♠ Emilian ▬ Behind the night.

A whole story !

« Oubliez tout ce que vous savez à propos des vampires et autres monstres paranormaux. Oubliez tout ce que les livres pour enfants et l'église à bien pu vous faire croire à leurs sujets. Oubliez Dracula, oubliez Frankenstein et tous ces autres abrutis qui essayent de vous faire croire à quelque chose dont ils ne mesure par l'importance. Pensez vous que les monstres ne se cachent que dans les rêves et qu'ils ne sortent qu'une fois que vous vous êtes endormis ? Les monstres sont partout. Ils peuplent nos villes, se nourrissent de notre nourriture, couchent avec nos femmes, travaillent à notre place, vivent une vie qu'ils ne méritent pas. Et vous pensez encore pouvoir vous en sortir vivant ? »


Mémoire de Pietro Braxton - 1956


Chapitre premier ▬ Time is running out.



Dans la vie j'aime beaucoup de chose, certaines plus importantes que les autres. J'aime les couchés de soleil, la glace saveur vanille, mon boulot, les belles bagnoles, les jolies filles, la vodka orange, la bière, les voyages en train, passer des heures dans un bon bain, fumer, acheter de nouveaux costumes, prendre le temps à la terrasse d'un café, et je pourrai encore vous en dire plein. La sonnerie du réveil ne fait pas parti des chose que j'apprécie dans la vie, qui à déjà eu envie de se réveiller pour aller rejoindre un tas de cons ignorants ? Qu'on me le montre du doigt que je puisse lui envoyer des fleurs.

Je projète ma main sur le radio réveil après que celui ait effectué une cacophonie digne d'un opéra de Mozart, crescendo sil vous plait. Les pupilles écarlates, les mains moites et une vieille odeur de tabac qui me sort par la bouche. Dehors il fait à peine jour. Mes jambes prennent le relai de mes yeux et se penchent hors du lit, histoire de supporter la masse informe que je suis devenu. Elles m'entrainent directement sous la douche, dire que je n'ai même pas le temps de prendre un café, monde cruel. L'eau froide qui sort de la paume de douche à l'effet d'une bonne secousse électrique, mes yeux s'habituent de plus en plus à la lumière ambiante, je peux enfin marcher droit. Je sors de la douche avec l'envie bien déterminée de me faire enfin un café bien serré, mes cheveux ruisselant encore l'eau que je peine à essuyer. Il faudra un jour que je pense à réparer la fuite dans la douche, oui un jour. Le café diffuse dans mes veines cette énergie dont je manquai tant il y à peine trois minutes, quelle belle invention que la caféine, une drogue qui drogue sans le côté ou tu plane.

J'enfile ma veste aussi vite que mes bras le permette, aujourd'hui ça sera la journée méchant flic. C'est toujours comme ça quand j'enfile ma veste en cuir d'Italie. La porte claque derrière moi, merde, j'ai laissé mes clefs sur la table basse, tant pis. Ma voiture est toujours garé au même endroit, la porte claque aussi. Je lance la radio en espérant ne pas tomber sur une connerie pour adolescentes pré-pubères. Vivaldi, ils on bon goût quand il s'agit de classique. La route défile devant mes yeux, je tourne machinalement le volant, je connais que trop bien ces rues, elles n'ont toujours pas bougées depuis plus de cinq ans. C'est triste une ville qui ne bouge pas, c'est une ville morte. Dans la voiture le temps défile plus vite, c'est étrange. Je roule de plus en plus vite sur les grandes lignes droites qui fondent vers mon lieu de travail, la vitesse m'enivre. C'est un comble ça, avoir un compteur qui pointe à 250 et ne jamais faire que du 50. J'aperçois le bâtiment qui abrite le poste de police, et mon bureau par la même occasion. Ça y est, l'heure est venu de mettre mon masque de flic et d'oublier qui je suis vraiment. Le taureau rentre dans l'arène.


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« Braxton ! Dans mon bureau, et tout de suite ! » crie mon patron par dessus la cloison vitrée.


Je me dirige d'un pas las vers son bureau, espérant au fond de moi qu'il n'ai rien trouver de compromettant dans mes dossiers. « Je vous jure boss, cette fille m'a dit qu'elle était majeure » Non, il n'est déjà pas assez intelligent pour savoir que sa femme le montre, il ne le sera pas assez pour ça non plus. Je referme la porte derrière moi et me prend mollement place sur la siège qui trône en face de son bureau. J'attends.


« Écoutez Emilian, vous êtes un bon flic, tout le monde ici peut l'affirmer. ...»
« Mais ? » répondit-je avant même qu'il n'est eu le temps de finir sa phrase.
« … certains de vos collègues pensent que vous êtes en train de tourner … fou. Vous savez, toute cette histoire de vampires et de créatures surnaturelles … »


J'esquisse un sourire. Papa m'avez prévenu le jour ou je suis entré dans la police. « Ils ne vont jamais te croire, mais ça n'est pas ça l'important. L'important c'est que toi tu continues de défendre les valeurs que tu penses justes. » Papa avez raison. Je regarde mon boss farfouiller dans une pile de dossiers placés devant lui. Il en sort un, il porte mon nom. Généralement, un dossier de police avec votre nom dessus ne vaut rien qui vaille. Mais je m'en fiche, il peut bien me sortir de ce qu'il veut.


« Ce dossier … c'est un peu votre épée de Damoclès. Il renferme toutes les fautes que vous avez commisses pendant des interrogatoires. Saviez vous qu'il était interdit d'infliger de la torture physique à un détenu en garde à vue ? »


Mais il me prend pour qui ? Je suis flic depuis treize ans bientôt. Bien sur que je le sais. Seulement il n'est pas dit dans le règlement qu'on ne peut pas pousser l'interrogatoire plus loin afin d'obtenir des informations sur la personne. Je hoche la tête silencieusement. Je n'ai rien de plus à lui dire. Il me regarde avec des yeux de chien battu, attendant une vague réponse de ma part. Je ne dirai rien. Rien de ce qu'il veuille entendre en tout cas.


« Emilian … on se connait depuis longtemps vous et moi … vous ne pensez pas qu'il serais bon d'arrêter avec cette histoire de monstres. Vous allez finir fou comme votre père. »


Que voulez vous que je réponde à ça ? Je me contente de rire. Ce rire que les gens déteste. Il continue de me regarder avant de ranger le dossier dans la pile. Je sais qu'il n'hésitera pas à le ressortir quand il se sentira menacé. Tant pis, j'ai d'autres monstres à fouetter.


« Je vois ce que vous voulez dire. Mais j'ai mes propres convictions, et je suis un bon flic. Alors laissez moi faire mon travail et mener mes travaux personnels. »


Je me lève. Je sors du bureau sans prendre le temps de le regarder. Demain, je me ferai virer à coups surs. Tant pis. Pour une moi une seule chose compte. Les arrêter.

[u;c]

Behind the screen

Ton p'tit nom (ou surnom ou pseudo) : Slam/Gabriel
Comment t'as connu le forum ? Une amie qui était inscrite fût un temps.
Tu le trouves bien, dis ? Oui, sinon je ne serais pas là.
Et c'est quoi le code ? Ok / Edit Illy
Avant qu'on se quitte (ou qu'on se retrouve ! \o/) tu veux ajouter un petit mot ? /.