Pour ce que l'on désire le plus... { Laa - TERMINE }

La vie est une drôle de mascarade , tu ne trouves pas ?

{ RP :

NOM : Je ne sais pas. Je ne sais plus... On me connait sous le nom de Luppo , mais il n'est pas le mien... Aucun de ceux que j'ai utilisé n'était le mien.

PRENOM : J'en ai eu beaucoup. Beaucoup qui n'avaient rien à voir avec moi. Il y a longtemps , très longtemps , on m'appelait Athéna. Mais je suis bien loin de la déesse à laquelle vous pensez... Quand je dois me présenter , je dis que je m'appelle Bélinda. Pourquoi ? Je ne suis pas certaine de vouloir le dire... Et pour lui , je suis Laa...

ÂGE : L'expression vieille comme le monde prend tout son sens avec moi... J'ai 4ooo ans. Mais à vos yeux , je ne suis qu'une jeune femme de 25 ans.

LIEU DE RESIDENCE : Partout... Et nulle part.

STATUT : Vampire , à mon plus grand regret.

CLASSE SOCIALE : Oh , eh bien... Je ne suis pas une femme des plus riches qui soient , et pour cause : enfermée durant des décennies , je n'ai guère eu le temps de me constituer une fortune. Disons simplement que je m'en sors bien.

EMPLOI : Je ne suis rien... Hormis une fugitive , évidemment.

FAMILLE : Qu'est ce que vous appelez une famille , au juste ? Au cours de mes quatre millénaires d'existence , j'ai eu bien des définitions du mot famille... Tout d'abord , je ne sais rien de ma famille humaine. C'est comme si je n'en n'avais jamais eu. Mieux vaut donc parler de ma famille d'immortels... Nous étions trois. Moi , Laa , Ciaro et Santiago... Nous étions inséparables. Mais j'avais des sentiments bien distincts pour les deux hommes. Je les ai considérés différemment dès le jour où mon don s'est manifesté pour la première. J'avais un frère... Et probablement celui que je voulais voir comme un compagnon , un amant... Mais voilà , cela n'est jamais arrivé. Et on ne change pas le passé... J'ai essayé de créer trois vampires , trois femmes. Je regrettais de n'avoir pas d'enfants , je voulais donc en créer. Il y a d'abord eu Anya , qui est morte rapidement. Et puis Victoria , morte pour moi , à cause de moi. Et enfin Elizabeth , que je n'aurais jamais créée de mon propre chef. Or vous n'imaginez pas tout ce qu'on fait sous la menace...

CARACTERE : Tu ne sais pas... Et tu ne sauras jamais qui je suis... Qui peut se vanter de savoir qui je suis ? Lui même ne le sait pas... Je suis aussi changeante que l'est la mer. Tantôt calme , tantôt déchainée. Eh non , les siècles ne font pas de vous un monument de sagesse. Commençons par mes qualités , voulez vous ? Je ne suis pas quelqu'un de violent naturellement. La violence , je déteste tout simplement cela. Nous ne sommes pas des bêtes , pourquoi s'entretuer ? Je préfère penser avec ma tête plutôt qu'avec mes poings. Il n'est pas rare non plus que je fasse preuve de douceur et de tendresse. J'ai tendance à compatir avec tout le monde , tendance à vouloir aider tout le monde. Quand bien même mon coeur n'a pas battu depuis des milliers d'années , il est sensible. J'ai... J'avais beaucoup d'affection , beaucoup d'amour même à offrir. Mais voilà que quelqu'un s'est emparé de mon coeur et l'a pressé si fort qu'il l'a réduit en morceaux. Et me voilà incapable d'aimer , incapable d'éprouver quoi que ce soit pour quelqu'un – sinon la haine... Ça , c'était pour les qualités. Mais j'ai des défauts. De gros défauts. Je l'ai dit , je suis quelqu'un de calme. Mais comme à chacun , ma patience a des limites. Une fois que l'on m'a mise en colère , il est difficile d'échapper à ma fureur. Je deviens plus dangereuse que n'importe qui ou n'importe quoi. De généreuse je deviens égoïste comme pas deux. Je deviens butée et incontrôlable. Froide et calculatrice... Non , je ne suis pas fière de cela. Voyez vous cette Reine des Glaces , de ce conte pour enfant ? Eh bien voilà ce que je suis côté pile. Cependant , ces colères sont souvent suivies de crises de désespoir. Une peur panique m'envahit et tout ce que je veux c'est qu'on me laisse tranquille. C'est une des terribles conséquences de ma solitude. Enfermée pendant des siècles , j'ai fini par devenir folle de solitude. Ce qui restait de moi a été piétiné avec une sauvagerie sans limites.
Tout ce que je veux , c'est pleurer , et je ne peux pas.
Tout ce que je veux , c'est retourner en arrière , ravaler ma fierté et m'accrocher.
M'accrocher à lui.

PHYSIQUE : Je suis... Fascinante. Oui , c'est cela , fascinante. Et ce n'est pas moi qui le dis. Je ne fais que rapporter ce que l'on m'a dit. Fascinante est l'adjectif qui me correspond le plus. Je suis la plus vieille femme du monde et pourtant , je ressemble à une jeune femme de 25 ans. Je suis un monument de mystère. Si je devais vous donner un point de comparaison... Eh bien , disons Blanche-Neige. Que voulez vous , tout le monde connait les contes pour enfants. Comme tous ceux de mon espèce , j'ai la peau aussi pâle et blanche que le marbre. Mais attention , rien à voir avec le teint cadavérique du trio italiens. Non , moi je ne suis pas une jolie statue , une jolie poupée de porcelaine. Ma personne culmine à un peu plus d'un mètre soixante dix , ce qui est plutôt admirable , en raison de l'époque très lointaine à laquelle je suis née. Cependant , je ne suis pas mieux faite qu'une autre. Une poitrine agréable , mais plutôt menue , des hanches plutôt fines et une jolie taille. Il n'y a là rien de très glorieux. Non , le côté fascinant de ma personne vient plutôt des traits de mon visage. Mon visage n'est pas aussi pâle que le reste de mon corps. Pour des raisons inexpliquées , mes lèvres sont restées rouges et fraiches , attirantes , tentantes. Mais ce n'est pas le plus important. La première chose qui vous captivera chez moi , ce sont mes yeux. Ils ont la terrible couleur de l'améthyste foncée. De temps à autre ils se teintes de rouge , lorsque je suis affamée. La terrible histoire de ma vie , mes yeux... Trop différents de ceux des autres. Quoiqu'il en soit , c'est par mes yeux que passent toutes mes émotions. Qui sait regarder me comprendra un peu mieux. Tout le monde n'a cependant pas la chance de pouvoir les apercevoir , souvent cachés derrière un rideau de mèches aussi noires que l'ébène. À mon plus grand désespoir , il m'arrive de devoir me cacher derrière une paire de lunettes de soleil , pour éviter que l'un d'entre eux ne me reconnaisse. Car alors , je suis perdue...

LOISIRS : Croyez moi , en quatre mille ans , j'ai tout vu et tout fait... Voyons qu'est ce qui occupait et occupe mes journées ? La lecture. De tout temps , j'ai adoré me réfugier dans ces univers fictifs. J'ai une grande passion pour les romans d'amours , quand bien même cela paraîtrait ridicule. Comme si je cherchais à me convaincre que je n'étais pas la seule à souffrir terriblement... Mon autre passion pourrait être la musique. Si je joue de plusieurs instruments , je préfère de loin écouter. Je ne saurais dire pourquoi , mais cela m'apaise. Aujourd'hui , j'ai laissé ces choses de côtés. Il n'y a plus qu'une chose qui m'intéresse : le retrouver. C'est ce qui occupe toutes mes journées. Je n'aspire qu'à cela... Près de 3ooo ans de solitude , c'est long. C'est trop long.

AIME : Ce que j'aime ? La liberté. Vous n'imaginez pas comme ce qui peut paraître naturel au premier abord est une chose qu'on peut vous enlever du jour au lendemain. Rien ne me plait plus que ma liberté , si difficilement retrouvée. Ce peut aussi paraître idiot , mais j'ai toujours été une fervente admiratrice de la nature , sous toutes ses formes. Là encore c'est une chose qui a un... pouvoir relaxant sur moi ? Disons cela. Que voulez vous , il faut bien que je tombe en admiration devant quelque chose de temps en temps , sans quoi je m'ennuierais fermement... Évidemment , il y a aussi quelqu'un , que j'aime... Quand bien même il m'a fallu des siècles pour me l'avouer.

N'AIME PAS : Ah tout de suite , la liste sera beaucoup plus longue... Tout d'abord , je déteste par dessus tout les Volturi , pour des raisons que j'énoncerai plus tard. Sachez simplement qu'Aro m'a volé une partie de ma vie. J'ai détesté ma prison , plus que toute autre chose pendant longtemps. Quatre murs , qu'on a constamment envie de détruire. J'exècre aussi ma propre race. C'est bien dommage me direz vous... J'ai toujours considéré que nous n'étions que des erreurs... Le monde n'est pas fait pour nous. Et pourtant je suis toujours là , incapable de me soustraire à la vie. Je hais cette attente insupportable , qui nous éloigne , encore et encore. Plus encore c'est mon ignorance qui m'agace et m'horrifie. Combien de temps cela va-t-il encore durer ?

CARACTERE ACCENTUE : Mon don ? Le moins que l'on puisse dire , c'est qu'il n'est pas des plus pratiques. C'est mon don qui m'a forcé à rejeter tout contact physique. Ironique , quand je n'ai besoin que d'une chose , être étreinte. Dès que je touche quelqu'un , ce quelqu'un a deux réactions possibles , aussi disproportionnées l'une que l'autre. Soit cette personne éprouve une violente répulsion et se doit de me fuir dans l'instant , soit elle éprouve un désir et une passion irrépressible à mon égard. Dans les deux cas , c'est un problème pour moi. Je ne sais pas pourquoi certains sont repoussés et d'autres non. C'est un mystère pour moi et pour le reste du monde... Tout ce que j'espère c'est que les effets ne sont pas aléatoires. Car rares sont les personnes que j'ai touché plus d'une fois... N'est ce pas pure folie d'aimer quelqu'un qu'on a effleuré une seule et unique fois ?

{ HJ :

AVATAR PRIS : La délicieuse Eva Green <3
ÂGE IRL : 17 ans toujours xD
CODE : Ok/edit Vlad

{ Histoire :

Comme une folle , je cogne contre le mur. Je veux sortir. Je n'en peux plus... Je n'en peux plus...

Je ne me souviens plus. Où suis-je ? Qui suis-je ? Des années de ma vie , effacées à jamais de ma mémoire. Je suis toute seule et j'ai peur , comme un animal acculé par les chasseurs. Mon premier réflexe est le suivant : je regarde autour de moi. Je suis perdue , seule , au beau milieu de la nuit. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Pourtant , mue par un instinct de survie poussé , je me relève , je me calme. Très vite je comprends que paniquer ne me servira à rien. Et puis j'avais soif. Très soif. J'étais certaine de ne jamais avoir eu aussi soif de toute ma vie... Longuement , j'errais , à la recherche de quelqu'un , de quelque chose. Je rencontrai rapidement des animaux et de nouveau instinctivement , je m'en pris à eux pour étancher ma soif. Trouver du sang devint très vite ma principale occupation. J'avais l'impression que jamais je ne parviendrais jamais à être parfaitement rassasiée. Il me manquait quelque chose et je ne savais pas quoi...

Je n'avais plus besoin de respirer l'air qui m'entourait , je n'avais plus besoin de dormir. Les journées étaient longues et ennuyeuses. Tout de suite , je me suis prise de passion pour la nature autour de moi. Un rien m'étonnait et m'émerveillait. Je passais des journées devant une fleur , à attendre que celle ci fleurisse et meurt. Je ne savais toujours pas qui j'étais , ce que j'étais. Néanmoins , j'ai vite réalisé que ma rapidité n'étais pas naturelle et que mes sens étaient anormalement développés. Je voyais tout et j'entendais tout. C'était à la fois fascinant et effrayant. Je n'étais ni plus ni moins qu'une bête...

Je suis restée seule longtemps , très longtemps. Alors je ne savais pas ce qu'étais réellement la solitude. Cela ne me dérangeait pas plus que cela. Quelque chose qu'on ne connait pas ne peux pas nous manquer. J'errais alors , allant de forêt en forêt , de désert en désert... Je crois pouvoir dire que j'étais heureuse. Je ne savais rien sur ma propre personne , mais j'étais heureuse.

Il est là , mais je m'obstine à garder les yeux baissés. Recroquevillé sur un lit , je fais tout mon possible pour lui échapper. Mais hélas pour moi , ma prison n'a que quatre murs.
« Tu ne veux toujours pas me dire ton nom ? Tu dois forcément avoir un nom. Ne t'a-t-il pas donné de nom ? »
Je le fusille du regard. Comment ose-t-il encore me parler de lui ? Un grondement menaçant monte du fond de ma gorge.
« Eh bien , tant pis. Je vais t'appeler Bélinda , même si ça ne te plait pas. Tu te souviens d'elle , n'est-ce pas ? »
Bien sûr que je me souvenais d'elle. C'était une femme que j'avais tuée pour me nourrir. Il me l'avait demandé.

Et puis , ils sont arrivés. Je ne sais si ce fut le fruit du hasard ou s'ils sont venus parce qu'ils m'avaient repérée depuis un moment. Quoiqu'il en soit , ils étaient là. Ils étaient quatre. Trois hommes et une femme. S'ils n'étaient pas agressifs , moi je l'étais. Habituée à ma solitude , je ne comprenais pas. Mais la femme s'approcha et à force de gestes tendres , elle finit par m'apaiser. Curieuse , je décidai de les suivre. Très vite nous nous entendîmes. Je les aimais beaucoup , quand bien même je ne le leur montrais pas forcément. Nous chassions ensemble , vivions ensemble. Je ne savais pas depuis combien de temps ils étaient ensemble , mais ils n'ont pas tardé à me considérer comme l'une des leurs. J'avais de la compagnie , cela me changeait.

Bientôt , je découvris que nous n'étions pas seuls au monde. Nous croisâmes la route d'autres vampires. Ils étaient moins nombreux que nous. Pourtant , nous nous sommes battus. Enfin , ils se sont battus. Complètement terrifiée et paniquée , moi je suis restée en retrait. Je ne voulais pas me battre , je n'avais aucune idée de ce qu'était la violence. Prostrée contre un arbre , j'attendis qu'ils arrêtent de se battre. Cela dura deux jours complets. Quand ils voulurent bien s'arrêter , je remarquai que mes compagnons – et les autres , avaient de nombreuses cicatrices sur le corps. Et moi j'étais indemne et terrifiée. Lâche ? Pas vraiment. Je ne comprenais rien à tout cela , voilà tout. Nous étions neuf en tout. Je consentis à me relever et à m'approcher. Ce fut la première fois que je posais les yeux sur lui. S'il avait pu , mon coeur aurait fait un bond dans ma poitrine. Je ne savais pas qui il était , mais au plus profond de mes entrailles , je savais que je ne pourrais jamais l'oublier...

Nous avons décidé de voyager ensemble. Cela valait mieux que de s'entretuer. Peut-être arriverions nous à créer quelque chose ensemble ? Après tout , n'étions nous pas exceptionnels ?

Il y avait cependant un problème de communication entre nous. Nous avions du mal à nous faire comprendre et c'était assez gênant. Alors , il a décidé de créer un langage pour nous. Ce langage deviendra la base de toute civilisation humaine... La latin. J'ignore encore comment il a pu réussir une telle entreprise... Quoiqu'il en soit , les choses devinrent beaucoup plus simples pour nous tous. Il nous donna des noms à tous : Julia , Nina , Aton , Romus , Setus... Et je devins Laa. J'aimais beaucoup mon nom. Cela sonnait bien à mes oreilles. Cela faisait bouillonner quelque chose en moi.

Il n'y a pas de lumière naturelle dans ma prison. Seulement quelques bougies et quelques lampes. Les journées sont longues , très longues. J'ai l'impression d'être un pauvre rossignol dans une cage en or. Extrêmement malheureux , mais trop précieux pour être relâché.

Nous sommes restés longtemps ensemble , avant que notre groupe ne se disloque complètement. Julia est partie avec Setus. J'étais navrée de son départ , je l'aimais beaucoup. Et puis les jumeaux sont partis tous les deux , avec Nina. Très vite nous nous sommes retrouvés à trois. Santiago , Ciaro et moi. J'adorais Ciaro. Il n'était plus tout à fait un enfant , mais pas encore un adulte. Et puis Santiago... Si je désirais le voir comme un frère , alors que je le regardais autrement. Ciaro m'a fait la réflexion une fois. Je me suis recroquevillé et ai rétorqué qu'il se trompait , que Santiago n'était ni plus ni moins qu'un frère ou un ami. Allez savoir pourquoi , il n'a pas semblé convaincu...

Un jour , nous avons compris que j'avais un don particulier. Nous étions alors dans le Sud de ce qui serait plus tard l'Europe. Ciaro n'était pas très en forme ce jour là. J'ai voulu le serrer dans mes bras , comme pour le rassurer. Et là , il a hurlé comme si je lui avais arraché les yeux. Paniquée je me suis écartée de lui. Quelle était cette folie ? Abasourdie , j'ai tendu la main vers Santiago et je l'ai touché à son tour. Sa réaction a été toute différente. S'il n'a pas montré grand chose , j'ai bien vu ce quelque chose dans son regard... Je ne les ai plus jamais touché , ni l'un , ni l'autre... A mon plus grand regret.

Un jour , nous avons décidé qu'il était temps pour nous de nous mêler aux humains. D'abord parce que nous nous ennuyions. Ensuite parce que nous voulions voir où ils en étaient. Nous avons donc débarqué dans une petite ville portuaire. La Grèce. Tout est alors allé très vite. Nous avons , en quelque sorte , éduqués les hommes de la Méditerranée. Enfin , nous... Lui surtout. Les grecs ne tardèrent pas à nous prendre pour des dieux. Ce que nous ne sommes pas et ce que nous ne serons jamais. Puisque je ne pouvais toucher personne , je devins la dure Athéna. J'aurais aimé qu'il en soit autrement , mas mon don en a décidé autrement.

Quand nous avons jugé que nous avions assez aidés les hommes , nous sommes partis. J'ai eu beaucoup de mal à partir , j'adorais notre ville , Athènes. Tout était se beau , si parfait... Mais j'ai préféré suivre ceux qui étaient ma seule et unique famille...

Peut-être aurais-je dû rester à Athènes.

Souvent , je me demande ce que seraient les humains si nous n'étions pas intervenus dans leur histoire. Je ne doute pas qu'ils s'en seraient très bien sortis , mais qui sait ? Une chose est sûre , ils sont loin de savoir tout ce que nous avons fait pour eux. Il vaut mieux qu'ils ne le sachent pas d'ailleurs. Vous connaissez beaucoup de gens qui croient aux vampires , vous ?

Aucun d'entre nous n'avait prévu ce qui allait arriver. Nous croisâmes toit à fait au hasard Julia et Setus. Nous étions devenus «civilisés» et eux s'étaient enfoncés dans la barbarie et la sauvagerie. J'étais très étonnée de voir une autre fille avec eux. Qui était-elle ? Intrigués , Ciaro et moi nous leur avons demandé où ils l'avaient trouvée ou comment ils l'avaient faite. Je n'ai pas eu ma réponse ce jour là. La fille était si agressive qu'elle tenta d'attaquer Santiago qui la réduit en pièces. J'étais affreusement choquée : eh oui , nous pouvions mourir finalement ! Enfin , pour qu'elle soit bien morte , il a dû séparer les parties de son corps et les enfermer séparément. J'ai toujours trouvé cela assez... répugnant de garder sa tête dans une boite. Pauvre Pandore... Vous me direz , toute légende a une part de vérité.

Je ne voulais pas retourner à Athènes , que j'avais difficilement quittée. Mais je les suivis pourtant. Je n'étais pas certaine de vouloir remettre la... boite avec les sacs à un humain , mais je laissai Santiago faire. Après tout... Qu'est ce que cela pouvait bien me faire ? Pas grand chose en vérité , même si j'étais certaine qu'un humain ne résisterait pas à la tentation et ouvrirait ces choses un jour où l'autre.

Il nous a ensuite pris l'envie de repartir. Nous sommes bien repartis , mais pas tous les trois. Nous avons croisé trois vampires sur notre route. Si j'avais su ce qu'ils deviendraient , je les aurais tués dans la seconde. Hélas , mon don ne me permet pas de voir dans l'avenir. Ils étaient trois et complètement perdus. Mais ils se souvenaient de leur passé d'humains , ce qui était pour nous tout nouveau. Nous ignorions jusqu'à notre âge ! Jalouse – je l'avoue , je voulais que nous les emmenions quelque part , et qu'ils se débrouillent ensuite seuls comme nous l'avions fait avant eux. Ciaro était de mon avis , mais pas Santiago. Dommage , oui. Je m'énervai très vite. Je ne voulais pas d'eux. Non , non et non. Alors , sur un coup de tête , je suis partie. Ciaro est venu avec moi.

C'est ce jour là que je l'ai perdu.

Il vous faudrait des années entières pour comprendre mon geste. J'ai moi même eu du mal à le comprendre. Pourquoi suis-je partie ? Mais parce que j'avais peur , tout simplement. Oh non , je n'avais pas peur des nouveaux nés... J'avais peur de mon propre coeur.

Pendant longtemps , pendant très longtemps , nous sommes restés seuls , Ciaro et moi. Je devais avoir beaucoup changé , car il se plaignait de mon humeur sans arrêt. J'étais colérique et déprimée. C'est en partie pour cela que j'ai décidé de créer Anya. Nous étions partis très loin. Nous avons atterris en Hongrie. Anya était une jeune femme d'environ une vingtaine d'années. Pourquoi elle ? Parce qu'elle allait mourir. Elle était malade , et seule. Alors je l'ai mordue. J'étais sûre que c'était ce qu'il fallait faire. En revanche , résister à son sang fut plus difficile que prévu. Heureusement Ciaro m'aida à m'écarter d'elle. Je suis restée près d'elle le temps que dura sa transformation. Je lui ai expliqué qui elle était , ce qu'elle était...

Nous avons eu de la chance , elle n'était pas aussi hystérique que les nouveaux nés que nous avions croisés jusque là. Elle était douce et attentionnée. Et Ciaro l'aimait beaucoup.

Mais le conte de fées n'a pas duré bien longtemps. Nous n'avons pas tardé à rencontrer d'autres vampires. Ceux de notre race étaient de plus en plus nombreux. Nous nous sommes heurtés à un groupe particulièrement agressif. Ils étaient six , nous n'étions que trois. Nous nous sommes battus. J'en ai mis deux en pièces , mais ils ont tué Anya. Ciaro était fou de rage et de douleur. Le calmer fut long et difficile. Il était persuadé que ce groupe avait été envoyé pour nous détruire. Dans sa paranoïa , il accusa Santiago. Il avait tort. Bien sûr qu'il avait tort. Mais je ne pouvais pas le laisser partir seul. Il allait faire une bêtise , j'en étais certaine. Ciaro était débrouillard , il a su où était Santiago et son trio de nouveau nés. Nous ne nous étions pas vus depuis des dizaines d'années , nous ne savions pas ce qu'il avait fait d'eux. Fraichement débarqués en Italie , nous les avons cherchés. Enfin , il les as cherché , moi je me contentais de le suivre , de le surveiller , pour qu'il ne fasse pas d'erreurs monumentales.

Ah ! Si nous avions su que nous tomberions sur notre famille au grand complet !

Ciaro et moi avons été attirés par le bruit d'un combat. Instinctivement , nous nous sommes approchés. Quelle ne fut pas notre surprise de trouver là le clan de Santiago faisant difficilement face au clan créé par Julia et Setus. Ils étaient trois contre huit. Moi qui avait tout fait pour contenir Ciaro , je me précipitait à l'aide de Santiago et des siens. Mon premier réflexe fut d'aller l'aider lui. J'enlaçai soudainement les deux vampires qui lui faisaient face. Ils hurlèrent et ne tardèrent pas à détaler comme des lapins. Je jetai un coup d'œil rapide à Santiago , avant de partir à la poursuite des deux fuyards. Nous avons disparu aussi vite que nous étions arrivés , à mon plus grand regret...

Nous avons chassé les vampires et cela s'est vite retourné contre nous. Ils étaient des nouveaux nés et plus forts que nous. Beaucoup plus forts. Nous avons lutté vaillamment , et nous finîmes par l'emporter. Mais pas sans de lourdes pertes. Ciaro est mort. Je n'ai guère pu le pleurer très longtemps , trop occupée à mettre le feu au cadavres. Je ne me suis pas méfiée , quand j'ai mis le feu. Ainsi une bonne longueur de mes cheveux est partie en fumée ce jour là.

Comme mon coeur.

Mes yeux se portent sur la porte qui s'ouvre doucement.
« -Bonjour , Bélinda.
- Marcus.»
Le seul d'entre eux que je supporte. Je suppose qu'il vient au nom des deux autres , puisque je refuse de leur adresser la parole ne serait-ce qu'une seule seconde.
« - Aro aurait un service à te demander.
- Est-ce que c'est une blague ? »

J'ai été seule longtemps , très longtemps. J'aurais pu rester avec Santiago et les siens mais je ne l'ai pas fait. Quelque chose me disait que je ne m'entendrais jamais avec eux...Je suis partie loin , très loin. De nouveau j'ai fui vers les pays de l'Est. Je n'ai jamais revu Santiago depuis ce jour. Vous ne saurez jamais combien trois millénaires peuvent être longs...

Je suis restée des siècles et des siècles en Europe. J'ai erré comme une âme en peine. J'ai rencontré très peu des nôtres au cours de ces siècles et je dois avouer que j'en étais soulagée. Plus que jamais je détestais notre race. J'ai remonté toute l'Europe , pour échouer finalement en Scandinavie. En haute Scandinavie. Et puis je suis redescendue tout doucement vers la France. C'est là que ma vie a pris un tournant décisif. Nous étions alors en pleine période Moyenâgeuse. La grande époque de la chasse aux sorcières... Heureusement pour moi , personne n'osa s'en prendre à ma personne. Ce n'était pas le cas pour toutes ces femmes qu'on massacrait inutilement , sous prétexte qu'elles avaient l'art de guérir. Maudite religion...

C'est à cette période que j'ai créée Victoria. C'était une adolescente d'une quinzaine d'années , condamnée à être brulée vive. Quelque chose dans son regard m'avait interpellée. Je ne pouvais pas la laisser mourir. Une nuit , je me suis introduite dans la prison où ils la gardaient prisonnière. Je l'ai libérée , avant de lui demander de me suivre. Bien sûr qu'elle m'a suivie. C'était ça ou elle mourait. Elle une jeune fille de quinze ans ne veut pas mourir brulée vive. Je lui expliquai alors quelle échappatoire elle avait. Autant dire que la convaincre ne fut pas simple. Je lui proposais ni plus ni moins de devenir un «démon» , l'engeance même du diable comme ils disaient. La belle affaire ! Elle accepta néanmoins au bout d'un moment. Elle était seule au monde et je lui offrais une vie avec d'infinies possibilités. Sans prévenir , je la mordis. Je savais qu'elle hésiterait sinon. Sa transformation dura deux jours et deux nuits. Elle hurlait à la mort. Je me souvenais combien c'était douloureux. J'espérais qu'elle ne sera pas trop sauvage.

Elle l'était , au début. Mais très vite je sus la calmer. Elle avait les mêmes yeux que moi. Le même tempérament aussi. Je l'aimais comme ma propre fille. Nous avons beaucoup voyagé toutes les deux. Et un jour , nous avons eu le malheur de mettre un pied en Italie.

« - C'est absolument hors de question. Je ne suis pas votre jouet. Allez-y vous même , ou demandez à quelqu'un d'autre.
- Tu sais ce qu'il fera si tu ne le fais pas.
- Il n'osera pas.
- Et pourtant tu es là. Il osera. »

Je me suis très vite rendue compte que nous étions suivies. Et ils étaient , beaucoup , beaucoup plus nombreux que nous. Quatre hommes et trois femmes. Victoria avait affreusement peur. Et je n'étais guère plus rassurée qu'elle. En cas d'affrontement , jamais nous ne nous en sortirions vivantes. Je n'avais aucune idée de qui nous faisait suivre. J'avais juste un très mauvais pressentiment. Je craignais pour nos vies. Ma pauvre Victoria... Je lui avais promis la liberté et la vie et voilà qu'elle était chassée comme une biche. Je devais trouver un moyen de la sauver , coute que coute.

J'y songeais lorsqu'ils nous sont tombés dessus.

En moins d'une seconde , nous étions encerclées. La panique gagna Victoria. Je l'attirai contre moi , prenant bien garde à ne pas toucher sa peau directement. Qui étaient-ils ? Je ne tardais pas à l'apprendre. Ils venaient de la part des Volturi. C'était la première fois que ce nom parvenait à mes oreilles et il était déjà synonyme de danger. L'instant d'après , j'avais trois noms. Aro , Caïus et Marcus. Mes yeux s'écarquillèrent de stupeur. Eux ? Non , c'était insensé... Impossible. L'espace d'un instant , j'espérais qu'ils venaient de sa part à lui... Je me rendis compte que ce n'était pas le cas dès l'instant où ils nous sautèrent dessus. Je n'hésitais pas à les toucher , à les frapper pour me débarrasser d'eux.

Victoria , Victoria , Victoria... Je croulais sous le nombre d'ennemis. Je hurlai , complètement folle de rage. Et puis j'avais peur. Je l'entendais crier , mais je ne pouvais rien faire... Brusquement , une douleur fulgurante me foudroya. Je n'avais jamais eu aussi mal de toute ma vie. Je tombais à genoux. Il n'en fallu pas moins pour qu'ils me maitrisent tous. Je ne pouvais plus rien faire. J'avais mal , et j'entendais ma fille hurler... Ils étaient en train de la tuer. Ils tuaient mon bébé...

Et ce fut le noir total.

L'un d'eux avait un pouvoir particulier , un pouvoir soporifique.

Je me suis réveillée plus tard. Bien plus tard. Dans ce qui serait ma prison. Après la colère vint la peine. Je savais qu'il l'avait tuée. Mais je ne savais pas pourquoi ils avaient fait ça. Et puis ça n'avait absolument aucune importance.

Ils sont venus tous les trois quelques heures plus tard. Je les aurais tués sur le champ si l'un d'eux, leur petit chef à mon avis , n'avait pas brandi ce qui appartenait à Victoria. C'était une simple croix d'argent , qu'elle gardait toujours avec elle. Immédiatement , je voulus la lui arracher , mais il retira sa main avec un petit sourire sournois. Si je la voulais , j'allais devoir obéir. Impossible pour moi de dire à quel point j'étais en colère. Nous aurions dû les tuer il y a bien longtemps. L'espace d'un instant je maudis Santiago pour les avoir aidés. Vous me direz , j'aurais très bien pu ne pas leur obéir , ce n'était qu'un petit bijou sans grande importance. Mais ils avaient un argument beaucoup plus efficace. Si je ne restais pas en place , ils faisaient tuer Santiago. Ils disaient qu'ils en avaient les moyen. Ce dont hélas , je ne doutais pas. Ils voulaient se servir de moi comme d'une monnaie d'échange , au cas où Santiago essaieraient de les renverser.

Et c'est ainsi que j'acceptais les barreaux de ma cage.
Je m'étais résignée à ne plus jamais le revoir. Jamais...

Je soupirai doucement.
« - Où dois-je aller exactement ?
- En Hongrie. Elle s'appelle Elizabeth Bathory. Demande à n'importe qui et on te dira où la trouver.
- Et après ? Je la transforme et je la laisse se débrouiller ? Je refuse de...
- Tu refuses de le protéger ? C'est décevant. Aro le tuera.
- Est-ce que c'est une menace ?
- Absolument. »

Et je l'ai fait... Pour la première fois depuis qu'ils m'avait enfermée , j'eus la possibilité de sortir. Mais avec mes chaines. Je les emmènerais jusqu'à cette femme. La menace de Marcus était très claire. Ils avaient tous les trois compris que je ne me rebellerais pas. Parce qu'on fait faire n'importe quoi à une femme désespérément amoureuse. Amoureuse d'un fantôme , mais amoureuse quand même. J'étais certaine qu'il était en vie pourtant. J'aurais tout sacrifié pour me serrer contre lui , rien qu'une fois. Sans doute aurais-je dû le faire quand j'en avais l'occasion. Hélas je l'ai laissée filer. Que ce serait-il passé si , au lieu de m'enfuir , j'avais fait demi-tour pour le rejoindre ? Et si j'avais pu empêcher ça ? Oh et puis à quoi bon...

Je pris mon temps pour aller jusqu'à cette femme. Je n'avais guère envie de la transformer , mais c'était le prix à payer. Marcus avait eu raison , ce fut facile de la trouver. Cette femme était abominable. Pire que tout ce que j'avais pu imaginer. Elle n'était pas des nôtres et avait tué plus de personnes que moi en presque quatre mille ans. J'étais absolument dégoutée.

J'appris qu'elle avait été enfermée pour tous ces meurtres. Moi je l'aurais tuée... Là , elle allait bénéficier de la vie éternelle. Et en plus elle serait une des favorites d'Aro ! Je me glissai dans le palais , pareille à une ombre. En un rien de temps je tuai les hommes qui gardaient sa prison. Non je n'étais pas particulièrement fière que cela de ces meurtres , mais je n'avais pas le choix. Détruire un mur devant leurs yeux n'aurait pas été très discret. Je libérai donc cette femme et la trainai dans la forêt la plus proche. Je ne lui adressai pas la parole. Rien ne m'y obligeai de toutes façons. Sans aucune autre forme de procès , je plantai mes crocs dans sa chair. La transformation dura longtemps. Je restai près d'elle , pour être bien sûre qu'elle s'accomplisse complètement.

Et puis je l'ai abandonnée là. Je suis rentrée , très vite. Très vite , parce que je n'étais pas sûre de réussir à rentrer sinon. Personne à Volterra ne devait me voir. Comme une âme en peine je regagnai ma prison. Je ne sais pas pourquoi , mais j'avais espéré le voir , ne serait-ce qu'une seconde... Mes espoirs furent déçus. Une fois de plus.

« Je suis fort étonné. Tu n'as rien tenté pour t'échapper. »
Je me détournai d'Aro. Ce n'était plus de la colère que j'éprouvais. C'était de la lassitude. Et de la tristesse. Je ne désirais qu'une chose , pleurer un bon coup , comme une enfant.
« Je ne suis pas folle , Aro. J'ai bien compris ce que je risquais. Va-t-en , s'il te plait... »
Bien sûr qu'il n'est pas parti. Bien sûr qu'il a prit plaisir à me torturer.
Mais rira bien qui rira le dernier...

Les années ont passé. Seule , je tournai en rond dans ma cellule. Aro était vicieux. Vous savez ce qui était affreux ? J'étais coupée du monde et pourtant je savais tout ce qu'il s'y passait. Je n'ignorais rien. Les trois frères veillaient à ce que je ne reste pas coincée dans le passé. C'était véritablement horrible. Le temps qui passait... J'avais conscience de chaque seconde , de chaque minute , de chaque heure qui passait... Sans lui. Ma solitude se faisait de plus en plus insoutenable. Je voulais tellement m'en aller ! Les menaces n'importaient guère plus. Je saurais bien le retrouver par mes propres moyens. Et puis , pourquoi se risquerait-il à le tuer ? Est-ce qu'ils ne leur devait pas tout ? Aro était manipulateur , mais pas fou. Jamais il n'oserait... J'en étais maintenant sûre.

Il est vraiment très tard. Allongée sur le lit , je ne pensais à rien. Et puis la porte s'ouvre soudain. Une personne entre , une personne que je ne connais pas.
« Venez , vite. »
Incrédule , je me redresse. De quoi s'agit-il ?
« Je vous en prie , dépêchez vous de sortir ! Nous n'avons pas beaucoup de temps. »
Inutile de dire que je ne comprends rien. Cependant , la porte est grande ouverte... Je saute sur mes pieds et me dirige vers cette dernière. La personne , une femme , ferme la porte.
« -Suivez moi , vite.
- Mais qui...
- Plus tard. »

Nous avons couru , très vite. Et très loin. J'étais libre. Libre et terrifiée. Volterra était une ville bien plus grande qu'elle ne l'était quand ils m'ont enfermée pour la dernière fois. Après avoir couru plusieurs heures , nous nous arrêtons.

« Prenez ça , vous allez en avoir besoin. »
Je jetai un bref coup d'oeil à l'intérieur du sac qu'elle me tendait. Des papiers d'identité , un téléphone et surtout , une somme assez conséquente. J'étais abasourdie.
« - Partez loin d'eux surtout. Ne revenez pas. Dépêchez vous , avant qu'ils ne se rendent compte que vous n'êtes plus là.
- Est-ce que vous savez où il...
- Non , je ne sais pas. Il faut que vous le trouviez seule. Partez Bélinda.»
Elle commence à s'éloigner , quand je l'attrape par la manche de sa chemise.
« - Attendez. Quel est votre nom ?
- Hélène. »

Et elle est partie... Me laissant seule. Cette femme m'avait libérée , et je ne savais pas pourquoi. Sans doute avait-elle pris de gros risques pour moi. Aro avait dû lui parler de moi... Qui qu'elle fut , j'étais libre grâce à elle. Sans doute allait-elle mourir pour cela. Suivant ses conseils , j'ai quitté l'Italie au plus vite. Bien vite je remarquai que dans le sac qu'elle m'avait donné se trouvait une enveloppe avec un mot. Elle m'expliquait en détails la situation actuelle. Nous étions en guerre , ni plus ni moins.

Et je m'en fichais complètement. J'étais libre et lui était quelque part , en vie.
4000 ans c'est long.
Mais j'ai l'éternité pour le retrouver.

*saute au plafond*
Magnifiques photos, super début, j'adore j'en veux encore encore encore ! D'ailleurs la citation du début... Je la connais et ça m'énerve me souviens plus du film d'où c'est tiré... Raaaah >.< Une trop belle phrase en plus.

Hourra ! C'est Santi qui va être content !

C'est dans Pirates des Caraïbes xD C'est Tia Dalma qui sort ça à Will
Vous m'excuserez , je viens de me refaire la trilogie.

D'ici à ce soir y'aura du nouveau héhé xD

Voilà c'est ça ! <3 Toi aussi tu piratesdescaraïbise ! (t'as qu'à voir mon perso William Turner pour comprendre xD)

Merci, sinon ça m'aurait torturée toute la soirée !

Rien que le début je suis fan ! J'ai hââââââââââââââââââte de voir la suite *.*

Vala , il ne manque plus que l'histoire !

Je surkiffe!!!!

Voilà j'ai terminé... La fiche la plus longue de ma vie faite en un temps record xD

C'est bowwwwwwwwwww

Je pense que tu n'as pas cerné le personnage..Nous allons réfléchir entre admins. Je te conseille de prendre un autre poste vacant. Il y en a un très joli...Tisha.


Tanya/Laa....Comment te dire ça? Nom di diou ça c'est de la fiche.

Merci

Bon je veux un RP avec Laa moi!!!

Aaaaaaah <3 Y a pas de mots ! Tanya je t'adore xDD

Je suis contente alors \o\ J'aurais pas travaillé pour rien xD

Enfin!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Bienvenue Laa ( J'adore ce nom )

Ouuuh Merci Vlaaaaaad

*Part à la conquête de Santiago*

Yeahhhhhhhhhhh. Pas étonnant en même temps ^^.


Bienvenue Laa