RPG Fascination
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 Coleen Denver {TERMINE}

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MessageSujet: Coleen Denver {TERMINE}   Coleen Denver {TERMINE} Icon_minitimeMar 3 Nov - 23:28

Cochez : Poste Vacant [ ] Poste Vacant d'un membre [ X ] Personnage inventé [ ]

{RP:

Coleen Denver {TERMINE} 091103032553414722 Coleen Denver {TERMINE} 091103032616769131


Nom: Mon nom d'épouse est Denver depuis que je me suis unie à Caem. Mais je suis née O'Brian.


Prénom(s): Coleen Aileen


Age : 25 ans


Lieu de résidence: Dublin, en Irlande... Pour le moment.


Statut: Humaine


Classe sociale: Modeste. Caem et moi ne roulons pas sur l'or, mais nous vivons confortablement. Je peux vivre de ma passion, ce n'est pas rien.


Emploi: Artiste peintre. Oui, oui, vous avez bien entendu, je peins et j'expose et vends mes oeuvres pour vivre. Si je suis douée? Je pense que oui... Je peins de façon classique et je préfère par dessus tout les paysages et les scènes de la vie quotidienne. La beauté simple qui s'offre au premier regard.


Famille:
Je n'ai pas à me plaindre de ce côté là. J'ai la chance d'avoir encore mes parents et même trois des mes grands parents. Les parents de mon père vivent à Galway, à l'ouest du pays. La mère de maman vit à Dublin, elle s'est rapprochée de nous au décès de grand père.
Viennent ensuite mes parents : mon père, Eamon, 55 ans, banquier à Dublin et ma mère, Cara, une douce dingue qui préfère faire de l'homéopathie que de la médecine. Mes parents sont l'exemple que je tente de suivre... Si différents et pourtant si complémentaires. Mon père a la tête sur les épaules, est plutôt sévère et rigide alors que ma mère est du genre évaporée et rêveuse, douce et avec une philosophie bohême. J'avoue, je tiens davantage d'elle que de papa.
Ma soeur, Morann, est plutôt stricte et a un sens pratique assez aigu. Elle a 30 ans et est médecin. Pédiatre plus exactement. Toujours célibataire, alors qu'elle rêve d'avoir des enfants. Mais son boulot est toute sa vie et un homme a bien du mal à s'y frayer un chemin. Morann et moi nous entendons à merveille et elle a tendance à me secouer les puces quand je menace de m'effondrer. Elle a toujours désapprouvé le fait que je veule vivre de ma peinture, mais admet que je suis douée.


Caractère:

On ne peut pas dire que je sois difficile à vivre... Caem ne s'en est jamais plaint et pourtant, notre couple bat de l'aile... Je ne comprends pas. Je cherche une raison, je cherche une faille chez moi qui le fait s'éloigner ainsi de moi...
Trop douce? Non, je ne pense pas, je suis naturellement calme et discrète, à l'écoute. Je ne juge pas sans savoir et j'ai des doses de patience presqu'infinies. Presque, parce que Caem a tout de même réussi à les épuiser. Ai-je été trop sévère avec lui, trop dure, pas assez compréhensive? Je veux des enfants et lui veut continuer de vivre avec insouciance. Je suis prête à assumer de nouvelles responsabilités pour notre famille, pas lui. Nous sommes mariés, cela est un engagement non? Et un bébé l'est-il davantage? J'ai essayé pourtant, d'attendre, de le convaincre en douceur. J'ai besoin de materner, je crois, ma soeur me dit que c'est inné chez moi et Caem aime se refugier dans ma tendresse quand il est las. Mais cela n'a pas suffit, pas la dernière fois...
Tous ces longs mois à souffrir et à noyer son chagrin dans l'alcool... Et moi, j'étais là, impuissante et je n'ai rien fait. Je ne suis pas quelqu'un d'effacé pourtant, et je sais taper du poing sur la table quand il le faut... On a l'impression que je suis une petite chose fragile, mais c'est faux, Caem l'est plus que moi, la preuve, plutôt que d'assumer, il fuit... Que ce soit dans l'alcool ou vers les états unis.
J'ai beau être quelqu'un de rêveur (il le faut bien pour déceler la beauté quand on peint) et avoir la tête dans les nuages parfois (oui bon, il m'arrive de partir dans mon monde et c'est récurrent que Caem me demande d'atterrir), je ne me voile pas la face lorsqu'il y a des problèmes... Mais n'est-ce pas ce que j'ai fais alors que mon mari dérivait avec la bouteille? Je m'en veux toujours et je m'en voudrais surement jusqu'à la fin de mes jours. Je me suis montrée égoïste et c'est ma faute si Caem a eu ces problèles d'alcoolisme. Je l'ai lâché quand il avait besoin de moi... Je me pense forte, mais j'ai besoin d'être faible parfois, de craquer. Ma soeur me dit que c'est normal, que j'ai besoin des bras de Caem autour de moi, pour me protéger. Elle a raison. J'ai besoin de lui et je sombre quand il n'est pas là. Cela fait des jours et de sjours qu'il est parti et j'erre comme une âme en peine... Et plus le temps passe, plus ma décision finale risque d'être difficile à prendre. Ma bonne humeur s'est envolée, le petit lutin joyeux a disparu quand il est parti.

Sans lui, j'ai perdu la moitié de mon âme.


Description physique: Quand mon regard croise son jumeau dans le miroir, je vois une jeune femme toute menue et a l'air fragile. Je ne suis pas très grande (1m64) et je ne pèse que 55 kilos... Enfin, cela risque de changer dans les mois à venir, mais pour le moment, je n'ai pas pris un gramme. Ma peau est naturellement blanche et diaphane, même si, ces temps-ci, j'ai l'air davantage malade. Je le suis dans un sens, puisque je suis souvent nauséeuse le matin et incapable de rien avaler. Je dors mal, je mange peu... Parce que je suis enceinte, mais surtout parce que je suis seule. De grandes cerners violacées viennent ombrer mon regard d'habitude pétillant. Mes yeux sont noisettes mais prennent des teintes vertes au soleil. Mes cheveux mi-longs, châtains, encadrent mon visage. Un visage fin, malicieux, un peu anguleux, mais pourtant doux. Souvent, il est éclairé d'un sourire radieux et irrésistible. Pas ces temps-ci malheureusement... Je ne me trouve pas belle. Jolie, peut-être, mais c'est tout. Je pense que ce qui fait mon charme, c'est le naturel que je dégage. Ou mon optimisme... Mais en tous cas, je ne me retournerais pas sur moi dans la rue.
Je suis plutôt quelconque au niveau physique... Loin d'être une bombe ravageuse, je ne mets pas ma silhouette particlièrement en valeur... J'affectionne les jeans et les polos pratiques. Je porte souvent des talons en revanche, histoire d'éviter le torti colis avec Caem qui me supplante de 25 centimètres au bas mot. j'ai des fesses menues, mais fermes, pareil pour les seins. Sauf que je viens de passer d'un bonnet B à un bonnet C... Ma poitrine me fait mal et enfle doucement et mes soutien gorges actuels commencent à être trop justes... Mais Caem ne s'est aperçu de rien.
Parfois, je me place devant la psychée, de profil, je relève mon t-shirt et j'observe mon ventre autrefois plat et aujourd'hui un peu plus enflé. C'est à peine visible, mais je le sens à certains pantalons trop moulants qui me serrent le ventre. Mes mains caressent amoureusement cette petite vie qui se développe doucement. Et là, l'angoisse revient : je ne veux pas me séparer de cet enfant... Et je ne veux pas faire de choix entr elui et Caem. Mais Caem ne veut pas d'enfants. Je ne sais pas quoi faire. C'est pour cela que je me suis montrée distante, pour cela qu'il est parti, sans comprendre ce qui me tracassait. Je devrais bien le lui avouer... Mais j'attends. Peut-être pour être sure de ne pas pouvoir avorter et lui imposer cela. C'est égoïste, mais j'ai si peur de le perdre... de les perdre.


Loisirs: La peinture, bien sûr! Oui, c'est mon métier, mais c'est aussi un loisir. D'innombrables dessins parsèment mon bureau, transformé en atelier. Sinon, je suis une grande adepte du yoga. Je suis assez souple et cela m'aide à canaliser mon énergie et à retrouver la sérénité. J'aime aussi faire du jogging, même si cela va devenir difficile désormais. Je suis une grande sportive. Je prends aussi des photos de temps à autres, quand je suis inspirée. Il m'arrive de sortir avec mes amis faire la fête également, mais de moins en moins, surtout que je tends toujours le dos avec Caem.


Aime: J'aime la nature, la peinture, peindre un canard sur un étang ou un lever de soleil, ou encore mon homme endormi... j'aime le sport, la photo, lire (surtout des romans imaginaires qui collent bien à mon esprit reveur). J'adore ma famille et ma soeur en particulier. Je suis dingue de Caem, mais cela, tout le monde l'a déjà compris. Je suis capable de lui pardonner beaucoup de choses. Sinon, j'ai un faible pour les pâtisseries... J'adore aussi me pelotonner dans le canapé, un pot de crème glacée à la main, devant un film débile. Mon dieu, j'ai intêret à faire attention pendant ma grossesse moi...


N’aime pas: Je n'aime pas toutes les bestioles qui rampent (comme beaucoup de filles j'imagine). Je n'aime pas non plus les fasts foods ou ce genre de choses, je cuisine moi-même et Caem adore. Il parait que je suis un cordon bleu. Mais je n'arrive pas à la cheville de ma mère. Je suis d'une nature assez arrangeante, pas difficile à vivre... Ah, je n'aime pas ces gens qui abusent de la faiblesse des autres pour les manipuler. Cela a tendance à me rendre virulente, voire violente. J'ai aussi un problème avec l'alcool au vu de ce qui est arrivé à Caem et je déteste quand il sort, de peur qu'il ne sombre de nouveau. Je ne suis pas sure de supporter de nouveau ce calvaire.


Caractère accentué: /


Coleen Denver {TERMINE} 09110303270574120 Coleen Denver {TERMINE} 09110303333276239



{HJ:

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MessageSujet: Re: Coleen Denver {TERMINE}   Coleen Denver {TERMINE} Icon_minitimeMar 10 Nov - 15:55

{L’histoire de votre personnage:

Je suis bien arrivé...

Ma main tremble doucement, alors que mes yeux s'écarquillent de surprise. Je n'en reviens pas... Je n'en crois pas mes yeux. QUOI?! Cela fait des heures que j'essaie de le joindre, que je tombe sur son répondeur, que je m'inquoète et lui, qu'est-ce qu'il trouve à faire? Il m'envoie un SMS lapidaire! Il aurait pu me rappeler, mais non, il préfère l'impersonnel d'un texto... De rage, je lance mon téléphone sur le canapé.

- Espèce de salaud!

Comment ose-t-il me faire ça? J'oscille entre les larmes et les jurons. Finalement, les deux se mêlent et j'essuis mes larmes en le vouant aux gémonies. Voilà, monsieur se casse pour aller voir sa soeur sous un prétexte bidon et m'abandonne ici et il ne trouve même pas le courage de m'appeler! Tu fuis encore Caem! Tu ne sais faire que ça! Merde à la fin, quand deviendras-tu un homme et affronteras-tu les problèmes au lieu de les éviter! J'en ai assez à la fin! J'en ai assez d'être forte, assez de porter notre couple à bout de bras. Je veux pleurer, je veux me laisser aller dans tes bras et que tu me rassures, que tu me proèges... Les sanglots s'échappent de ma gorge et je me laisse glisser à terre, enfouissant mon visage dans mes mains. Je ne veux pas être seule. Malgré tous tes défauts, je t'aime Caem, je t'ai toujours aimé et supporté durant ta maladie et je t'aimerai toujours. Mais l'amour ne suffit pas toujours.

Je le pensais autrefois. Je n'en suis plus si certaine. Mon éducation a été assez libre et aimante, je ne peux le nier. Idéaliste, sans aucun doute. Papa avait beau être strict, ma mère était un petit feu follet un peu fou qui croyait en la réincarnation et au tarot, aux esprits et au karma... Ma mère a toujours été une originale et elle m'a transmis cette façon optimiste et bonhomme de voir la vie. Etrangement, ma soeur s'y est fermée, comme si elle faisait tout pour s'éloigner des principes bizarres de ma mère. Morann est devenue pédiatre et est à fond dans le rationnalisme. Cela ne date pas d'hier... Je me souviens encore de nos conversations, quand nous étions enfants. Moi, j'étais le petit lutin, Morann, la petite fille sage et déjà adulte précocément. J'avais 10 ans et elle 15 et nous jouions dans le jardin. Je m'étais faite princesse et j'attendais le prince charmant. Morann faisait la tête, je m'en souviens encore.

- Allez Morann, dis moi à quoi ressemblera ton prince ?

Je faisais l'équilibriste sur une barrière alors que je lui demandais cela, légère et aérienne, surtout insouciante et inconsciente qu'une chute risquait de faire mal.

- Descends de là Coleen.

- Non, pas avant que tu m'ai répondu.

- Et toi? A quoi ressemblera-t-il?

- Oh facile! Il sera grand et brun, avec de beaux yeux bleus. Il sera très amoureux de moi et me protègera contre tout! Rien ne nous séparera jamais!

Ma soeur ricana, sans doute amusée par autant de naïveté.

- Ma pauvre Coleen, tu devrais arrêter de regarder les films ou de lire les contes. Les hommes comme ça n'existe pas, les garçons sont tous des crétins.

Ai-je mentionné que ma soeur venait de se faire plaquer par son premier copain à cette époque là? Non? Ah bon.

- C'est faux! Regarde papa!

- Papa est un homme et il n'est pas toujours facile à vivre, tu devrais t'en rendre compte.

J'étais sidérée. papa était l'homme idéal pour moi! Quelqu'un de solide sur qui on pouvait compter. Il était là quand j'avais un gros chagrin ou que j'avais peur de l'orage, il me prenait dans ses bras et me chantait une berceuse pour m'apaiser. Mon père avait des défauts, mais je ne les voyais pas à cette époque là, il a toujours été très tendre avec ses filles.

- Tu dis ça parce que tu viens de te faire larguer.

Je vis ma soeur pâlir à vue d'oeil et pincer les lèvres. Aussitôt, je regrettai mes paroles, mais c'était trop tard. Et là, je perdis ma concentration et je dégringolai de mon perchoir. J'entendis les os craquer et me mis à pleurer, alors que ma soeur se précipitait vers moi.

- Coleen, Coleen, où tu t'es fais mal?

Ma soeur a également des défauts, mais elle a toujours été une deuxième mère pour moi, peut-être parce que notre mère était davantage une copine qu'une figure d'autorité. Je pouvais blesser Morann, jamais elle ne m'en voulait. C'est encore le cas maintenant. Ce jour-là, Morann conseilla à ma mère paniquée de m'emmener aux Urgences. Ma mère n'a pas toujours la tête sur les épaules... J'en fus quitte pour un plâtre.

Cet épisode, parmi tant d'autres, reflète l'insouciance de mon enfance.
Un père strict mais faible et fou de ses filles.
Une mère aimante et dans un autre monde.
Une soeur trop tôt adulte et protectrice à mon égard.
Et moi, la petite dernière, un petit ouragan, adirable, mais épuisant.

J'ai été très heureuse. J'étais une élève moyenne. Je n'étais pas idiote, mais mon esprit avait tendance à vagabonder au bout de quelques minutes. Difficile pendant les études. En revanche, mes feuilles de cours étaient remplies de dessins en tous genres. Je les ai encore.

C'est pour cela qu'à 18 ans, ma décision était prise : je ferais une école d'art et je deviendrai artiste peintre. Ma mère fut folle de joie, mon père me demanda de bien réfléchir mais ne s'y opposa pas. Ma soeur, secoua la tête, déséespérée. Elle était en internat de médecine. Ma soeur a toujours été brillante et acharnée. Moi je suis l'élément fantasque et artistique de la famille. Le jour et la nuit et pourtant, liées comme les doigts de la main.

J'intégrai donc l'école d'art, pris un appartement, seule. J'étais enfin indépendante. Pas facile, moi qui avait toujours été entourée. J'appelai mes parents tous les soirs au début. Et puis, je m'habituai, je volai de mes propres ailes, je passais mes soirées à faire mes devoirs (soit à dessiner, ou peindre). Ce n'était pas toujours facile, ce n'était pas toujours ce que j'aimais faire, mais il le fallait. Mon esprit pouvait vagabonder, mes mains restaient sures.

Et puis, un soir, l'ampoule de mon "atelier" claque et je me retrouvai dans le noir, incapable de terminer mon travail. Mince... Pas de problèmes, je ne me démontai pas et allai frapper chez mon voisin, un jeune homme, à peine plus âgé et assez craquant dans le genre ténébreux. je lui dédiai mon plus beau sourire et lui demandai s'il n'avait pas une ampoule de rechange. Je poussai même le vice jusqu'à lui demander s'il pouvait la changer. Il était très grand, impressionnant, mais cela ne m'arrêtait pas. Je lui offris un verre pour le remercier, lui montrai mes toiles et finalement, ce soir là, je ne fis pas mon travail, mais pas à cause de l'ampoule.

Ce soir là, je fis la connaissance de Caem.

Il devint mon ami rapidement. Nous étions complémentaires, je lui apportais l'insouciance, il m'apportait l'équilibre. J'étais l'artiste, lui le représentant de la loi. Un duo improbable.

Et puis, il s'est disputé avec sa soeur. Norah... Cela l'a ravagé. Il était seul avec ses tourments. Enfin, non, il n'était pas seul. J'étais là. J'ai toujours été là je crois. Sa fragilité me touchait, parce qu'elle était complémentaire de l'impression de force qu'il dégageait. J'aimais être là pour le réconforter, moi, la petite Coleen. Disons que je suis une force calme et sereine. J'écoutai ses peines, lui conseillait de se réconcilier avec sa soeur. Il le fit et dés lors tout alla mieux. Il continua son parcours et je fis de même. Mes études n'étaient pas forçément difficiles, mais démotivantes... Tellement de candidats et si peu de places. On a vu beaucoup de talents ne jamais percer... Dans ces moments de doute, Caem était là pour m'encourager.

Et puis, Caem est devenu inspecteur. Il est venu sonner pour me l'annoncer. Folle de joie pour lui, je lui sautai au cou, l'embrassai dans la foulée avant de l'entrainer à l'intérieur et de sortir de quoi fêter ça dignement. J'avais fais ça spontanément, naturellement... Instinctivement. C'est là que je me rendis compte que j'étais amoureuse de lui. Je n'y avais pas réfléchi auparavant, il était mon ami, cela me convenait, mais il y avait quelque chose de plus... Je dessinai souvent son visage quand je rêvassais. Cela me frappa, mais je n'en pipai mot alors que Caem ne semblait pas s'être offusqué de ma familiarité. Nous bumes, plus que de raison, nous nous embrassames de nouveau et bientôt, mes vêtements furent sur le sol et ceux de Caem également. Mes doigts purent enfin parcourir les courbes mâles de son corps... Je n'étais plus vierge, mais je n'avais pas collectionné les aventures... en fait, je n'avais eu qu'un garçon avant lui. Rappelez-vous, je croyais au prince charmant. Je m'étais trompée la première fois. Pas cette fois. Cette nuit fut... étrange. Magique. Embrumée par l'alcool, l'euphorie et la passion.

Mais Caem et moi étions un couple étrange. Impulsifs, fêtards, pleins de surprise... Et heureux. Oui, nous étions très heureux. Je le présentai rapidement à mes parents, qui l'acceuillirent chaleureusement. Ma soeur fut plus prudente, se demandant si je ne m'emballais pas un peu vite. N'empêche que 10 mois plus tard, dans un pub, il me demanda en mariage. j'avoue que j'ai été surprise. Je m'en souviens encore. j'ai écarquillé les yeux de suprise et lui ai demandé de répéter. Il l'a fait et là, j'ai poussé un petit cri de joie avant de lui sauter au cou et de l'embrasser fougueusement, me foutant comme de l'an 40 qu'on nous regarde. J'ai même failli le faire tomber, il ne s'attendait pas à ce débordement de ma part. J'ai dis un grand OUI d'une voix claire et dans un rire ravi. Nous avons bu comme des fous pour fêter ça et je me suis réveillée le lendemain la tête à l'envers. avant de réaliser ce que Caem avait demandé. J'allais devenir Madame Denver. Je réveillai Caem de façon coquine et le remerciai à ma façon de ce cadeau...

Je me perdis dans les préparatifs du mariage. J'étais sur un nuage et rien ne semblait pouvoir m'en faire redescendre. Encore une fois, ma soeur temporisa mon exhubérance en me rappelant que c'était un peu tôtj, après seulement 10 mois ensemble, mais je lui rappelai que nous nous connaissions depuis des années. Elle abdiqua et m'aida et je fus heureuse d'avoir son pragmatiqme à mes côtés. Le mariage fut tout simplement parfait. Je n'avais pas montré la robe à Caem, respectant la tradition. Je fus ravie de voir son regard briller alors que je m'avançais vers l'autel. J'avais une robe couleur ivoire, simple, sans froufrous, mes cheveux bruns étaient remontés en un chicgon compliqué, quelques anglaises encadraient mon visage et des fleurs parsemaient ma coiffure. J'étais adieuse et sereine et Caem était tout simplement... appétissant. Une expression gourmande du passer sur mon visage parce que je vis Caem sourire. Nous échangeames nos voeux et scellames notre amour par un baiser à faire rougir l'assistance. Je suis assez naturelle et exhubérante, Caem y est habitué et je crois que ça lui plait. La fête derrière fut à la hauteur de notre sang irlandais et pleine de rire et de joie. La famille de Caem était là, mais je restais distante avec sa soeur, Norah. Je la trouvais bizarre, renfermée... lointaine et intouchable. Elle ne me mettait pas à l'aise, même si elle semblait sincèrement heureuse pour nous. La nuit de noce fut... torride.

Mon bonheur était parfait.

Ma mère ne m'avait pas apprit que cela ne pouvait pas durer...


Le téléphone sonne et je sursautai, surprise. Je m'étais perdue dans mes pensées, encore une fois. Je me relevai, allai jusqu'au canapé où gisait mon téléphone maltraité. Ce n'était pas sa faute si Caem me mettait hors de moi. Je regardai alors l'identifiant et soupirai. Maman.

- Allo maman.

- Coleen? Ca va ma chérie?

- Oui, pourquoi ça n'irait pas?

- J'ai tiré les cartes et j'ai vu que quelque chose se tramait dans ta vie alors je t'ai appelé aussitôt.

Je soupirai. Maman et ses maudites cartes. Le pire, c'est qu'elle avait raison. Hasard? Oui surement.

- Ca va, je suis juste fatiguée en ce moment, rien de grave.

- Coleen... Tu ne mentirais pas à ta mère n'est-ce pas?

- Non, bien sûr que non.

- Comment va Caem? C'est peut-être lui qui a des problèmes?

- Caem va bien...

Oh oui, il allait super bien, il avait bien atterri au Texas et était tellement occupé qu'il ne m'appelait même pas pour me le dire.

- Sure?

- Oui, il est en pleine forme et moi aussi, à part la fatigue, ce n'est rien. D'ailleurs, je m'étais assoupie.

Au moins, ça expliquerait ma drôle de voix et ma mère s'empresserait de raccrocher. Et ca ne loupa pas.

- Oh je suis désolée ma chérie, je vais te laisser.

- Tes cartes ne t'ont pas prévenu?

- Ne sois pas insolente Coleen. Allez repose toi bien ma chérie, bisous.

- Bisous.

Et elle racrocha. Bon, j'avais menti à ma mère. Mais j'étais habituée à leur mentir en ce qui concernant ma vie avec Caem... Ce n'était pas la première fois que cela arrivait. Mon regard se porta douloureusement vers la porte d'entrée qu'il ne franchirait pas de si tôt.

J'avais pensé que notre lune de miel durerait toute notre vie. J'avais eu tort.

Un an après notre mariage, j'abordai le thème des enfants avec Caem. J'étais jeune encore, certes, mais j'avais très envie de fonder une famille avec lui. Pour moi c'était limpide : Caem serait le père de mes enfants. j'ai toujours été naïve. Je pris comme une claque ses hésitations et finalement son refus. Abasourdie, je restais sans voix avant que l'information n'imprègne mon cerveau. Et là, je partis au quart de tour en lui demandant pourquoi il ne voulait pas d'enfants avec moi. Caem éleva la voix également et cela fut notre première dispute violente. Une dispute où des choses furent proférées sous le coup de la colère. Des choses affreuses et blessantes. Des choses qui n'auraient jamais du être dites, mais qui le furent et creusèrent un fossé entre nous. De ce jour, je ne lui adressai plus la parole, vivant avec lui comme j'aurais vécu avec un étranger. J'étais rancunière et affreusement blessée et décue. Caem devint un fantome et moi, une ombre. Je m'enfonçai alors dans les affres de la mélancolie, ne trouvant un salut que dans mon art. Mes peintures, à cette époque là, furent beaucoup plus sombres, presque violentes. Elles étaient mon exutoire. Je ne vis pas tout de suite que Caem trouvait le sien dans l'alcool. Il sortait avec des amis et revenait ivre, mais ce n'était pas inquiétant. Ce qui le fut, c'était cette propension à boire dés qu'il était à la maison, à vider les bouteilles, à les cacher même. Et moi, j'assistais, impuissante, à cette terrible autodestruction. Je finis par trouve rle courage de parler, de lui dire que j'étais désolée, que je ne voulais pas de tout ça, que je l'aimais toujours et que je souffrais de le voir ainsi. Au lieu de me pardonner, il se mit en colère et cassa une vitre. Pour la première fois de ma vie, j'eu peur de lui et de sa violence. Ce soir là, j'ai cru qu'il allait me frapper moi. Sans un mot, je l'ai emmené aux urgences. J'avais peur, mais je l'aimais davantage encore et je ne pouvais pas l'abandonner ainsi alors que c'était ma faute. Je me mis alors en tête de le convaincre de se soigner. 99 fois, je lui demandai, 99 fois, il refusa. Je tentai une centième et de nouveau, j'eu le droit à sa colère, avant qu'il ne parte bosser. Cette fois, je m'effondrai. J'étais seule, terriblement seule. je n'avais parlé de cela à personne et je portais ce fardeau sur mes épaules trop étroites toute seule. J'avais mal de son indifférence, mal de ses colères, mal de sa souffrance, c'était ma faute et je ne pouvais rien y faire. L'amour ne suffisait pas. Je l'aimais comme une folle, mais l'homme que j'aimais étant en train de se détruire. Et j'avais peur qu'il me détruise avec lui. Je rassemblai alors mes affaires et partis. Je l'abandonnais à son sort, priant pour que cela soit un éléctrochoc si toutefois, il maimait assez pour se montrer fort et que cela ne l'achève pas. C'était une décision à double tranchant, mais je n'avais pas le choix. Je ne voulais pas mourir avec lui. J'étais déjà amaigrie et épuisée, déprimée même. C'était là notre unique chance de salut. Je voulais que tout redevienne comme avant, que nous nous aimions comme deux fous, comme au début.

Je partis.

Caem essaya de m'appeler, mais je résistais. Je voulais qu'il comprenne qu'il pouvait me perdre, que je ne lui étais pas acquise, pas quand il se comportait ainsi. Combien de fois ai-je pleuré alors que le téléphone sonnait, alors que j'entendais sa voix effondrée ? J'ai tenu bon une semaine seulement. Incapable de supporter de le laisser seule, priant pour qu'il ne fasse pas de bêtises, je finis par revenir et le trouvais complêtement diminué. Il était pitoyable oui, mais il luttait. Pour moi, pour me garder, il luttait et c'était la plus belle preuve d'amour dont il pouvait faire preuve. Je me précipitai dans ses bras ou plutôt, je le pris dans les miens alors qu'il sanglotait en s'excusant. Je caressai doucement ses cheveux et lui répétai à quelle point je l'aimais et à quel point j'étais fière qu'il décroche. Je lui promis d'être là pour l'aider, d'être le rocher auquel s'amarrer quand il menacerait de dériver.

Ce fut difficile et douloureux. Mais j'avais retrouvé mes espoirs et ils me portaient. J'étais sa force et je le soutenais, l'aidais comme je pouvais, même si cela me semblait encore bien peu. Durant cette période, j'ai mis ma carrière entre parenthèses et je ne vis guère plus ma famille, même si je les appelais pour qu'ils ne se doutent de rien.

Et un an plus tard, Caem recevait son jeton des alcooliques anonymes pour ne pas avoir touché une goutte d'alcool. Nous fêtames cela. Sans alcool, bien évidemment, du moins, pas pour lui et moi. Il n'y avait plus une trace d'alcool à la maison. Pour ne pas qu'il soit tenté. Je ne pouvais pas controler ses sorties. Je l'avoue, je tremble quand il sort sans moi, j'ai peur qu'il ne replonge, qu'il ne craque. Ma confiance en lui est encore limitée, nous ne sommes pas sortis indemme de cette épreuve. Mais les choses vont beaucoup mieux entre nous. Enfin, elles auraient du aller mieux, mais encore une fois, le destin en a décidé autrement...


La sonnette de l'entrée résonna et je tournai un visage surprit. Qui pouvait bien sonner? J'allais voir et découvris ma soeur, Morann, sur le pas de la porte, le regard inquiet.

- Morann, mais qu'est-ce que tu fais là?

- Maman m'a appelé en me disant que tu n'allais pas très bien.

Et merde, ma mère n'avait pas été dupe... Je la sous estimais apparemment.

- Et apparemment, elle a raison. Tu as pleuré Coleen et tu as une mine affreuse. Qu'est-ce qu'il t'arrive?

Je me mordis la lèvre et fis entrer ma soeur. Elle s'installa dans le canapé et me regarda posément, attendant que je craque. Je n'avais pas craqué quand Caem avait sombré dans l'alcool, mais là, c'était moins grave n'est-ce pas?

- Morann... Je suis enceinte d'un mois et demi je crois.

Ma soeur accusa le coup, avant qu'un réel sourire n'éclaire son visage.

- Oh! Ma petite soeur va être maman, mais c'est formidable!

Elle me prit dans ses bras, réellement folle d ejoie pour moi et je me raidis inconsciemment. Ma soeur avait toujours fait preuve d'une terrible abnégation me concernant. Elle rêvait d'avoir une famille et des enfants, mais elle n'avait pas de mari pour se faire. Et néanmoins, elle se réjouissait pour moi.

- Coleen, qu'est-ce qui ne va pas? Tu ne veux pas de ce bébé?

Cette fois, un sanglot déchira ma gorge et je me nochais contre elle en pleurant.

- Oh si, si j'en rêve depuis des mois, des années même, mais... mais Caem n'en veut pas et... et il est parti voir sa soeur, je ne lui ai rien dis, j'ai peur qu'il n'en veuille toujours pas, qu'il me demande de choisir, mais je ne peux pas choisir Morann! Je veux les deux! Mais Caem est distant avec moi et je suis distante avec lui, j'ai peur de le perdre, je ne supporterais pas de le perdre!

Je m'effondrai dans les bras rassurants de ma deuxième maman qui garda le silence et me caressa les cheveux en attendant que mes pleurs se tarissent.

- Je suis désolée Coleen. Je ne savais pas que la situation était tendue entre toi et Caem. Tu dois lui dire Coleen. Vous devez en parler et prendre une décision ensemble.

- Mais il va me dire que c'est trop tôt, qu'il n'est pas prêt, que je dois avorter!

- Ca tu n'en sais rien. Et tu ne le sauras pas tant que tu ne lui auras pas dit. Peut-être qu'après la stupeur, il sera fou de joie, qu'en sais-tu?

J'en doutais fortement au vu de ce que mon désir d'enfant avait déclenché, mais je me gardai bien de le dire à ma soeur.

- Coleen, tu es peut-être une tête de linotte, mais tu n'as jamais fui tes responsabilités. Dis lui.

- Ne le dis pas aux parents. Ne le dis à personne. S'il te plait.

- Promis.

Je ne savais pas encore ce que j'allais faire. Je n'étais guère plus avancée. Caem me battait froid et me fuyait et il risquait fort de me quitter en apprenant la nouvelle. Mais je n'allais pas avorter, j'aimais déjà ce petit bout qui se développait dans mon ventre... Je devais prendre une décision, mais j'étais plongée dans l'apathie et je n'osais rien entreprendre.

La question était de savoir si j'allais pouvoir rassembler mon courage et tout avouer à Caem...
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MessageSujet: Re: Coleen Denver {TERMINE}   Coleen Denver {TERMINE} Icon_minitimeMar 10 Nov - 23:21

Validée !!
Quelle surprise Razz Je ne pense pas me tromper, quand je dis que cela convient également à Caem et Norah.
Quand à moi, j'aime beaucoup l'histoire, Coleen est attachante, re-bienvenue parmis nous <3
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MessageSujet: Re: Coleen Denver {TERMINE}   Coleen Denver {TERMINE} Icon_minitimeMar 10 Nov - 23:25

Merci beaucoup!
Si tu trouves Coleen attachante alors mon objectif est atteint et c'est un très beau compliment kiss:
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MessageSujet: Re: Coleen Denver {TERMINE}   Coleen Denver {TERMINE} Icon_minitimeMar 10 Nov - 23:33

Haha,de rien, pourquoi pas un rp avec Kirsten ? mdr, elles sont dans le mm bateau les pauvres xD
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MessageSujet: Re: Coleen Denver {TERMINE}   Coleen Denver {TERMINE} Icon_minitimeMar 10 Nov - 23:45

Pourquoi pas en effet? Ce serait avec plaisir huhu xD
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MessageSujet: Re: Coleen Denver {TERMINE}   Coleen Denver {TERMINE} Icon_minitimeMar 10 Nov - 23:58

Ca me va, par contre, pas tout d'suite tout d'suite, j'ai trop de rp en retard xD
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MessageSujet: Re: Coleen Denver {TERMINE}   Coleen Denver {TERMINE} Icon_minitimeMer 11 Nov - 0:01

Aucun soucis, ça m'arrange, je ne suis pas particulièrement en avance non plus Razz
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MessageSujet: Re: Coleen Denver {TERMINE}   Coleen Denver {TERMINE} Icon_minitime

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