RPG Fascination
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


jQuery().ready(function(){ var banner = new Array(); banner[0]='https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/03/1453226391-header-hiver-6-2.png'; banner[1]='https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/03/1453226394-header-hiver-6.png'; banner[2]='http://image.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

 

 Lydia Emily

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Lydia Emily Empty
MessageSujet: Lydia Emily   Lydia Emily Icon_minitimeSam 26 Déc - 13:50

Cochez : Poste Vacant [ ] Poste Vacant d'un membre [ ] Personnage inventé [ x]

{RP:


Nom: j’en n’ais pas


Prénom(s): Lydia Emily


Date de naissance et âge: 16 décembre 2006, dans un hôpital désaffecté en Alaska. Elle a donc 3 ans et des poussières, mais bien plus du double en apparence.


Lieu de résidence: Dans une fabuleuse forêt remplie de merveille.


Statut: Hybride (Mi loup Mi vampire et Mi humaine)


Classe sociale: pauvre très pauvre


Emploi: j’en ais pas


Famille: j’en ais pas


Caractère: Toujours débordante d'énergie et pleine de vie. Qui irait se douter que cette petite bouille se nourrit exclusivement de sang chaud qu'elle accompagne avec des fruits et légumes volés dans les étalages lorsqu'elle passe non loin de la ville ? N'ayant jamais vraiment eu l'occasion de goûter de la nourriture chaude, il est évident que pour elle rien ne vaux mieux qu'un peu de sang pour se réchauffer. Et quand il s'agit de sang, ce n'est pas de sang animal dont on parle. Car jamais Lydia ne ferait de mal à une mouche, oh non. Mais quand il s'agit de chasseurs ou de simples randonneurs, la petite ne se prive pas. Ceux-ci, fascinés par son joli sourire inoffensif ne peuvent pas faire autrement que de tomber dans le piège. Ayant été abandonnée à la naissance par son père, la gamine a toujours appris à se débrouiller seule et c'est en errant dans les bois qu'elle a suivit ses instincts. Instincts qui lui donnaient une soif de sang tellement grande qu'elle pouvait tuer un humain tous les deux jours. Bien entendu, elle avait toujours les yeux plus gros que le ventre et ne finissait que très rarement ce qu'elle avait entamé. Bah ... Les loups se chargeaient très bien du reste de toute façon.

Pour la fillette, le monde des humains qui est hypocrite et imparfait. Son propre monde lui suffit. Elle vit heureuse, loin de la civilisation et ne s'en approche que très rarement et uniquement pour voler de la nourriture autre que le sang qu'elle voit tous les jours, histoire de varier un peu les goûts. Même si pour elle, le goût du sang encore chaud coulant sur sa langue, puis dans sa gorge et pour finir dans son estomac est de loin le meilleur. Non. La jolie hybride n'aime pas le monde des humains et n'y va qu'en cas de nécessité pour les raisons citées plus haut, ou quand elle a besoin de nouveaux vêtements ou d'autre chose qu'elle ne pourrait se procurer dans la forêt de Forks ou elle vient de s'installer. Toujours joyeuse et de bonne humeur quand elle est dans la nature, il est très rare de voir cette petite pleurer sur son sort. Elle a été abandonné, certes. Sa mère est morte en lui donnant la vie, certes. Cependant, tout cela lui a fait se rendre compte de l'importance de la vie. Bien sûr, cela ne l'empêche pas d'humains sans ressentir la moindre pitié, mais elle n'a jamais été élevée et ne sait pas que d'autres êtres sont capables eux aussi de ressentir des sentiments, et ont eux aussi une vie et des proches auxquels ils tiennent. Pour elle, seuls les animaux méritent son respect. Et sa maman aussi. Car même si cette dernière est morte à sa naissance, la petite ne l'a jamais oubliée et a encore une image très nette d'elle et de cette chambre glaciale d'hôpital aux draps blancs tâchés de sang dans sa tête.

Derrière son caractère joyeux et insouciant se cache une autre personnalité. Oh non, Lydia n'est pas une schizophrène grosbill, encore heureux. Cependant, lorsqu'elle est affamée en sang, elle devient une personne froide, manipulatrice et calculatrice. Étonnant pour une petite bouille comme elle, mais pas tant que ça quand on connait sa vraie nature. (Ssssss ... Désolée, j'avais envie. XD) Après tout, elle est à moitié vampire, et les vampires sont comme ça eux aussi. Même si notre charmante petite rouquine n'a jamais été éduquée, elle sait parler un français assez correct. Peut-être même plus correct que la plupart des adolescents humains. Cependant, certains mots lui sont totalement inconnus, de même que tout le vocabulaire vulgaire que ces derniers utilisent à cœur joie. Assez intelligente, la fillette comprend assez rapidement tout ce qui l'entoure et sait déjà énormément de choses pour une fille d'à peine moins de huit ans d'apparence, et encore plus pour une fille de trois ans d'âge réel. En revanche, sur certains choses elle est encore assez immature et fait bien ses trois ans. En plus de ça, la petite est têtue et aime avoir le dernier mot quitte à soutenir des idées fausses.


Description physique: Une adorable petite fille à première vue. Comme la plupart des filles de son âge - Ou du moins en apparence - Lydia est de taille assez petite du haut de son un mètre et trente-huit centimètres. Bien entendu, cela ne la dérange nullement pour grimper aux arbres ou se rouler dans la terre. D'ailleurs, sa taille de fillette peut être assez pratique de temps à autres. Quand elle a faim par exemple, elle peut se cacher plus facilement en se tassant au sol, ou derrière les arbres. Ensuite, il lui suffit de sortir de sa cachette et d'attaquer par surprise. Certes, ce n'est pas sa seule technique de chasse, mais c'est de loin sa préférée. Contrairement à son père, ou du moins ce dont elle s'en souvient, la fillette a une peau se rapprochant bien plus du joli beige de l'épiderme humain que du blanc presque neigeux de la plupart des vampires. Non pas que ce blanc soit moche. Bien au contraire, Lydia aime beaucoup cette couleur si pure et simple à la fois. Mais le fait de pouvoir rougir et de sembler en bonne santé est tellement plus mignon pour une fillette de son âge. Cependant, la consistance de sa peau est très différente de celle des humains normaux. En effet, celle-ci est beaucoup plus chaude. Plus chaude encore que celle des modificateurs. En plus d'être dure, lisse et solide qu'un rocher poli par l'eau.

Ses yeux, quand à eux sont couleur ambre. Certains jours, cependant on pourrait affirmer avec certitude qu'ils sont marrons foncés. Presque noirs. Cependant, cela n'a rien à voir avec sa soif contrairement aux vampires normaux dont la couleur varie en fonction de leur envie de sang. Non. Cela a plus un rapport avec le climat ou le soleil. Un peu comme les humains normaux, mais en plus évident dira t'ont. Étant une personne assez expressive, son regard l'est lui aussi. Tantôt rayonnant, tantôt triste. Rappelons-le encore une fois. Lydia n'a que trois ans et il est normal pour une personne de cet âge là d'avoir des changements d'humeurs assez important. Son regard peut vous regarder d'un air interrogateur et se mettre à s'embrumer d'un coup pour finir par plisser du coin de l'œil cinq minutes après, car elle aura trouvé quelque chose qui la fera rire ou l'amusera. Juste après ses yeux très expressifs, la rouquine a un sourire assez communicatif. Bien entendu, après avoir perdu sa mère à jamais et que son père se soit enfui la fillette du apprendre à se débrouiller seule, et ce ne fut pas toujours facile pour elle, mais cela ne l'empêche pas de sourire de tout cœur quand elle est joyeuse. Et puis la vie est faite pour être vécue non ? Surtout quand sa mère s'est sacrifiée pour nous offrir ce cadeau. Derrière son sourire tantôt en croissant de lune, quand elle s'amuse à ramasser des feuilles qui volent ou qu'elle voit une proie s'approcher par exemple, ou tantôt léger et timide quand elle contemple les nuages la fillette sait cacher sa rangée de dents blanches étincelantes et bien aiguisées.

Pour ce qui est de ses cheveux, la fillette ne les coiffe quasiment jamais ou très rarement. De toute façon, à quoi cela pourrait-il bien servir quand on vit seule dans une cabane dans la forêt ? Personne n'est là pour vous regarder, vous juger ou encore vous critiquer. D'un roux assez clair et avec quelques mèches blondes, ceux-cis lui retombent jusqu'au milieu du dos, là où ils forment de petites bouclettes. Oui, ses cheveux sont ce que l'on pourrait qualifier de légèrement ondulés, tout en restant relativement lisses sur le dessus et se bouclant vers le bas. Ne faisant pas vraiment attention à son physique, la fillette les laisse à l'air libre et se contrefiche du fait que la plupart du temps, différentes feuilles, écorces de bois ou boue y soient accrochés. De toute façon, ce n'est que temporaire vu que quand elle prend des bains dans le ruisseau qui longe le bois, elle n'hésite pas à plonger la tête, ce qui fait disparaitre la plupart des saletés accrochés à sa belle chevelure. Très rarement, il lui arrive de les relever pour en faire une sorte de « Chignon-couette » et les attacher avec des bouts de bois, de la même manière qu'elle a vu des humaines le
faire avec des baguettes ou des crayons. Eh oui, on fait avec les moyens du bord.

Mais passons au style vestimentaire très « Original » de notre belle rouquine. On pourrait penser qu'une gamine vivant dans la forêt, sans autre habitat qu'une simple cabane puisse s'habiller de ce qu'elle trouve et de vêtements troués ou trouvés dans une poubelle, mais ce n'est pas le genre de notre petite. Oh non, Lydia est bien plus futée que ça, et même si elle ne porte pas un grand intérêt à son physique, elle ne supporte pas les vêtements moches et troués. C'est pourquoi elle va se servir chez les humains. Il lui suffit de repérer les maisons à proximité de la forêt et de s'y faufiler une fois les propriétaires partis. Ceci fait, elle peut se servir tant qu'elle veut. Une voleuse ? Ce n'est pas vraiment sa faute étant donné qu'elle n'a jamais été éduquée. Pour elle, tout ce qui se présente devant elle lui appartient aussi bien à elle qu'aux propriétaires d'origine. Je le répète une fois de plus. Elle pense que c'est naturel de se servir chez les autres. C'est pourquoi elle a ses préférences et des goûts assez difficiles et capricieux en matière de vêtements. Par exemple, elle adore porter les déguisements qu'elle trouve dans les malles de jouets des petites filles. Mais aussi les jolies robes, les chapeaux en laine, les vêtements trois fois trop
grands mais originaux ou à la pointe de la mode, les couleurs chaudes. Cependant, jamais au grand jamais vous ne verrez notre petite protégée avec des couleurs trop fluo.


Loisirs:
- Faire des dessins dans la terre.
- Marcher dans les feuilles mortes l'automne.
- Son doudou, Jeannot Lapin.
- Ce qui est doux et chaud.
- Grimper en haut des arbres & se construire des cabanes.
- Jouer avec les animaux.
- La nature et le beau temps.
- Espionner les humains quand ils dessinent ou jouent de la musique.
- Sauter dans les flaques d'eau.
- Manger des fleurs & des feuilles.
- Se faire des colliers de marguerites.
- Écouter le chant des oiseaux.
- Les lézards et les tortues.


Aime: i dême que loisir


N’aime pas:
- Le froid.
- Ce qui pique ou qui est pimenté.
- Les « repas » qui se débattent trop ou hurlent trop fort.
- Les bruits de fusil et les chasseurs.
- Marcher pendant trop longtemps.
- La solitude.
- La neige et l'hiver.
- La vulgarité.
- Qu'on la dérange quand elle mange.
- Se sentir fatiguée et dormir.


Caractère accentué:




{L’histoire de votre personnage:

« Mon cher journal ... »


Je t'écris afin de ne pas oublier une triste histoire. Mon histoire. Bien sûr, ma mémoire est encore bonne et fraiche mais j'ai envie de connaître tous les détails de mon passé. Et si je me continuais à vieillir si rapidement ? Ce journal serait la preuve unique d'une existence sur terre. Mon existence. Avant toute chose, je m'excuse si tu n'es pas le premier à qui je me confie, mais dans les bois je me suis fait ce que les humains appellent des amis. Du moins, c'est le terme qui s'en approche le plus. Ces loups sont non seulement des confidents, mais aussi les seuls êtres qui me tiennent compagnie dans cette forêt. Mais nous en reviendrons plus tard si tu veux bien. Remontons le cours de ma courte existence un peu plus de trois ans plus tôt, le jour de ma naissance qui reste gravé dans ma mémoire à tout jamais, comme si c'était à peine hier.

Septembre 2006.


Mes souvenirs d'avant ma naissance, bien que flous et confus sont
restés gravés à tout jamais dans ma mémoire. Je me souviens de cet endroit tiède dans lequel je me sentais bien. Mais cela ne pouvait durer éternellement. Je grandissais tellement vite. Si je ne sortait pas rapidement du ventre de ma mère, j'allais finir par la détruire et je ne souhaitais en aucun cas la blesser ou la faire souffrir. Je me souviens cependant de cette présence extérieure qui me chantonnait des berceuses. De mon père et de sa voix sonnant comme des carillons de cristal qui s'inquiétait pour la santé de ma maman. De la douce voix de celle-ci qui suppliait son fiancé de me jouer des morceaux de violon. Je n'ai jamais vu à quoi cela ressemble, mais le son était tellement agréable quand papa cédait à maman et acceptait de jouer des douces mélodies tantôt mélancoliques et romantiques, tantôt festives et heureuse. Mais je sentais bien que celui-ci n'était pas très à l'aise quand ma douce maman parlait de ma naissance comme si cela était naturel. Pour lui, j'étais une chose dangereuse et nuisible, pouvant tuer la seule femme qu'il n'ait jamais aimé. Le soir, lorsque maman s'endormait, je l'entendais pleurer en silence et murmurer des choses telles que « Pourquoi ? Pourquoi a t'il fallut cela ? Pourquoi suis-je une telle créature ? Je suis en train de créer moi même un monstre et je n'arrive pas à l'en empêcher. Elle semble tellement heureuse quand elle en parle. Mais se rend-elle compte qu'il va la tuer ? » Parfois, il me confiait ses peurs et me disais à quel point il regrettait de ne plus être un humain pour nous rendre heureuses, ma mère et moi. Il me racontait ce qu'on aurait fait dans l'insouciance et le bonheur. Il me parlait de fêtes foraines, de gigantesques parties de cache-cache, de déguisements de princesse si j'avais été une fille ou de jeux de bagarre si j'étais un garçon, de premiers amours, d'école, d'argent de poche, de contes de fées qu'il aurait aimé me raconter avant que je m'endorme et de plein d'autres choses qui sonnaient comme merveilleuses à mes petites oreilles. Et pourtant, j'étais certainement la mieux placée pour savoir que ce monde était bien loin de moi. Je ne savais pas à quoi ressemblait l'extérieur, mais je savais déjà que j'étais différente des autres. Quelque chose qui allait peut-être prendre une existence contre la sienne. Quelque chose qu'il fallait à tout pris cacher. Quelque chose de plus fort que les autres humains. Quelque chose qui se nourrissait essentiellement de sang. Une créature abominable qui ne mériterait pas d'avoir été concue.

Décembre 2006.


Tout a commencé ce jour glacial de décembre dans une chambre d'un vieil hôpital désaffecté, dans la ville de Nome en Alaska. Tout le bâtiment semblait calme et silencieux, à l'exception d'une pièce fermée à double tour de laquelle on pouvait entendre une voix d'homme murmurer des choses à une autre personne en semblant vouloir la rassurer ainsi qu'une réponse à peine audible provenant d'une douce voix féminine. Puis plus rien. L'homme devait certainement être en train de pleurer car il savait que cet enfant allait tuer son épouse d'ici quelques heures à peine. Vers huit heures du matin, le vampire tira les rideaux de la chambre ou était assoupie sa femme et ouvrit la fenêtre comme pour lui laisser profiter une dernière fois de l'air glacé de l'hiver. Bien que celle-ci semble sûre d'elle en voulant mettre au monde son enfant quitte à en payer de sa vie, elle semblait réaliser à quel point ce monde lui avait été cher. Son mari à son chevet ne parlait plus. Il était déjà anéantit par ce qui allait suivre. Comme pour le rassurer, celle-ci lui attrapa sa main dure et froide et lui dit ces mots qui furent certainement les derniers dans un souffle.

«William. S'il m'arrive quoi que ce soit, je veux que tu prennes soin de
cet enfant comme tu l'as toujours fait avec moi. Je veux qu'il
grandisse heureux ... Je .... Ne veux pas qu'il ... devienne un
monstre. William ... Promets-le moi ... Il arrive.»


C'est avec les yeux remplis de larmes que le père accepta de tenir cette promesse envers sa femme. Il devait la rassurer et ne pas la stresser plus qu'elle ne l'était, sinon il risquait de la tuer. Serrant sa main tellement fort qu'un bruit désagréable de craquement d'os et de poignet cassé se fit entendre, William savait qu'il mentait. Si sa femme en venait à mourir, il tuerai l'enfant et se suiciderait juste après. Il ne pouvait pas continuer de vivre sans elle, et élever le ou la responsable de sa mort. Tandis que toutes les larmes de son corps coulaient sur les joues de son bien aimé, Catherine concentra toutes ses dernières forces à la mise au monde de cet enfant. Ayant eu quelques expériences en médecine, William attrapa la chose, coupa le cordon médical et posa ce petit être dans une bassine d'eau tiède avec autant de précaution que si ce dernier n'était autre qu'un sac à patates. Se forçant de ne pas regarder ce dernier, sans se soucier de savoir à quoi il ressemblait et si c'était un garçon ou une fille, le vampire se précipita à nouveau au chevet de son épouse. Contrairement aux draps qui étaient presque entièrement rouges et sentaient une délicieuse odeur de sang à plein nez, la jeune humaine était blanche comme la neige et rigide comme un cadavre. Non. Elle ne pouvait pas abandonner son mari ainsi. Hurlant son nom de toutes ses forces jusqu'à ce que le soleil de midi ne se montre dans le ciel, celui-ci vit bien qu'elle ne bougerait plus à tout jamais.

« Tu n'es qu'un monstre. Maintenant, tu vas payer pour la souffrance que tu m'as infligée. »

Se dirigeant vers la bassine, le jeune père donna un violent coup de pied dans la bassine qui se renversa entièrement sur le sol avec l'enfant. D'un geste violent, il la prit dans ses bras et sortit de ce sinistre hôpital pour aller le tuer loin de sa mère. Se dirigeant vers les bois, ce dernier le lâcha d'un geste brusque à terre et décida de le tuer en l'étranglant de toutes ses forces. Seulement, une chose étrange se produit. L'enfant qui jusque alors ne s'était guère manifesté regarda son père droit dans les yeux et lui fit un sourire franc et plein de confiance. Des yeux marrons, vivants et pleins de vie. La même couleur que les siens dans le passé, du temps où il était encore humain. La petite s'approcha de son père et tendit les bras dans sa direction, comme pour qu'il la porte dans ses bras. Reculant en voyant la beauté de sa fille et son regard si insouciant, le père sembla hésiter. Devait-il la tuer maintenant ou la laisser vivre ? Après tout, s'il tuait cette gamine, tous les derniers efforts de sa femme seraient réduits à néant. Essuyant ses larmes, le père fit quelque chose que jamais il n'aurait pensé être capable de faire : Il souleva le bébé du sol et la serra fort dans ses bras avant de l'y reposer le plus doucement possible. Lui adressant un sourire triste, celui-ci s'inclina devant elle et prononça un faible « Au revoir ! »

Décembre 2008.


Cela fait exactement deux ans que je suis née. J'ai appris à vivre en suivant mes instincts, bien que les premiers temps furent très durs quand je venais de naître. A tel point que j'en venais à manger tout ce qu'il me passait sous la main. Que ce soit des insectes, des rongeurs, des petits animaux ou des fleurs. Tout y passait. Heureusement, en grandissant j'ai appris à aimer et respecter les animaux. Alors, je me suis tourné vers une nouvelle proie beaucoup plus appétissante et facile à traquer : Les humains. Si mes souvenirs sont bons, ma mère en était une elle aussi. Ça te parait certainement répugnant cher journal, et je te comprends. Mais depuis que j'ai goûté la chair humaine, je ne peux plus me contrôler. De toute façon, je ne me résous pas à faire encore du mal aux animaux car c'est eux les seuls êtres encore capables de me tenir compagnie. Sans les loups, je serai morte de froid quand j'étais petite, car c'est eux qui sont venus me tenir chaud. Ça va vous paraître étrange, mais je pense avoir une sorte de don qui me permette de communiquer aux animaux. Non, je ne leur parle pas, ceci est ridicule. Mais je parviens à leur communiquer mes émotions et à comprendre les leurs. Je peux aussi leur demander de faire des choses pour moi comme me ramener du bois et ils le font sans aucun problème. Ils m'ont aidée à construire une cabane. Mais il fait encore trop froid ici. Je pense que je vais essayer de convaincre un troupeau de rênes de m'emmener loin d'ici quand j'aurais suffisamment de forces.

3 novembre 2009.


Le troupeau de rênes est enfin prêt à partir. Nous allons certainement paraître étranges aux yeux des humains s'ils nous voient. Peut-être voudront-ils nous chasser, c'est pourquoi il faudra être vigilants. Je ne veux pas encore perdre des êtres qui me sont chers. J'espère que les rênes tiendront le coup avec la chaleur. A moins qu'elles ne se relaient avec d'autres pour me porter sur leur dos. Quoi qu'il en soit, me voilà partie pour une ville lointaine et bien plus chaleureuse.

27 novembre 2009.


Je suis enfin arrivée. Le trajet était censé être plus long, mais les
rênes se refusaient à aller plus loin. C'est étrange. Heureusement que j'ai appris à lire un peu grâce à quelques manuels volés chez les humains. Je sais que la ville dans laquelle je vais s'appelle «PHORQUE. » ou quelque chose du genre. Le temps ici est humide, mais c'est supportable. Ici, il ne neige pas ou plus. Étrange pour un mois de janvier. Hier soir, lorsque nous sommes arrivés, nous avons perdu un de nos compagnons rênes qui s'est fait dévorer par une bête. Un loup ? Non, cette chose semble bien plus grande que ça, vu comment ce dernier a été amoché. Toujours est-il que je vais devoir rester sur mes gardes dans cette forêt. Car si ça se trouve, cette chose n'est même pas un animal. A l'aide de quelques planches et fougères, je me suis construit une petite cabane dans laquelle je vais habiter. Je ne sais pas à quoi m'attendre dans cette ville, mais on verra bien. Dans tous les cas, l'hiver sera beaucoup plus doux et supportable.



{HJ:

Avatar pris: Monnalisa
Votre âge IRL: 15 ans
Code:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Lydia Emily Empty
MessageSujet: Re: Lydia Emily   Lydia Emily Icon_minitimeSam 26 Déc - 19:37

Bienvenue,
Il te manque le code.
Une fois posté je me pencherais sur ta fiche, néanmoins sache que nous attendons beaucoup des Hybrides.
Je lirais le tout le code mis Wink
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Lydia Emily Empty
MessageSujet: Re: Lydia Emily   Lydia Emily Icon_minitimeMar 12 Jan - 16:52

FICHE ABANDONNEE
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Lydia Emily Empty
MessageSujet: Re: Lydia Emily   Lydia Emily Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Lydia Emily
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RPG Fascination :: Fiches validées :: Présentation
 :: Fiches refusées ou abandonnées
-
Sauter vers: