Eden Ether [humaine]

Nom : Ether

Prénom(s) : Eden, Marylin

Age : 18 ans

Lieu de résidence : Seattle

Statut : humaine


Classe sociale : pauvre


Famille : Sa mère Joyce, est une pyromane illuminée portée disparue. Après avoir vécu 13 ans avec sa fille unique, elle a tenté de la faire brûler dans leur appartement, avant de s'enfuir à moitié folle. Son père est un prêtre qui refuse de reconnaître son existence, bien qu'elle ne l'ait vu qu'une seule fois. Ce sont donc ses grands parents qui l'on élevée, malgré leur mépris...


Caractère : Elevée jusqu'à ses 13 ans selon des précéptes catholiques, elle s'est aperçu que le monde n'était pas si beau qu'il en a l'air. Elle a ét déçue par sa mère et en porte une grande honte, d'être le fruit d'un péché. Au contraire de Joyce, elle ne croit pas en dieu. Vouée à un destin maudit selon certains personnes, elle ne porte aucune crédibilité à l'humanité, ce qui fait d'elle une jeune fille tout à fait fataliste. Elle est lunatique et n'a pas vraiment tendance à s'attacher, bien que parfois elle en ressente le besoin. Elle se voit solitaire, aussi misérable que sa mère et ne prétend voir que du mépris en ceux qui sont plus faibles qu'elle. Elle a tenté d'endurcir son caractère en se fermant le plus possible aux moqueries de son enfance, auxquelles elle s'est tout de même habituée. Mais elle reste une fille sensible, qui peut se révéler touchante et imprévisible. Il lui arrive de dire des énormités lorsqu'elle se sent réellement en sécurité, ce qui n'est jamais arrivé jusqu'à maintenant. Pourtant, elle se croit capable d'aimer quelqu'un, sans que ce dernier ne sache ses origines. Elle est franche, un peu boudeuse et rebelle, ayant tendance à utiliser dans son vocabulaire des mots assez crus. "Puisque ma mère aimait Dieu, moi j'aimerai le Diable." a-t-elle tendance à dire, pour expliquer son étrange accoutrement. Elle se définit elle-même comme une éternelle incomprise. Son manque de talent la déprime. Elle n'était douée pour rien; Eden se croit inutile au monde... L'abandon de son père l'a marquée et elle déteste qu'on la chouchoute d'une manière maternelle, elle prèfère se débrouiller seule, comme elle l'a fait si souvent durant sa vie.


Description physique : Elle porte ses longs cheveux noirs détâchés, autour de son visage étrangement blême. Elle posséde la même beauté merveilleuse que sa mère, portée disparue, bien que ses yeux soient noirs. Elle accentue leur profondeur en les soulignant d'un épais trait sombre. Elle se maquille d'une façon un peu abstraite, utilisant tous les tons de gris sur sa peau livide qu'elle ne poudre jamais d'une touche de rose. Son cou est orné en permanance de multiples colliers argentés et elle arbore aux mains plusieurs lourdes bagues, qu'elle présente avec fierté aux yeux des curieux. Le reste de son corps est bien celui d'une femme; ses bras, ainsi que ses jambes, sont longs et tout aussi pâles que son visage. Ses os fins se laissent deviner sous son épiderme translucide; elle s'habille de lourdes robes noires qui laissent deviner la courbe gracieuse de son corps en s'épenchant dans un large décolleté garni de dentelles. Elle cultive son style un peu gothique des pieds à la tête. Elle porte des bottes cloutées qu'elle traîne avec force et sa voix, légérement rauque, s'élève souvent...

Loisirs : (3 lignes minimum. Pratique-t-il un sport ? Est-il joueur ?) Eden ne faisait pas particulièrement grand chose de sa vie avant de s'enfuir officiellement. Elle étudiait beaucoup, lisait, allait voir des expositions et travaillait, comme sa mère, dans un petit supr marché de quartier qui lui permettait de constituer de confortables économes. Le reste de son temps se partageait entre aller au cinéma ou boire un café dans des restaurants glauques.

Aime : Elle apprécie particuliérement les vêtements gothiques, le noir, les livres de fantaisie, les chats. Ses sources de plaisir sont quelque peu faibles; elle aime la mangue, les yaourts au caramel, prendre un bain brûlant, lire. Euh... Les pentacles ôO ?

N’aime pas : Le feu qui a détruit son apparement, ainsi que les camarades qui ont brisé sa première innocence. Elle a fini par détester sa famille qui ne la tenait plus en compte, découvrant qu'elle devait se débrouiller seule en toute circonstance. Elle n'aime pas les films d'amour, les livres de science-fiction...

L’histoire de votre personnage :

« J’ai couru des années à la recherche de ta lumière Dieu ; pourquoi m’abandonner maintenant ? »
L’homme frappa du plat de la main le marbre de l’autel, furieux. Il était seul dans son église, en proie à une terrifiante passion, autre que celle normalement vouée à son Dieu. Dieu tout puissant à la lueur immortelle ; il ne l’avait même jamais rencontré, mais connaître sa présence lui suffisait…

Joyce était la plus pure des femmes. Une beauté merveilleuse qui lui permettait de renvoyer plusieurs prétendants sans ciller, une foi incroyable, une intelligence passionnée. Elle ne manquait jamais ses sermons, décemment vêtue d’une capeline noire, ses longs cheveux sombres noués en un chignon strict. Seulement, cette apparence sévère ne suffisait pas à dissimuler sa beauté d’ange divin. A chaque fois qu’il la voyait, le père Michael ne pouvait s’empêcher de sentir son cœur palpiter dans sa poitrine compressée par sa tenue de prêtre. Elle venait souvent confesser des péchés dérisoires, depuis des années et malheureusement, elle aussi avait succombé à la tentation. Longuement, elle lui avait parlé de ses sentiments pour un homme qui n’était pas fait pour elle, son ultime péché. A travers le panneau de bois qui les séparait, Michael voyait ses larmes briller, magnifique ruisseau diaphane sur ses joues pâles. Peu à peu, il se sentit pris de jalousie pour cet homme qui lui avait pris Joyce. Ah, tourments de l’enfer ! Lui, prêtre qui avait voué sa vie au Créateur, succombait au charme enfantin d’une femme, aussi belle qu’elle soit. Vingt ans et toute la pureté de l’adolescence attardée luisait dans les yeux bleus de la jeune fille. Il suppliait Dieu chaque soir, après ses sermons, de détruire cette passion enfouie en son cœur, mais le Tout puissant restait de marbre et ne répondait pas à ses supplications. Pourtant, quelle ne fut la surprise du prêtre lorsque, lors d’une confession, Joyce lui avoua à son tour ses sentiments. Une femme si vertueuse qui avait succombé à son tour aux plaisirs de l’amour… Sa voix tremblait, si fluette entre ses lèvres pulpeuses, il imaginait la honte dans son ton inaudible : « Je vous aime mon Père. » Il se figea, avant de remonter avec nervosité ses lunettes sur son nez aquilin. Stupéfait, il sortit du confessionnal et la jeune femme se jeta dans ses bras, franchissant d’un bond le rideau de soie si lourde. Leurs respirations mêlées résonnaient sous la haute voûte de l’église vide, ses mains délicates entraient en contact avec la peau douce des épaules de la délicieuse créature. Elle pleurait tout contre lui, suppliant Dieu de la reprendre, de l’écorcher pour ressentir de tels sentiments impurs. Doucement, le prêtre prit son visage aux rondeurs encore enfantines entre ses doigts courbés. Il fixa la jeune femme dans les yeux et l’embrassa avec plus de tendresse qu’il ne l’aurait cru. La passion l’emplissait de nouveau, vague impressionnante et douteuse. Cette nuit-là, dans la case solitaire du prêtre, leurs corps purs s’unirent, sous le regard d’un Dieu endormi. Lorsque vint l’aube, Joyce prit la fuite, honteuse. Le Père Michael, troublé, essaya de faire comme si de rien n’était mais sa faute résonnait encore dans sa tête comme un terrible gong, le souvenir de la folie qui l’avait attiré l’emplissait d’un terrible sentiment de culpabilité. Aussi ne fut-il pas étonné de ne plus voir Joyce réapparaître à ses sermons… Il pleurait encore de son crime dépravateur, qu’avait-il pu faire pour mériter ces sentiments ? Pourtant, il aimait cette femme ; il adorait ses longs cheveux noirs, ses magnifiques yeux bleus, mais il regrettait son péché avec douleur, tant il aurait voulu se détruire. Six mois passèrent sans nouvelle de celle qu’il désirait ; servir le Créateur perdait peu à peu son goût ; il arborait une expression lassée et s’enfermait dans la solitude. Hors, un matin, après la messe, une jeune femme se présenta à lui, encapuchonnée sous un lourd manteau. Elle en écarta les pans, présentant à son regard stupéfait les boucles noires abondantes de ses cheveux ainsi que son visage émacié qui lui rappelait tant de souvenirs

- Joyce ! S’exclama-t-il, troublé
- Mon Père, j’ai péché je le sais ; je ne mérite plus de vivre après notre acte mais je voulais juste vous revoir une dernière fois et…

Sa voix se brisa sur ses derniers mots et elle ne pu que désigner du doigt son ventre rebondi, qui pointait hors de la veste. Michael sentit son cœur se figer dans sa poitrine, une nouvelle fois. Le prix de sa passion… Le fruit de ses actes :
- C’est impossible !
- Je l’élèverai seule mais je voulais juste que vous sachiez mon Père que je vous aimerai quoi qu’il arrive. Déclara-t-elle, les yeux emplis de larmes

Elle se retourna d’un pas décidé, avant qu’il ne puisse prononcer un mot et sortit hors de l’église. Immensément troublé, il ne chercha pas à la revoir, décidé à ne pas replonger dans le péché. Pourtant, l’odeur de sa peau l’obsédait et il se décida à suivre de loin les événements.

HJ :


Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 16 ans

Code : reliques

2éme partie ^^ :


Le 27 octobre 1988, Joyce Ether, reniée par ses parents, donna le jour à une petite fille dans une clinique de Los Angeles. Seuls ses géniteurs connaissaient l’identité du père de l’enfant. Qui aurait pu croire que la douce, la pure Joyce ait pu s’accoupler aussi bestialement avec un prêtre ? Par chance, ils laissèrent à la jeune femme un peu d’argent, ce qui lui permit de s’installer dans un petit appartement avec son bébé qu’elle nomma Eden, en souvenir de ce qu’elle avait perdu un an plus tôt ; la foi ainsi que l’accès au paradis. La petite fille eut à grandir dans un appartement où la présence de Dieu supplantait le reste, partout des statues, des images accrochées à tous les murs. Sa mère, devenue entre temps caissière pour gagner sa vie, sombrait peu à peu dans la folie. Eden allait à l’école du quartier et Joyce ne le supportait pas, elle souhaitait que son enfant soit élevée selon des préceptes catholiques mais la petite se montrait quelque peu rebelle. Parfois, seule dans sa chambre, elle suppliait, elle aussi, Dieu de faire quelque chose pour sa mère qui refusait d’entrer dans une église :

- Ta mère s’est fait sauter par un prêtre ! L’injuria un jour une camarde de classe, un air mauvais tordant son visage d’enfant

Dans une attitude si semblable à celle de son père, Eden se figea au centre de la cour, le front plissé par l’interrogation :

- Quoi ?

- C’est ma mère qui me l’a dit ! T’es une fille de prêtre, une gamine maudite, tu l’comprends !

- Tu… C’est faux… Mon père, il…

- Oui ?

- Tu mens c’est tout !

- T’as qu’à lui demander à ta salope de mère si t’en es si sûre.

Bafouée et sûre que tout cela n’était que mensonge, Eden s’adressa le soir-même à Joyce, lui racontant ce qu’il s’était passé. Elle n’eut pour toute réponse que les pleurs de sa mère. Paniquée, l’enfant de 13 ans s’introduisit dans la chambre et commença à fouiller tous les tiroirs ; elle tomba sur une lettre parlant de sa naissance comme de celle d’un monstre « Joyce, es-tu prête à donner naissance à l’enfant d’un serviteur de Dieu ? ». L’adolescente se rua dans le salon et se mit à secouer sa mère :

- C’est faux, hein ??? Maman, tu… c’est pas possible ! S’emporta-t-elle, ses yeux noirs débordant de larmes

Joyce ne pu que lui adresser un regard chargé de reproches :

- C’est sa faute ! Avoua-t-elle, effondrée

Ses yeux se vidèrent de toute raison et elle sanglota, pitoyable dans sa tenue de caissière dépravée. Eden, furieuse, se cloîtra dans sa chambre, la lettre froissée à sa main. Elle la relut jusqu’à s’en rendre myope, absorbée par la contemplation des lettres qui dansaient devant elle. Comment avaient-ils pu le lui cacher ? C’était donc la raison à ce silence sur son père ; son nom n’était qu’une cachette à ce terrible péché qu’avaient commis ses parents. Elle se remit à pleurer, alors que Joyce sortait de l’appartement. Elle vida un bidon d’alcool à brûler sur la moquette au préalable et y mit le feu, afin de purifier le fruit de ses actes. La jeune fille ne se rendit comme que l’appartement brûlait que quelques minutes plus tard, lorsqu’une odeur immonde lui parvint. Elle se redressa d’un bond et aperçut les flammes qui léchaient les murs. Effrayée, elle se réfugia sur le balcon de sa chambre, les bras noués autour de sa poitrine. Les larmes dévalaient toujours ses joues, mais elle ne tarda pas à voir apparaître le camion des pompiers. Ils déployèrent l’échelle pour venir la chercher, le feu avait déjà consumé l’appartement. Eden fut prise d’un évanouissement et emmenée à l’hôpital. Là, on lui avoua qu’il était fort probable que sa mère fut la pyromane qui avait incendié leur appartement. En larme, elle se pelotonna dans son lit. Joyce avait disparu…

On la confia donc à ses grands parents maternels et elle les harcela de questions pour connaître l’identité du prêtre qui avait pris sa mère. Face à sa grand-mère, elle se heurtait à un mur de mépris mais son grand-père lui avoua le nom de l’homme. De retour au collège, Eden se fit plus discrète que jamais ; néanmoins, cela ne suffisait pas à écarter de sa personne les mauvaises moqueries et elle tenta de travailler le plus possible pour ne plus y penser : « fille de cocue », « maudite »…

L’été de ses 16 ans, elle alla dans l’église de son prétendu géniteur. Elle se présenta à lui comme sa fille mais il l’ignora royalement, bien que son cœur battit la chamade :

- Je suis de votre sang mon Père.

- Je ne sais pas quoi vous voulez parler.

- Et Joyce Ether, ma mère, vous ne la connaissiez pas ?

Il la dévisagea avec impatience, ne reconnaissant pas dans cette enfant mal élevée sa bien-aimée :

- Non.

Furieuse, Eden prit la fuite. De nouveau chez ses grands parents, elle s’enferma dans sa chambre et devint rapidement taciturne au fils des deux années qui suivirent. Sa mère fut portée disparue ; la jeune fille se rendit compte qu’elle n’avait jamais été vraiment utile à ce monde. Sa grand-mère la regardait avec dérision, son grand-père l’ignorait. Ainsi, elle décida de prendre la fuite et de partir loin. Elle rassembla ses économies, ses vêtements, avant de prendre le premier train qui passait. La fille maudite s’en allait… Elle prit un appartement dans un endroit où l'on ne connaîtrait pas son nom : Seattle...

Bienvenue ^^

Ton histoire est vraiment super bien !

Bienvenue sur le forum!

Superbe avatar, très représentatif!
Sans parler de ta fiche qui l'est tout autant! =)
Franchement, bravo!
Ton histoire est originale et vraiment intéressante à lire!
Chapeau!^^

Bonne activation, et bons RPs!

Bienvenue à toi, l'histoire de ton personnage est vraiment très émouvante! J'espère que tu te plairas en notre compagnie!

Bienvenue ^^

Ta fiche est superbe, ton histoire très émouvante et bien écrite.
Je trouve aussi que ton avatar correspond très bien à la façon dont u nous a décrit Eden que ce soit son physique ou dans son caractère ^^

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Tu peux rp, j'espère que tu vas bien t'amuser pparmi nous ^^
N'hésite pas à m'envoyer un mp si tu as besoin de quelque chose