Rachel L. WIRMINA ♦ 100% terminée

Character

Rachel a toujours été considérée comme une personne digne de confiance et une amie abordable et de bonne humeur. Elle arbore un sourire des plus conviviale et assez naturelle qui met à l'aide les inconnus qui la croisent. Ceux-ci vous diront qu'il n'y a pas plus adorable, joyeuse et attentionnée que cette jeune femme que voilà. En effet, Rachel n'a pas eu une enfance et une adolescence mouvementée. Elle a ses parents en vie et n'a jamais eu de graves problèmes de santé. Rachel était faite pour être parfaite, la plus exquise des femmes. De plus, elle faisait preuve d'imagination encore adolescente, ce qui est assez rare...

Cependant, dès que Rachel a respiré pour la première, elle ne pouvait échapper à la vie qui allait faire une partie d'elle un démon. Elle fut fille unique et l'est encore de nos jours. Cette condition l'a forgée et on peut dire qu'elle l'aimait... Car quoique de plus plaisant que d'être l'entière attention de ses deux parents, de recevoir à Noël des tas de jouets. Ainsi, à chaque fois qu'on la contrariait, Mademoiselle se mettait dans un terrible état d'excitation et de fureur. C'est ainsi que deux jeunes enfants eurent droit à un exemple. La Fureur embrasait souvent la petite Rachel et les années n'arrangèrent en rien la situation.

Physical appearance

Comme nous l'avons écrit plus haut, Rachel était une jeune fille parfaite. Son physique ne lui gâchait pas cet impression. En effet, ses traits sont doux et on reconnait là toute la beauté slave. Ses cheveux roux se contraste fortement avec sa peau blanche, presque pâle. Au soleil, Rachel est obligée de recouvrir sa peau, sinon les coups de soleil l'assailliraient. De plus, elle porte toujours des lunettes de soleil lorsqu'elle sort, car ses yeux verts clairs ne supportent pas non plus de tels rayons.
Pour le reste, Rachel est dotée d'un beau corps, fin sans être à la limite de l'anorexie. Ses mains sont petites ainsi que ses pieds.
Quant à ses goûts vestimentaires, Rachel adore les robes qui s'accordent avec la couleur de ses cheveux ou de ses yeux. Elle aime les choses simples, pourtant c'est vous ce que ses parents lui achetaient petite.

Passions

Rachel est née dans un milieu où la culture était et devait rester sa meilleure amie. En effet, les Wirmina, issus de famille aisée et respectée à Prague, avaient été élevés à même dans les théâtre et les salles de concert. Ils y avaient vu les plus grands artistes, s'étaient vu encourager de s'entretenir avec certains. Ils avaient une haute opinion de l'art et leur culture générale faisait mouche dans leur quartier. Rachel hérita des abimes de savoir de ses parents. Tous les soirs, elle devait lire, écrire, ou faire une activité manuelle. Ce n'était pas un fardeau. C'était une façon de s'exprimer pour la petite fille. Elle continua ses activités pendant son adolescence. Dans son collège, elle y rencontrait d'autres jeunes comme elle, dont les parents étaient des mécènes invétérés. La musique fut aussi un de ses passe-temps. Elle joua du violoncelle jusqu'à 17 ans, année du bac. Elle avait endurcis sa maîtrise des cordes et écoutait la musique autrement. Celle-ci n'était plus la fin de l'effort d'un homme sur son piano, par exemple. C'était toute l'émotion de l'homme qui passait de ses doigts au piano. Rachel était donc une musicienne qui manquait quand même de talent.
On ne peut vivre à Prague sans avoir suivi des cours de marionnette ! Les écoles ne manquait pas et les plus célèbre accueillaient des étrangers qui voulait faire de leur métier la fabrication de marionnette ou la mise en scène.
Rachel ne pouvait haïr la culture en générale. Elle y était né, y avait baigné. A Rome, elle essaye de visiter tous les recoins de la ville afin de combler son manque des loisirs passés.

Story

CHAPTER ONE

Monsieur et Madame Wirmina formaient le jeune couple le plus heureux du monde. La femme ne pouvait détacher le regard sur son ventre. Car il était aussi rond et gros qu'un ballon de football. Ses mains se promenaient sur sa chair et tâtait la bosse afin de sentir les petites secousses. Elle les savait en vie, près à sortir et à illuminer la leur. Elle allait devoir s'occuper d'un bébé, l'élever et elle était très curieuse de voir le résultat, de se confronter à cette tâche. Elle allait enfin devenir une adulte, car ses responsabilités seront plus importantes. Elle allait aussi goûter aux rires d'un enfant et à ses sourires...
Madame Wirmina leva les yeux vers son mari. Il affichait une figure sereine, ce qui rassura un peu plus la jeune femme. Depuis qu'elle se trouvait à la clinique privée, les battements de son cœur s'avouaient être rapidement enchaînés. Les contractions étaient certes la principale conséquence, mais elle stressait beaucoup pour ce qui était de l'accouchement et de l'avenir du bébé. D'un côté, elle s'imaginait la douleur qu'allait lui causer l'enfant. D'un autre côté, elle se préoccupait de l'état du nouveau-né.
La mère est en connexion intime avec l'enfant. Elle peut lui parler et il la comprendra sûrement et vice-versa. Je parle de cela, car Madame Wirmina avait vu juste. Son soucis se justifiait complètement. Elle était certaine que quelque chose allait arriver. Elle le sentait à l'intérieur d'elle. Mais elle ne pouvait rien faire. Elle devait attendre que le temps passe, les contractions aussi.

Plus tard, la jeune femme devint mère. Elle tenait dans ses bras le bébé. Il criait, mais, aux yeux de Madame Wirmina, il lui souriait. Elle avait un enfant ! Elle le serra contre elle en faisant bien attention à ne pas l'écraser. Elle lui chuchota des tendresses, des mots doux. Puis, à son grand regret, on dut le lui enlever, lui retirer ce qui faisait son bonheur. Elle regarda l'enfant jusqu'à ce qu'il disparaisse et le suivi même grâce aux cris qu'il lançait.
Puis, une infirmière apparut. Elle semblait grave et se présenta. Elle était celle qui avait mis au monde ses bébés. Madame Wirmina ne comprit pas tout de suite. Pourquoi parlait-elle de plusieurs nouveaux-nés ? Elle allait lui répondre qu'elle se trompait de personne et qu'elle avait accouché d'une fille. Mais, l'infirmière ne lui laissa pas le temps et s'expliqua rapidement.

- Vous avez accouché de deux enfants, Madame. Je... je suis terriblement désolé... un des deux n'a pas pu survivre. Je suis désolé...

La nouvelle frappa la mère sur le coup. Ses mains recouvrirent son visage déjà fatigué et des sanglots sortirent en vrac de sa gorge. L'infirmière lui tapota le dos et s'en alla, laissant la place au mari. Il s'élança vers sa femme et la blottit dans ses bras musclés et chauds. Il lui caressa les cheveux en lui murmurant des :

- Allez... ma douce... ma chérie. Calme-toi... Allez, serre-moi bien fort... pleure, vas-y pleure...

Et la tête reposée sur l'épaule de son épouse, une larme naquit au coin de son œil.

- Chuuut... calme-toi. Regarde... on a une belle fille. Elle va devenir belle et douce comme sa mère. Ce sera notre bébé, celui qui a été sauvé par la bonté de Dieu.

CHAPTER TWO

Rachel entra dans sa chambre. Elle scruta les environs. Tout était en ordre : ses jouets, son lit, ses étagères, son bureau. La servante prenait vraiment bien soin d'elle. Elle sourit à l'image de Madame Wirmina se dessinant dans sa tête. Elle était fille unique (heureusement) et elle aimait cela. Noël était pour elle toute seule, ses parents n'avaient qu'à fêter un anniversaire dans l'année et le nombre de cadeaux qu'elle recevait dépassait l'imagination de certains petits enfants. Elle avait tout pour elle. Elle était la reine de cette maison et la déesse de son papa et de sa maman. Quoi de plus confortable et plaisant ? Ils étaient riches, vivaient dans une propriété privée.

Rachel se demanda à quoi elle pouvait jouer, car elle n'avait rien à faire cet après-midi. L'école était terminée et elle avait fini ses devoirs. Elle s'appliquait beaucoup à faire son travail scolaire. Sa maman lui avait bien dit que son sérieux lui servirait pour l'avenir. La petite fille lui faisait confiance et lui obéissait. C'était le principal. Elle aimait toutes les matières, sauf les maths. Celle qu'elle chérissait entre tous était l'histoire. Elle adorait les récits de rois, de reines, de pouvoir...
Une idée germa dans sa tête. Si elle allait dans le jardin ? Elle pourrait beaucoup s'amuser là-bas, car l'espace vert était grandiose et des personnes de son âge passaient souvent à côté. Rachel s'élança dans les escaliers et traversa le salon sous les yeux anxieux de sa mère.

- Je vais dans le jardin, Maman !

Madame Wirmina sourit. Sa fille était toujours sincère et d'un naturel remarquable. Elle lui semblait parfaite. Elle la regarda faire des colliers de pâquerette. Une joie de vivre émanait de la petite rousse.
Rachel sautait sur l'herbe fraiche du jardin.

- Bah alors Rachel ! Tu fais quoi ? On dirait une débile, tu sais ! Tu devrais venir jouer avec nous. On a ballon !

Rachel se tourna vers son interlocuteur. Un garçon de sa classe et plus loin un groupe composé de filles et d'autres garçons. Elle fronça les sourcils en entendant ces paroles. Ah, vraiment ? Cela ne lui plaisait pas ? Non, mais pour qui il se prenait !

- Je fais ce que j'ai envie de faire Peter ! Et d'abord, je ne suis pas une débile... c'est toi qui l'est. Alors, retourne avec tes copains et cours après ton ballon !

Et vlan. Rachel fut assez fière de sa répartie. Peter ne lui dirait plus ce qu'il fallait faire ou pas. Elle retourna donc à son amusement et ignora le petit garçon. Cependant, celui-ci ne voulait pas en terminer.

- Ne parle pas comme ça, espèce de thon ! Tu va le regretter. Surtout avec un nom aussi ridicule et démodé. Tu ne vaux vraiment pas la peine qu'on te parle. Je le dirais à tout le monde à l'école.

Le regardant bien dans les yeux, la petite sorcière ne put retenir une exclamation de colère. Le fait qu'on injure son prénom ne lui plaisait pas du tout. Peter était vraiment une bouse de Sombral de première classe ! Ses prunelles se concentrèrent sur la victime. Le vent se leva, faisant virevolter ses cheveux roux autours de sa petite figure d'enfant naïve. Ses poings serrés voulaient à tout prix lancer leur force sur Peter. Elle s'avança et lui donna un grand soufflet ! La garçon partit en pleurant, une main sur sa joue chauffée.
Par la suite, Madame Wirmina fut d'un autre avis à propos de sa fille. Elle savait maintenant que sa déesse avait un sacré caractère.

CHAPTER THREE

Son cœur se brisait littéralement. Enfin, elle le sentait tel quel. Au niveau de sa poitrine, le muscle semblait s'être arrêté de se contracter. Elle avait l'impression d'être comprimer et ne pouvait plus respirer. Quelques secondes passèrent, mais elles lui parurent une éternité. Le temps semblait s'être figé. Ses yeux parcouraient le vide à la recherche d'un support à fixer. Le monde tourbillonnait devant elle et elle sentit des frissons lui parcourant le dos.
Rachel n'était même pas capable de pleurer. Le choc était sûrement trop violent. A l'instant, elle ne ressentait plus rien. Elle flottait dans une sorte de bulle qu'elle seule pouvait contrôler. Pourtant, son cerveau ne pouvait le détruire par une simple pensée. Elle sentit alors faible, extrêmement faible. Ses jambes avaient du mal à la porter et elle avait la sensation qu'elle ne pouvait plus du tout bouger.

On la percuta et elle manqua de tomber. Cela dit, elle se trouvait en plein milieu d'un couloir allant vers les salle de cours. Alors, elle ne pouvait pas s'étonner d'être envoyée valdingué par les nombreux jeunes qui passaient. A l'inverse de beaucoup, pendant les deux heures où elle avait flâné, elle ne s'était pas rendu en cours. Comment justifiera-t-elle ses absences ? Elle ne pouvait quand même pas dire qu'elle avait un GROS GROS problème de cœur ?
Ces questions lui firent monter les larmes aux yeux. Enfin, elle s'était rendue compte à quel point cela l'affligeait. La vie sans cet homme lui paraissait impossible. Surtout lorsqu'on sait qu'elle avait passé sept années à l'aimer et lui aussi en retour... La vie était vraiment une sa**pe !

Du temps sera nécessaire, jusqu'à un nouvel "incident"...
Une opportunité d'oublier se présenta à elle quelques jours après. On proposait à plusieurs élèves un voyage. Rachel devra quitter Prague, la Tchécoslovaquie même, pour partir et rester un an à Rome ! Son rêve pouvait enfin se réaliser. Elle apprendrait la langue et deviendrait après ses études une guide avérée de la grande Ville.

Rachel partit l'année suivante, quittant ses parents et son confort. Des regrets ? Aucun ! Lorsqu'elle arriva enfin à Rome, ses yeux ne pouvaient se détacher des trésors qu'elle découvrait dans chaque rue. Tout juste arrivée, elle ne sait pas ce qui se trame dans cette ville, ni quelles sont les monstres qui y habitent. La vérité coulera avec le temps.

Writing

Rachel prit d'une main son sac en cuir tanné et posa avec son autre deux pièces de deux euros qui brilla un instant entre ses doigts. Le pourboire était façon d'exprimer sa reconnaissance envers le serveur qui s'était déplacé pour elle. Certes, ses déplacements constituaient son métier, mais le jeune homme avait été très distingué et très aimable envers sa petite personne. Bref, elle voulait remercier son entrain pour ce travail épuisant. Rachel s'imaginait que tous les clients n'étaient pas comme elle. Certains devaient vraiment être désagréable. D'ailleurs, elle avait lu récemment qu'il était indécent de souhaiter un "bonne appétit" aux clients. Rachel leva les yeux au ciel. Les gens ne savent plus quoi faire pour embêter les autres... ils sont d'un dédain pas possible ! Rachel connaissait les attitudes réservés aux gosses de riches. Elle en était une, mais une avec de la retenue et du respect pour ceux qui en valent. Elle croyait pouvoir faire la différence entre un homme généreux et un cruel. Cet orgueil qu'elle cultivait depuis toute petite lui avait joué bien des tours.

Bref, retournons aux faits et actes de Rachel. Celle-ci se leva, après avoir bu un dernier coup dans son verre à eau. Elle ne prenait pas de vin, car elle connaissait son effet sur son esprit. Il l'embuait et elle se retrouvait dans un état plutôt second qui ne lui permettait pas de faire quoique ce soit. Rachel se dirigea vers la porte de sortie, en regardant du coin de l'œil les personnes qui mangeaient à leur tour. Elle aimait bien les scruter pour voir leurs gestes. Ça l'amusait et passait le temps, car ce n'était pas très amusant de manger toute seule, tous les soirs, au restaurant. Rachel aimerait bien pouvoir se faire des connaissances à Rome. Mais, pour l'instant, elle devait régler toutes sortes d'affaires pour son long séjour ici.

Une fois sortie, le jeune rousse prit le chemin habituel qui la menait jusqu'à un grand immeuble. Elle arpenta beaucoup de rue avant de devoir s'arrêter. Une foule se tassait non loin de chez elle. Des chuchotements retentissaient dans cette petite ruelle sombre. Les gyrophares d'une ambulance éclairaient le tout. Tout le monde s'arrêtait pour pouvoir voir la scène. Rachel, intriguée (eh oui, c'est une humaine), s'avança vers la masse qui se tenait à l'opposé de l'appartement. Elle joua des coudes et gagna quelques places. Que se passait-il donc enfin ? Des exclamations et des "Oh ! Mon Dieu..." s'élevèrent à mesure que Rachel approchait. Puis, elle arriva enfin en première ligne. Un corps était allongé par terre. La jeune étudiante en Histoire de l'Art cligna des yeux. Un accident ? Mais un policier essaya de faire reculer la foule et lui boucha la vue. Elle se faufila donc doucement et réussit à lui réchapper. Alors, son regard alla droit au but. Il suivit le sang, remonta jusqu'au mort et vit qu'il n'en restait plus que la moitié. Les yeux de Rachel se fermèrent vivement. Sa tête semblait tourner et elle dut s'accrocher au policier pour reprendre ses esprits. Un goût amer dans sa bouche la fit frissonner. Elle devait rentrer chez elle.

Rachel se débattit tant bien que mal pour pouvoir atteindre l'entrée de son appartement. Elle prit ses clés en tremblant comme une dingue. Puis, une fois la porte ouverte, elle alluma le plus vite possible la lumière. Elle dévala les escaliers deux par deux comme si le diable était à ses trousses. Lorsqu'elle fut chez elle, la jeune rousse lança son sac par terre et se jeta dans son lit afin de s'y réfugier. Elle leva les couvertures et se mit en boule, bien serrée. Sa respiration se fit de plus en plus lente. Rachel se sentait en sécurité maintenant malgré l'image de la personne déchiquetée dans son esprit. Quel criminel pouvait bien faire une chose pareil ? Même le plus sadique n'aurait jamais mis en si mauvais état un corps... Qui pouvait commettre un tel crime ? Qui ? Ce n'était pas humain, pensa Rachel. C'était monstrueux.

Behind the screen

Ton p'tit nom (ou surnom ou pseudo) : Lou.
Comment t'as connu le forum ? Google, mes amis...
Pourquoi ce forum et pas un autre, dis ? Le dsign' est attrayant et le contexte est différent des autres forum.
Et c'est quoi le code ? [Oui ! / Skel ] (charmant... je ne voudrais pas m'y trouver ^^).
Avant qu'on se quitte (ou qu'on se trouve ! \o/) tu veux rajouter un petit mot ?Nop :p.