J'étais différent à présent. Un dieu selon Thanatos. Mais ceci n'était qu'une façade, j'aurais aimé mettre un nom sur ce que j'étais, mais je ne pus. Thanatos ne semblait pas vouloir m'informer davantage, et il était déjà au chevet de Marcus qui semblait s'être réveillé. Ne pouvant attendre, je franchis les pièces qui me séparaient de lui. Ô Marcus. Toi aussi tu avais changé. Ce regard aussi rouge que le sang que tu venais de boire, cette perfection physique. Il était beau et puissant.
Si je n'avais pas été fait dans les mêmes matériaux que lui, j'aurais pu me laisser charmer par cette aura mystérieuse. M'approchant alors doucement, il releva la tête lorsque je pénétrais la chambre. Un sourire s'affichant sur son visage. Il était toujours là. Je m'avançais plus franchement avant de le prendre dans mes bras.
— Marcus, je crus ne jamais te revoir ...
— Aro, mon frère ... tu es trop sensible.
Et puis lui comme moi eûmes un flash. Caius. Thanatos ne semblait pas vouloir bouger et notre frère n'était pas à nos côtés. Nous traversâmes alors le temple. Retrouvant alors notre frère prostré dans la chambre. Pourquoi Thanatos nous avait bougé, mais pas lui. Pourquoi ? J'eus mes premières pensées malsaines envers notre créateur. Il nous cachait des choses. Il nous manipulait.
Nous restâmes de longues semaines sans avoir plus de réponse. Comme-ci Thanatos attendait qu'on répond à celles qu'il se posait intérieurement. Mais non, nous ne pouvions y répondre. Et puis un soir, j'en eus assez de son comportement. Je méritais plus que de rester dans son ombre. Je le savais, nous le savions. C'est à ce moment là que je quittais définitivement l'humain que je fus pour devenir celui que j'étais. Ambitieux, autoritaire, assuré, orgueilleux sans aucun doute. Mais patient, terriblement patient. Je savais comment arriver à mes fins. Manipuler dans l'ombre, prendre son temps et au moment fatidique, porter le coup de grâce.
Alors je semais le doute chez Marcus et Caius. Révélant à ce dernier le sort que Thanatos lui avait destiné. Lentement, aux fils des semaines. Et puis ce fut le fameux soir. Celui où nous quittâmes le temple. Marcus fut le plus poli, laissant un mot d'excuse à notre créateur.
Nous nous égarâmes plus d'une fois dans les plaines aride d'Italie. Plus d'une fois nous prîmes la vie de pauvre mortel. Mais nous faiblissions malgré tous. Notre esprit flanché, nos convictions. Nous n'avions aucune idée de ce que nous étions. Aucune idée de ce que les dieux attendaient de nous. Et puis ce qui devait arriver arriva. Thanatos nous retrouva. Manquant de me tuer en un regard. Il l'aurait sans doute fait d'ailleurs. Il pouvait le faire. Mais Marcus s'interposa.
— Thanatos, si tu souhaites prendre la vie d'Aro, tu devras prendre la mienne, tu nous tues ensemble, ou tu nous laisses partir.
— Marcus ... As-tu seulement idée de ce que tu laisses pour lui ? Pour eux ?
— Oui, mais Aro aurait fait de même ...
Oui, j'aurais tout fait pour garder mon frère à l'époque. Thanatos abandonna alors. Il ne pouvait tuer son Marcus. Une deuxième victoire, nous l'avions fait plier deux fois. Nous, de jeune .... Immortels ? Nous étions rien et il nous avait cédé. Nous avions un avenir. Un avenir ensemble. Marcus représentait déjà la sagesse, Caius la sanction et moi l'ordre...
Nous avions beau avoir un avenir, il ne serait possible sans atout, sans maitre. Car oui, nous ne savions quoi faire. Nous étions perdus, désorienté. Et puis ils arrivèrent. Ils étaient trois. Des regards différents sur les monstres que nous étions. Si l'un voulait nous aider, les deux autres ne le voyait pas sous le même angle. Cette femme au regard glacial et cet homme nous ignorant. Seul lui nous approcha avant engagement. Comment savoir qu'il ferait de nous des légendes et qu'il causerait ma perte ? Non, je n'aurais pu savoir à l'époque que Santigo allait me détruire.
Il était vieux, puissant et il n'avait pas l'air tout droit sorti d'un champ de bataille. Non il imposait un respect que nous ne dégagions pas encore. Il nous tendit la main, s'offrant de nous aider. Mais le plus important, s'offrant de nous dire qui nous étions. Nous étions bel et bien des immortels, mais ce n'était pas des dieux comme l'avait présenté Thanatos.
— Vous êtes des créatures vouées à tuer pour survivre. Vous êtes ce qu'on appel des Vampires. Vos sens sont accrus et vous ne vieillirez plus ...
Il nous parla plus d'une journée sans jamais nous interrompre. Répondant aux questions les plus folles. Et puis, il prit congé avec ses compagnons. Revenant peu de temps après, nous annonçant qu'il continuerait sans ces proches. Leurs idées divergé à notre sujet. Voilà comment Santiago se retrouva à la tête de notre petit monde. Il était notre maitre, notre père. Mais vous commencez à me connaitre. Je n'aime pas être sous la coupe de quelqu'un. Et dès le début de notre histoire avec Santiago, j'avais déjà une petite idée de la fin. L'utiliser pour grandir, devenir plus puissant et important... Et enfin le soumettre gentiment.
Le temps passa. Nous apprîmes à nous contrôler, à dompter nos instincts. Nous apprîmes surtout à redevenir ce que nous avions été. Des gens civilisaient. Et puis, avec le temps, notre rage et notre soif cessa de nous aveugler. Nous n'étions plus des nouveau-nés. Nous avions passé le cap des un an. Cap qui nous permit de découvrir ce que nous valions exactement. Vitesse, puissance, sens hyper développé et pour deux d'entre nous ... des dons. Marcus se mit à découvrir la nature des relations unissant le monde et pour ma part, je découvrais que l'esprit des autres m'était ouvert au moindre contacte.
Je compris alors les motivations de Thanatos. Il avait deviné qui de nous allé posséder un don. Marcus et moi pouvions le servir alors que Caius ne pouvait que le protéger... Ainsi donc, en plus d'être puissant, nous avions des don ... Et certain s'en servait... Je ne cacherais pas que mon intérêt pour nos particularités vient directement de Thanatos. Mais contrairement à lui ... j'avais un pouvoir qui ne m'épuisait pas... Loin de là.
La cohabitation avec Santiago ne fut jamais difficile, même si le vampire ne tarda pas à découvrir ce que j'étais. Un ambitieux qui ne comptait pas rester dans l'ombre. Quelqu'un qui chercherait et réunirait les dons les plus puissants à ses côtés. L'immortalité était un cadeau. Une offrande. Si bien que les sept premières années de mon existence passèrent à une vitesse ...
C'est surement en prenant conscience de cela que je pris la décision de rentrer chez moi. Si j'avais un don, Dydime en avait surement un ? Théorie des plus folles je vous l'accorde. Mais je devais essayer. Alors je demandais à Santiago si nous pouvions retourner sur la terre de notre enfance. Ce dernier, surement rassuré par ma demande, accepta.
Retrouver la terre de notre humanité était bien étrange. Thanatos avait quitté la ville, mais pourtant ... Rien n'avait changé. Nos parents n'avaient pas bougé, toujours les mêmes situation. Ce qui se passa alors ne fut pas prévu au programme. Santiago nous avait ordonné de n'entrer en contact avec personne. Peur que nos corps figé ne réveil des soupçons. Ordre que je ne respectais naturellement pas. Kidnappant ma soeur en pleine nuit, manquant alors de la tuant. Je ne contrôlais toujours pas cette soif et son sang dans ma gorge ... Ce fut difficile d'y résister longtemps.
Mais je réussis. Guettant alors sa transformation. Elle mit trois jours. Trois jours à se tordre pour enfin se réveiller. Elle était magnifique. Je pouvais enfin la voir et la prendre dans mes bras. Oui, à cette époque je tenais à elle... Elle ne me menaçait pas. Nous restâmes de longues heures à discuter. J'avais forcé sa transformation et pourtant, elle ne m'en voulait pas. Elle trouvait cela intéressant et ne pouvait me reprocher mon choix. Je lui avais trop manqué pour cela. J'étais content et à la fois déçu. Elle n'avait aucun don. Du moins je le croyais.
J'avais disparu depuis quatre jours à présent et je doutais fort que Santiago allait apprécier ma prise d'initiative. Pourtant, lorsqu'il vit Dydime, il fut bien incapable de se mettre en colère. Ce fut plus tard, alors que ma soeur discutait avec Marcus que Santiago réaffirma sa position. Je pense que je compris à cet instant que Dydime avait bel et bien un don. Même Caius souriait à ses côtés. Mais son don n'était pas d'un grand intérêt, rendre heureux ... Non, je n'allais pas prendre le pouvoir avec le sourire de ma soeur.
Les années passèrent et je dus me résoudre à cesser de m'opposer à Santiago. Notre relation finit par s'arranger. Un calme qui dura plusieurs dizaines d'années. Un calme et une entente ne pouvant fonctionner que sur nos effort mutuel. Bien que dans le fond, ce soit bien moi celui qui devait le plus d'effort. Mon arrogance et vanité s'étant sans aucun doute affirmer au même rythme que le vampire que j'étais. Mais bien au de la, j'avais acquis une sagesse et un calme que peu réussirent à me faire perdre. Un calme qui faisait de moi un vampire d'avenir.
Notre premier siècle était bien derrière nous lorsque Marcus sa laissa allé aux plaisirs de la chaire avec une louve. Ce qui m'étonnait d'ailleurs. Non pas que Marcus fut, à cette époque, quelqu'un de discret. Mais qu'il l'ait fait avec ma soeur, l'amour de sa vie, à nos côtés… Cela m'étonnait réellement. Avait-il renoncer à se donner à ma soeur ? Je le crains.
Et puis, quelques semaines après ces ébats. La louve arriva, un enfant dans les bras. Je vous laisse imaginer nos tête lorsqu'elle affirma que l'enfant était de Marcus et qu'il allait devoir s'en occuper. Un enfant, c'était irrationnel, impossible. Pourtant il n'y avait peu de doute possible. L'enfant avait la beauté de Marcus. Et cette beauté ne fit que grandir au fils des jours. Comme lui. Car oui, le descendant de Marcus était spéciale. Un enfant au même régime alimentaire que nous, mais un humain malgré tous. Une grande énigme. Mais personne ne sembla rejeter l'enfant. Personne sauf Didyme. Aurait-elle été secrètement amoureuse de mon frère ?
La situation aurait été surprenante dans ce cas la. Marcus ce refusant à Didyme par peur d'être rejeter et Didyme jalousant le fruit de son union avec une autre. Ainsi donc elle partit. Laissant le monde avec Hadrien. Cette merveille. L'enfant atteint son âge adulte à dix ans. Et pour quelqu'un de dix ans, je n'avais jamais vu autant de maturité. Un poil arrogant et vaniteux comme moi, mais sage et souriant comme son père.
Hadrien, Adonis, Ares. Autant de noms qui ne pouvait que cerner le personnage. Un dieu en puissance. Un dieu qui chaque pleine lune devenait un loup, comme sa mère. Un loup puissant, redoutable. Hadrien était un hybride. Mais cela bien sur, nous en n'avions pas conscience. Pour moi, comme pour les autres, il n'était qu'un semi mortel. Mais un semi mortel puissant. Il était beaucoup à mes yeux. Un neveu fascinant et respectable, un enfant de potentiel. Oui, Hadrien avait un don et pas des moindres. Il muselait nos dons à volonté. Me rendant aveugle aux pensées des autres et empêchant Marcus de lire les relations. Hadrien avait conscience de sa puissance et c'est cette conscience qui me fit l'aimer.
Il n'était pas dupe, loin de là. Il était bien plus censé que la moitié d'entre nous. Un sens qui lui fit comprendre que je n'appréciais guère me sentir muselé ainsi. C'est donc, naturellement que mon neveu cessa de m'imposer son don. Il resta près de cent ans à nos côtés, cents ans de discussion philosophique et de bon moment.
Et puis un jour mon neveu, celui que je considérais comme un fils et qui portait mon frère en culte, demanda s'il pouvait faire cavalier seul. S'il pouvait voyager, nous promettant de nous retrouver tous les cinquante ans. Nous ne lui refusâmes pas. Après tous il était assez grand. C'est donc en l'an 789 avant JC que mon cher Hadrien Adonis Ares quitta notre petit groupe pour découvrir seul le monde qui était le notre. Un au revoir douloureux pour Marcus et moi-même. Nous nous étions beaucoup attaché à l'enfant. Pas comme Caius qui s'en fichait pas mal et Santiago qui, avait eu des rapport cordiaux avec l'enfant, mais ne c'était jamais conduit avec lui comme un père.
Le temps courait, j'avais déjà 336 ans. Trois siècles à tuer et vivre sous la coupe de Santiago. Trois siècles à reconnaitre la puissances. Nous nous opposions plus vraiment. Je m'étais assagis et il avait surement comprit comment je fonctionnais. L'an 680 avant Jésus Christ marqua toutefois l'une de mes plus grande confrontation avec Santiago. Une confrontation où je pris conscience de ses faiblesse. Conscience qu'il exigeait de moi ce qu'il n'exigeait pas de lui. Cela bien sur, il ne le sut pas.
La raison de cette confrontation était Suplicia. Cette déesse blonde et mortel qui me sourit un soir ou je chassais dans les compagnes Grecque. Une femme innocente qui ne vit pas le monstre que j'étais. Une femme qui me demanda sans crainte si je pouvais la ramener chez elle. Une femme qui s'était perdu et qui demandé de l'aide à un vampire. Un acte naïf qui me charma malheureusement. Une humaine, une simple humaine provoqua en moi une succession d'émotions que je pensais disparue. Une femme que Caius faillit tuer… Il pensait sans doute que je n'avais plus assez faim et que donc, il pourrait s'en nourrir sans problème. Sauf que voilà… Je ne voyais pas les choses sous le même angle. Cette accident, Suplicia ne le comprit pas. Elle ne savait pas que les hommes devant elle était tout sauf humain.
Ce soir là, Marcus ne me loupa pas. Il me rejoint au sommet d'une colline, Santiago et Caius loin derrière nous, dans un petit temple abandonné. Il posa sa main sur mon épaule avant de s'asseoir à mes côtés. Restant longtemps silencieux. Attendant sans aucun doute que je lui demande ce qu'il avait perçu. Mais je ne lui demandais rien. Je savais qu'il savait… Je ne pouvais pas me mentir. Alors il prit les devants.
— Je n'aurais pas cru vivre assez vieux pour voir mon frère succomber à une femme …
— C'est un homme qui n'a pas su voir que ma soeur l'aimait qui me dit cela ?
— Une autre histoire Aro, ne mélange pas tout. C'est de toi qu'on parle là. Pas de moi.
— Tu me connais trop bien, essayer de manipuler nos discussion est devenu impossible.
— À l'aube d'une nouvelle année, tu pourrais offrir l'immoralité à cette femme.
— Tu me conseil de la condamné à l'immortalité pour mon plaisir ?
— Tu n'es pas le seul à avoir succombé… Et depuis quand renonces tu à quelque chose que tu veux ?
— Depuis que cette chose me fait chanter…
— Aro, je ne te dirais qu'une chose, il est bon de forcer les choses par moment…
Et puis il se leva, me laissant penser. Cette femme était-elle vraiment celle que j'attendais, ou sa beauté n'était qu'un mirage à mes yeux. Je ne pouvais m'y résoudre. Je ne pouvais la sacrifier sans qu'elle prenne conscience de ce que j'étais. Alors je la fréquentais durant de longues semaines. Une relation que Santiago n'approuvait pas. C'était malsain à ses yeux. Un immortel comme moi n'avait pas à jouer avec une humaine. Mais je ne jouais pas. Loin de là. Au contraire même.
Ce qu'il y avait entre Suplica et moi, ce n'était pas un jeu. Les semaines devinrent des mois et elle finit par m'embrasser. Réveillant le monstre que j'étais. Je manquais de la tué. Mes émotions étaient trop violente pour que je puisse les gérer. Alors je cessais d'allé la voir. Ne pouvant décemment pas allez la condamné gratuitement alors que je l'aimais. Sauf que voilà, elle ne voyait pas les choses comme moi.
Un soir, elle arriva au vieux temple. Ne faisant pas attention à Caius, Santiago et Marcus. Elle se planta là, entre quatre vampire. Me fixant avec un regard qui aurait pu me faire peur si je ne la savais pas si fragile. Ne me voyant pas faiblir, elle lança un regard à Marcus. Regard auquel mon frère répondit par un hochement de tête. Qu'avais t'il pu lui dire.
— Un ami m'a dit que vous n'étiez pas du genre à renoncer lorsque que vous vouliez quelque chose. Vous me désirez comme je vous désir. Alors forcer le destin Aro.
— Marcus …
— Je n'ai fait que lui dire que tu ne pourrais te laisser aller avec quelqu'un qui n'est point comme nous…
— Je rêve ou vous venez de révéler notre existence pour une femme.
— N'ayez crainte Seigneur Santiago, je ne souhaite pas votre perte, ni celle de votre espèce, je veux juste être la seule qu'Aro pourrait voir nue et ce, même si je dois en mourir.
— Vous êtes irrationnelle Suplicia.
— Oui Aro, je vous aime de façon irrationnelle. Et je veux être votre.
L'attirant loin des autres, je fis ce qu'elle désirait. Je fis d'elle un vampire. Je la vis se tordre sous le venin. Mais je ne pu la surveiller toute la nuit. En effet Santiago vient me trouver. M'accusant d'avoir pousser Marcus à la faute, nous nous échangeâmes des mots très dure. Nous aurions pu en venir aux mains si nous étions pas si … respectueux l'un de l'autre. Et même si la situation se calma quelque peu, des tensions demeuré entre nous. Nous n'allions pas oublier si rapidement ce que nous nous étions dit. Oui Santiago, je savais très bien ce que tu pensais. Et j'allais te faire tomber pour avoir penser de tel chose de moi.
Mais le principale n'était plus Santiago, mais bien Suplicia. Sa transformation s'acheva et je découvrais la femme, qu'elle était. Magnifique, vraiment. D'une rare beauté. Et cette femme serait la mienne. Les mois qui suivirent alors furent dur pour tous le monde. Sa condition de nouveau né alors que nous étions déjà bien vieux. Des difficultés que j'assumais pleinement. Je n'allais pas laisser Santiago évincer ma femme si facilement.
Alors siècles passèrent. Hadrien tenait toujours sa promesse de venir nous voir. Passant quelques jours ou quelques mois avec nous. C'était toujours un plaisir de le revoir. Il était toujours aussi agréable, même si son égo semblait s'être développé de façon exponentiel. Et puis Didyme revint. S'opposant à Marcus. Je lui avais dit qu'elle l'aimait, et c'est surement cette révélation qui les unit pour de bon. Oui, Marcus et Didyme ensemble, après presque 800 ans de séparation. Heureux pour eux, mais aussi jaloux. Elle accaparait mon frère, je n'aimais pas forcement cela. Mais elle ne me menaçait pas. Du moins pas encore.
Et puis ce qui devait arriver arriva. Santigo et moi n'eûmes plus une once d'amour l'un pour l'autre. En effet le vampire décida de créer un ordre. De faire quelque chose contre les nouveaux nés et pour garder notre secret caché. Sauf que voilà. Son idée m'intéressait, son principe était alléchant. Mais ce qu'il fit avec moi et face à moi me déplu complètement. Il nous imposa, à Caius et à moi, un lieu de règne, Rome. Nous étions les Volturi. Et Santiago m'énervait particulièrement. Je n'aurais jamais pu le faire tomber s'il ne m'avait pas donner les armes.
Vous souvenez vous de qui refusait ma relation avec Suplicia ? Et devinez qui entretenait des relations assez physique avec une humaine ? Oui Santiago. Notre cher Santiago. Amoureux d'une humaine, Rosa. Il fit donc l'erreur de partir en la laissant sans défense en m'ayant plus d'une fois offensé. Il l'a laissé, pauvre mortel. Je ne pus laisser passer une tel occasion et je l'emprisonnais. Santiago mit beaucoup de temps à comprendre ou était sa belle. Mais lorsqu'il entra dans le palais, le regard noir, lorsque son regard se figea sur ma petite personne affalé sur un canapé, lorsqu'il me saisit par la gorge … Lorsqu'il fit tout cela, je compris que j'avais gagné et ce avant même qu'il ne prenne la parole.
Sauf que voilà, la puissance qu'il mit dans son geste me fit douter. Allait-il me tuer ?
— Je ne te demande pas où elle est. Tu vas me le dire, bien entendu.
Je lui souris en seul réponse. Je pus sentir ses doigts se resserrer sur ma gorge comme pour étouffer ce qu'il ne pouvais étouffer. Loupé Santiago. Tu avais perdu au moment même ou tu m'avais condamné pour Suplicia. Tu avais eu raison de te méfier de moi.. Mais tu avais eu tort de te laisser charmer. J'allais te faire tomber avec un plaisir non dissimulé.
— Je vais même te l'amener. Mais pour la récupérer, ce qui est autre chose, il faudra que tu me rendes un service.
— Un service que je ne te rendrais pas si tu n'avais pas ma femme en otage ?
— D'où l'utilité de l'enlèvement, tu t'en doutes.
Me lâchant alors, il finit par reculer. avouant plus ou moins ma victoire. Après Thanatos que j'avais soumis, c'était son tour. J'aimais briser des mythe, que voulez-vous.
— Je n'ai pas besoin de te sortir l'habituelle menace ? Comme quoi un refus la condamnerait, que je serais triste de devoir te tuer avec elle...
— Me tuer ? Rien que ça ?
— Bien sûr. Si tu ne veux pas faire ce que je veux, tu deviens un obstacle. Et Caïus, Marcus et moi nous devons d'avancer. Nous supprimerons les obstacles.
— Dis-moi ce que tu me veux, au lieu de gazouiller comme un imbécile.
— J'ai trouvé que ton idée d'une puissance pour diriger les vampires était une excellente initiative. Par contre, ton premier choix en guise de chef laisse à désirer.
— Laisse-moi deviner. Je te laisse raconter à tout le monde que tu es le tout-puissant Aro, futur maître de tous les vampires, et que je suis le moustique qui s'écrase ?
— Mieux que ça, mon vieux maître, mieux que ça. Tu vas me promettre que tu t'engageras dès sa création dans l'ordre des Volturi. Tu vas me promettre de me servir comme le plus fidèle de mes serviteurs, de ne jamais parler à personne ni de ton âge, ni de ton rôle auprès de nous. Tu vas me promettre d'être un exemple de loyauté et de...
— Un chien aveugle, sourd et obéissant, si possible d'une soumission absolue et t'adorant de tout son coeur. C'est ça que tu veux de moi ? Navré mais je me contenterai de la base sans les nuances.
— Promets.
— Je promets.
Echec et mat. Santiago n'était plus. C'est ainsi que je devins Aro Volturi, le plus influent vampire de ce monde. Frère de Marcus et Caius. Un trio dirigeant et puissant qui n'allait pas tarder à êtres respecter par tous le monde. Sauf que voilà. Les début ne furent pas des plus reposant. En effet, j'eu Laa, cette femelle vampire qui pourrait me faire tomber et pouvait redoré l'existence de Santiago. Elle devait être détruite. Non être enchainé sans pouvoir me faire de l'ombre.
La retrouver, la faire tomber. Elle n'était plus rien, juste un pion caché aux yeux de Santiago. Un pion que j'avais soumis. Gagnant au passage un précieux soldat. Octavia. Je compris rapidement que la femelle aurait trahi Laa pour Marcus, car oui, elle semblait l'aimer. L'aimer au point de commettre l'irréparable pour lui. Elle sera donc l'arme qui me servira à protéger Marcus si jamais … Si jamais Marcus était menacé. Je n'avais juste pas pensé que cela viendrait aussi vite. Et surtout, je n'aurais pas crus, que c'était contre mon frère que j'utiliserais la femelle.
Mais Marcus s'éloignait de plus en plus. Étant heureux avec ma soeur. Tant mieux pour eux, mais j'avais besoin de mon frère. J'avais vraiment besoin de lui. C'est grâce à Octavia que j'ai appris que mon frère souhaité me laisser. Elle vint me voir un soir, attendant sûrement que je retienne mon cher frère. J'avais choisi Marcus à ma soeur. Un choix cruelle ou je n'allais toutefois pas me mouiller. Pas fou. D'autant que j'avais quelqu'un prés à tout pour Marcus, du moins, j'avais crus comprendre qu'une allégeance parfaite lui serait faite. Marcus vient me demander mon accords, confirmant les pensées d'Octavia. Alors, peu de temps après le départ de Marcus, je fis appeler Octavia. C'est donc, assez rapidement que je vis sa crinère blonde arriver dans la salle. Lui souriant presque automatiquement, je lui proposais de s'asseoir.
— Vous aviez raison ma chère. Mon frère souhaite nous quitter... J'aurais tant aimé le garder à mes côtés, mais l'amour qu'il porte à ma soeur n'est pas compatible avec mon affection pour lui... comme ton amours n'est pas réalisable ... Il serait dommage que mon frère nous quitte ...
— Qu'entendez vous par cela ?
— Je n'entends, je pense juste qu'il serait bon que tu prouves ton amours et que tu retiennes Marcus avec les siens ...
— Soyez claire !
— Change de ton avec moi Octavia... Tu sais très bien comment retenir Marcus...
Je n'étais pas fou au point de te dire clairement ce que j'attendais. Non, tu devais le faire toi même, tu devais le penser. Je ne devais pas être impliqué. Et puis dans le fond... Je n'avais rien demandé de précis. Juste que tu retiennes mon frère. Alors le soir même, je rendis visite à mon frère et à ma soeur. Celle-ci ne tarda pas à me sauter dans les bras, m'embrassant pour me remercier d'accepter. Souriant à Marcus, j'invitais Didyme à me lacher.
— Un peu de tenu Didyme ! Pas devant Marcus !
— Essayez un peu et je préviens Suplicia mon frère !
— Didyme, pourrais-tu me laisser seul avec Marcus, j'aimerais ...
— Être seul avec ton cher et tendre ! Bien sur Aro, je vais me promener afin de profiter une dernière fois des chaleurs de Rome
— Prends garde Didyme, c'est la pleine lune ...
Et là j'eus une illumination. Octavia n'aura pas besoin d'être accusé de quoi que ce soit... Une pleine lune... les loup n'avaient plus de contrôle sous l'astre lunaire... Une attaque était si vite arrivé... J'avais le suspect parfait et je venais de m'en rendre compte. Oui Didyme, prend garde à la pleine lune.
— Je sais Aro, nos amis canidé sont excités en cette nuit argenté, mais ne t'inquiète pas... Je ne risquerais pas ma vie.
— J'espère bien Didyme.
— Je t'aime ...
— Et moi non Marcus ! C'est plus que de l'amour !
Et puis elle quitta la pièce. Dansante et joyeuse de son départ futur. Octavia saurait saisir cette chance ? Je n'en doute point. Je regardais autour de moi. Ils comptaient vraiment partir. Comment pouvait-il m'abandonner ? Pourquoi ? Qu'avais-je fais de mal... Je pris alors mon frère dans mes bras. Le serrant fort. L'idée qu'il puisse me fuir été assez forte que cette accolade soit ... Pleine d'émotion. Et puis je pris mes distances. Prenant place sur une chaise.
— Plus d'un millénaire à tes côtés... Tu vas me manquer Marcus...
— Toi aussi...
Nous discutâmes de mon désire qu'ils reviennent régulièrement. Une discutions qui ne pouvait laissé en rien présagé l'avenir funeste de Didyme. Le jours se leva enfin et Marcus commençait à s'inquiéter. Didyme n'était toujours pas rentré. Octavia l'avait donc fait ... parfait. Un problème de moins.
— Elle aurait dû rentrer Aro !
— Tu connais Didyme, elle a trouvé une enfant et je ne sais pas, elle lui explique son bonheur...
— Elle aurait prévenu.
— Reste ici, ne t'inquiète pas. Elle est peut-être avec Suplicia entrain de parler des frères Volturi. Je vais la chercher et lui dire que son cher et tendre l'attends.
— Merci, tu as sans doute raison.
Me voilà à espérer que Suplicia n'est pas mis le grappin sur Didyme et que ma chère Octavia eut réussi sa mission. Glissant dans les couloirs royaux du palais, je trouvais sans grande surprise Suplicia seule. Faisant alors mine d'être inquiet, je réunis tout le monde dans une grande salle. Face à moi les visages intriguaient d'immortel, parfait... Marcus arriva alors, observant du haut de l'escalier ce qui se tramait.
— Didyme Volutri n'est pas rentré hier... Cherchez-là !
Je vis son visage se décomposer. Cela nous prit plus d'une journée, ne pouvant nous exposer au soleil, nous devions être prudent. Et puis Octavia me fit signe de la suivre. Nous éloignant de la ville pour s'approcher des villas Lycannes. Des traces de feu... Des bijoux appartenant à Didyme... Octavia était maligne, très maligne. L'on aurait pas pu rêver mieux. Un lycan sortit alors de la demeure et ma réaction se fit sans appel. L'attrapant pas la gorge avant de le coincer contre un mur. Un grognement de haine, puis le reste de sa meute arriva. Prête à me sauter dessus alors que les Volturis se regroupait eux aussi.
— Où est-elle ?
— Qui ?
— Ma soeur ?! Ne joue pas au imbécile avec moi sale chien !
— Lâchez moi ! Je ne sais pas où elle est !
Sachant Marcus non loin d'ici, je lâchais le lycan pour me diriger vers les restes de cendre. Prenant alors une chaîne en or et lui montrant. Je crus entendre au même moment Marcus perdre pieds. Comprenais-tu ? Ta chère femme était morte. Tu n'avais plus de raison de fuir à présent. Plus aucune. Tu resterais ici, avec moi et ce jusqu'à ta mort.
— Qu'avez-vous fait d'elle ?
— Rien !
— Désolé, je ne vous crois pas. Les Volturi sont là pour faire régner l'ordre. Hors, vous risquez de révéler notre existence. Pour avoir tuer mon sang, moi, Aro Volturi, vous déclare comme étant ennemie à notre race et donc ... Je vous condamne à la destruction. Cette décision prend effet ... Maintenant !
C'est ainsi que début la plus grande guerre de ce monde. Un guerre que les hommes ne pourrait connaître. Une guerre ou les loups garou se feraient tuer en masse. Tuer pour un crime qu'il n'avait pas commis. Mais qu'importe. Ce jours là, la meute entière fut décimé. Mais ce ne fut pas le plus important. Ce fut Marcus, sa réaction qui m'arracha le sourire. Croisant le regard avec Octavia. Avais-tu fait une erreur ? Sans aucun doute.
Depuis ce jour Marcus n'est plus qu'un fantôme s'opposant à moi. Un fantôme ne donnant son avis que lorsque la situation le demander. Mais j'avais perdu Marcus. Il n'était plus. Même Hadrien ne reconnut son père. Lui qui était le fruit d'une union interdite à présent. Mais nous ne pouvions le rendre responsable d'une chose qu'il n'avait pas commis. Du moins pas lui. Il était de notre sang. Alors, après avoir vu Marcus absent sur un fauteuil, l'enfant de sang mêlée m'attirait dans une pièce. Loin de tous. Voulant sans aucun doute me parler de son père.
— Qu'est-il arrivé à Marcus ?
— Didyme a été tué par des loups...
— Je dois partir ?
— Non Hadrien ...
Un échange bref qui signa l'éloignement de mon neveu. Il avait compris que malgré notre attachement pour lui, son sang nous repousserai inconsciemment.
Un échange bref qui signa l'éloignement de mon neveu. Il avait compris que malgré notre attachement pour lui, son sang nous repousserai inconsciemment.
Le temps fut assez calme, du moins jusqu'en l'an 500. Les Volturi ne dominaient pas le monde. Enfin le monde Vampirique. C'était les Balanesco. Un groupe de vampire Roumain appliquant une monarchie sans pardon. Fier et sur de leurs puissances, ils ne firent pas attention à nous. Ils ne virent pas leurs murailles s'écrouler... Et un jour, le coup de grâce. Nous volâmes leur trônes sans ce faire prier. Utilisant la violence pour les soumettre. C'est trop tard qu'ils comprirent que personne n'arrêter les Volturi. Année de grâce. Ils n'étaient plus. Plus rien d'assez influent pour diriger ce monde.
Ils jurèrent notre mort et leurs ris au nez. Me tuer ? Sérieusement ? C'est un blague ?
Cette victoire était un renouveau pour nous, une renaissance. Rome n'était plus assez forte pour nous. C'est pour cela que nous quittâmes la ville impériale pour Volterra. Dans l'ombre, mais puissante et forte. La ville que Santiago nous avait refusé dans le passé. Double victoire. Nous étions au sommet à présent. Au sommet du monde. Rien ne pouvait plus nous retenir d'être la main qui dirigerait les vampires.
Des années de règnes qui nous menèrent naturellement à rechercher ce qui avait fait défaut aux Balanesco. Des Vampires, des gardes. Nous avions deux millénaires derrière nous et notre puissance de frappe était toujours aussi limité. Ce n'était pas acceptable. Ce fut Skelton, un vampire crée par Marcus qui fut notre première arme dans ce monde. Un jeune homme plein de puissance que Marcus n'éduqua malheureusement pas. Ce que je dus faire afin de faire de lui un vampire digne de ce nom. Et quel vampire ! Capable de cacher sa présence, de se rendre humain alors que sa puissance était celle d'un vampire.
Je fus un peu dure avec lui, je dois bien l'avouer. Il s'était attaché à une mortel et n'avait pas la force de la transformer. Dommage. Je lui forçais alors la main. Lui faisant boire son sang. Chose qu'il vecu très mal. Mais comme Marcus, il resta. Il nous devait beaucoup et je pense qu'inconsciemment, il nous était reconnaissant.
Et puis nous rencontrâmes beaucoup de vampires, mais peu avait la puissance de Skelton ou d'Hadrien... Mon cher Hadrien qui avait disparu de ce monde. Je pense que malgré moi, je m'inquiétais pour lui. Le pensant mort ... Et puis nous tombâmes sur une femme des plus ... Sublime. Un potentiel en tant qu'humaine que l'on retrouverait sans aucun doute chez la vampire. Car oui, le lui proposait d'être des notre. Jouant sur le fait que sa beauté ne serait pas éternelle. Elle fit la fière et refusa. Sauf qu'elle se ravisa rapidement. Oui, l'éternelle jeunesse était bien le plus grand défaut d'une femme. Ce fut Laa qui s'en chargea. Toujours sous mes ordres et ne pouvant se rebeller tant que je tenais son cher Santi.
Ce fus au tour de Skelton de refaire des siennes. La création de Marcus décida tous simplement de nous quitter. Affaiblissant un peu plus notre famille. Sauf qu'un de perdu, dix de retrouvé. Je n'eus pas longtemps à attendre avant de trouver une nouvelle perle. Un comte vaniteux à qui l'on ne refusait rien et à la mémoire un poil capricieuse. Vlad Tepes. Encore un qui fut piégé par la beauté et puissance éternelle.
Pauvre gamin qui fut séduit et transformé par Elizabeth Bathory... Mais comme elle. Il ne resta pas dans nos rangs. Nous leurs offrions l'immortalité et ils préféraient nous tourner le dos ! Bande d'ingrat. Et dire que je dus attendre plus d'un siècle et demi pour retrouver quelqu'un digne d'être un Volturi. Démétri Haros, vampire doter du don de traquer efficacement ses victime devient Volturi sans trop de difficulté... Suivit de très prés par l'énigmatique Roland. Vampire bouclier décidant de changer de nom et me demandant de ne pas révéler le sien. Ainsi, Roland devint Matthew.
Un homme sage et puissant. Non, un vampire sage et puissant de bonne compagnie, mais loin d'être fidèle à notre cause. Il me l'avoua. Et cette franchise fit que j'acceptais ouvertement son choix de ne pas nous suivre aveuglement. Après tous il n'était pas Marcus, ma vie ne dépendait pas de Matthew.
Mais la vrai découverte de ce XVII ème siècle fut sans aucun doute les jumeaux. Jane et Alec. Deux enfants extraordinaire. Jane, la jeune fille, était capable de nous provoquer, même à nous des maux de têtes. Mais rien qu'exceptionnellement puissant dans le fond. Alec lui, pouvait nous donner l'impression d'un vide. C'était intriguant, car ils semblaient fonctionner en paire. L'une augmenter les sensations, l'autre les réduisé. Alors je ne leur menti pas. Allant les voire et leurs disant qui j'étais. Étrangement, mon annonce ne leurs fit pas si peur que cela. Comme-ci cette optique les intéressait.
Le seul problème était leur jeune âge. Douze ans. Nos lois interdisaient les enfants immortels. Je disparue donc de leurs vie en leurs promettant de revenir. Je pensais sincèrement revenir cinq ou six ans après. Mais les humains était stupides et ils se lancèrent dans une chasse aux sorciers qui conduit les jumeaux sur le bûcher. Treize ans, jeune, plus acceptable mais jeune. Caché dans la foule, j'assistais à la mise à feux. Je devais prendre une décision et vite. Violer nos lois et avoir deux éléments prometteur ou rester là à ne rien faire ? Je n'avais personne pour la main. Personne pour les créer... Je pris trop de temps à réfléchir, car Alec sembla succomber.
Ma décision était prise. Glissant dans le feu en ayant conscience qu'il pourrait me tuer. Je libérais les jumeaux. Les attirants le plus rapidement possible loin du village. Jane était mourante et Alec l'était sûrement. Mordant Jane en première, je passais à Alec lorsque je le vis se tordre sous mon venin. Elle au moins serait sauve. Alec en revanche ... Il ressemblait à un animal pas assez cuit. La moitié du corps brûlait et plus le moindre signe de vie.
Le mordant une première fois à la gorge, ce fut une première tentative sans succès. Je devais être plus proche du coeur. Je mordis alors ce dernier jusqu'à ce qu'il y ait une réaction. Mes tentatives n'avaient pas été vaine... Il finit par convulsé. Enfin. Leur sang m'avait affamé et ce village avait bien faillit les tuer. C'est donc sans le moindre remords que j'y tuait quoi me nourrir. Ramenant alors quelques proie pour les jumeaux qui ne tarderait pas à revenir à eux.
Un spectacle long, mais gratifiant. Leurs corps brûlaient finirent par se régénérer et enfin, ils devinrent beau et fort. J'avais eu raison de croire en leurs puissance. Le fait que Jane est subit plus longtemps la douleur du feu léchant ses chaires firent d'elle une vampire capable d'imposer n'importe qu'elle douleur. Alec de son côté fut bercer par sa mort. À sa renaissance, il fut donc capable d'anesthésier toute personne présente prés de lui. De magnifique renaissance. Des gardes d'exceptions.
Mais pas le temps de souffler. Ce siècle était un siècle de lumière. Un siècle de puissance. c'est en 1691 que je rencontrais cette vampire du prénom de Heidi. Une femme exceptionnelle capable de provoquer la confiance chez ceux qu'elle croisait. Une sorte d'hypnose. Un don qui devient rapidement Volturi. C'est grâce à des gens comme elle que nos rang gonflèrent un peu plus chaque jours. Car après elle, Renata, Chelsea, Afton et bien d'autre arrivèrent dans la garde. Des personnes plus puissante les unes que les autres. Chealsea par exemple était capable d'empathie, comme Octavia. Elle permit de garder Marcus à nos côtés. Renata fut une véritable aide, un soutien sans pareil.
Et puis les ennuies arrivèrent de nouveau. Maiwen, une vampire nous mit en danger et fut exécuter, devant les yeux de sa protéger bien évidemment. Et puis, pas très longtemps après, Corin arriva dans nos rang. Brave garçon, don exceptionnelle. Bref, ce qu'il manquait à nos rang. Sauf que voilà... Il copina avec Santiago et je crains durant des mois qu'il monte une vendetta inutile contre nous, moi. Sauf que non, Santiago partie en mission et Corin resta.
Je vous passe les éternelles jugement des Volturi pour arriver en 1840 et l'arrivé d'un vampire un peu particulier... Carlisle Cullen. Un vampire se nourrissant d'animaux et médecin. Un grand amis et bon conseillé qui rejoint le nouveau continuant au début de la première guerre mondiale. Le temps était passé bien vite. Il filait à une vitesse ... Nous approchions des trois millénaire. Cela faisait deux millénaires que Marcus jouait au mort... Je n'aurais jamais cru qu'il tienne autant à ma soeur. Triste constat. Bien que j'aime profondément Suplicia, je ne me pense pas capable d'un tel sabordage de ma propre existence en punition...
Marina, la tendre amie de Santiago et proche de Démétri que j'exécutais sans peine. Exécution signa sans aucun doute le dégout de Démétri pour moi. Car depuis, il ne fit qu'exécuter silencieusement ses missions sans jamais s'investir. Pauvre chose que tu es Démétir. Inutile et impuissant. Enfin face à moi. Nous étions alors en 1961. Dernier événement marquant avant sa découverte. Non, leurs découverte ...