Hermes. ♦ I wanna do bad things with you.

A whole story

Il existe des légendes urbaines qui disent que quand quelqu'un meurt il voit toute sa vie défilée devant ses yeux. Il se met alors à regretter des moments passés, à envier un avenir qui n'arrivera donc jamais, à penser qu'il laisse derrière lui des gens qui ont compté pour lui un jour. La nuit où j'ai été tué la seule chose que je peux vous assurer c'est que je n'ai senti rien de tout cela. Tout se dont je me rappelle c'est de cette envie de sang, de cette palpitation aigu qui brûlait ma gorge et qui faisait de moi le pantin démembré sans vie de la mort elle-même. Je n'avais jamais ressenti rien de tel que cette souffrance, cette soif qui dévorait mes entrailles. Alors, non, je peux vous l'assurer. Quand on meurt on ne voit rien défilé devant ses yeux si ce n'est un écran noir qui scintille.


Quelque part en Grèce durant les années 1400

« Dalarke ! Cesse un peu de japper au-dessus de mon oreille veux-tu ? Tes paroles futiles ne font qu'aggraver ma colère ! »

Un homme au dos vouté et à l'apparence d'un rat sursauta de tout son haut, laissant échapper un cri aigu qui s'évanouissait dans la pièce. Les autres convives se mirent à rire, couvrant de leurs éclats le reste du bruit qui emplissait la salle. Un homme à la barbe hirsute couva le bruit d'un grand mouvement de main, faisant s'abattre sur les convives un silence lourd et pesant que l'on pouvait ressentir. Une femme à la haute stature et au regard de glace ce mit alors à soupirer d'un geste lent et grave.

« Athenais ? As-tu quelque chose à me dire pour soupirer de cette façon devant l'assemblée ? »


Le regard de la jeune femme vint percuter celui de l'homme qui venait d'émettre ces paroles vives et bruyantes. Elle avait les cheveux d'un noir de jais qui couvrait les traits fins de son visage marqué par la force et la puissance de son âme. Ses vêtements faisaient partie des biens les plus chers que les autres convives n'avaient jamais vu auparavant, sa robe d'une couleur pourpre et doré venait combler l'image qu'elle s'efforçait de donner.

« Moi ? Voyons très cher. Tu sais très bien que ma parole est vaine comparé à la tienne.Mais maintenant que tu me donnes l'occasion de prendre à mon tour la parole alors je vais te donner ce plaisir. »

Elle se leva de tout son haut, prenant ainsi le dessus sur le reste des personnes présentes qui avaient cessé toutes activités qui auraient pu déranger les paroles de la jeune femme. Elle contourna l'immense table de bois lustrée et se plaça juste devant Raspoutine qui régnait sur l'assemblée.

« Si nous nous sommes réunis cette nuit c'est bien pour une seule et unique raison. Nous savons que les membres de L'Athaée ne sont plus .. tout jeune. » elle porta son regard sur les plus anciens membres de l'assemblée et affichât un sourire sarcastique sur ses lèvres. « C'est pourquoi nous devons impérativement trouvé un enfant pour mener à bien notre mission, celle d'éliminer la suprématie de ces Italiens prétentieux et insouciant. »


Tous les regards se tournèrent vers Athenais, plusieurs convives eurent un regard suppliant, voir même presque terrifié à l'idée que cette famille italienne dont ils avaient tant entendu parler se révolte contre le peuple vampirique de Grèce. Cependant, le préposé au rôle de chef del'assemblée, Raspoutine, émit un rire vif et lourd qui enveloppa toute la salle. La femme fut alors offusquée, éprouvant l'incroyable envie de mettre un terme au rire de cet homme qui n'avait deroyale que le ventre disgracieux qu'il laissait apparaître aux yeux de tout le monde.

« Éliminer cette famille ? Nous n'avons jamais eu de problème avec nos amis italiens, n'est-ce pas ? C'est vous, ma chère amie, qui ne peux supporter l'idée qu'un autre peuple vampirique orne le monde de son poids. »

Il n'en fallut pas plus pour porté à Athenais la rage qui bouillonnait au fond d'elle depuis le début del'assemblée. Elle parcourut à une vitesse folle les quelques mètres qui la séparait de Raspoutine avant de plonger sur son cou une main froide et ferme qui se renferma sur sa gorge sans qu'il ne puisse rien y faire. Les deux crocs qui ornait sa dentition firent leurs apparitions, tandis que Raspoutine se dégageait avec aisance de la prise de la jeune femme. Étant un vampire plus âgé d'une centaine d'années il était ainsi aisément facile de repousser les attaques de la jeune femme.

« Est-ce comme ça que tu comptes un jour prendre ma place fille ? Car si s'en est ainsi que tu décidés d'agir sache que mes actes s'en verront plus qu'appropriés. Tu n'es encore qu'une enfant Athenais. Rien qu'une enfant. »

Le père abattit son courroux sur sa fille, levant la main aussi haut qu'il lui était permis de le faire. La jeune femme laissa échapper un cri aigu sans pour autant s'effondrer sur le sol froid de la demeure. Elle se releva sans mal et fit face à son géniteur vampirique, le transperçant avec son regard froid et insistant.

« Ne te réjouis pas trop père. Bientôt tu reviendras me voir en te lamentant car tu auras pris conscience que mon idée est celle à suivre. Nous devons construire une armée. »

C'est sur ces paroles que la jeune femme pris congé auprès de l'assemblée sous le regard ahuri des convives qui ne pouvait détacher leurs yeux de la scène qui se jouait devant eux.Athenais partie dignement, les idées aussi claire qu'une eau de source.

Quelque part en Grèce durant les années 1530

Elle poussa la porte d'un geste brusque, sur et déterminé. Son pas se faisait de plus en plus pressant, marchant vers la grande salle du manoir comme si elle eu était transportée par un quelconque aura magique. Une fois passé une grande allée de statues elle s'arrêta au niveau de la grande porte en chêne massif qui retenait caché l'entrée de la grande salle à manger. L'instant était venu pour elle de présenter aux yeux de tous son pouvoir, sa détermination mais surtout sa cruauté sans pareil. Elle soigna son entrée, tira lentement la lourde porte comme s'elle n'était qu'une légère plume d'oiseau.

« Le roi est mort. »

Sa parole se noya dans la foule, toutes les conversation prirent fin dès qu'elle prononça ces quelques mots. Des cris de stupéfaction se firent entendre dans le coin gauche de la salle, quelques dames ne purent retenir un sursaut de frayeur tandis que les hommes se regardèrent entre eux les yeux écarquillés.

« Raspoutine est mort. Je l'ai tué. Et si quelqu'un s'oppose à cet acte alors qu'il se lève et me face récit de ses doutes et préoccupations. »

Athenais regarda un par uns les convives qui habitaient la demeure, tous étaient ses frères et sœurs, tous étaient les enfants de l'ancien préposé au trône, tous étaient des vampires. Pourtant, de cette race puissance il n'y avait de place que pour un seul dirigeant, un seul maître. L'Athaée qui se composait de tous les vampires assez puissant pour ne pas se taire, se levèrent face à la jeune femme hautaine. Le plus âgés des membres prit alors la parole, comme si cela avait été la chose la plus facile à faire pour lui.

« C'est donc vous qui l'avez tué ? Mais .. dites moi. Pourquoi devrions nous vous obéir à vous ? »

Sans qu'il ne s'attende à un quelconque geste de la part de la jeune femme elle prit les devants sur lui et d'un seul et unique mouvement lui brisa la nuque avant de jeter son corps aux flammes étincelantes du feu qui brillait dans la cheminée. Les cris des femmes si firent alors plus retentissant dans l'assemblée, elles se jettérent littéralement l'une sur l'autre pour échapper à l'humeur d'Athenais qui venait de déverser sa rage sur l'un de ses frères, des ses aînés.

« Quelqu'un d'autre à quelque chose à dire ? .. Non ? Personne ? Tant pis ...»

Le ton sarcastique de la jeune femme ainsi que le sourire affiché sur son visage réduisirent les convives au silence. Elle émit un rire sonore comparable à aucun autre sur Terre. Elle se tourna lentement pour faire face aux hommes qui s'étaient dès maintenant ralliés à ses côtés dans la peur qu'elle ne déverse un fois de plus sa rage inébranlable.

« Ce soir, nous irons accueillir un nouveau frère. Je le transformerai moi-même, il sera mon fils, mon frère, mon amant. C'est lui qui sera la renommé de notre clan, de notre destinée. Que chacun d'entre vous soient prêt à accueillir ce nouveau membre comme votre frère. Sinon … je vous éliminerai un par uns. »

C'est sur ces dernières paroles que la jeune femme prit les devants et sorti de la grande salle en trombe tout en sachant qu'aucun des convives ne tenteraient quoi que se soit contre elle. Elle avait pris le pouvoir, c'était elle maintenant, elle et personne d'autre.

Le soir même.

La nuit avait fait son apparition depuis déjà une poignée d'heures, les rues étaient désertes, rien ne semblait bouger, le froid servait de couverture aux pavés présent dans la rue. Deux silhouettes sortirent de l'ombre dans un seul et même mouvement. Elle changèrent de rue à un croisement et s'enfoncèrent plus profondément dans la noirceur de la nuit aux humeurs changeantes.

« Pense-tu vraiment que cela soit une bonne idée ? Je veux dire … nous ne savons rien de cet enfant. »

Dalarke semblait apeuré, comme si une malédiction avait pesée sur ses épaules depuis de nombreux siècles et qu'il ne s'en rendait compte que maintenant. La deuxième silhouette eu un rire cristallin, un bruit semblable à celui d'une goutte d'eau tombant dans un vase, presque inaudible pour les humains. Mais Athenais avait une bonne raison de rire aux propos de son frère, elle n'avait pas choisi cette famille, cet enfant au hasard. Elle ne faisait jamais rien au hasard. Il avait été choisi. C'était lui qui mènerais la vengeance d'une famille, il serais celui qui renverserai les italiens de leurs dynastie, il était l'élu.

Les deux silhouettes s'étaient à présent arrêté devant une petite maison dont les briques rouges semblaient rongés par le temps et l'espace. Il y avait quelque chose de rassurant dans cette maison, le perron était éclairé par une faible lumière accroché au plafond par un simple crochet, la porte semblait pouvoir résister aux attaques du vent et de la pluie, un petit banc de bois avait été disposé sur l'un des côté du perron.

« Dommage. Vraiment dommage. C'était pourtant une belle maison. »

La jeune femme entra la première dans la maison, laissant ses mains courir sur le cadre de la porte avant d'y faire entrer sa silhouette fine. Dalarke était resté dehors pour monter la garde, même en étant une race supérieur il était préférable de ne pas se faire remarquer. Ce fut donc Athenais qui monta les marches qui la séparèrent de la chambre de l'enfant, de cet enfant qui maintenant serai le sien. Ses pas furent tous contrôlés, aucun n'émétant un quelconque bruit qui aurai pu évoquer les soupçons de la famille Saphamore. Elle passa lentement devant la chambre des parents, se promettant intérieurement de mettre fin à leurs misérables vies une fois l'enfant en sécurité auprès de Dalarke. La chambre de l'enfant se faisait de plus en plus proche, il s'émanait d'elle une sensation de sécurité, d'apaisement qui aurai touché n'importe qui ayant un cœur.

Athenais poussa la porte de la chambre et se retrouva directement nez à nez avec l'enfant, âgé de deux ans, qui dormait paisiblement dans un lit en bois taillé pour lui. Il avait cet aura qu'on tous les enfants en bas âge, ce petit quelque chose qui faisait de lui un être si spécial, si simple, si innocent. La jeune femme sembla, pendant une seule et unique seconde, touchée par la vision de se bambin paisible qui allait bientôt devenir sien.

Quelques minutes plus tard le feu qui avait prit dans le salon avait maintenant consommé presque toute la petite maison. Les cris des parents n'arriveraient jamais, pas maintenant qu'ils avaient été démembrés avec soin par Athenais. Le bambin dormait paisiblement contre son buste, le sourire aux lèvres.

Quelque part en Grèce durant les années 1560

L'échine courbé, des frissons lui parcourant la surface de la peau et quelque gouttes de sueur tombant de ses cheveux, Hermès se releva pour faire face à la femme qui était en train jouer avec lui et ses sentiments. Il affichât un large sourire sur son visage avant de se mettre à courir derrière Athenais qui tentait de lui échapper en contournant le grand lit à baldaquin.

« Ne veux-tu dont pas venir à moi ? »

Le jeune homme sauta au travers du lui et agrippa la jeune femme aux hanches, permettant ainsi à ses mains de la soulever délicatement afin de la déposer à ses côtés. D'un geste il scella l'espace séparant leurs lèvres d'un baiser, lent, langoureux, le genre de baiser qu'ils ne cesser de s'offrir mutuellement. Cela faisait maintenant plus de 25 ans qu'Hermès avait rejoint la famille, l'assemblée. Il fut élevé par la jeune femme qui après en avoir fait son enfant fit de lui son amant. Amant en qui elle nourrissait une grande fierté et une grande possessivité à son égard, jamais il ne pouvait approcher d'autre femme que sa maîtresse, sous peine d'être démembré comme l'avait été d'autres avant lui.

« Tu es encore trop jeune mon cher Hermès. Tu ne comprend pas encore le destin qui nous associe. »

Elle lui offrit un baiser avant de se détourner de lui et de s'avancer vers la porte. D'une parole elle appela la servante, l'air hagard, le teint pâle et les yeux a demi-clos on aurai dit que la pauvre femme avait subit bien des émois avant de se retrouver là.

« Madame Dalamore. Veuillez nous apporter notre repas. »
« Comme vous le voudrez madame. »

Dans un mouvement la servante s'essaya sur le lit, un air de chien battu sur le visage. Elle tendit son bras au jeune Hermès qui en avait déjà l'eau à la bouche. Athenais pris place à ses côtés, encourageant le jeune homme du regard. Sa transformation n'était pas encore complétée, il lui fallait pour cela boire en grande pompes le sang de plusieurs innocents. Ainsi le jeune homme répondit favorablement à la demande de son amante et planta ses crocs dans la chaire de Mme Dalamore qui semblait ne rien sentir du tout.

Il faut dire qu'Hermès avait développé un don unique, un don qu'Athenais lui enviait sans pour autant le laisser paraître, le don de séduire les humains par ses paroles mais aussi par l'intensité de son regard. Ils l'avaient maintes fois testé ensemble et il fonctionnait à tous les coups. Aucune humaine ne pouvais résister au jeune homme, là était son plus grand pouvoir.

Une fois que le corps du vampire fut assez rassasié en sang Athenais mit fin aux souffrances de la vieille dame en lui brisant la nuque d'un geste rapide. Geste qui provoqua en Hermès la folle envie de voir souffrir d'autre personnes , de pouvoir boire encore plus de sang chaud directement à la gorge et de savourer chaque instants où ce liquide rouge lui brûlerait les veines.

« Je suis fier de toi Hermès. Tu as su combler toutes mes attendes, tous mes désirs les plus enfouit. Tu es l'homme qu'il me fallait »

Les deux amants prirent place l'un à côté de l'autre, savourant cet instant intime qui ne convenait qu'à eux deux, rien qu'à eux.


Quelque part en Grèce durant les années 1600

« Ou-est-il ?! »

La voix d'Hermès résonna dans le manoir avec une intensité folle, la rage qui émanait de lui avait déjà emporté dans la tombe quelque réticents qui s'étaient mis en travers de son chemin. Les yeux étincelant et ses deux crocs tout droit sortis, Hermès cherchait en vain le responsable de sa colère, celui qui avait osé le défier et mettre en péril sa confiance en Athenais.

Il passa très rapidement dans le couloir, descendi une dizaine de marches avant de se retrouver dans la salle commune du manoir ou les quelque convives désertèrent l'endroit aussi vite que le vent. Le jeune homme passa en revu chacun d'eux avant de tomber sur celui qu'il cherchait depuis plus d'une bonne heure. Il était là le nouveau venu, l'heureux élu comme Hermès l'avait été avant lui. Celui qui avait brisé l'amour qu'il entretenait pour sa créatrice. Elle avait osée. Elle. La seule personne au monde qu'Hermès n'avait jamais aimé et qu'il aimerai pour toujours. Elle en avait transformé un autre. Un autre homme, différent de lui, un autre amant sans doute aussi.

« Galahan ! Prépare toi à mourir ! »

D'un mouvement vif Hermès fondit sur lui avec toute la force et la rapidité dont il était capable avec son jeune âge. Mais étant un nouveau né en soif de reconnaissance et de sang ce fut plus que facile pour Galahan d'esquivé l'attaque de son «frère» Les deux jeunes hommes étaient en plein face à face, la colère d'Hermès pouvait facilement ce lire sur son visage. D'un geste il envoya valser son concurrent contre un des pilier de la grande salle. Celui se releva sans mal et attaqua à son tour. Assenant à Hermès un coup de poing dans les entrailles. Le combat dura sans qu'aucun des deux ne puissent prendre l'avantage sur l'autre. Hermès, aveuglé par sa colère et sa rage, n'essayait même pas de se battre, tout ce qu'il voulait c'était qu'Athenais arrive pour mettre au fin au combat mais aussi à la vie de Galahan.

Mais jamais elle n'arriva. Ce fut Hermès qui emporta la bataille dans un dernier moment de folie. Il rompit le cou du nouveau né et laissa le soin aux autres de le brûler. Il n'y avait plus d'espoir, plus la moindre once de sentiment dans le cœur de pierre du jeune homme. Tout c'était envolé quand elle n'était pas venu lui porter son aide, lui témoigner son amour. Il emportera dans sa tombe les remords d'un amour passé qui pourtant promettait de grandes choses. Il n'y avait plus en Hermès. Rien.

Quelque part dans le monde durant les années 1600 à maintenant.

Sentiments. Je les aient tous mis à la porte. J'ai tourné le bouton sur off. Je n'ai plus rien ressenti, jamais. Amour. Amitié. Affection. Conneries. J'ai passé mon temps à sillonner le monde, me forgeant un réputation auprès de mes confrères, tuant, assassinant, démembrant la plus part des opposants qui avaient trouvés force de se battre contre moi. J'ai séduis. J'ai haïe. J'ai banni. Les femmes me semblaient toutes fades, amères, sans goût. Tout comme la vie que j'avais décidé de mener. Une vie à moi. Une vie pour moi. L'Athaée, la Grèce, Athenais. Tout me paraissait si loin tout en étant si proche. On dit que quand on meurt on voit toute sa vie défilée devant ses yeux. Non, ça n'est pas quand on meurt. C'est quand on ne trouve plus la force de vivre. Ironie du sort. Je suis immortelle.

J'avais un don. J'ai un don. Je l'ai utilisé pour me faire payer des appartements, des vêtements, des voitures. J'ai vu le monde grandir, évolué. Et j'ai grandi avec lui. Hermes le séducteur. Celui qui faisait tombé toutes les femmes de la planète. Hermes le sarcastique, qui répondait toujours avec beaucoup d'aplomb. Hermes le sanguinaire. Celui qui faisait de ses conquêtes son petit-déjeuner.

J'ai vécu à Paris pendant quelque temps, puis j'ai voyagé jusqu'au Texas en passant par les îles des Philippines et les vastes steppes de Russie. On me craignait, on me craint encore dans tous ces pays où je suis passé. J'y ai semé la peur, la dévastation. J'ai brûlé des villages pendant la révolution Française. J'ai scalper des têtes et tués des hommes dans les contrées Allemandes. Je ne suis pas un bon soldat. Je faisait des prisonniers des appâts.

Je ne suis pas vraiment quelqu'un de bien, mais qui à dit que je l'avais été un jour ?


Quelque part en Italie à ce moment même.

La nuit battait son plein. Quelque sulfureux habitant de Venise étaient sorti boire un bière dans la froideur de l'obscurité. D'autres, plus paresseux et surtout plus lâches, étaient resté dans leurs confort domestique à l'abri du danger. Tout était calme, et c'était sans compter sur Hermès pour venir mettre son petit grain de sel dans la paisible nuit Italienne.

« On pourrai aller boire un dernier verre chez toi. Tu as du vin rouge ? J'adore le rouge. »

En un seul coup d'œil la jeune femme s'immobilisa, laissant apparaître le néant dans ses yeux comme s'elle avait soudainement vu la vierge. D'un geste lent de la tête elle approuva les paroles d'Hermès, laissa tomber ses mains le long de son corps et sorti du bar sans même prendre le temps de dire au revoir à ses amis qui ne savaient quoi dire . Hermès adressa un clin d'œil aux autres humains restés dans le bar et tira la porte à la demoiselle pour la laisser passer.

Le souvenir d'Athenais était resté le même pendant toutes ces années, rien n'avait changé mais tout était différent.

Behind the screen

Ton p'tit nom (ou surnom ou pseudo) : Midnight Shadow.
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