La véritable aubaine, n’est-ce pas ? un signe, encore, ha ha ha !

LE JOURNALISTE
Seigneur, vous êtes machiavélique…

ETHEL
Je suis d’accord pour le « Seigneur » mais pitié, ça n’a rien à voir, je suis juste prudent et un peu chanceux, aussi ! hé hé hé. Je me suis donc présenté, je me fis bien voir, et mon nouveau maître me contacta rapidement pour m’embaucher. J’avais trouvé en lui l’homme idéal : il était seul, sans enfants et sans héritage, il n’avait plus de femme, et n’avait pas vraiment d’amis (s’ils étaient tous aussi jaloux que mon ancien maître, j’étais vraiment tranquille !). En plus de ça, c’était un parano, limite maniaco-dépressif qui avait voué sa vie à son travail. Magnifique ! il avait bâtit l’entreprise de toute une vie, le rêve devenu réalité au prix de maints efforts. Il était une des personnes les plus influentes d’Amérique, mais le genre pas super connus, dont tout le monde redoutait et désirait la mort. Je ne pouvais pas tomber mieux. Il me reste tant d’année avant d’écouler toute sa fortune ! je suis tranquille pour quelques décennies !

J’attendis un an entier avant de passer à l’attaque, histoire de bien me familiariser avec tout le monde. C’est de cette façon que j’appris que 90 % de son personnel ne le supportais pas, mais rester ici parce qu’il les payait grassement. Comme aucun d’entre eux, pas même ses gardes, n’osait lever la main sur lui, de peur que leur vie soit menacée, je prenais le parti de m’élire « chef de la rébellion » et de liguer petit à petit tout son monde contre lui. Je me fis passer pour leur sauveur, et entendit avec eux que si la « rébellion » réussissait, je serai le nouveau maître de maison. Personne ne s’opposa.
Ce fut très simple de le tuer, mais le convaincre de me léguer par testament toute sa fortune fut le plus difficile.

LE JOURNALISTE
Ouais, il aurait quand même pas tout donné comme ça.

ETHEL
Non, en effet, il était têtu en plus le salaud ! même sous la menace, il refusa plusieurs fois. De mon côté je ne pouvais pas le maltraiter, ni le mordre, il fallait impérativement que je fasse croire à la mort naturelle, les autorités sont bien trop puissante aujourd’hui. Dans le temps, quelques baffes et ça aurait été réglé !
En premier lieu, je lui expliquai très simplement que je lui laisserai la vie sauve, promis juré, s’il me léguait sa fortune. Il refusa. Je lui offrirai une retraite magnifique, bien payé et tout, je lui laisserai même ses dévoués domestiques (ceux qu’on avait pas informé de la rébellion car ils étaient trop loyaux, évidemment ceux que j’allais exécuter, une fois la besogne finie.). Il refusa. Il commençait à m’échauffer sérieusement. Je décidai de passer aux choses sérieuses. Je lui avouai qu’évidemment, je n’avais pas prévu de lui laisser la vie sauve. Je pris sa main droite dans la mienne, et de mon autre bras, je l’immobilisais sur sa chaise. Ses dévoués serviteurs étaient déjà bâillonnés et surveillés par mes propres serviteurs. Je rédigeais un testament en bonne et due forme, où bien sûr, l’intégralité de sa fortune me revenait, et je signais, de sa signature et surtout, de sa propre main. Après avoir réussis mon coup, je le forçais à boire (il n’eut pas vraiment le choix, sinon il s’étouffait sur place) et l’emmenait faire un tour dans sa plus belle bagnole. Je le mettait côté passager, le tenait rigoureusement avec moi au cas où il voudrait s’attacher, dans un éclair de lucidité, et nous planter a 245 km contre un arbre. Il n’a pas survécu. Avant de partir, je l’installais du mieux que je pouvais place conducteur, et je rentrais dans mon nouveau chez moi.
Pour asseoir ma suprématie, je pris le soin de préciser à mes domestiques, en leur racontant ma vie, que j’étais un vampire. Cependant, je suis bien plus clément et agréable que l’ancien maitre. Ainsi, ils me craignent mais m’apprécient. Ah, j’ai toujours aimé ce que disait Machiavel !
Je les autorise même à m’appeler Prince, mais je crains qu’ils ne sachent pas d’où cela vient…

LE JOURNALISTE
Eh bien, vous êtes un terrible personnage.

ETHEL
Ha ha ha, on peut dire ça !


ACTE III, sc. 6


LE JOURNALISTE
Je suis étonné de voir que vous vous êtes tant livré… c’est la première fois, non ?

ETHEL
Ha ha ha ! c’est que j’adore parler de moi ! et puis c’est parce que je vous aime bien ! mais ne vous en faites pas, vous allez mourir, et pas moi ha ha ha !

LE JOURNALISTE
!! mourir ?!

EHTEL
Eh oui, bien sûr. Et pas de vieillesse, comme vous pouvez le supposer.

LE JOURNALISTE
Que.. comment ?! vous plaisantez !

ETHEL
Ah non, non, pas du tout, je suis très sérieux… allons, allons, vous n’imaginiez pas tout de même que cet interview allait être gratuit ? j’espère que vous avez passez de divertissantes dernières heures. (LE JOURNALISTE se lève apeuré et pars en courant) Hum ? Où allez vous ? (ETHEL hausse le ton)|/i] Restez là, voyons. Il est inutile de courir. [i](Déjà les serviteurs de ETHEL l’ont rattrapés, ils le tiennent assez fort pour qu’il ne s’en aille pas. ETHEL descend les marches, calmement. Le journaliste se débat.) Comportez vous comme vous le devrez un peu ! où alors êtes vous trop stupide pour cela ? répondez moi, avez vous déjà vu un repas se faire la malle ? je crains que vous ne sachiez pas comment vous tenir, dans votre nouveau rôle, mais n’ayez crainte, vous n’aurez pas à le jouer trop longtemps.

LE JOURNALISTE
Pitié, PITIIIIIIIIIIIEE !! (LE JOURNALISTE se décompose, il est en larmes.)

ETHEL
Hha ha ha ! (Le rire d’ETHEL est à faire peur.) après avoir entendu mon histoire, vous croyez encore avoir une chance ? je n’ai rien inventé vous savez. Ne me dites pas que vous avez cru que j’avais encore un cœur ? (Il prend le visage du JOURNALISTE entre le pouce et le reste de la main, et lui fait tourner de profil afin d’examiner sa jugulaire.) Hummm… ne sentez vous pas cette bonne odeur ? (le journaliste émet des sons grotesques et vulgaires, il sanglote). Bien sûr que non, vous ne pouvez pas… quel dommage. Eh bien mon cher, vous fûtes amusant. Je vous souhaite un bon appétit. (Les canines se plantent, sans aucune difficulté, LE JOURNALISTE reste coi, les yeux écarquillés.)
Pff… infect… Achevez le.

(Rideau)
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MessageSujet: Re: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitimeJeu 24 Juil - 14:14

Bienvenue parmi nous =)

T'excuse pas pour la longueur de ta fiche, il y en a certains ici qui font bien pire. Et parfois une fiche a besoin d'être longue, tant qu'elle est intéressante il n'y a pas de problème.

Quand au sujet du code, je suis d'accord avec toi sur le point qu'il est facilement contournable. Je vais en parler avec les autres admins pour voir comment on peut faire. On compte surtout sur votre sincérité, et espérons que vous lirez le règlement même si vous ne prenez pas le code dedans.

Je m'occupe de te mettre ton rang Smile


Au sujet de ta fiche:

Le groupe des vampires est fermé, je pense que tu l'as compris tout seul. On a trop de sang-froids. Donc sauf en cas de fiche et perso exceptionnels on n'autorise pas de créations de sang froid.
Je ne te cache pas qu'il y a des détails dans ta fiche qui me chiffonne.

Ta façon d'écrire et présenter ton personnage et ton histoire est très originale. Et je dois tout de même te féliciter pour cette belle fiche.

Je vais demander aux autres admins leur avis sur ta fiche, et l'on va discuter de ta validation. Sinon nous te demanderons de faire un personnage humain ou lycanthrope. Je te préviens que ça risque de mettre un peu de temps et m'en excuse.
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MessageSujet: Re: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitimeJeu 24 Juil - 14:27

J'ai d'ores et déjà exprimé mon choix à William, lui expliquant les raisons qui m'avait poussé à choisir un vampire. Je comprendrais néamoins que je doive changer.

On m'a prévenu que cela prendrait effectivement du temps, mais ce n'est pas un problème, je suis disposé à attendre. Après tout, si j'ai bien compris, je n'ai pas besoin d'être accepté pour poster dans le Hors jeu, ce qui me permettra donc de patienter.

Merci pour ma fiche, et merci pour mon rang Smile
J'espère que je serai accepté sans trop de difficultés Embarassed
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MessageSujet: Re: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitimeJeu 24 Juil - 14:50

Je ne savais pas que tu en avais déjà parlé à William. Tu as bien fait.
Je te remercie pour ta patience et ta compréhension. Nous tenterons de ne pas être trop longs. En tout cas quelle que soit notre décision elle sera réfléchie et justifiée.

Tu as effectivement le droit de t'amuser et discuter dans la partie hors jeu, donc ne te gêne pas pour faire connaissances.

De rien, c'est pour ça que je suis là =) N'hésite pas à nous envoyer à Iseut, William ou moi des mps si tu as des problèmes ou des questions.
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MessageSujet: Re: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitimeJeu 24 Juil - 14:57

Je prends note, je n'hésiterai pas, merci Smile
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MessageSujet: Re: Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée]   Ethel Moor dit "Ever" [vampire/terminée] Icon_minitime

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