Mael de la Cruz. - On s'aimait mais on ne savait pas qu'un jour l'amour deviendrait un souvenir qui tord le coeur.

A whole story

Je suis issu d'une vieille et unique famille aristocratique française, les De la Cruz, de Paris plus précisément. En les années 1880, ils étaient au summum de leur puissance et influaient sur l'une des plus grandes villes du mondes, étaient respectés par tous. Mes parents, eux, se sont rencontrés lors d'un bal mondain, ils ne se connaissaient pas encore, ne s'étaient jamais vus auparavant, mais étaient déjà fiancés. Ils n'avaient bien sûr pas leur mot à dire, c'est ce qui se faisait « à l'époque », une espèce de tradition chez nous, que deux familles pour unir leur force s'unissent par l'intermédiaire de deux jeunes gens qui n'avaient pas leur mot à dire car cela leur promettait un avenir décent, une vie faite de soirées caritatives, de richesse. Donc, cela leur convenait. Donc, après s'être vus quelques fois autour d'une tasse de thé, leurs noces avaient été annoncées. Par chance, une complicité s'était nouée entre eux et ce serait qui sait, un mariage qui aboutirait sur une histoire d'amour, à la clef. Leur mariage fut magnifique, une réelle réussite. Leurs noms apparurent dans tous les journaux de Paris « Hier, Alina de l'Enevie et John de la Cruz se sont dit oui... », ceci au plus grand bonheur de tous, la popularité était désormais présente pour le jeune couple.

Extrait du journal d'Alina de la Cruz, 12 Juillet 1884.
Cher journal, je te commence aujourd'hui, par une soudaine envie d'écrire mes pensées dans un cahier, pour ne jamais oublier tout ce qui m'est arrivé. Je me nomme Alina de la Cruz, et ce depuis quelque jour, oui, je suis une jeune mariée ! Ces derniers temps, il y a eu beaucoup de changements dans ma vie, des choses que je ne pensais être possibles sont arrivée, comme ça. C'est ceci que je vais commencer à raconter dans ce journal intime. Je ne savais pas encore, quand je l'ai vu pour la première fois, que je ressentirais ces sentiments à son égard, c'était si peu probable que je m'étais habituée à avoir un mariage sans amour, mais peu importe, tout à basculé. Lorsque je l'ai aperçu, lui et son sourire ravageur, je me disais que ce n'était qu'un jeune homme de plus à la beauté étonnante qui essayerait de conquérir mon cœur, en vain, comme nombreux prétendants que j'avais eu jusqu'aujourd'hui. Lui, c'était le choix de mes parents, et je ne pouvais donc le contester. Mais... nous avons commencé à danser, à discuter, et tout compte fait, il était aussi réticent que moi par rapport à nos futures noces, il me confia qu'il aurait aimé se marier poussé par l'amour, tout comme moi je l'étais. Emportée par le flot de la discussion, je n'avais pas vu le temps passé, et notre prochain « rendez-vous » avait lieu le mardi prochain, j'avais si hâte de m'y rendre. Et je ne fus pas déçue, c'était un vrai gentleman, toujours très gentil et plein de bonne manière, il n'y eut pas un geste de déplacé et tout de suite, je ressentais de la complicité à son égard, nous nous entendîmes bien. Nous nous sommes vus de plus en plus, plusieurs fois par semaine, et au bout de deux mois, même si c'était déjà prévu auparavant, John m'a fait sa demande officielle. J'ai dit oui, bien sûr ! Je n'avais pas vraiment le choix, mais, même... étonnement, j'en avais envie, au plus profond de moi. C'est ainsi que nous nous marièrent, trois semaines plus tard, un Mardi 28 Juin 1884. Ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire, car c'était tout simplement fabuleux. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à éprouver des sentiments en plus de la complicité établie entre nous, et, a présent... Je ne regrette rien. Non, rien.

Au fil du temps, mes parents croulèrent sous une vie de couple heureuse et épanouie, il passaient leur temps à voyager, faire le tour du monde en bateau, train, aller dans le désert et passer une nuit à la belle étoile. Tous deux étaient toujours enthousiastes à l'idée d'un nouveau voyage, et lors de ces voyages, de nouvelles rencontres, ils aimaient aider les plus pauvre qu'eux. Leur amour n'avait pas été prémédité, mais à ce moment là, il était présent, et il augmentait chaque jour de plus passé ensemble.

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