Rebecca Klington
Nombre de messages : 301 Date d'inscription : 23/10/2010 Avatar : Jessica Stroup Âge : Enfant de la Lune profondément amoureuse de Gabriel Nationalié : Ingénieur Avec : Venise
| Sujet: Rebecca E. Klington Sam 23 Oct - 2:49 | |
| Rebecca E.Klington Identity card
Photography ; | Ma petite personne ;
NOM : Klington, j’ai gardé mon nom de femme mariée
PRÉNOM : Rebecca
AUTRE(S) PRÉNOM(S) : Elaura
AGE : 25 années, j’avais a peine 25 ans lorsque je passais dans l’ombre. Cela fait 63 ans maintenant qu’a chaque pleine lune, je ne suis que crocs et rage.
NÉ(E) LE : 2 décembre
A : Amsterdam, Pays Bas.
HABITE : Venise
CLASSE SOCIALE : Moyenne
EMPLOI : Avant, je n’étais qu’une épouse dévouée a servir son mari. J’aimais cela, c’est vrai, mais les temps changent et moi avec. Aujourd’hui, je suis ingénieur en électronique, métier bizarre si il en est, mais j’ai toujours adoré cela.
GROUPE : Un monstre, juste…Un monstre.
ANIMAL : Loup
DON : /
CÉLÉBRITÉ CHOISIE : Jessica Stroup. Ma petite tête ;
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. A whole story J’ai toujours aimé mon pays.
Son air, ses gens.
Oui, je n’aurais quitté les Pays Bas pour rien au monde. La vie y était simple quand j’y suis née il y a 88 ans maintenant. Mon dieu, presque un siècle ! Ma famille n’était pas riche, mais au moins, nous vivions simplement. Je crois que j’aimais cette désinvolture qui était la mienne en ce temps là. Rien n’était plus beau que courir a travers champs en rentrant de l’école, essayant de battre a plate couture son frère ainé, retrouver sa sœur adorée, aider maman a la maison. Oui, c’est vrai, rien n’était plus simple. Je riais souvent a cette époque, nous vivions chichement mais nous nous aimions, qu’importe les aléas de la vie. Déjà enfant, j’étais cette petite peste qui s’amusait a faire des tours pendables, se faisant pardonner d’un sourire éblouissant. J’étais ce petit bonheur, comme m’appelait ma mère, qui rayonnait même dans la grisaille. Indomptable déjà, je ne pliais pas facilement, me battant pieds à pieds pour ce que je croyais être juste, ou alors pour un caramel mou. Tout les prétextes étaient bons en vérité. Une petite sauvageonne comme disait mon père, un sourire amusé aux lèvres. J’étais la seule de la fratrie a avoir hérité son caractère volontaire.
Puis, j’ai grandis, doucement, lentement, prenant mon temps pour découvrir la vie. Je fus courtisée aussi, beaucoup mais mon choix se porta sur Liam. Gentil, beau, généreux aussi. Etais je amoureuse ? Honnêtement, je ne crois pas, mais je l’aimais beaucoup ça oui. Alors quand il me demanda en mariage, je n’ai pas hésité. Après tout, nous nous entendions bien, sur pas mal de point même et je devais bien avouer que son caractère passif me plaisait. Il ne chercha jamais a me brider, me laissant m’épanouir sans s’y opposé. Je ne voulais pas d’enfant trop tôt et il me laissa faire, adorable Liam. Il me disait que nous avions le temps, tout le temps pour fonder une famille, que de toute façon, il ne voulait pas trop d’enfant, qu’un ou deux serait suffisant. Un fils peut être auquel transmettre son nom. J’étais d’accord, puis je n’y pensais plus. Oui, Liam était un compagnon parfait dans un sens mais pas dans l’autre. Notre vie était fade, trop a mon gout parfois, mais je ne pouvais m’en prendre qu’a moi n’est ce pas ? J’avais accepté sa demande, je ne pouvais plus faire marche arrière. Et puis, j’aurais pu tomber sur pire, a cette époque où la femme n’est presque rien. Bien que tout cela commençait a changer, doucement, surement.
Cela faisait presque sept ans que nous étions mariés lorsque ma sœur nous invita a séjourner chez elle. En Irlande. Contrairement a moi, Eleonore avait toujours voulu quitter les Pays Bas, je ne sais pas vraiment pourquoi et je sais que lorsqu’elle partit vivre son rêve, elle me manqua atrocement. Après tout, nous étions proches, voir très proches. Un an nous séparait mais parfois, on pouvait nous prendre pour jumelle. Nous nous ressemblions oui, sur le physique mais pas sur le caractère. Comme moi, ,elle était grande, svelte, presque une liane.Le brun chaud de ses cheveux se tentait parfois de chatain clair au soleil alors que le mien se parait de reflet roux, même dans nos iris, il fallait nous regarder attentivement pour voir la différence, mon bleu était plus translucide, plus clair, le sien s’approchait du noir abyssal. Ma sœur était douce, tendre, maternelle même, moi, je n’étais rien de tout ça. J’étais têtue, volontaire, trop certainement, Liam me disait souvent qu’il admirait ma force d’âme, cette façon que j’avais de ne jamais m’avouer vaincue et souvent, je souriais lorsqu’il me disait cela, comme un peu absente.
Nous arrivions en Irlande dans une nuit pluvieuse et presque froide. D’aucun se terrait chez eux, prêt de leur âtre, certains marchaient rapidement sous cette pluie si fine qu’elle se glissait partout et moi, je riais le nez en l’air. La pluie ne m’avait jamais gênée, bien au contraire, certains aiment le soleil si fort qu’ils se fânent lorsque le ciel devient gris, moi, je suis tout le contraire. Liam secouait la tête, comme un père devant son enfant trop turbulent et je lui souris avec douceur tandis qu’il me tendait un parapluie. Ma sœur était là, nous attendant et je tombais dans ses bras, caressant ses cheveux si doux, pleurant presque tant son absence m’avait cruellement blessée. Je l’avais regardé attentivement et je l’avais trouvé épanouie a son tour. Célibataire, elle ne semblait pas vouloir se caser et je n’étais pas de celle a la critiquer pour ça. Aurais je aimé une vie plus libre que le mariage ? Oui, sans doute, mais j’avais choisis, peut être avait ce été un mauvais choix, mais je le respectais tout de même. Elle nous conduit chez elle, un petit cottage situé dans les landes irlandaises, terres de légendes, elle se fit un plaisir de nous en narrer quelques unes au diner et, je l’avoue, je crois bien qu’a un moment, j’ai eu peur, puis vint l’heure du coucher. Je n’avais pas sommeil et, une fois mon mari endormi, je suis sortie, errant sans vraiment avoir de but dans les alentours. En vérité, je me posais tant de questions, étais je arrivée a un tournant de ma vie décisif ? Je ne sais pas. Peut être. Si tel était le cas, il se pourrait que je prenne des décisions qui feront mal, mais je sais que je les prendrais, parce que rien ne pouvait m’arrêter une fois mon choix arrêté…J’avais sourit, comme ça sans véritable raison, heureuse malgré tout parce que la vie s’étendait encore devant moi..Vraiment ? Je ne savais pas encore que l’enfer m’attendrait, qu’il ricanait en me regardant marcher sans but. Et il m’y trois nuits a me prendre. Une nuit de pleine lune. Ronde et toute puissante, je l’avais regardé longuement, assise sur un rocher au beau milieu de la nuit. Liam et Eleonore dormait depuis des heures et moi, j’avais pris l’habitude de m’aventurer toujours plus loin dans la landes avant d’aller me coucher.
Au début, je n’ai rien sentis. Non vraiment. Rien du tout. Peut être le choc ou la peur, encore maintenant, cela reste difficile a dire. Je me souviens d’une pression sur mon épaule, d’un liquide chaud qui coulait sur mes vêtements, poisseux, épais. Je n’ai même pas crié, ni même hurlé. Non, je me suis débattue. Je n’étais pas de celle qui se laissait faire que ce soit par un homme ou pas…une bête ? J’ai frappé, aussi fort que je le pouvais et j’avais presque rit lorsqu’il m’avait laché, disparaissant dans la pénombre. Non, rectification, j’avais rit, pensant avoir réussit a le faire battre en retraite. Belle idiote que j’étais. Il n’avait jamais voulu me tuer et pourtant, j’aurais préféré qu’il le fasse. La blessure n’était pas profonde, elle saignait abondamment mais n’était pas mortelle, du moins, c’est ce que le médecin m’a dit lorsque, rentrée blessée, ma sœur l’avait fait appelé en catastrophe. Je me souviens de son visage souriant, presque débonnaire, montrant bien qu’il ne croyais pas un mot de mon histoire. Un loup sauvage, ben voyons ! Un gros chien certainement ! Les bergers du coin en possédait parfois une meute que l’un d’eux se soit échappé n’était pas aberrant. Soit. Je me suis tue et je l’ai laissé me recoudre.
Puis j’oubliais, après tout, peut être que le médecin avait raison, la nuit était claire mais il était tard, avais je rêvé ? Non, je le savais.
Je riais au diner, mangeant ma glace en écoutant ma sœur. Liam était partit visiter une ferme dans le voisinage et le temps, très mauvais, le forçait a y passer la nuit. Je ne m’inquiétais pas pour lui et profitais d’une soirée avec ma sœur. Juste elle et moi, comme avant. Elle me racontait comment elle avait séduit un jeune maraicher et, durant un instant, je lui enviais cette liberté de mœurs que moi je ne pouvais avoir. J’avais juré fidélité, je respectais ce vœux, mais j’avais tout de même un pincement au cœur en l’étendant rire. Nous avions bu, beaucoup, trois bouteilles de vins, étrange comme certains détails vous reste n’est ce pas ? Aussi avais je mi mon malaise sur le compte de l’alcool alors que dans le ciel se levait le disque rond et parfait d’une pleine lune. Cela faisait 31 jours que nous étions en Irlande et déjà, notre retour au pays se profilait. J’avais envie de rester avec ma sœur, mais ma vie m’attendait de l’autre coté de la Manche. Et puis…ce fut le trou noir, l’oubli parfait. De cette nuit, je ne me souviens de rien, juste d’un gout métallique dans la bouche…Quand je me suis réveillée…Quand j’ai ouvert les yeux…L’horreur m’attendait. Eleonore gisait là, a mes cotés, déchiquetée, couverte de sang…ce sang qui parcourait ma peau. J’ai hurlé, si fort, si longtemps que je n’ai pu émettre de mots avant quelques jours. Comment ? Pourquoi ? Pourquoi elle et pas moi ? Et ce doute, qui ne me quittait pas. L’avais je tué ? La bête était elle revenue ? Liam revint et il vomit d’horreur en me découvrant nue, couverte d’humeur rougeâtre, le cadavre de ma sœur allongé a coté de moi.
On appela la police et je fus interdite de quitter le territoire. On ne me le dit pas clairement, mais je sentais dans ces regards, ces murmures. On me pensait responsable, on croyais que j’avais tué ma sœur, que j’étais malade…Et si cela était vrai ? Non ! J’adorais ma sœur, jamais je ne lui aurais fait le moindre mal ! Impossible ! Et pourtant, ce doute, toujours et encore ce doute qui me rongeait de l’intérieur. Liam lui-même me regardait différemment, avec une méfiance qui n’existait pas avant. Me pensait il coupable ? Je passais en jugement. Et…Je fus condamner a la potence. J’ai crié mon innocence mais tout m’accusait. La porte était verrouillée, il n’y avait aucune traces d’une tierce personne…Et comment expliquer que je me sois réveillée nue ? Même moi je commençais a croire a ma culpabilité. On m’enferma dans l’attente de le sentence et c’est a ce moment qu’il est venu. Je ne voulais pas mourir, l’avait il sentit ? Peut être.
Gabriel.
Au début, je ne l’ai pas cru. Au début, je l’ai traité de fou et j’ai vraiment pensé qu’il l’était. Je ne voulais pas entendre ces mots, ni le son de sa voix. Je ne voulais rien savoir de ces inepties et pourtant…Pourtant son discours faisait son chemin en moi, j’avais si peur de mourir. Etais je donc prête a tout pour éviter la potence ? Même a croire un fou ? Sans doute oui. J’aimais la vie, même si la mienne venait de changer radicalement. Je n’avais plus qu’une certitude, j’avais bel et bien tué ma sœur. C e monstre qui dormait en moi lui avait oté la vie, lui avait déchirée la chair. J’étais maudite. Gabriel est venu me chercher la veille de ma mise a mort et j’ai glissé ma main dans la sienne, comme un serment. L’avenir m’apparaissait si flou. Je l’ai suivit, tentant parfois de tuer le monstre qui m’habitait, mais il me dit que cela ne servait a rien. Qu’il faisait partit de moi, que je devrais faire avec. Il m’apprit a survivre et combla ma solitude. Je m’attachais a lui, c’est vrai, mais comment faire autrement lorsqu’un homme devient votre seul point de repère ? Seulement, je ne savais pas tout. Nous traversions plusieurs contrées, nous déplaçant souvent pour ne pas attirer l’attention et, c’est presque par hasard que j’ai su…Cette vérité que j’aurais préféré ignorée. Cette bête responsable de ma transformation, celle qui planta ses crocs dans ma chair n’était autre que lui. Cela me fit un choc et réveilla ma colère. Je lui ai hurlé dessus, peut être même frappé. Comment avait il osé ME faire ça ?! Pourquoi ?! Par accident ?! Etait ce une excuse ? A mes yeux non, cela n’en était pas une ! Il m’avait condamnée a une vie dont je ne voulais rien ! Qu’avais je a espéré de cette existence ? Les lendemains de pleine lune me voyait culpabilisante, cherchant a tout prix a savoir si j’avais tué, meurtrit. Je n’arrivais pas a vivre avec cela. Si Gabriel acceptait ce que nous étions, moi je haïssais cette nature sauvage. Je lui en voulais atrocement, déraisonnablement même. Mais il avait été mon soutiens durant de longues années, avant que je ne découvre cette vérité, j’avais apprit a vivre avec lui, a me reposer sur lui-même, lui pardonnant cette tendance au mensonge qui semblait faire partie de lui. Mais ça ! Ca je ne pouvais pas, c’était au dessus de mes forces. Oserais je regardé ce qui vraiment me mettait en colère ? Je ne sais pas, mais il était plus facile pour moi de me laisser aller a cette fureur qui naissait quand je le regardais. Malgré tout, je ne le quittais pas et même si l’idée de le faire m’effleurais souvent je savais qu’au fond de moi, je n’en avais pas envie.
Finalement, nous nous installâmes a Venise, juste lui et moi, voilà a quoi se résumait la meute mais nous étions bien. Lorsque je n’étais pas rongée par ma colère, j’aimais sa compagnie, son rire qui provoquait immanquablement le mien. Puis vint Adam, jeune loup malhabile. Gabriel le prit sous son aile, comme il l’avait fait avec moi. Etait il son créateur ? J’avoue que je n’osais poser la question ayant peut être trop peur de la réponse, je ne voulais pas être déçue a nouveau.
C’est encore un lendemain difficile et comme d’habitude, je ne peux m’empêcher d’avilir Gabriel. Je suis en colère, contre moi, contre lui, une colère qui dure depuis 63 ans maintenant. Je n’arrive pas vraiment a lui pardonner et chaque pleine lune me rend nerveuse, enragée même et je n’ai d’autre choix que de m’en prendre a lui. Irrationnelle !Encore une fois, je l’ai traité d’égoïste, de menteur, parce qu’il l’était. Encore une fois, il m’a montré la porte, lassé je pense par mes rages, encore une fois…J’ai hésité. Un jour peut être arriverais je a le quitter et je sais que ce jour là, ce sera définitif. Encore une fois je suis partie en claquant la porte les yeux remplit de larme de rage. Pourquoi ne comprenait il pas que je n’aimais pas cette vie ? Pourquoi me l’avoir imposé ? Je le haïssais, je l’aimais, étrange contraste et opposé. Avec ou sans lui. Je ne sais pas. Mais peut être qu’au fond, celle que je hais vraiment, c’est moi ?
. Behind the screen Ton p'tit nom (ou surnom ou pseudo) : Pwix ! Comment t'as connu le forum ? Alors, c’est compliqué, déjà y a eu Gabriel et ensuite Norah qui a fait son chant des sirènes accompagné d’un déhanchement digne d’une couleuvre, j’ai craquée.Tu le trouves bien, dis ? Oui, mais j’ai toujours pas trouvé la baraque a frite Et c'est quoi le code ? Ok/edit EVI Avant qu'on se quitte (ou qu'on se trouve ! \o/) tu veux rajouter un petit mot ?Oui, pardon madame la joueuse auquel je pique Rebecca, mais j’ai pas pu résister ^^
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