RPG Fascination
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


jQuery().ready(function(){ var banner = new Array(); banner[0]='https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/03/1453226391-header-hiver-6-2.png'; banner[1]='https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/03/1453226394-header-hiver-6.png'; banner[2]='http://image.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Sujets similaires
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 Sawyer Ewa (terminé!!!!)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeMer 17 Juin - 0:57

RP:

Nom: Ewa

Prénom: Sawyer. Prénom original n'est il pas? Je ne sais pas exactement d'où il vient tout comme moi d'ailleurs...mais ceci est une autre histoire, je ne m'y attarderai pas pour le moment voulez-vous?

Age: Je suis né humain au début des années 1780. J'ai été mordu en 1812, je m'en rappelle encore comme si c'était hier...Si j'ai le temps et l'envie, je vous raconterai...

Lieu de résidence: Nous nous sommes installés il y a une paire d'années en Indonésie, plus particulièrement près du lac Toba. Charmant endroit qui plus est...assez peu peuplé d'ailleurs. Que rêver de mieux?

Statut: Vampire pour mon plus grand plaisir.

Classe sociale: Ni pauvre, ni riche. Peu m'importe tant que j'ai un toit pour m'abriter par temps de pluie, et une assiette bien remplie pour me remplir le ventre....Vous appréciez mon humour? Cela tombe à pic, nous sommes deux...

Emploi: Je n'en ai pas vraiment...je pourrait passer pour les humains de base pour un rentier. J'appelle plutôt cela un hobby moi...Sinon je gagne ma vie en sculptant. Après les cinq dernières décennies à m'être concentré sur le marbre, je me suis pris de passion il y a deux ans pour la sculpture métallique. J'affectionne particulièrement l'aluminium.

Famille:
De laquelle parle t'on au juste?
S'il s'agit de ma famille humaine, sachez qu'elle n'a pas grand intérêt et que nous allons rapidement passer à autre chose. Je ne connais pas mon père, je sais seulement que c'était un colon anglais, parti pour les Amériques afin de faire fortune, enfin c'est ce qu'il souhaitait. Il y est peut-être arrivé qui sait? Ma mère s'appelait Margaret, elle avait 19 ans quand elle m'a eu. Elle était fille de joie dans une maison close ou devrais-je dire sur un navire voguant vers le nouveau continent qui recelait de charmantes dames. Je ne l'ai plus revu après avoir fêté mes 20 ans, je ne sais ce qu'elle est devenu, je le regrette un peu, mais il en vaut sûrement mieux ainsi, elle n'aurait jamais du avoir d'enfant, elle n'avait vraiment pas la fibre maternelle.
Ma famille actuelle est tout aussi restreinte: ma femme Blake, et l'hybride que nous avons, enfin que ma femme a, adopté.

Caractère:
Ayant vécu humain pendant près de vingt ans entouré de femmes, je pense en avoir acquis pas mal de défauts comme la curiosité exacerbée. J'aime tout savoir, je mets donc tout en oeuvre pour arriver à mes fins, c'est sans doute cela qui a influé sur mon don, j'arrive toujours à savoir, on ne peut rien me cacher alors je dècéle très rapidement le mensonge. Je crois en y réfléchissant avoir gardé la plupart de mon caractère d'humain. Ainsi, je suis assez solitaire et mon éducation particulière fait de moi un être particulièrement réfractaire aux signes et marques d'affection. Sauf exception faite peut-être avec celle qui a su voir plus loin, ma compagne Blake.
Pour brosser encore un peu plus mon portrait, je ne supporte pas qu'on me tienne tête et j'aime avoir le dernier mot et fait tout pour l'avoir. Ha oui, j'oubliais: j"use et abuse de cynisme. Je m'en délecte même.

Description physique:
Je suis particulièrement grand si l'on prend en compte l'époque dans laquelle je suis né et le fait qu'en devenant vampire mon physique a encore plus évolué. Je mesure donc environ 1,90m, il faudrait que je vérifie, mais vous savez on se tasse avec l'âge.
J'ai un corps relativement musclé, mes traits sont fins sans pour autant faire de moi un être androgyne, bien au contraire.
J'arbore fièrement une tignasse épaisse mi-mongue de couleur brune, une barbe de trois jours et je suis bien souvent vêtu d'espadrilles et d'un pantalon en denim et je reste torse nu, la chaleur étant accablante ici figurez-vous.

Loisirs
J'aime passer du temps à regarder les oiseaux chanter....Sérieusement vous y croyez? M'avez-vous seulement vu?
J'aime comme je vous l'ai dit, créer de mes mains, toucher les matières, façonner des formes, me creuser le cerveau pour rendre réel ce que j'ai dans la tête.
J'aime voyager, découvrir de nouvelles cultures par moi -même, j'ai toute l'éternité pour ça alors je prends mon temps.
Je dis beaucoup j'aime n'est-ce pas? Sans doute parceque je suis plus en phase avec moi-même avec des choses qu'avec des gens. Seuls ceux de mon espèce ont grâce à mes yeux et encore...

Aime
Ma femme...ça peut parâitre fleur bleue ou banal mais croyez-moi aimer pour quelqu'un comme moi, cela relève du miracle divin, quand bien même je croirais en quelquechose d'autre que moi et moi seul.
J'aime aussi ma condition d'être assoifé de sang: les aptitudes qu'elles me procurent,cette faculté que j'avais de discerner le mensonge qui s'est transformé en don et m'est bien utile dans ma vie de tous les jours, l'éternité qu'elle offre, le sang que je dois faire couler pour vivre...Je ne renie en rien ma condition et si je n'avais pas Blake, je pense que je n'aimerais qu'elle.
Et j'aime par dessus tout me sentir libre....mon éducation sans doute ou ma non-éducation plutôt.

N'aime pas
J'exècre les humains autant que je les aime pour les vider de leur sang, leur esprit trop lent, les banalités auxquels ils pensent, le vide de leur vie...tout me déplaît chez eux.
"Ma" fille....Ma femme a eu la bonne idée d'adopter cette hybride.. Non pas que je ne l'aime pas, elle est bien jolie et elle ne nous pose pas de problème particulier mais c'est cette idée d'avoir un enfant que je rejette.
Je pense que c'est à peu près tout ce que je déteste vraiment. Cela se résume en peu de choses, mais ce dégoût est assez intense pour combler.

Caractère accentué:
Je vous en ai déjà parlé mais je détecte facilement le mensonge que j'exècre par dessus tout et dont je fais usage et abus chaque jour qui passe. Cependant moi j'ai le droit...

Histoire du personnage

Une vie humaine:

Donc, comme je le disais je suis né dans les tout début des années 1780 quelquepart dans l'Ocean Atlantique sur un navire embarquant des colons anglais, des esclaves vers le Nouveau Monde. Je suis né de père inconnu, et d'une mère fille de joie sur ce même bateau. Margaret avait 19 ans à ma naissance, et n'était pour ainsi dire pas une mère en plus de ne pas être un réel modèle de vertu.
Elle m'a nourrie au sein, parcequ'elle n'avait pas le choix, mais c'était apperrement la seule chose qu'elle ait fait pour moi. Elle ne s'occuppait pour ainsi dire pas du nourrison sans défense que j'étais alors. J'ai donc passé mes premiers mois d'existence humaine balloté entre les bras de ses copines.
Nous sommes arrivés en terre nord-américaine quand j'avais à peine un an et demi. J'ai plus reçu d'affection, si l'on peut parler de cela ainsi, de ses amies et collègues que de ma génitrice. Nous avons ensuite parcouru le Nouveau Monde d'est en ouest, campant dans un même coin un an au maximum à chaque fois.
C'est là que j'ai commencé à aimer cette vie pleine de débauche et de vice: l'alcool qui coule à flot, les femmes faciles, la violence, la liberté...On me laissait souvent seul sans surveillance le soir, dans cette tente qui nous abritait Margaret et moi. L'enfant curieux que j'étais se délectait de tout ce qu'il entendait, percevait à travers la fine paroi de tissu de son abri de fortune.
J'ai connu tôt les femmes. A 15 ans, je suis tombée amoureux du corps de cette nouvelle recrue de 18 ans. Elle était sublime, tout en elle éveillait mes instincts les plus primaires. Une beauté surnaturelle: des cheveux noirs de jais, une peau dipahane, des traits réguliers et un sourire à faire damner un sein....Sarah....J'en garde d'excellents souvenirs même si cette relation était uniquement basée sur le physique, elle fut ma première amante et m'a tout appris, tout...
Deux ans plus tard, et quelques conquêtes de plus à mon actif, je supportais de moins en moins cette vie. Non pas que la débauche ne me dégoûte, bien au contraire. C'était plutôt ce trop plein de gens autour de moi. Je ne supportais plus rien ni personne alors une nuit sans dire un mot, je pris la fuite vers le Texas et la frontière mexicaine. J'y suis resté deux ans et demi. C'est là bas que j'ai commencé à apprécier l'art, je n'y connaissais rien, je ne savais même pas que de telles choses existaient. Ma vie ne s'était jusqu'alors résumer qu'en peu de choses. Mon éducation ne s'en était tenue qu'au strict minimum: lire un minimum, compter, écrire...
J'allais avoir 20 ans et j'avais l'impression de ne rien connaître, je devais malgré moi retourner là où la civilisation se tenait pour en apprendre davantage. Je repris alors le chemin inverse. L'ouest jusqu'à l'est....
Quelle ne fut pas ma surprise de recroiser sur ma route Margaret...Elle avait vieilli, terriblement vieilli. Je ne ressentais aucun amour pour elle, juste de la pitié en cet instant. Qu'avait-elle fait de sa vie? Rien...et je semblais être une maigre consolation à l'épanouissement de sa vie de femme. Nos adieux véritables se firent là, juste un "Bon courage" sans baiser, sans accolades, sans larmes, sans regrets...La séparation typique entre un fils et sa mère en somme.
Je gagnais alors la côte est et la civilisation en quelques mois. La conquête de l'Ouest commencait alors...tous partaient vers les terres à coloniser et je me rendis fort vite compte que ce n'était pas ici que j'apprendrais ce que je souhaitais. Je profitai donc d'un navire de ravitaillement qui repartait vers l'Angleterre pour y embarquer. J'atterris alors à Southampton en 1805 je crois, je n'en suis pas sûr... Alzheimer me guette je sais...c'est de mon âge que voulez-vous?
Je découvris alors tout autre chose en débarquant, de vrais villages, de vraies villes avec des constructions en dur, une véritable architecture, une autre vie en somme.
Je pris pendant quelques années à cette vie, j'y appris énormément. Je fis la connaissance de tout un tas d'artistes. Et j'eus alors la chance d'avoir comme professeur le grand John Flaxman, je devins assez rapidement son assistant lors des cours qu'il donnait à la Royal Academy de Londres. J'ai passé près de trois années auprès de ce maître avant de devoir le quitter. Je ne supportais plus la sédentarité à laquelle j'étais alors contraint.
J'approchais alors à grand pas vers mes 30 ans, et une soif insatiable de nouvelles connaissances en matière d'Arts. Ma destination fut donc vite trouvée, ce serait l'Italie: berceau des arts depuis la nuit des temps.
Je pris donc un bateau pour gagner la France, et m'empressai de me dégoter un cheval pour faire le voyage jusqu'à la ville où j'avais envie de m'établir: Florence...la belle Firenze. Je dégotais un canasson qui je l'espérais tiendrais le choc jusqu'à ma destination finale, après on verrait....
Je mis quatre longs et interminables mois à atteindre mon but, mon Eldorado, ma terre promise. Le canasson pour lequel je m'étais attaché était lui toujours en vie et bel et bien en vie. Ha la bonne heure...
La réalité fut à la hauteur de mes espérances. J'en appris presque autant en quelques mois que pendant trois années passées auprès de Flaxman, tellement les artistes de talent grouillaient ici comme un vivier.
Sabatelli,Baccani, Cambray digny, De Fabris....tous mes amis de l'école florentine furent pour moi à jamais des modèles. J'avais atteint un niveau acceptable en matière d'art sculptural, si bien qu'un lourd après midi de juillet de l'an 1813, un page d'une quinzaine d'années se présenta alors à moi dans le minuscule petit atelier que j'étais arrivé à louer et où je vivais. Il me tendit, très timidement, une missive. Je la jetai à travers la pièce, retournant à mon ouvrage lorsque celui-ci d'une voix fluette me força à l'ouvrir sur le champ. Je le fis finalement, non sans pester pendant plusieurs minutes bien entendu. Je parcourus donc la missive m'attardant sur l'invitation à rencontrer son auteur, le reste n'étant qu'éloges sur mon travail et je n'en avais pour ainsi dire que faire tellement j'y étais habitué. Le rendez-vous était fixé dans une demeure situé sur la Piazza del Carmine par un certain Alessandro Voglani, sans doute un vieux mécène grassouillet et chauve.
Quelle ne fut pas ma surprise de rencontrer alors le tout opposé de ce à quoi je m'étais attendu. J'avais alors devant moi un être parfait en tout point, une longue chevelure d'un noir de jais, un teint de porcelaine, des traits fins et altiers. Seuls ses yeux m'interpellèrent, cette couleur était somme toute étrange, je n'aurais su comment la qualifier. Il dut comprendre mon trouble, et posa sa main sur mon bras en me disant d'un regard bienveillant qu'il était atteint d'une anomalie, ce pourquoi ses yeux avaient cette teinte très particulière. Je ne cherchais alors pas à contester, j'étais sous le charme, comme hypnotisé par cet homme d'une vingtaine d'années.
Il me fit rapidement comprendre ce qu'il attendait de moi, en me guidant à travers sa demeure. Il s'était entiché de mon travail, et m'offrait gîte et couvert si j'acceptais de résider ici avec lui. Il m'offrirait tout ce dont j'avais besoin si tout ce que je créais lui revenait de droit. J'acceptais sans hésiter, qu'en avais-je à faire de conserver mes oeuvres, moi tout ce qu'il m'intéressait alors c'était de créer et d'apprendre de nouvelles choses. Je n'étais pas matérialiste de nature.

La transformation:

Ma vie bascula une nuit. J'étais installé depuis près de deux semaines dans ce qui me servait d'atelier et de logis quand Alessandro me fit grâce de sa présence. Je ne l'avais pas revu depuis cette soirée où il me fit sa proposition. J'étais en plein travail, je me sentais exaltée, mon sang bouillonait dans mes veines quand il entra d'un pas décidé dans l'atelier. son regard était des plus intenses, ses traits étaient durcis comme sous l'effet de la colère et de l'envie. Je n'eus guère le temps d'analyser la situation qu'il se rua sur moi et planta ses dents dans mon cou. Tout ce dont je me rappelle alors c'est la violence et la souffrance que je ressentis alors. Je ne me souviens de rien que cela, à part mon réveil...
Cette sensation de grande puissance mêlé à une sensation d'être dans un monde cotonneux. Je ne sus pourquoi mais un sourire s'esquissa sur mes lèvres, comme si je savais...C'est alors que je vis adossé à un mur, mon mécène. il me fixait avec des yeux bienveillants.
-Te voilà enfin éveillé!
Il s'approcha alors de moi, me demanda comment je me sentais, ce que je ressentais avant de m'expliquer ce qu'il m'était indispensable de savoir. Il se tut un instant, et me posa LA question. Il ne regrettait que peu son geste, mais il redoutait mon ire. Bien sûr, je le rassurais. Comment pouvais-je lui en vouloir de m'avoir sublimé en tout point? J'étais bien sûr bel homme et j'avais des aptitudes plutôt beaucoup développés, mais son geste n'avait fait que renforcé tout cela. J'aimais ma nouvelle condition, et j'avais trouvé quelqu'un à ma hauteur, ou presque....
Je n'avais pas à chasser, je sortais à peine de la demeure d'Alessandro c'est lui qui amenait nos repas à domicile. Il était comme moi friand de belles jeunes filles. Autant allier l'utile à l'agréable non? Nous assouvions alors nos désirs, tous nos désirs!
Voilà comment je passais mes trois premières années d'existence: création, apprentissage de ma nouvelle nature (Alessandro se faisait un point d'or de parfaire mon éducation à ce sujet tant il craignait des représailles de la part de Guignol, Gnafron et le gendarme).

-------------------------------------

HJ:

Avatar pris: Hugh Jackman ( so sexy....)
Age IRL: on demande pas ça à une dame voyons, bon oki j'ai 28 ans. Encore une vieille??? Non c'est toujours la même.... Very Happy
Code: Ok/edit Evi


Dernière édition par Sawyer Ewa le Dim 5 Juil - 20:32, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeMer 17 Juin - 10:37

Un autre post vacant ? Ché bien cha dis donc ! ^^
Bienvenue à toi. Je trouve ton personnage intéressant, en voilà un qui devrait se faire un petit Rp avec Vlad Dracul. J'espère que tu seras acceptée, y a un style, je trouve...

Edit : mouahaha je t'avais pô reconnue ! Esmé powaaa !


Dernière édition par Jade Edwinks le Mer 17 Juin - 12:01, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Un fantôme

Un fantôme


Nombre de messages : 4265
Date d'inscription : 10/05/2008
Âge : Fantôme
Nationalié : Mort
Avec : Partout


Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeMer 17 Juin - 10:45

    C'est ESMEEE yeah ! Bon début de fiche ! =p C'est cool, les postes vacants sont sollicités, ça fait plaisir ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeMer 17 Juin - 11:14

Haaah, je me demandais qui était derrière tout ça xD
C'est super de voir Sawyer Smile
J'aime beaucoup le début de ta fiche Wink Bonne continuation Razz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeMer 17 Juin - 21:25

Jade Edwinks a écrit:

Edit : mouahaha je t'avais pô reconnue ! Esmé powaaa !

:geek: :geek: Je crevais d'envie de jouer un mec....j'espère pouvoir être validée...

En tout cas ces encouragements me vont droit au coeur les amis...bon je miame et je me replonge en Sawyer....
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeMer 17 Juin - 21:34

J'suis sûre que tu seras acceptée. Après, c'est aux admins de voir ! En tout cas moi j'aime bien ta fiche, y'a une sorte d'humour que j'aime bien =)
Bonne chance en tout cas !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeMer 17 Juin - 21:36

J'avoue que j'adorerais qu'ils me compliquent la tâche en me demandant plus de détails, j'adore créer de nouveaux persos.

Et l'humour c'est pas moi, c'est Sawyer...^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeJeu 18 Juin - 18:36

Ouais ! ^^
En tout cas bonne chance !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeVen 19 Juin - 12:12

Hé bien je me dépêche de finir avant que Jadounette et sa tigresse ne m'assassine^^
Ca avance, ça avance...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeVen 19 Juin - 12:22

Panthère, panthère, nuance *sourire carnassier*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeVen 19 Juin - 12:26

Si tu joues sur les mots aussi....Allez j'y retourne....
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeVen 19 Juin - 14:07

Haaa, j'aime encore tout autant, vraiment hâte de voir l'histoire Wink <3
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeVen 19 Juin - 18:16

Oui ! Moi aussi =)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeDim 21 Juin - 19:36

Bon, je suis obligée de continuer ici, puisque je n'ai plus de place dans le premier post....et que tout ce que je venais de taper vient de s'envoler....

----------------------------------------------------------

Vie vampirque:


Quelques années passèrent ainsi…Je créais, créais, créais et Alessandro s’extasiait sans cesse. Nous étions devenus plus qu’un mécène et son artiste, plus qu’un créateur et sa créature, plus que tout ce que vous pourriez imaginer. Nos sangs, nos avenirs, nous étions liés à tout jamais.

Pour le personnel de maison qu’Alessandro renouvelait régulièrement pour ne pas attirer l’attention sur nous et éviter ainsi des interrogations sur ce que nous étions en réalité. Bien sûr nous nous gardions les jeunes filles, peu d’entre elles avaient la chance de pouvoir repartir. Je me souviens encore de l’une d’elles comme si c’était hier :Chiara…Nous nous étions fait passer auprès d’elle, comme des autres d’ailleurs, pour deux frères. Il est vrai que la ressemblance de nos traits vampiriques était une excuse plus que valable et personne encore n’avait pensé que nous mentions. Alessandro avait eu une sorte de béguin pour elle. Il refusait qu’elle nous serve elle aussi de repas, et pourtant j’avais envie de son sang. Les sensations que me procuraient sa présence autour de moi étaient si fortes que je me contrôlais chaque instant pour ne pas lui sauter dessus, dévorer son cou et boire son sang jusqu’à la dernière goutte. Si je me contrôlais autant c’était pour ne pas me fâcher une nouvelle fois avec Alessandro à son propos. Des semaines s’étaient égrainées les unes après les autres, l’automne avait cédé la place à l’été et Chiara était toujours parmi nous. Humaine…Vivante…Tellement humaine…Tellement vivante. Je ne supportais plus ce statu quo et une nuit je pris Alessandro à parti ; il devait prendre une décision cette nuit sinon je la tuerais, je la boirais sans attendre et avec délectation. Cette nuit là, je décidais d’aller chasser à l’extérieur. Si je restais là, je ne saurais me retenir, et je la tuerais. J’avais tellement envie de son sang que j’en devenais fou, et de toute manière son destin serait scellé dans quelques heures. Lorsque je revins de ma partie de chasse improvisée, où d’ailleurs je m’étais bien repue du sang d’une jeune femme d’une vingtaine d’années, une fille de joie…encore….au moins je savais que personne ne la chercherait, ne la pleurerait. C’était bien plus facile ainsi. Quand je rentrais chez nous, j’eus la surprise de retrouver le corps sans vie de Chiara gisant sur le sol du salon près de l’âtre et penché au dessus se trouvait mon cher Alessandro. Il semblait ne pouvoir la quitter des yeux et son corps était secoué de tremblements et j’entendais très distinctement des sanglots muets s’échapper de la gorge de mon frère. Il détourna alors son regard d’elle et le posa sur moi.

-Voilà je l’ai tuée. Tu es heureux je suppose….

Je ne pris même pas la peine de lui répondre et je partis vers mon atelier. Je n’eus même pas le temps de reprendre la ou je m’en étais arrêté sur ma prochaine création que la porte s’ouvrit avec fracas et que je vis un Alessandro rageur s’approcher de moi, ses yeux étaient noirs de haine bien qu’il se soit nourri il y avait peu de temps.

-Je l’ai tuée !!!

Il hurlait. Je ne l’avais jamais vu ainsi, lui pourtant si mesuré d’ordinaire ; il était là, hors de lui comme mut par une rage incommensurable. Cependant je ne le craignais pas…Je ne craignais rien ni personne de toute façon. Je lui souris alors largement.

-Au moins les choses sont réglées maintenant. J’espère que son sang était aussi bon qu’il le paraissait. Tu aurais pu partager tout de même.

Mes paroles avaient vraisemblablement fini de sa raison. Tout dans la pièce valsait, Alessandro détruisait tout dans l’atelier, il ne contenait plus sa rage. Et plus je voyais les objets voler dans la pièce, plus je l’entendais hurler et plus je riais. Je riais oui, à gorges déployées….Il s’approcha alors de moi, nos visages se trouvaient à quelques centimètres l’un de l’autre. Nous nous toisions comme deux frères ennemis. Tel Abel et Caïn, aucun de nous deux ne souhaitait baisser le regard et abandonner le parti. Lui par haine et désespoir, moi par amusement et défi. Je devais bien avouer que le voir ainsi se lamenter de la mort d’une banale humaine me dépassait.

-Tu me le paieras Sawyer, je t’en fais la promesse, parvint-il à me dire d’un ton implacable.

-Je n’en attends pas moins de toi Alessandro.

Puis il quitta la pièce. Il quitta le palais. Il quitta la ville….

Les jours passaient, les nuits aussi. Les semaines, puis les mois et enfin les années.

Et un beau jour de printemps de l’an 1834, je reçus la visite de Guignol. Il se tenait là, devant moi, majestueux. Je ne l’avais pourtant jamais vu mais je le reconnus instantanément….Aro Volturi. Il tendait ses mains vers moi comme si nous étions de vieilles connaissances et qu’il était ravi de me voir. Il était peut-être ravi de me voir, ce dont je doutais tout de même, mais nous n’étions pas de vieilles connaissances. Le portrait que m’avait brossé Alessandro des Volturi n’avait pas aiguisé en moi un désir incontrôlable de faire leur connaissance. Ils étaient les Pères fondateurs de leur clan, et ils ralliaient à eux des vampires doués de dons intéressants. Mais ceux-ci n’étaient que des pions aux mains des trois frères. Je ne savais pas encore exactement ce qui avait poussé Guignol à venir ici. Comment avait-il pu avoir eu vent de mon don ? C’était sans doute de cela qu’il s’agissait pour qu’il vienne jusqu’à Firenze. Alessandro m’avait dit qu’il ne quittait que très rarement son fief, Volterra. Généralement il envoyait ses sbires faire le sale boulot à sa place. De plus, il semblait être venu seul, je ne sentais pas qu’une odeur vampirique ici, la sienne. Celle d’Alessandro avait fini par disparaitre, tout comme lui…Au départ, son départ ne m’avait pas affecté, je pensais qu’il finirait par revenir, et puis les mois passant son absence prolongée me coûtait un peu plus chaque jour. Mon Père… mon frère….

Aro m’observait, les bras toujours tendus vers moi. Je m’adossais alors à un mur, un pied sur celui-ci et je ne bougeais pas, ne parlait pas. J’attendais….Ce n’était pas digne d’un hôte je le savais. Mais il n’avait rien d’un visiteur courtois de toute manière. Il finit par capituler et laisse gracieusement retomber ses bras le long de son corps parfait.

-Bonna notte Sawyer. Je suis venue te rendre ceci.

Il me tendit alors une cassette scellée.

-Je pensais que tu aurais voulu conserver les effets personnels d’Alessandro.

Il piqua alors ma curiosité au vif. Il dut s’en apercevoir puisqu’un sourire éclatant vint se poser sur ses lèvres.

-Alessandro est mort, oui…

Il laissa alors sa voix en suspens, et avança jusqu’à la porte d’entrée que j’entendis claquer. Il m’était impossible de faire quelque mouvement que ce soit, de prononcer quelque parole que ce soit. J’étais anéanti, et cela se traduisait irrémédiablement chez moi par un silence, une immobilité. Je ne sus combien de temps je restais ainsi dans la même position, la cassette nichée dans ma main droite. Je fus « réveillé » par une voix.

-Signore Sawyer….Signore Sawyer…Que se passe t’il ?

Je fus pendant plusieurs minutes, incapable de répondre à la servante. Je pus seulement lui dire quelques mots.

-Je vous libère de vos obligations. Je quitte Florence.

Et c’est en effet ce que je fis, je savais que je ne supportais pas de rester ici en sachant qu’Alessandro ne reviendrait plus. Le pire, c’est que je ne savais même pas ce qu’il s’était passé. Guignol n’avait rien lâché. Et je n’arrivais pas à ouvrir cette cassette, c’était au dessus de mes forces, et pourtant j’en avais des forces…

Où aller ? Que faire ?

Je me posais cette question inlassablement pendant que je m’affairais à mettre tout en ordre pour mon départ définitif.

Je ne sus comment mais mes pas me menèrent vers l’est.

L’Autriche, la Hongrie, la Pologne, les Etats Baltes, puis la Russie. J’avais décidé ce serait la Russie. Rien de tel pour moi en ce moment précis.

Le froid, je ne le craignais pas.

La solitude, je ne la craignais pas

Je ne craignais rien ni personne.

Je gagnai alors tranquillement ce qui serait pour une quinzaine d’années mon lieu de résidence, le nord de la Russie au centre…près de la Mer de Kara. J’appréciais particulièrement la mer, elle était l’élément indispensable à mon bonheur, sans doute parce qu’elle m’avait vu naître.


Seul, je pus alors réfléchir à mon éternité. De quoi avais-je envie ? Créer suffisait-il à emplir une vie sans fin ? Je ne pouvais me passer de cela, mais pour la première fois de ma vie je n’en ressentais pas le besoin. Celui qui vous aveuglait, vous rendait sourd…En perdant Alessandro, j’avais perdu bien plus encore qu’un frère ou un créateur. Pourtant. …pourtant…je ne regrettais en rien ce que je lui avais dit ce soir là. Si cela était à refaire, je referais exactement pareil…Cruel dilemme non ?

Je n’avais pas pour habitude de me remettre en question et en y réfléchissant bien c’était même la première fois que je le faisais. Cet exercice, tout nouveau pour moi donc, se révélait être bien plus ardu que je ne l’aurais pensé de prime abord.

Devais-je vraiment remettre ma vie en question ? Et si oui, en quoi ? Finalement, je l’aimais bien ainsi. Et je me savais incapable de changer, alors à quoi bon essayer… Je décidais alors de laisser les choses suivre leur cours comme je l’avais toujours fait jusque là, je trouvais que cela m’avait plutôt bien réussi jusqu’à présent, mis à part la mort d’Alessandro bien entendu. Mais que voulez-vous, si les choses s’étaient passées ainsi, cela était sûrement du au fait qu’elles devaient se produire et que rien ni personne n’y pouvait grand-chose.

Les années passèrent alors les unes après les autres, j’appréciais encore davantage ce climat, et cette solitude que je brisais uniquement pour aller me nourrir. C’était peut-être cela la vie qui m’était destinée, ou peut-être pas. J’avais l’éternité pour décider de toute façon. Je ne savais pas trop en quelle année nous nous trouvions, j’avais plus ou moins perdu la notion du temps ici.

Puis, je ne sais comment…mais un matin, je finis par avoir envie à nouveau d’évasion. Ne m’étais-je pas promis de visiter le monde ? D’apprendre encore et encore ? Seule ma destination m’était encore inconnue, mais ma décision était prise, je partais. Je reviendrais ici, un jour…

Mais pour l’heure je devais partir, ce n’était même plus une envie, cela ressemblait désormais à un réel besoin, comme si ma vie en dépendait. J’étais certain d’une chose j’avais envie de rester en Europe, ce continent me plaisait pour sa diversité. Chaque pays était différent, sa culture, son art, sa…cuisine aussi




[size=12]Je passais alors les vingt années suivantes à sillonner chaque pays, chaque région. J’emmagasinais le plus de connaissances possible sur l’art, les langues, les codes…Je vivais une vie de vampire de base : je créais le jour, m’enfermant dans le noir complet ; je vivais la nuit, je chassais toujours autant…et je me délectais de mes proies préférées : les filles de joie….Elles avaient toujours cette saveur que j’affectionnais, je m’étais pourtant essayé à la vermine qui les employait. Mais ce mets n’était pas aussi délicat et j’en revenais toujours inlassablement à mon repas préféré.


Je me trouvais alors en Espagne depuis quelques mois quand l’envie subite me prit d’aller découvrir le continent américain du sud au nord. J’avais fait pour le moment le tour de ce que j’avais envie de voir en Europe et j’avoue que je commençais à me lasser. J’apprenais que nous étions en 1884, j’avais enfin un repère dans le temps. Ce qui signifiait que j’étais en Europe depuis plus de soixante dix ans. Je n’avais pas vu le temps passer. J’avais toute l’éternité…je reviendrais…

Où aller ? Que faire ? Je ne réfléchis pas longtemps à tout cela, j’embarquais déjà dans un navire marchand qui avait pour destination le Chili….C’était parfait, je visiterais donc l’Amérique du sud, et je retournerais peut-être dans le nord du continent. J’étais curieux de revoir le pays où j’avais grandi. Les choses avaient du bien changer depuis….c’était certain même.

Nul besoin de vous en dire plus…Ma vie n’avait guère de véritable intérêt pendant ces années. Je créais, chassais, créais, chassais, créais, chassais, inlassablement au fil des pays et des villes que je traversais. Chili, Bolivie, Pérou, Colombie, Venezuela, Panama, Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Guatemala, Mexique et Etats Unis…enfin. Me voilà revenu à la case départ.

Je me trouvais au Texas lorsque je sentis un évènement qui m’avait toujours ravi depuis que j’étais vampire. Rien que de penser à cela encore aujourd’hui j’en souris de plaisir. Quoi de mieux que de savoir que la nature faisait bien les choses ? J’allais pouvoir me montrer insatiable sans risquer que l’on s’interrogeât plus que ça. Je le sentais, il arrivait…. Un ouragan des plus dévastateurs. Dieu que j’aimais cela. Ma gorge me brûlait rien qu’à cette pensée. J’irai donc à Houston, c’est là bas que l’ouragan ferait le plus de victimes…Houston…ma terre promise.

[/size]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeVen 26 Juin - 21:05

Une vie chamboulée: Première partie...]


Je marchais à travers les rues dévastées de Houston depuis seulement quelques minutes quand je perçus un effluve plus que les autres. Ma gorge me piquait tant, j’interprétais cela comme un signe. C’était elle la victime que je voulais. Ce parfum m’envoutait. Sans plus réfléchir, je suivais cet effluve. Je pouvais déjà ressentir l’extase que ce serait quand j’aurai bu son sang…tout son sang. Je ne doutais pas de sa saveur, il serait parfait. Je me contenterais surement de celui-ci pour aujourd’hui. Un mets délicieux comme cela c’est nature qu‘on l’apprécie.

Ma victime était tout prés de moi, à quelques mètres après cette rue, je le sentais, je le savais…

Elle était là…

Cependant elle n’était pas seule. Je n’avais pas été le seul vampire à avoir eu la même idée vraisemblablement. Cet ouragan était du pain béni pour nous autres. Seulement, ce soir, je ne serais pas clément. J’avais décidé que ma proie serait celle-ci et je ne laisserais personne me la voler. Mon semblable ou ma semblable plutôt en l’occurrence, semblait déjà bien affairée à la chasser. Instinctivement je grognais pour qu’elle se détourne de sa proie, et que je puisse lui infliger la correction qu’elle méritait et qu’ainsi je pus étancher la soif qui me brûlait de plus en plus la gorge à chaque instant. Nous entamions alors une danse, grognant, et dévoilant nos canines acérées. Je ne faisais attention à rien d’autre, seul comptait pour moi mon futur repas. Je ne doutais pas de l’issue de ce combat, je gagnerais bien évidemment. Je m’approchais d’elle rapidement et ne sut pourquoi mais je lui tirai les cheveux violemment. Sa colère et sa rage décuplèrent alors, elle grognait tout en se débattant. Et ce fut enfin là que je la vis vraiment pour la première fois : une créature de rêve. MA créature de rêve.

Une longue chevelure dorée, des traits fins, une silhouette élancée, une….Je ne pouvais détacher mon regard du sien tant j’avais envie d’elle. J’en oubliais même quelques instants ma soif. Pour la première fois de ma vie, je n’avais plus envie de jouer la carte de l’égoïsme.

-On partage ? Je montrai du regard notre proie qui n’avait pas bougé d’un cil depuis notre combat. D’un signe de tête elle accepta, nous nous précipitâmes alors sur la jeune fille et nous lui retirâmes la vie tous les deux, mon regard planté dans le sien. Sitôt notre victime entièrement vidée de son sang, nous la laissâmes tomber par terre, inerte, et je me précipitais alors sur ses lèvres pour éteindre le feu de désir qui brulait alors en moi. Nos vêtements volèrent à travers la rue et nous fîmes l’amour debout contre la façade d’une maison inhabitée pendant des heures. Plus rien d’autre ne comptait que ce désir que nous avions besoin d’assouvir. Après plusieurs heures à faire l’amour, nous entreprîmes de nous rhabiller. Nous n’avions prononcé aucun mot depuis le début.

-C’était parfait ma belle.

-Blake, pas ma belle… me lança t’elle rageuse

-Oh oh du calme ma jolie…

J’étais sous le charme, elle était tout ce que je recherchais. C’était la compagne idéale…à n’en pas douter une seule seconde…Elle était le feu, j’étais la glace. Nous étions la parfaite harmonie. Elle me fixait toujours, mais je ne sus pourquoi mais je compris que cette colère ne m’était pas vraiment destinée. Elle était furieuse mais après elle, surtout après elle. Passé le coup de foudre, ce qui me poussait désormais vers elle c’était cette curiosité qui m’habitait. Elle était vraiment singulière, j’aimais ça….

-Tu as encore faim ? Je connais de bons restos dans le coin si tu veux….

Je finis ma phrase en lui décochant un sourire charmeur, qui je l’espérais la ferait fondre. Qui me résisterait ?

Puis, je ne me rappelle plus trop dans quelles circonstances les choses se firent (j’étais alors dans un réel état second, elle m’hypnotisait…) mais sans jamais rien dire nous ne nous quittâmes plus….

Les mois et les années passèrent, nous étions restés à Houston une paire d’années. Cet ouragan ayant été une bénédiction. Nous pouvions nous nourrir à loisir, personne ne remarquait rien, jamais…Et puis à cette époque, comme pendant longtemps, notre vie se résumait à bien peu de choses : chasser, créer, faire l’amour.

Nous quittâmes Houston pour Dallas. Dallas….J’ai adoré Dallas, surtout que nous étions chanceux à cette époque avec Blake. Nous avions à peine quitté une ville qui se remettait d’un ouragan dévastateur que nous nous installions dans une autre qui subissait une inondation catastrophique. Pour les humains s’entend, parce que pour nous c’était Noel…4000 sans abris, la rivière Trinity en crue perpétuelle. Tout pour faire notre bonheur….

Malheureusement, Noel ne dure qu’un temps et nous dûmes quitter Dallas. Nous ne nous arrêtions que peu à cette époque, les villes ne nous plaisant pas tellement.

Exception faite pour Wichita….Wichita….Nous avons passé quatre petites années là bas, nous nous occupions comme nous pouvions entre deux tornades.

Sans s’être vraiment concertés, nous entamâmes un road trip à travers les états : le Kansas, l’Iowa puis le Minnesota. Nous avions envie d’un climat plus froid, nous avions passé pas mal de temps dans des villes ensoleillées, ce qui nous obligeait à rester confinés la journée, et nous voulions pour un temps pouvoir profiter du jour sans pour autant nous mettre en danger continuellement.Blake jeta son dévolu sur une charmante petite bourgade de cet état : Walnut Grove…. Peu de possibilités de chasse comparé aux villes où nous nous étions jadis installés, mais Blake aimait cet endroit paisible. Et je ne savais rien lui refuser…Nous y sommes restés jusqu’en 1920 je crois. En y repensant, il est vrai que la vie à cette époque était appréciable. Nous avions appris à nous connaitre, à vivre ensemble. J’avais enfin compris ce qui la poussait à être aussi enragée après la vie…Et j’avais envie de la protéger. Pour la première fois en près de 150 ans d’existence, j’avais envie de prendre soin d’une autre personne que moi.

Nous quittâmes Walnut Grove en 1920 pour Denver où nous sommes restés cinq ans auparavant. Il y a peu à dire de cette époque. La ville prenait son essor, les habitants affluaient, les prostituées aussi. Sans doute pour cela que nous y sommes restés aussi longtemps. Nous mangions à notre faim. Blake appréciais les mêmes mets que moi : les femmes de peu de vertu….

Puis l’envie de voyager nous reprit, nous reprîmes alors la route. Nous filions vers l’Ouest des Etats Unis. Nous faisions notre Conquête de l’Ouest à nous… Nous faisions route vers le Nevada, lorsque l’annonce d’un évènement de grande envergure parvint à nos fines oreilles. Une crise boursière se profilait à l’horizon. Instinctivement, nous nous réjouîmes, moi pour les victimes potentielles que cette crise offrait, Blake parce qu’elle voyait là une manière de s’enrichir. Non pas que nous soyons matérialistes, mais en femme parfaite qu’elle était, elle songeait, elle, à réunir de l’argent pour nos vieux jours…

Vegas…la ville de tous les vices…L’endroit parfait pour des êtres tels que nous. Des proies, des tas de proies. J’étais alors comme un enfant que vous laissez seul dans une échoppe de bonbons, je ne savais où donner de la tête. Mes sens se régalaient des odeurs différentes que je percevais. Je découvrais alors de nouvelles proies, et je dois dire encore à l’heure actuelle que les hommes d’affaires véreux et désespérés arrivent presque à la cheville des prostituées dans ma liste de victimes préférées…presque….

Notre numéro était parfaitement rôdé auprès de chaque population. Lorsque nous avions faim de traders au bord du suicide, de toute façon vu la conjoncture, qui irait chercher à comprendre la raison de leur mort, ils passeraient pour des faibles qui avaient réussi à mettre fin à leurs jours, ni plus ni moins… ; Blake les séduisait (j’avoue souvent avoir mis plus d’entrain pour ces victimes là, leur faisant payer l’envie qu’ils avaient eu de séduire ma compagne) et lorsqu’ils étaient acculés, nous les vidions dans tous les sens du terme. De leur sang dans un premier temps, et de leur argent dans un second…

De temps en temps, j’appréciais tout de même une bonne prostituée. Leur sang était particulier et j’aimais cela bien plus qu’aucun autre, au grand dam de Blake d’ailleurs. Elle était particulièrement irritable et détestable après ces repas-ci. Les scènes étaient donc monnaie courante en cette époque. La plus remarquable fut celle où j’avais déniché une « gentille fille » d’à peine 20 ans, rousse et particulièrement dépravée. Elle n’avait pas résisté à mon numéro d’artiste incompris. Je l’avais alors entrainé hors de la ville très aisément, et Blake était là bien entendu, nous avions pour habitude depuis Houston de partager certains de nos repas. Celui là en était un. Je ne me rappelle plus de son nom, mais je me rappelle encore sa saveur. Délicieuse…C’est ce moment là que Blake choisit pour laisser exploser sa rage, je devais pourtant me douter que cela finirait par arriver. Il y avait quelques semaines qu’elle n’avait pas été aussi enragée. Elle se précipita alors sur moi, les dents prêtes à me dévorer, et cherchait à me blesser. Elle savait pourtant que j’avais plus de force qu’elle, mais elle savait aussi qu’elle était la seule personne avec laquelle je me contenais…Elle en profitait donc. Je pris alors de la plaquer au sol, y mettant tout mon poids. Ses bras formant une croix sur le sol, son visage reflétant une haine, qui ne m’était pourtant pas destinée. Nous avons du rester dans cette même position presque trois heures, j’attendais que Blake se calme avant de relâcher la pression, ce qu’elle finit par faire, voyant que je ne capitulerais pas.

-Tu m’expliques ? Lui dis-je d’un ton ironique.

Elle semblait hésiter, mais elle me connaissait tant et si bien qu’elle finit par accéder à ma requête.

-J’en ai marre que tu chasses des prostituées. C’est particulièrement vexant…

Le problème était donc là…sa jalousie, son éternelle jalousie. Si elle n’avait pas été Blake, je lui aurai rit au nez probablement. Je m’approchais alors d’elle, lui effleurant la joue d’une main et la prenant par la taille de l’autre afin de la souder à moi.

-Ce qui est vexant en cet instant, ma douce, c’est que tu sembles penser que je puisse te quitter pour…ça.

Je désignais alors d’un regard dédaigneux la dépouille de notre chère amie. Je reposai alors mes yeux sur Blake.

-Epouse-moi dans ce cas…

Elle avait dit cela en un souffle, mais sa voix était implacable. Cela ressemblait plus alors à un ultimatum qu’à une suggestion lancée de but en blanc.

-Bien…

Ce fut le seul mot que je prononçais avant de la prendre sauvagement dans l’herbe…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeLun 29 Juin - 0:54

Bon j'espère que vous aimez la lecture, parcequ'après ce qu'il suit, y'a encore au moins la même quantité...

vie chamboulée: Deuxieme partie...

Nous nous prîmes de passion pour le cinéma à cette époque. Enfin Blake se prit de passion pour le cinéma…moi je suivais, non pas que je n’aime pas cela. J’aimais l’art en général. Mais le cinéma sous-entendait que nous devions nous trouver pendant près de deux heures en proche compagnie avec la race humaine. C’était bien plus que de la lassitude de jouer cette comédie humaine qui m’énervait, c’était cette obligation de ne pas céder à l’appel du sang. Je soupçonnais d’ailleurs Blake d’aimer le cinéma en partie pour cette raison, c’était sa vengeance personnelle à mes penchants pour les prostituées.

Elle avait insisté pour aller voir le film de l’année…Autant en emporte le vent…Rien que le titre m’exaspérait déjà, c’était pompeux à souhait. Je n’avais aimé que peu de choses de ce film, Rhett Butler était une des principales. J’aimais immédiatement ce personnage. Etonnant non ? Blake avait semblé aimer le film autant qu’elle l’avait détesté. Je ne sus pourquoi, jamais elle n’accepta de m’en parler…Cependant, elle profita de ce jour là pour me mettre au pied du mur. Je lui avais promis le mariage, elle le voulait…sur le champ. Et elle exigeait les tenues des deux héros de Mrs Mitchell. Bha voyons…Ma compagne était vraiment singulière, vraiment….Je ne pouvais désormais plus en douter, si ce fut le cas ne serait ce qu’une fois.

Avec toute la persuasion dont je savais faire preuve, nous réussîmes le soir même à unir nos vies devant une espèce de prêtre à la sauvette dans une chapelle flambant neuve habillés tels Scarlett O’Hara et Rhett Butler. J’étais blasé, Blake jubilait. Elle avait gagné…Nous étions désormais mari et femme.

Pourtant, le mariage ne résolut pas entièrement la question des crises de jalousie de Blake. Je dus lui promettre de faire des efforts et d’essayer de réfréner mon penchant pour les filles de joie. J’aurais bien testé des jeunes orphelins mais Blake me l’avait interdit et elle y veillait scrupuleusement. C’était bien ma veine….J’aurais tant aimé au moins une fois essayer, même seul….

Les Etats-Unis étaient sur le point d’entrer en guerre…le monde était en proie à une guerre mondiale où désormais c’était l’arme chimique qui réglait les conflits. On fait joujou comme on peut n’est ce pas ?

1945 approchait et la guerre semblait prendre fin. Il nous fallait partir là bas pour profiter des victimes de guerre, et Blake me rabâchait sans arrêt depuis des années qu’elle souhaitait connaître l’Europe et plus particulièrement la ville où j’étais né vampire : Florence. J’avoue que l’idée de retourner en Italie- je n’y étais pas retourné depuis la mort d’Alessandro- me séduisait énormément. J’avais réellement envie de faire partager à Blake mon amour pour ce pays, le pays où j’avais vraiment appris la réelle signification de l’Art !

Nous commencerions notre périple italien par la douce ville de Vérone. J’étais sûr que Blake adorerait cette ville chargée d’histoire…Et je ne me trompais pas…Nous y sommes restés deux ans. Le climat ne nous permettait pas de sortir la journée, alors Blake écrivait la journée calfeutrée dans la maison que nous avions louée et moi je m’essayais à la peinture… J’aimais cela mais sans plus…

Lassé de Vérone, je proposai à ma femme de poursuivre notre petit voyage. La prochaine étape serait Venise. Non pas que l’idée de continuer dans le domaine des villes romantiques me plaisent tant que cela, bien au contraire. Mais la Cité des Doges nous permettrait d’assouvir notre soif assez aisément grâce aux nombreux canaux qui la traversait. Quoi de plus facile que de dissimuler des corps en les jetant par-dessus les ponts quand ils étaient vidés de leur sang ? C’était toujours la même chose à Venise : Blake écrivait tandis que je m’essayais à différentes choses…Blake adorait ce que je faisais, tant et si bien que ce fut elle qui, ayant appris la langue, dénicha une galerie où exposer mes œuvres. Bien sûr ce fut un succès…

Je me lassai encore plus rapidement de Venise, Blake proposa Florence…

Florence….

Alessandro…

Je n’avais pas particulièrement envie d’y retourner, Blake insistait. Je n’étais pas d’humeur à lui résister, je n’avais pas envie encore de la voir se faire du mal. J’acceptai alors à contrecœur…

Nous n’étions pas plutôt arrivés à Florence, que je ne supportai pas les odeurs. Elles faisaient remonter tant de choses à la surface, même après un siècle. Je rentrai alors dans une rage folle. Je ne supportai alors rien ni personne, pas même Blake. Je la rendais capable chaque instant de mon malaise, j’allais même jusqu’à la provoquer, chose que pourtant je n’avais pas envie de faire lorsqu’elle avait proposé Florence. Nous étions en terre florentine depuis seulement quatre jours, et je trouvais le moyen de la faire sortir encore davantage de ses gonds. Nous logions près d’un orphelinat, je n’avais pas pu retourner là où j’avais été transformé par Alessandro bien que la maison m’appartienne toujours, et j’avais eu l’idée de génie d’enfin goûter à la saveur du sang d’un enfant. Je lui en fis part, tout en sachant qu’elle m’en défendrait, et je jetai mon dévolu sur un charmant petit garçon d’à peine huit ans. Qui irait pleurer la mort d’un petit orphelin ? Personne…sauf Blake….mais elle ne pouvait pas pleurer et cela me réjouissait plus que tout. Elle allait devenir folle de rage…

Elle m’avait suivi, j’avais pris la vie de l’enfant devant elle. Je l’avais regardé partir sans rien faire pour la retenir…Ce ne fut que le lendemain que je pris conscience qu’elle m’avait quitté….Elle ne reviendrait pas….J’avais dépassé les limites…Pour la première fois de ma vie j’étais malheureux à en crever…Mon cerveau était en ébullition, je devais la retrouver, ça c’était sûr, mais je devais surtout trouver le moyen de la reconquérir. Je chercherais en chemin…

J’allais essayer du côté de Rome, nous en avions parlé, et je pensais vraiment que bien que seule elle ait voulu voir Rome. Je n’avais encore jamais utilisé mes talents pour traquer, mais j’avais l’air pourtant de bien me débrouiller jusque là. Connaissant son odeur plus que la mienne, je me fiais à celle-ci et poursuivait ma route pour retrouver ma belle.

Son odeur était on ne peut plus forte à Rome, je ne m’étais donc pas trompé, elle était là…Il me fallait alors trouver une idée de génie pour la reconquérir. Je devais éviter le réchauffé, je savais pertinemment que si je ne frappais pas un grand coup, et si je ne faisais pas dans l’inédit, elle ne daignera même pas me regarder. Mais pour le moment, je devais chasser. J’avais terriblement soif….Je me dirigeais alors vers les coins malfamés de Rome, j’y trouverais bien une prostituée ou même deux tiens….

C’est alors que je la sentis….son odeur enivrante…je fermais les yeux quelques instants, et un sourire de plénitude se posa alors sur mes lèvres. Elle avait eu la même envie que moi…Comme souvent d’ailleurs. L’évidence vint alors à moi, je savais comment j’allais m’y prendre pour la reconquérir.

Je suivais donc ma route où l’odeur de Blake me menait, une ruelle déserte et mal éclairée ou pendait du linge aux fenêtres comme partout en Italie d’ailleurs. Elle avait réussi à mener sa proie où elle l’avait sans doute désiré. Elle ne pouvait plus lui échapper, quand bien même elle aurait tenté. Je n’avais plus qu’à me montrer et à lui rejouer la scène de notre rencontre, sauf que cette fois-ci je connaissais l’issue.

Je me jetai donc en même temps que Blake sur la prostituée en poussant un feulement, je dus la surprendre car son regard exprimait un profond étonnement en cet instant. Je ne l’avais pas prévu ainsi, mais je décidai en cet instant que notre proie attendrait…Je tirai vers moi Blake en la saisissant violemment par les cheveux qu’elle avait noués en une longue queue de cheval et la colla à moi avant de l’embrasser fougueusement. Elle se laissa faire, ce qui m’étonna d’ailleurs. Je m’étais attendu à une furie….Elle ne cesserait de m’étonner. Nos lèvres finirent par se séparer et ensemble nous nous tournâmes vers la fille. Son visage exprimait l’horreur, la peur. Elle tremblait….Mon regard se tourna à nouveau vers ma femme, et sans prononcer un seul mot je l’invitai à boire cette fille ensemble. Nous nous enlaçâmes alors, la fille prise en sandwich entre nous deux, nos canines plantés dans son cou et nos regards plantés l’un dans l’autre.

Je savais alors en cet instant qu’elle m’avait pardonné…


Dernière édition par Sawyer Ewa le Dim 5 Juil - 20:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeDim 5 Juil - 20:25

Une vie chamboulée (troisième partie)



Ce triste épisode avait semblé avoir renforcé nos liens, comme si nous avions enfin pris conscience de l’amour que nous éprouvions l’un pour l’autre, et du fait que l’un sans l’autre nous n’étions rien…

Les années 50 approchaient et nous étions toujours à Rome, pour le moment. Nous ne tenions pas en place, nous avions besoin de partir. Le choix fut vite fait, ce serait Naples.

J’avais pris goût à Las Vegas à tout ce vice ambiant. Cette ville respirait l’argent, la drogue, les femmes à plein nez. J’étais dans mon élément. Et c’était parfait pour les projets de Blake, elle aurait matière à écrire pour ses prochains romans, et nous amasserions encore plus d’argent. Et surtout, nous allions pouvoir tuer sans aucune crainte.

Comme je l’avais espéré, j’aimais instantanément cette ville. J’en garde de très merveilleux souvenirs.

Blake avait eu, une nuit, une envie soudaine de chasser seule. Je l’avais laissé faire, sans rien dire. Après tout, elle ne risquait pas grand-chose et je ris intérieurement du sort qu’elle réserverait à celui qui oserait tenter de la séduire. Blake n’avait rien d’une fille facile bien au contraire, c’est sans doute cela que j’aimais aussi chez elle. J’en profitai donc cette nuit là pour aller faire un tour du côté de mon quartier favori, je croisai deux prostituées et décidai de les accoster et de leur faire tirer à la courte paille, laquelle j’embarquerais. Bien entendu, elles riaient aux éclats les pauvresses, elles étaient vraiment à mille lieux de se douter du sort que je leur réservais…Elles étaient définitivement trop faciles dans tous les sens du terme…

Les jours passèrent, la routine habituelle….

Blake avait cette fois envie de jouer à notre jeu fétiche : le partage de proie…J’en salivais d’avance, j’adorais ça. Nous fûmes à peine sortis que nous nous retrouvâmes en présence de types à l’allure assez singulière.. Je décidai alors de les confronter et les entraîna dans une impasse du centre de Naples. Après leur avoir posé quelques questions, je sus enfin …Des mafieux, il s’agissait de mafieux. Et pas des moindres, ils appartenaient à la Cosa Nostra.

Arrivés à la maison après notre partie de chasse nocturne quotidienne, j’avais toujours en tête l’organisation mafieuse. J’avais envie d’en apprendre plus, j’avais envie de divertissement. Alors je proposai à Blake de partir en Sicile et de me faire passer pour l’un des leurs. J’improviserai. Et j’avais la ferme intention de renverser le roi, j’avais envie d’un putsch ni plus ni moins….Nous les suivîmes donc pour la Sicile…

Ha la Sicile, Terre Promise. Je n’avais pas été cherché loin pour ma fausse identité, puisque je pris celle de mon cher Alessandro. Il avait donc été convenu avec Blake que je serais un italien exilé pendant un moment aux Etats-Unis, parti comme bien d’autres y faire fortune, et que j’en étais revenu riche et aux bras d’une belle américaine. Ils tombèrent rapidement dans le panneau et mon intégration se fit très aisément à mon grand plaisir. Mon don me permettait également de déjouer les coups bas, ce qui s’avérait très utile.

Je m’étais fort bien intégré, tant et si bien que j’en voulus plus alors je tuai le Parrain, un jeu d’enfant évidemment….Ce n’est même pas la peine d’en parler, tellement ce fut….facile. J’avais tout de même pris la peine d’assurer nos arrières à Blake et moi : j’étais désigné comme successeur de ce cher Parrain….

Cette période fut pour moi merveilleuse, je m’adonnai à des petits crimes en tout genre. Cependant, quelque chose me tracassait. Blake ne semblait pas heureuse et je ne le supportai pas. Je tentai alors de la divertir, de l’amuser. En vain….jusqu’à ce jour où je perçus la fausseté de deux des « nôtres ». Je laisserai Blake s’amuser avec eux, j’espérais vraiment lui faire plaisir. Ce fut apparemment le cas puisque quand elle revint nous fîmes sauvagement l’amour….

Nous eûmes quelques mois plus tard une charmante visite, Guignol….Je ne l’avais pas revu depuis cette nuit là où il m’avait annoncé la mort d’Alessandro, et j’aurai préféré ne pas le voir ce soir là, ni aucun autre d’ailleurs. Nous n’étions pas de la même espèce, enfin si sans doute. Et c’était tout là le problème. Evidemment il ne vint pas seul, il avait amené ses toutous. Ils étaient parfaitement toilettés pour l’occasion, ce devait être un jour de sortie familiale…Je compris alors rapidement le but de sa visite, il avait été alerté de crimes commis un peu partout en Italie, et s’étant renseigné il avait appris qu’il devait attribuer cela à Alessandro Voglani. La supercherie ne lui ayant pas échappé, puisqu’il connaissait Alessandro et il en était le meurtrier. Ainsi il y avait un usurpateur. Guignol ne semblait pas avoir apprécié mon petit amusement, et me sommait donc de cesser tout de suite. Je n’avais pas le choix….j’aurai aimé lui tenir tête mais il ne s’agissait plus de moi seul désormais, je me devais de protéger Blake également. Nul doute que si nous ne partions pas, je ne serai pas le seul fautif pour les Volturi. Je crois que pour la première fois de ma vie, je cédais…Que cela fut dur…surtout devant Guignol.

Nous partîmes donc assez précipitamment. Blake ne se fit pas prier, cela mettait fin à sa longue période de femme au foyer qu’elle semblait tant détesté, et j’avoue que je n’aimais pas la voir ainsi. Ce n’était pas vraiment la femme que j’aimais profondément et que j’avais épousé.

Je révélai à Blake, après avoir quitté la Sicile, pourquoi Aro m’avait regardé partir ainsi, assez mécontent au fond que je cède si rapidement et facilement. Mon don….il aurait aimé que je lui tienne tête et qu’ainsi il put me réclamer auprès de lui. Mais jamais je ne lui ferais ce plaisir, jamais…J’éprouvais une haine totale pour lui et les siens, totale…

Après tant d’années à décider de tout pour nous deux, je laissais Blake choisir notre prochain point de chute. Elle avait envie de visiter l’Asie, nous partîmes donc pour la Chine.

Nous eûmes alors l’agréable surprise de profiter du nombre de victimes de la faim causé par le désir du gouvernement chinois de faire comme les Etats Unis et l’Europe de l’ouest : se moderniser. Ha quel régal !!Bien sûr ici, il n’y avait que très peu de prostituées, mais peu importait. Et puis à cette période là, j’essayais de faire plaisir à Blake au maximum. Je tentais de multiplier les preuves d’amour, les gestes tendres, les attentions comme aller chercher un repas à emporter. Ce genre de choses, quoi…

Un matin, Blake était excitée. Elle avait eu une idée, elle voulait escalader l’Himalaya. Bien que je savais que nous souffririons alors du manque de nourriture, à cette époque nous tuions un humain par jour, de toute façon personne ne se rendait compte de rien. Nous allions faire notre marché dans les hôpitaux de fortune, nombreux en cette époque. Il nous faudrait alors apprendre à résister durant cette ascension, même si nos capacités nous permettaient de gravir le sommet assez rapidement, j’avais envie de profiter de la vue….Nous prîmes tellement notre temps que nous mîmes près d’un an à gravir le sommet et à redescendre. Par chance, les alpinistes tentant la même chose que nous étaient nombreux à cette époque. C’est fou le nombre de morts qu’il y a eu cette année là sur l’Himalaya….

Nous atterrîmes alors au Tibet. J’ai tout de suite aimé ce pays. Nous sommes arrivés en plein génocide, c’était absolument fabuleux. Après une année de régime sec, nous n’avions plus faim du tout. Nous aidions les chinois, qui nous en blâmerait ?

Que dire sur cette période à part que c’est là bas où nous sommes restés le plus longtemps je crois, environ vingt ans…Ce pays était propice à l’isolement dont nous avions grandement besoin avec Blake et dont je raffolais. Je pus étoffer ma connaissance de l’art, l’Asie étant un monde culturel à part, ces vingt ans ne furent pas vide d’apprentissages.


Notre relation avec Blake était beaucoup plus sereine à cette époque, comme si le bouddhisme ambiant réussissait à notre vie de couple. Nos disputes se faisaient rares, ses crises de jalousie aussi. Et je n’avais de cesse que de veiller sur son bonheur. Pour la première fois de ma vie, je me sentais bien. J’étais seul avec la femme de mes rêves, rien d’autre ne suffisait à mon bonheur….J’aurais aimé que cette période dure toujours. Hélas….ce ne fut rapidement plus le cas. J’y reviendrai plus tard.

Au milieu des années 1980 Blake voulut visiter d’autres contrées asiatiques, elle aimait le Tibet mais sa soif de découvertes était bien plus forte. Nous prîmes alors la direction de la Nouvelle Zélande. Changement total de décor !!! Changement total de vie tout court !!!

C’est là-bas que nous fîmes connaissance de Theodor. Un soir que nous chassions ensemble, Blake sentit l’odeur de l’un des nôtres. Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas croisé la route d’un de nos congénères. Je me mis donc à le traquer, non sans mal. Theodor est de ces vampires expérimentés qui sentent les choses et savent comment les déjouer. Je réussis après six longs mois acharnés de traque à le « trouver ». J’évitai l’affrontement de justesse. Nous sûmes rapidement pourquoi Theodor se trouvait ici. Il s’était mis en tête avec un « ami » de coloniser la Terre d’hybride, ces êtres mi-vampires, mi-humains. Je n’en avais alors jusque là rencontré, je connaissais bien leur existence, mais cela s’arrêtait là. J’adhérais assez rapidement à ses idées, enfin j’y adhérais parce que cela m’amusait un peu. Je n’avais pas eu autant de distractions depuis notre départ forcé de Sicile, et j’accueillis alors la tache que Theodor nous confia avec plaisir.

Il nous demanda donc de l’aider à récupérer les hybrides qu’il créait ici et là et de les mettre à l’abri en attendant la fin de leur croissance. Blake avait juste une exigence, elle voulait absolument que les parents adoptifs soient des gens de confiance. Personnellement, je m’en fichais mais Blake mettait un point d’honneur au bien-être de ces enfants….Je fis vite comprendre à Theodor qu’il devait promettre en surface d’accéder à cette exigence de Blake, mais je savais grâce à mon don qu’il n’en fit jamais rien. Le seul but de Theodor a toujours été de coloniser, peu lui importe le sort des enfants. Il ne sait sans doute pas d’ailleurs combien il en a créé.

Nous sommes restés aussi longtemps en Nouvelle Zélande qu’au Tibet je crois…jusqu’à ce que nous trouvions Anja…

Anja…

Nous trouvâmes cette petite hybride dans les environs d’où elle nous avait été signalée par Theodor, abandonée et Blake s’enticha de la petite instantanément. Je ne sais encore maintenant pourquoi elle et pas une autre. Nous n’en étions pourtant pas à notre premier travail de ce genre. Tout en Blake changea l’instant même où elle posa ses yeux sur ce bébé. Je dois avouer que j’eus du mal à la reconnaitre. Tout en elle respirait le bien-être et le bonheur. Je tentai de la raisonner…en vain. Je ne supportais pas la proximité de cet enfant pour bien des raisons. D’abord c’était le fait qu’elle me volait ma femme en quelque sorte. Blake n’était alors plus ma femme, elle était mère. Ensuite, du sang humain coulait dans les veines de la mioche, et j’avais du mal à me tenir près d’elle à cause de cela. J’en voulais à Blake de me faire subir cela. Je lui fis rapidement part de ma condition : elle garderait la gamine, mais je refusais de jouer au papa. C’était à prendre ou à laisser. Elle accepta.

Nous dûmes quitter la Nouvelle-Zélande, Blake avait peur pour Anja. Elle craignait que Theodor cherche à la reprendre, comme si cela avait été son intention….Mais je ne parvins pas à la raisonner, nous nous installâmes donc en Indonésie.


Nous avons construit notre habitation seuls, sur le bord d’un lac. Nous vivons assez éloigné des humains depuis quatre ans pour le bien de tous, ce qui me satisfait pleinement, voyez-vous. Et Blake accepte malgré tout sa condition de mère presque célibataire. Disons que j’ai assez souvent la paix…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeLun 6 Juil - 0:48

Parfait, validée bien entendu Smile
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeLun 6 Juil - 0:49

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAA


Merci kiss:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeLun 6 Juil - 0:54

J'ai même pas eu le temps de lire ta fiche xDD

Hâte de voir ton perso' en rp, en tout cas^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeLun 6 Juil - 0:57

Bha t'as plus qu'a^^

J'attends ma femme avec impatience en tout cas Smile On a prévu un pur RP....

En attendant j'ai le RP avec Jade la panthère hahahaha
Revenir en haut Aller en bas
Un fantôme

Un fantôme


Nombre de messages : 4265
Date d'inscription : 10/05/2008
Âge : Fantôme
Nationalié : Mort
Avec : Partout


Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeLun 6 Juil - 13:12

La couleur rouge te va très bien I love you
mr g
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeLun 6 Juil - 13:15

Merci ma Vladounette, je trouve aussi Smile

Va falloir qu'on organise une rencontre Sawyer/Vlad hahahaha
Revenir en haut Aller en bas
Un fantôme

Un fantôme


Nombre de messages : 4265
Date d'inscription : 10/05/2008
Âge : Fantôme
Nationalié : Mort
Avec : Partout


Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitimeLun 6 Juil - 13:16

Twisted Evil
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Sawyer Ewa (terminé!!!!) Empty
MessageSujet: Re: Sawyer Ewa (terminé!!!!)   Sawyer Ewa (terminé!!!!) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Sawyer Ewa (terminé!!!!)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Selena Sawyer
» Lyn Smith [terminé]
» Ayame Minamoto [Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RPG Fascination :: Fiches validées :: Présentation
 :: Fiches refusées ou abandonnées
-
Sauter vers: