Roméo ♣ Through the fire and flames (TERMINÉE)

A whole story

Faire attention. Toute ma vie on m'a dit de faire attention. ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​« Fait attention Roméo, ne vas pas jouer trop loin » Alors je ne suis pas allé jouer trop loin, parce que maman m'a dit que c'était dangereux. « Bordel Rom ! Fait un peu attention où tu marches quoi ! » Alors j'ai fait attention à là ou je marchais pour ne plus déranger mon frère aîné. « Roméo Ongarelli. Vous devez faire plus attention à la syntaxe de vos dissertation, sinon l'ensemble est correct » Alors j'ai fait attention à la syntaxe pour que mon ensemble devienne parfait et non plus correct.

J'ai toujours fait attention à tout, que se soit au niveau des études ou même au niveau de ma vie familiale. J'ai pris sur moi pour me construire, pour construire et vie et une identité dont je serais fier tout au long de ma vie. Tandis que mon frère s'abandonnait aux joies de la liberté, de l'absence de contrôle et de la possibilité d'être enfin un homme moi je devais me contenter d'être celui qu'on attendait que je sois. Roméo Ongarelli, le fils prodigue d'une famille qui n'en attendait pas moins de moi. Pourtant ma famille n'a rien d'exemplaire, de parfaite ou bien même de normale. On est nés avec un pet un casque comme pourrai si bien le dire mon frère aîné, ou ma soeur cadette ... ou voir même tout le monde dans la famille. « Dérivé d'un gêne » est le nom scientifique qui se rapproche le plus de notre particularité. Mais la réalité c'est qu'on est différents, tellement différents qu'il me serais presque impossible d'agir comme un être humain normal. Mon frère, mes soeurs et moi-même partageons une sorte de particularité à faire pâlir les humains les plus avides pouvoir. Ce pouvoir est considéré comme sacré, quelque chose d'important pour la destiné de la famille, c'est ce pouvoir qui scelle notre sort à l'humanité. Nous naissons avec, nous grandissons en apprenant les rîtes de la famille, les secrets, les habitudes à prendre. Quand on est jeune, insouciant et sans personnalité propre on arrive à se transformer en tout et n'importe quoi. De la souris à l’hippocampe en passant​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​ par l'aigle ou le papillon. Nous ne sommes pas contraint au choix, à la décision. Plus le temps passe et plus les transformations s'attaquent à une famille d'animaux spécifique. Les reptiles, les animaux marins, les ailés, voir même les crustacés pour les moins chanceux.

Prenez mon frère Ermes par exemple. Cela fait plus de 20 ans maintenant qu'il enquiquine le monde avec sa paresse, son ambition de justement ne pas en avoir et sa faculté à mettre le bordel partout où il passe. Et bien il peut se changer en lion. Oui, moi aussi ça m'a étonné la première fois que j'ai vu ça. Un animal si royal pour un être humain aussi paresseux, il y a de quoi se poser des questions. Ermes et moi n'avons jamais entretenu de rapport plus poussés que le simple lien fraternel qui nous unit. La plupart du temps je me contente d'ignorer ses âneries ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​tandis que lui ignore même jusqu'à ma présence. Il arrive cependant que nous partagions de vagues moments ensemble, qui se conclut toujours par des soupirs ou de grands blancs dans la conversation. Il est mon aîné de quatre ans et pourtant j'ai l'impression d'être le plus mature des deux.

« Hé ! Roméo ! ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​» la voix de mon frère aîné, Ermes, se fit distinctement entendre à mes oreilles. Je haussai les sourcils avant d’émettre un soupir ​​​​​​​​en refermant mon livre de langue. « Qui y'a t-il ? » répondit-je d'une voix lente et grave qui marquait à peine mon sarcasme, mais vraiment à peine. « Tu sais pas où j'ai pu rangé mon autre chaussette ? J'en ai trouvé qu'une » Ermes se tenait sur le pas de la porte une chaussette blanche à la main et le tête de quelqu'un qu'on vient de tirer du coma à coups d'électricité. Je pense qu'à ce moment là je me suis tellement retenu de rire devant la vision de que j'avais de mon frère que mon visage à sans doute tourné au rouge. Je lui adressais un regard compatissant pour son idiotie, que j'étais sans doute le seul à prendre à la légère, avant de lui tendre une de mes paires de chaussette personnelles soigneusement rangées dans un placard par ordre de couleur. « Je ne sais pas où est la tienne. Tu devrais peut-être pensé à faire du rangement dans la grotte qui te sert de chambre » Il m'adressa un de ces regards plein de fausse haine que je connais si bien. Je lui renvoie mon sourire sarcastique de garçon parfait que tout le monde aime et je le regarde s'en aller, les mains dans les poches et les pieds traînant sur le sol.

Après Ermes viens Bianca, ma soeur aîné avec qui je partage une grande attirance pour le bien faire, la faculté de pouvoir penser intelligemment alors qu'Ermes et Amarant​a​ se contente de faire selon leurs envies. Croyez le ou non, ça n'est pas parce que je ressemble plus à Bianca que nous sommes pour autant inséparable. Je crois même que je l'exaspère simplement par le fait d'être le garçon que tout le monde aime. Ce qu'elle ne sait pas c'est que je me fiche pas mal d'être le premier, d'être devant les autres. C'est d'ailleurs ce qu'il ignore tous. Je n'ai jamais souhaité être le fils prodigue, dans le fond je veux juste être moi et rien d'autre que moi.

« Et voilà ! C'est encore Roméo qui ramasse les médailles simplement parce que Monsieur est allé aider des sans-abris pendant le week-end ! »​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​ ma soeur me lance un regard noir qui aurait pu transpercer le plus fort des êtres humains. Je me contente de hausser les épaules, je n'ai pas envie de lui répondre, et puis de toute façon je n'ai rien de plus à lui dire. « Je n'avais rien à faire ce week-end et tous mes devoirs étaient déjà prêt. Alors je ne vois pas où est le problème. » La seule réponse qu'elle me propose fut de me fermer la porte au nez dans un claquement sourd. Je tournai la tête en direction de mon bureau et m'y enfonçais, bien décidé à ensevelir mon esprit dans une tonne d'équations et de problèmes.

Je suis le troisième enfant de la famille. Né pendant une escapade amoureuse à Londres et élevé avec amour par mes parents. J'ai très vite compris que je n'étais pas un être humain comme un autre. En même temps quand on se transforme en chameau alors qu'on à peine cinq ans c'est qu'il y a quelque chose que vos parents n'ont pas encore eu le temps de vous expliquer. Alors que mon frère faisait déjà pâlir mes parents par son insouciance et sa folle envie de tout bousculer dans la maison et que ma soeur aînée venait de finir de lire son premier livre, moi j'ai appris à vivre indépendamment des autres. J'évitais de faire des bêtises pour ne pas déranger mes parents, je jouais seul dans ma chambre pour ne déranger mon frère et ma soeur, j'apprenais, je construisais, je façonnais, j'imaginait. Plus j'avançais en âge et plus je ressentais le besoin de faire quelque chose pour aider les autres. Sans doute parce que durant mon enfance personne ne m'avais aidé moi. Parce que mes parents étaient bien trop occupés et que mes aînés ne trouvait pas de temps à m'accorder. Je me suis construit moi-même. Je voulais rendre mes parents fier de moi, je voulais qu'ils me voient enfin comme un être à part entière. Et puis ma soeur est née.

Amaranta, un cauchemar quand elle s'y mets. Bien qu'elle soit de deux ans ma cadette c'est une personne que j'ai beaucoup de mal cerner, à comprendre. Bien que les différences entre moi et Ermes soient frappantes, ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​je dois dire que celle entre Amaranta et le reste du monde le sont encore plus. C'est bien simple, elle ne parle pas, elle n'aime rien ni personne et elle se montre grossière avec quiconque tente de l'approcher.

Je pousse la porte de la petite chambre qui face à la mienne. La lumière est tamisée et l'atmosphère aussi sombre que dans un mauvais film. Cette sensation me donne de drôle de frissons dans le dos, comme si je venais d'entrer dans la chambre froide d'une morgue. « Tes professeurs m'ont demandés de te faire passer tes leçons » Je lance un rapide coup d'oeil à la masse informe qui est roulé en boule sous la couette et attend un quelconque signe de sa part. J'avance lentement vers le petit bureau et y dépose rapidement les cahiers. C'est en me retournant que l'attaque se prépare, je reçoit toute la rage et la colère de ma soeur sous la forme d'un oreiller jeter en plein dans la figure. « DÉGAGE DE MA CHAMBRE MAINTENANT » Je pars sans demander mon reste et me contente de pousser un soupir d'indignation.

Aujourd'hui je n'attend qu'une chose, que le temps passe plus vite pour je puisse enfin devenir un homme, un vrai. Chez nous on appelle ça la Maturité, c'est l'âge où ton animal se spécifie et que cela devienne enfin définitif. Pour moi ça sera le cheval, ou l'ours, des animaux que l'on qualifie comme braves, courageux, mythiques. Je ne pourrai pas vous dire si aujourd'hui je suis heureux d'être celui que je suis, tout simplement parce que je ne le sais pas. Je me contente d'être moi. Je suis celui que tout le monde admire sans savoir qu'au fond je ne me sens pas véritablement heureux. Est-ce un mensonge que de vouloir se protéger derrière l'aspect lisse et insalissable du garçon parfait à qui l'on ne reproche rien ? Est-ce possible qu'un jour toute ma vie prenne soudain un sens ? Entre vous et moi, je ne pense pas que je veuille le savoir. Je vais me contenter de faire attention.​​​​​​​​

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Behind the screen

Ton p'tit nom (ou surnom ou pseudo) : Dieu. Maître. Divinité absolue. Être magnifique. Apollon au corps d'argent. Ou Anthony si vous préféré.
Comment t'as connu le forum ? Grâce à la joueuse de Jordan machin chose qui à un nom a couché dehors. D'ailleurs elle me doit toujours une bouteille de rosé parce qu'elle avait parié que je viendrais pas toussa toussa. Tiens ! Du l'a dans le fion !
Tu le trouves bien, dis ? J'adore, j'adhère ! Un design qui éblouit les petits noeilnoeil, des pvs plus intéressants les uns que les autres, des membres motivés, un staff qui pète la forme, manque plus qu'une petit cocktail de bienvenue quoi....
Et c'est quoi le code ? (Oui ! Edit Illy) Ou comment réunir True Blood, Twilight et Vampire Diaries.
Avant qu'on se quitte (ou qu'on se trouve ! \o/) tu veux rajouter un petit mot ?La joueuse de Jordan est alcoolique et toxicomane !!.