Lux. ♠ que la lumière soit. (en construction.)

A whole story

Quelle est courte et lasse, cette vie dégueulasse.

PSYCHOLOGUE ▬ Très bien Monsieur Matteo ..
LUX ▬ C'est Di ...
PSYCHOLOGUE ▬ Je vous demande pardon ?

Le jeune arqua un sourcil avant de soupirer au nez de la femme qui se trouvait en face de lui. Les psychologues de nos temps ne savaient plus rien faire de bon à part critiquer une génération de jeunes gens irrésistiblement attirés par le danger et la provocation. Il croisa ses mains sur sa poitrine et pris une voix des plus décontractée.

LUX ▬ Mon nom de famille. C'est DiMatteo ... Vous aviez oublier le Di. C'est comme vous enleviez subitement une partie de moi-même. Et ça n'est pas très agréable.

Il jouait son jeu. Faisant naître chez la psychologue une soudaine envie de mettre fin à se rendez-vous le plus vite possible. Cela ferait gagner de l'argent au cabinet mais surtout du temps au jeune homme qui n'avait -vous vous en doutez- pas que cela à faire.

PSYCHOLOGUE ▬ Vous savez pourquoi vous êtes Monsieur DiMatteo ?

Elle sorti du dossier une photo en grandeur A4, photo représentant le jeune homme, batte de base-ball à la main devant l'une des entreprises familiale qui lui donnait envie d'émasculé son géniteur pour ne pas qu'il ne fasse d'autre enfant à qui pourrir la vie. C'était le soir où Lux s'était fait arrêté, ce soir ou son père -malgré les maintes plaintes et menaces qu'avait proféré Lux à son encontre- avait enfin compris que son unique fils ne s'arrêterait pas là.

LUX ▬ C'est une très belle photo. Vous ne trouvez pas ? Je suis quand même sous mon meilleur jour.

Le jeune homme affichât un sourire conquérant, comme il en avait l'habitude. Son attitude avait déjà fait rager plus d'un psychologue, il était l'exemple même du jeune affranchit de ses complexes, en désaccord avec la société culturelle et politique mais aussi en perpétuel combat contre toutes formes d'autorités. Lux avait été un adolescent à problème, et ça la plupart des ses amis en étaient au courant. Il n'avait jamais respecté aucune loi, n'était jamais d'accord avec le point de vue des autres, y compris des membres de la police ou avec son père. Turbulent mais pourtant plus intelligent que la plupart des adolescent, il avait réussi à s'en sortir seul, tout ce qu'il faisait n'était dédier qu'à la recherche de la vérité.

La psychologue pris gros sur elle-même pour ne pas demander à Lux de foutre le camp de son cabinet, après tout elle était payée pour écouter les déboires d'un jeune homme de vingt-six ans. D'ailleurs à son âge c'était plutôt rare qu'on fasse à appel à l'aide de quelqu'un, ce sont souvent les pré-pubères, qui on besoin de ce genre de chose, ceux qui ne savent pas encore qui ils sont, qui se posent des questions. Et Lux était loin d'être le genre à ne pas savoir qui il est.

PSYCHOLOGUE ▬ Vous savez tout de même que c'est à cause de ça que vous êtes aller en prison pendant deux mois ? Expliquer moi à quoi ça vous sert Lux -puis- je vous appeler Lux ?- à quoi cela vous sert de détruire des entreprises pharmaceutiques ?

LUX ▬ Vous savez quoi ....

Le jeune homme se pencha pour attraper la plaque qui était posée devant le bureau de sa charmante interlocuteur pour y prélever son prénom.

LUX ▬ Maria - je peux vous appelez Maria n'est-ce pas ? - vous êtes comme tous ces gens qui pensent que les entreprises ont toujours raison. Vous achetez des médicaments de marque pour être sûr de leur efficacités, puis vous prenez rendez-vous chez le meilleur médecin de la ville, parce que vous êtes encore plus malade, et vous vous rendez compte que les médicaments n'étaient peut-être pas aussi bien que prévus ... alors vous en achetez d'autres.

Il se rapprocha un peu plus de la jeune femme, ne laissant que quelques millimètres, entre eux, sentant presque le souffle chaud de la femme sur son visage.

LUX ▬ Si je fais ce que je fais ... c'est pour vous empêcher d'acheter de la merde sous forme de médicaments fournies par les entreprises de mon père qui -comme tout le monde le sait mais personne ne veut l'admettre- test ces produits sur des êtres humains atteint du cancer. Alors pour votre gouverne, si je dois me faire arrêter encore et encore pour que justice soit reconnue, je le ferais.

D'un geste il se leva, semblable aux statuts des Dieux que l'on croise un peu partout dans les citées Grecs. Lux enfila sa veste à la vas-vite et pris le temps de s'accompagner de ses fidèles wayfarer qui ne le quittait jamais et sorti du cabinet sans dire un mot.

If you wanna be my friend, you need to run fast.

KID ▬ J'espère au moins que tu lui as fait le coup du regard ambigu ... Dit moi que tu lui as fait Lux .. Je t'en pris !

Le jeune homme balança son sac sur le canapé meurtri du garage. Le sourire aux lèvres il se hâta de rejoindre son bureau situé au deuxième étage du garage qui leurs servaient d'habitation mais aussi de planque de matériel. Lux alluma l'ordinateur tandis qu'une jeune femme passait ses bras autours de lui, comme dans un signe d'affection ou de protection. D'un mouvement d'épaule le jeune homme se détacha de l'emprise avant de lever les yeux au ciel.

LUX ▬ Il y a des mots que tu ne comprend pas dans la phrase : " Je ne veux plus que l'on se voit. C'est fini. " ?

D'un mouvement de chaise il fut en face la jeune femme. Elle était blonde, grande, avec des yeux en forme d'amande qui allait parfaitement bien avec le reste de son visage. Lux avait beaucoup de mal à rester de marbre devant cette jeune femme, il faut dire qu'ils avaient partagés bien plus qu'une simple amourette de vacances. Pourtant tout c'était fini quand Anna avait trahi les commandements, les règles qui étaient imposées ici.

ANNA ▬ Je t'en pris Lux. On pourrait laisser cette querelle d'enfant de côté, rien qu'une fois.

Elle prit positions sur les genoux du jeune homme, se rapprochant toujours plus de son visage, et le pire dans tout ça c'est que Lux ne pouvait rien dire, rien faire. Il était comme obnubilé par ce visage, la grâce qui s'amenait du corps d'Anna, tous ce qu'ils avaient vécu ensemble lui revenait par flash-back, et il avait cette impression que cela ne finirait jamais.

Sortir de cette léthargie qu'Anna apportait c'était aussi dur que sortir d'un sable mouvant. Parce qu'Anna est le genre de fille qui vous enlise, qui ne permet aucunement que quelqu'un s'en aille. C'est quelque chose en rapport avec ses liens vampiriques, enfin ça c'est ce qu'elle disait à Lux.

LUX ▬ Querelle ? Et rappel moi comment elle à commencé cette querelle ? Ha oui, j'ai trouvé. C'est quand tu as essayé de tué Benzo et de le vider de son sang. D'ailleurs tu as de la chance que tout le monde croient encore que c'était un accident de coupe papier.

Comment l'avait-il appris ? La réponse est simple, pendant leurs quatrième rendez-vous ensemble elle à tout bonnement essayé d'en finir avec lui. Pourquoi n'a t-il pas pris peur ? Pourquoi ne pas lui avoir enfoncé un pieux dans le coeur à ce niveau là ? L'amour fait faire des choses stupides.

Il faut dire qu'Anna n'était pas non plus un vampire à proprement parlé du terme, mais son père en est un. Ce qui fait d'elle une sorte d'hybride, succube, buveuse de sang à temps partiel et grande admiratrice de steak tartare. Le jeune homme se détacha de l'étreinte d'Anna, se redressant sur sa chaise tout en affichant un regard hostile. Leurs relations n'avait jamais été "normales" et il y avait toujours eu une part de jeu entre eux, un jeu sans règles qui bien commencé et mal fini.

ANNA ▬ Je n'ai pas essayé de le tuer .. Il a ... Bon d'accord mais ça n'était pas ma faute. Tu sais très bien que j'ai plus de mal à gérer mes pulsions en ce moment. Je promet que ça ne recommencera pas. Tu m'a donné ta parole et promettant de ne rien dire à personne, je tiendrais la mienne.

Lux eu un sourire faible et se maudit à l'intérieur de lui-même. A force d'accorder trop de chance aux gens on finit toujours par être déçu de leurs actes. C'était pour cette raison que le jeune homme n'accordait que très rarement sa confiance, plus par peur d'être déçu que par snobisme. Il allait s'approcher d'Anna quand Kid, son meilleur ami et boulet attitré pénétra dans le bureau.

KID ▬ Désolé d'interrompre ce magnifique moment mélodramatique de vos vies mais ... c'est l'heure.

Vicious circle.

Minuit venait de sonner au clocher de l'église, Lux, Kid et Anna se tenaient là dans l'obscurité, attendant que la dernière lumière du bureau s'éteigne devant leurs yeux. Les opérations lancées par les trois amis s'étaient souvent concluent au commissariat ou devant le bureau d'un juge. Il faut dire que pénétrer par effraction dans une usine de produit pharmaceutique valait déjà son pesant en cacahuètes, mais prendre le risque de saboter, de détruire et de faire exploser l'usine c'était en quelque sorte le dada de Lux.

Le jeune homme ouvrit le bal et se dirigea d'un pas déterminé vers l'usine qui venait d'éteindre sa dernière lumière. Il sorti son matériel de son sac à dos et tira un grand coup sur le crochet de la porte vitrée qui s'ouvrit d'elle-même.

LUX ▬ Manquerait plus qu'elle me dise bonjour et j'aurai gagné ma soirée.

Les trois jeunes gens pénétrèrent à l'intérieur sans un bruit, prenant le temps de relever chaque dossiers, de renverser chaque chaise sur leur passage. Il ne fallu pas moins de dix minutes pour que le hall d'entrée de l'usine soit complètement ravagé par les jeunes gens. Un feu brûlait dans un poubelle de fer tandis que des dizaines de dossiers avaient été arracher, couper, cisailler par des pinces et des ciseaux.

KID ▬ Bordel ! Regarde moi ça mon vieux !

Il venait de tomber sur une salle aux murs blancs, comme ceux des cellules capitonnées dans les asiles psychiatrique. Au milieu se trouvait un fauteuil d'un blanc immaculé relié à des machines plus étranges les unes que les autres. La salle de torture par excellence.

LUX ▬ Je sais d'où je tiens mon talent pour les inventions. Merci papa.

Lux entra dans la salle, batte de base-ball à la main et releva sa capuche sur sa tête. D'un seul et unique coup il fit valser une des machines au loin tandis que ses camarades se joignaient à lui. Les trois jeunes gens, à l'aide d'instruments, détruire en quelques minutes la grande salle, laissant les débris fumant sur le sol. Une alarme retentit dans leurs oreilles, et Lux jeta un regard en biais à Anna. Ils savaient tous quoi faire.

ANNA ▬ Si tu continue à te faire arrêter ils vont finir par croire que tu aimes les menottes.

Lux lui répondit par un sourire et enleva sa capuche, dévoilant son visage à la caméra. Il s'essaya sur le sol de la salle et regarda ses amis prendre la fuite. Le rituel d'après guerre. De toute façon il avait oublié un stylo chez cette psychiatre, c'était l'occasion de la revoir.

Behind the screen

Ton p'tit nom (ou surnom ou pseudo) : Ka.
Comment t'as connu le forum ? J'y étais inscrite il y a très très très longtemps.
Tu le trouves bien, dis ? Oui, sinon je ne serais pas revenue. Le design a beaucoup changé, ça fait plaisir à voir. Et les membres semblent tous êtres de très bonne compagnie.
Et c'est quoi le code ?

Spoiler:

Avant qu'on se quitte (ou qu'on se trouve ! \o/) tu veux rajouter un petit mot ?C'est deux cookies qui sont dans four. A un moment donné le premier dit au seconde : " Dit donc il fait vraiment chaud ici" L'autre lui répond : " Haaaaaaa ! Un cookie qui parle !!!"
Voilà.