RPG Fascination
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


jQuery().ready(function(){ var banner = new Array(); banner[0]='https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/03/1453226391-header-hiver-6-2.png'; banner[1]='https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/03/1453226394-header-hiver-6.png'; banner[2]='http://image.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 Heidi Volturi [Terminé]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Fév - 13:58

Je tiens à préciser que cette histoire n'est en aucun cas l'officielle. Elle sort tout droit de mon imagination, alors si vous voulez bien la respecter en évitant de la copier.
COPYRIGHT


FICHE DE PRESENTATION : Heidi Volturi =)


Je reposte ma fiche, pour permettre une meilleure lecture. Je demande donc à ce que personne ne poste après, pour que je puisse à chaque fois continuer l'histoire à la suite. Si vous voulez commentez vous pouvez vous rendre à ce lien:
https://twilight-fascination.superforum.fr/presentation-hors-jeu-f49/heidi-volturi-commentaire-t880.htm#22416


Ce que dit le livre :
On sait que Heidi est attendue des Volturis lorsqu’Edward, Bella et Alice partent de Volterra.
On parle de son arrivée, accueillie de Démétri :
La hall aux portes d’or était calme et désert, à l’exception d’une splendide femme aux allures de statues. Elle nous contempla avec curiosité, moi en particulier.
- Bienvenue à la maison, Heidi, la salua Démétri.
La déesse lui adressa un sourire absent. Elle me rappelait Rosalie, bien qu’elles ne se ressemblent en rien, mis à part pour leur exceptionnelle et inoubliable beauté. J’en étais comme hypnotisée. Sa tenue soulignait sa magnificence. Ses jambes immenses et assombries par des collants étaient mises en valeur par une minijupe des plus courtes. Son corsage rouge à manches longues et col montant épousait les formes avantageuses de son buste, d’autant qu’il était tissé en vinyle. Son opulente chevelure acajou brillait, ses prunelles étaient d’un violet surprenant, peut-être parce qu’elle portait des lentilles de contact teintées sur ses iris pourpres.
- Démétri, répondit-elle d’une voie soyeuse, tandis que ses yeux se posaient alternativement sur mon visage et le manteau gris d’Edward.
- Belle prise, la complimenta Démétri.
L’ostentation de ses vêtements me devint soudain évidente. Non seulement elle allait à la pêche, mais en plus elle servait d’appât.
- Merci, lança-t-elle avec un sourire aveuglant. Tu ne viens pas ?
- Dans une minute. Garde-m’en quelques uns.
Heidi hocha la tête puis fila dans la tour, non sans m’avoir auparavant jeté un ultime coup d’œil intrigué.



Nom : A l’heure de ce jour elle porte le nom Volturi, mais ce n’est pas le seul qu’elle a eu le loisir de porter. Elle est passé par d’autres noms. Notamment son nom d’humaine, lorsqu’elle portait encore son nom de jeune fille on l’appelait Mlle de Beauvour. Après son mariage, ce fut Mme la Duchesse d’Armant. Il y eu une dernière appellation à son sujet, qui passa moins pour un nom de famille mais qui pouvait être compté comme tel : La déesse des enfers. Tous ses noms relatent de son passé, mais maintenant c’est avec fierté qu’elle s’affiche sous le nom de Volturi.

Prénom(s) : Il y en a un qui revient couramment. C’est son réel prénom, celui avec lequel elle a traversé les siècles : Heidi. Ses parents lui en ont cependant attribués un deuxième : Eloise. En bref, c’était Heidi Eloise. Cependant, elle s’est fait nommé la Déesse des enfers, qui pouvait compter comme un prénom autant qu’un nom de famille. Après lorsque notre chère Heidi a traversé les siècles, avec quelques impostures elle s’est fait passer pour d’autres personnes, mentant sur son nom, se faisant appeler Katie, ou autre… Mais jamais bien longtemps. Maintenant c’est sous son véritable prénom qu’on la connaît, Heidi.

Age : Cela dépend sous quel angle on doit répondre à cette question. La vie de Heidi Eloise de Beauvour s’est arrêtée à ses 19 ans, celle de Heidi Eloise Duchesse d’Armant à quelques mois avant ses 20 ans. En d’autres termes, sa vie d’humaine a duré un peu plus de 19ans. Cependant, sa vie de vampire dure depuis maintenant 438 ans. Cette chère vampire, est née humaine le 16 Mai 1550, et sa naissance de vampire se passa le 4 Août 1569. Au total cette femme a vécu 457 ans.

Lieu de résidence : Cela serait encore une fois difficile de préciser où la vampire réside. Car il faudrait mentionner par chaque lieu de résidence par lesquelles elle est passé. Soit, énumérons. Dans sa tendre vie d’humaine elle a vécu dans le manoir des De Beauvour. Puis après son mariage elle a vécu dans un navire pendant quelques mois. Après cela, ses établissement de sa vie d’humaine ne sont plus existant, vu que sa vie d’humaine n’a pas eu de suite. Par après, elle n’a pas eu de lieu de résidence pendant quelques années le temps de découvrir le monde entier, avant de rejoindre sa contrée d’antan, le sud de la France où elle avait vécu lors de sa jeunesse. Elle s’installa dans son ancien manoir qui avait été abandonné et resta là quelques siècles. C’est après cela qu’elle s’établit à Volterra, capitale du monde des vampires si on puis le dire, et qu’elle vécu avec les Volturis, devenant l’un des leurs. C’est son lieu de résidence officiel désormais, mais lorsqu’elle se déplace pour vaquer à ses loisirs, elle prend toujours un hôtel. Partout est un chez elle en faite, mais là où on sait qu’elle sera toujours est bien entendu auprès des Volturis.

Statut : C’est bien entendu une vampire. Une réelle vampire qui assume pleinement sa condition et son être. Elle ne s’est jamais nourri que de sang humain, n’ayant jamais touché à de sang d’animal, trouvant cela stupide. Avec tous ses atouts, l’idéal étant de profiter de sa nature de buveuse de sang.

Don : Faisant partie du clan des Volturis, elle ne peut qu’avoir un don. C’est un don qui a suscité l’intérêt de Aro, Marcus et Caïus, tous trois. Aro est venu en personne la chercher, ayant eu vent de son don. Un don qui ne peut être que très utile pour partir à la chasse. Notre chère Heidi a le pouvoir d’inspirer une confiance grandissante à quiconque l’observe trop. En réalité, elle a un don hypnotique, qui fonctionne principalement sur la race humaine. Sans difficultés, vu leur faiblesse d’esprit, ils peuvent la suivre si elle le désire. Elle peut les influencer, et ils lui feront confiance automatiquement. Ce type de don sûrement dût à l’hypnose et l’influence qu’elle produisait sur les gens l’entourant dans sa vie d’humaine. Son don est moins important sur les vampires ainsi que les Loups-Garous, en effet, avec ces deux races qui ont un esprit plus fort, elle ne peut pas les forcer à lui faire confiance ni même les hypnotiser complètement, mais elle a toujours des paroles très influencantes. En général les gens suivent facilement son avis lorsqu’elle l’émet, et c’est souvent inconsciemment que son don agis sur ces deux races. Elle n’a pas pour but de les faire suivre tout le temps, mais la confiance qu’elle inspire ne s‘arrête jamais. Pour ce qu’il s’agit de Bella, son don marche au même titre que pour les vampires, bizarrement son esprit est plus fort qu’un humain banal, autrement dit, elle n’est pas complètement hypnotisée par Heidi juste légèrement.

Classe sociale : On peut répondre à cette question sans la moindre difficulté. Heidi ayant toujours été une femme vivant dans la richesse ne peut que avoir une classe sociale aisée. Lors de sa vie d’humaine, elle vécu dans la richesse en possédant le titre de noble lorsqu’elle portait encore son nom de jeune fille, et après son mariage, sa richesse augmenta. Elle devint énormément riche, et avait assez de fond pour organiser 10 fois un tour du monde. Ce qui revenait dans le temps à une somme d’argent immense. Heidi, après sa transformation possédait l’argent de son mari, elle vécu le reste des siècles avec une masse d’argent phénoménale. Elle a toujours fait partie de la haute société et sa place au sein des Volturis n’a pas changé ce point de sa vie, de son éternité. Faisant partie de la famille royale elle est toujours aisée d’une manière presque offensante pour les gens ayant de l’argent.

Famille : La famille de la vampire a énormément évolué au cour des siècles. Elle est passé par sa véritable famille, sa famille biologique ainsi que par son mari, et la famille qu’elle s’ai choisi après être devenue une vampire.
Lors de son existence d’humaine, elle a d’abord compté ses deux parents comme étant sa famille.
Son père, François de Beauvour possédant un titre de noble et de plus étant comte. Il n’a jamais eu besoin de travailler, parce que sa condition de rang lui offrait tous les moyens dont il avait besoin. C’était un homme très terre à terre, qui n’a jamais eu de liens très serrés avec sa fille. Il espérait cependant lui offrir la plus belle vie qu’il pouvait, après tout c’était son unique fille…
Sa mère, Armène de Beauvour. Son nom de jeune fille était Matigny. Dès sa jeunesse, elle a été élevée dans la haute société, ayant elle aussi un statut de noblesse, la mère de notre chère Heidi a toujours cherché à faire de sa fille une femme digne qui épouserait un grand homme. Les liens que les deux personnes entretenait n’étaient pas non plus très liés. Mais elle aimait sa fille bien évidemment.
Quand à la concerné elle les a toujours énormément respectés, après tout ce sont ses parents.
Néanmoins, elle a toujours considéré son meilleur ami comme un réel membre de sa famille, peut-être beaucoup plus que son père, sa mère ou même son mari par la suite.
Il se nommait Antoine van Mareen. C’était le meilleur ami de notre chère Heidi et sûrement la personne dont elle était le plus proche. Elle ne s’ait jamais confié qu’à lui et a tout fait avec lui… Il est l’auteur des plus beaux souvenirs de la vie de la vampire. Mais ce n’était pas un membre de sa famille bien qu’elle en aurait rêvé. Elle aurait sans doute fait de lui son époux, si elle n’avait pas certains principes. Mais elle épousa un homme tout autre.
Charles Duc d’Armant. C’était le fils du cousin du roi de l’époque. Un homme qui possédait une fortune immense, et notre belle vampire a usé de ses charmes pour le faire succomber. Cela a bien entendu marché et il l’a épousé. Elle s’est servi de lui même si elle l’appréciait, et que lui l’aimait véritablement.
Sa famille durant sa vie d’humaine n’a pas été beaucoup plus grande. Elle n’avait ni frère, ni sœur et pas d’enfants. Pour ce qui est des cousins et cousines elle a dût en avoir 5 ou 6, mais elle ne les a jamais rencontrés. Sa famille humaine, est dès à présent éteinte, il n’y a plus de descendant…
Pour ce qui est par contre de sa famille lors de son existence de vampire elle n’en a choisi qu’une. Son créateur n’en fait pas parti.
Il se nommait Aaron Shipfler et elle n’a rien cherché à savoir sur lui, elle l’a tué dès qu’elle en a eu l’occasion.
Pendant plusieurs siècles, elle n’a pas eu de famille… Mais à présent, sa famille, encore actuelle, et la famille des Volturis. La famille la plus grande de tous les vampires. Elle n’est pas proche de tous les membres de cette famille vu son nombre important, mais elle est très attaché à ceux qu’elle considère comme ses frères et sœurs.
Sauf peut-être Jane avec qui elle ne cesse de se battre. Une vraie compétitivité s’est installé entre les deux femelle. Cependant avec le frère de Jane, Alec tout se passe très bien. Comme avec chaque homme Volturi en réalité. En particulier Démétri qui a déjà tant fait d’avance à la vampire. Peut-être de tous les volturis, la seule avec laquelle elle ne s’entend pas est Jane… Pour ce qui est du trio principal ils l’adorent tous. La femelle n’en demande pas plus. Elle a à présent une famille digne de ce nom.

Caractère : Le caractère de notre chère Heidi a beaucoup évolué durant les siècles mais on peut tout de même trouver l’essentiel. Il y a des choses qui sont restés tel quel malgré sa transformation en vampire.
Comme sa curiosité. En effet Heidi a toujours été de nature très curieuse, elle s’est toujours intéressé à ce qui ne la regardait pas forcément, comme lorsqu’elle a aperçut Bella et Edward a Volterra, elle n’a pu s’empêcher de se demander avec grand intérêt ce qu’ils faisaient là. Durant sa vie d’humaine, sa curiosité était marquée par le goût de l’aventure et de la découverte. Elle était curieuse de voir le monde. Sa marque de curiosité lui a imposé une nature de caractère à se mêler de certaines choses qui ne la regardait pas. Et surtout à devenir très déterminé pour obtenir ce qu’elle désirait. Elle a facilement réussi à apprendre comment forcer les gens à l’écouter. Un force de caractère qui lui a permit d’avoir son don si utile aujourd’hui.
La vampire est quelqu’un de très cultivé et d’une extrême politesse. Elle a toujours eu une grande classe et une grande tenue, elle fait tout en finesse. Ce n’est pas le genre de personne qui attaquera une personne avec brusquerie, elle sera plutôt du genre à venir par derrière avec une technique élaborée. Elle est de nature très subtile. En général, lorsqu’elle est préoccupée par quelque chose, elle accorde très peu d’intérêt à ce qui l’entour. Plus grand chose ne l’intéresse, et elle se montre absente. Juste la politesse qu’il faut.
Elle aime les compliments et lorsqu’elle en reçoit elle est de nature à vous remerciez avec un sourire aveuglant dont elle a le secret. Elle aime voir qu’elle est le centre d’attention et a le caractère qui fait tout pour cela. Elle se fait toujours remarquer. Pas avec brusquerie, mais avec subtilité encore une fois. Elle obtient toujours ce qu’elle désire. Ses désirs sont la chose la plus important pour elle, pour sa personne, rien ne passe avant ses désirs. Lorsqu’elle a un rêve, rien ne viendra en travers de son chemin, c’est en partie ce qu’elle a provoqué dans sa vie d’humaine. Lorsqu’elle a un rêve, elle met le reste entre parenthèse pour combler ce rêve, bien qu’elle risque d’en souffrir légèrement.
En général il est difficile d’obtenir son attention, pourtant le contraire est très facile. Il est rare qu’elle vous considère loin dans son estime. Elle peu vous appréciez, vous comptez parmi ses proches comme sa famille, mais elle n’est pas le genre de femme a venir se confier. De nature, sûre d’elle même, elle ne demande pas de conseils, ne se fiant qu’à son intuition et à ses instincts. Cependant si les autres personnes viennent lui demander conseil, ce qui arrive très souvent vue la confiance qu’elle provoque chez les gens, elle leur répond à bras ouverts. Provoquant en général une décision trop hâtive chez la personne car l’hypnose de la vampire a débordée.
Heidi a d’innombrables facettes de sa personnalité, et il est sans aucun doute, difficile de toutes les énumérez. Car en plus d’être infinie, elle ont énormément évoluée. La vampire peut se montrer sous des jours très différents selon les personnes. Mais, le principal étant qu’elle reste toujours sûre d’elle, et que cela lui permet de se faire remarquer. C’est grâce à sa confiance en elle qu’elle ose faire des sacrifice qui permettront la réalisation de ses rêves souvent poussés par sa curiosité.


Dernière édition par Heidi Volturi le Lun 31 Mar - 17:00, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Fév - 13:59

Description physique : Pouvons nous seulement dire qu’elle est passé de la perfection humaine à la perfection divine ? Pour employer un mot sur son physique c’est sûrement perfection qui en est le plus rapproché.
Heidi est comparée à Rosalie. Pas mentalement, uniquement par leur physique. Les deux vampires sont particulièrement magnifique, même pour des races supérieures. Rosalie a donc une adversaire de taille.
La femelle a tout simplement une beauté exceptionnelle et inoubliable. Tous les détails de son corps sont un atout. Partant de sa chevelure acajou brillante, jusqu’à ses longues jambes de craie musclées et fines. En passant, par un visage exceptionnel. La vampire, a une peau de neige exceptionnellement douce, et lisse, d’une dureté incomparable, mais elle est parfaite. Ses sourcils dessinent une courbe parfaite au dessus de ses yeux en amande. Ses iris d’origine pourpre, sont souvint teintés d’un violet foncé surprenant. Mais il ne gâche en rien sa beauté. Elle a un nez de taille moyenne qui remonte légèrement vers le haut, lui donnant un minois magnifique. Ses lèvres sont légèrement rosée et assez fine tout en restant pulpeuse. Elle a un menton parfait qui souligne sont visage malicieux et délicieux. Son cou est fin et délicat, inspirant un parfum sucrée et hypnotisant, puis il donne accès à des épaules parfaite, aussi douces, que dures. Ses bras montrent sa musculature exceptionnelle, tout en gardant l’aspect délicatement féminin qu’elle possède. Ses doigt sont d’une finesse incomparable, et accompagnent des ongles parfait, comme si elle sortait tous les jours d’une manucure. Son buste possède des formes avantageuse. Ayant une ceinture abdominale parfaite, démontrant ses muscles, un nombril discret et splendide, ainsi qu’une poitrine avantageuse. La vampire a tout pour plaire, en plus d’un dos légèrement cambré qui lui donne une allure féminine. Sa tenue est splendide et elle ne fait que souligner sa magnificence. Tout comme ses longues jambes de craie, qui porte les marques de sa musculature parfaite, et de ses genoux délicats. Ses pieds quand à eux, sont tout aussi parfait, souvent accompagnés de chaussures très féminines, ne la gênant en rien dans ses mouvements si gracieux et parfait.
En plus d’avoir cette allure magnifique, la femelle la soutint avec ses mouvements si gracieux, plus gracieux qu’une ballerine. On retrouve dans son apparence sa subtilité et sa magnificence. Souvent accentué par une voix soyeuse.
Cependant, lorsqu’il s’agit de la chasse, elle rend son caractère délicat de côté, pour porter des tenues en vinyle, et arriver à mener ses proies avec plus de jeu. Mais en réalité, notre femelle se vêtit de haute couture qui souligne sa silhouette plus que parfaite. Un silhouette qui était tout aussi parfaite dans sa vie d’humaine. Les différence était que sa perfection était plus humaine. Mais elle était belle, et faisait envier les hommes. Sa tenue était la même. Sa finesse et sa discrétion également. La différence étant juste que sa peau était moins pâle. Elle adoptait un teint plus coloré, qui lui allait à merveille. Tout comme le marron délicat de ses yeux en amande parfait. Ce sont les seules différences. Si on enlève, l’accentuation de sa perfection après sa transformation.
Heidi est irrésistible, elle a l’apparence qui va avec, la tenue, la voix, l’odeur enivrante… Faites attention où se pose vos yeux.

Loisirs : Avons-nous de réels loisirs lorsque notre vie dure une éternité ? Peut-être. Pour ce qu’il s’agit de Heidi, elle n’a jamais eu de loisir fixe. Quelques plaisirs certes, mais pour la plupart ils ont évolués au fur et à mesure de son existence. Notre chère vampire a peut-être eu un loisir qui s’est propagé, en passant par son existence d’humaine à sa vie d’immortelle. En effet, elle a toujours occupé son temps à voyager, où à rêver de voyage. Le loisir de s’instruire sur le monde, de découvrir comment et pourquoi. Beaucoup de son temps était passé à des rêveries sur la monde durant sa vie humaine, lorsqu’elle fut transformée, son temps fut plus occupé à découvrir le monde. Mais le loisir restait le même : le monde. Mais lorsqu’elle n’occupait pas son temps à se questionnait, à découvrir toutes les facettes de ce monde, il fallait bien qu’elle ai des loisirs de jeune fille humaine. En tant que noble, elle eu le plaisir de faire des ballades à cheval, d’accompagner son père à la chasse une fois ou deux. Elle passait beaucoup de temps dans les près avec Antoine, son meilleur ami. Sans doute le loisir le plus distrayant et apaisant de tous. En passant par des jeux enfantins aux longues discussions. Un loisir qu’elle devait quitter lorsque son cour de peinture commençait. Ou lorsqu’elle avait programmé son cours de danse. La danse, elle apprit à en danser tellement. A travers les siècles, la valse, le tango, la danse de cabaret. Heidi avait beaucoup de charme, et sa grâce indéfinissable fut acquis à l’aide de la danse qu’elle eut pour loisir. Un loisir qui se poursuivit dans son existence d’immortelle. Le loisir d’étudier fut aussi permanent, même si durant sa vie d’humaine il était plus une nécessité qu’elle n’appréciait pas. Par la suite, les petits loisirs comme la peinture furent moins essentiel que le loisir que la femelle prit à chasser. En tant que vampire il faut bien s’amuser. Elle prenait grand plaisir à trouver des proies et les ramener chez elle. Elle a toujours considérer cela comme un loisir, car elle le faisait même lorsque sa soif ne la démangeait pas. Et bien sûr, elle ne chassait pas de la même façon que tout le monde, son don lui a permit de ramener bien plus qu’une ou deux proies. C’était une chasseresse exemplaire, c’était des troupeaux qu’elle ramenait. Tout cela sans se fatiguer beaucoup. Un loisir si amusant qui lui permit de rejoindre les plus grands. La famille royale. Et maintenant, ce loisir est mit à des fins amusantes. Pourtant, elle n’en perd pas pour autant ses autres loisirs, le spectacle, l’étude mais surtout les voyages, le monde. Peut-être son loisir le plus important à ses yeux.

Aime : Il faut avouer que la splendide femelle aime plusieurs choses. Seulement est-ce bien dans le bon sens ? Pour elle en tout cas, pour les autres c’est encore à déterminer. Le fait qu’elle s’aime elle même, n’est pas forcément bon, mais comment pourrait-elle s’en empêcher. Elle a un gros orgueil. Un égaux surdimensionné, elle s’aime. Convaincue qu’elle mérite le mieux que l’on peut trouver, et surtout que personne n’a encore trouvé. Pas uniquement dans le sens de l’amour. Elle aime sa personne. C’est tout. Après peut-être viendra le fait qu’elle aime sa famille, du moins certains membres. Mais ce n’est pas le même amour. Heidi a beau aimer, elle fera toujours passer son amour pour ses désirs avant. Comme elle l’a fait avec Antoine. C’est pourquoi se fier à son amour n’est pas toujours la meilleure solution. Aimant la richesse, la découverte, et toute les meilleures choses à offrir, son amour se gagner en quelques sorte. Il faut s’avoir l’acheter, pour qu’elle vous aime un tant soit peu. Après les sentiments d’attachements viendront tout seul. Mais il ne faut pas oublier que c’est une femme de haute société, elle aime les flatteries, les compliments, la présents. Pensez à ces détails et vous serez gratifié du plus beau sourire qu’elle a en réserve. Un sourire qu’elle accorde également lorsqu’elle subit l’attention. L’attention, voilà encore une chose qu’elle aime. Elle aime être au centre de l’attention, être une source d’intérêt. Elle s’en délecte toujours. Pour trouver des choses qu’elle aime qui n’ont pas forcément de rapport avec sa personne tant admiré il faut chercher plus loin. Dans sa vie d’humaine par exemple. Elle aimait passer du temps avec Antoine, elle a aimé leurs première fois, elle aimait s’imaginer dans le futur, lorsqu’elle serait riche et une femme du monde. Voilà ce qu’elle a aimée. Après sa transformation, hormis sa personne, on peut dire qu’elle aime voyager, un plaisir qui ne la quitteras sûrement jamais. On peut aussi dire qu’elle aime tendre piège à ses proies, profiter d’elles et ensuite s’en délecter. Oui c’est une chose pour laquelle elle éprouve beaucoup de plaisir. Et bien sûr, comme tout vampire qui se respecte, elle aime le sang d’humain. Comme gourmandise autant que comme nécessité. La liste est assez vaste, mais on retient essentiellement que ce qu’elle aime est avant tout sa propre personne.

N’aime pas : Des choses qu’elle n’aime pas ? Difficile à dire... Surtout parce qu’elle est trop aveuglée par son amour propre pour s’occuper des choses inintéressantes. Mais il y a néanmoins des choses qui la mettent hors d’elle. Lorsque son amour propre est oublié par exemple. Lorsque l’attention n’est pas sur elle, lorsqu’on lui fait ressentir qu’elle n’est pas essentielle. Une chose qui a beau arriver très rarement, mais qui lorsqu’elle se produit la met dans un état pas possible. Peut-être n’aime-t-elle pas Jane non plus. Non en effet, elle ne l’aime pas. Mais cela reste la seule qu’elle n’apprécie pas du tout. Pourquoi ? Elle n’en sait rien et s’est ainsi. Discuter son opinion ne sert à rien. C’est encore une chose qu’elle déteste , que l’on discute ses opinions, cela arrive rarement encore une fois mais néanmoins cela l’agace. Tout comme lorsqu’on se plaint de sa chasse. Ce que la chère Jane sait faire à merveille. Un comportement qui la met hors d’elle et qu’il vaut mieux éviter. Pourtant, elle prend un malin plaisir à se battre. Ce n’est pas une chose qu’elle n’aime pas. Sauf si il s’agit de se battre avec des personnes qui n’en valent pas la peine. Cela lui fait perdre son temps. Et la femelle n’aime pas perdre son temps. Elle déteste cela, elle a tant de choses à voir, à découvrir. Produire son énervement par des choses qu’elle n’aime pas n’est pas toujours conseillé, il vaut mieux faire attention...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Fév - 14:01

Histoire de votre personnage :


Nous sommes le 16 Mai 1550, en France.
Dans la ville actuellement appelé Nimes.

Le soleil perce à travers les nuages, c’est une journée idéal pour la chasse, pourtant, Mr François de Beauvour a retardé son départ. Il est assis dans sa salle de séjour, dans son sofa délicieusement confortable et attend la naissance de son enfant. Cela fait cinq heures que sa femme a perdu les eaux et qu’elle hurle dans la pièce d’à côté pour arriver à donner naissance à leur enfant. L’homme de la maison lui fume son 6e cigare dans l’attente du beau bébé. Il commence à s’impatienter, la chasse ça n’attends pas. Comme si Dieu avait entendu ses réclamations, tout d’un coup des cris de bébé se mêlent aux cris de douleur de la mère. Mr de Beauvour se lève et attend que le prêtre sorte de la salle de travail pour lui dire le sexe de son enfant. Dans la minute qui suit, un prêtre grand un maigre sort de la pièce avec un air fatigué. C’est avec un sourire aux lèvres qu’il annonce que l’enfant et une fille. Le père est réjoui, “ Parfait, une fille à marier.” ne cesse-t-il de se répéter. Après cette heureuse annonce, il quitte la pièce sans prendre la peine d’aller voir sa jolie petite fille. La prénom a déjà été choisi par sa mère. Heidi Eloise. Il part à la chasse, laissant les deux filles dormir. C’est le 16 Mai 1550 que Mlle de Beauvour a vu le monde pour la première fois.


Nous sommes le 4 Juin 1558, en France.
Dans la ville actuellement appelé Nimes, au château des de Beauvour.

Il est deux heures de l’après-midi. Mme de Beauvour traîne sa nouvelle robe sur le sol de terre pendant que son mari est à la chasse. Il ne rentrera pas avant un moment. Elle a donc un peu de temps devant elle pour faire une promenade avec deux de ses amies. La discussion est sophistiquée et la petite fille de 8 ans qui suit les pas des grandes personnes s’ennuie. Elle sait qu’Antoine l’attend depuis une demi heure. Comme tous les mardi. Mais comme souvent, l’enfant à des difficultés à s’esquiver. Elle n’a pas la moindre envie d’aller avec sa mère en promenade. Elle traîne les pieds en espérant que sa mère va se retourner pour lui dire de rentrer se reposer… Pourtant rien, c’est comme si la petite fille était inexistante. Elle n’a pas le choix. Elle va devoir feinter comme elle l’a déjà fait. Mais elle commence à être à bout d’idée. Mais dans tous les cas elle arrive à convaincre sa mère que rester au château est la meilleure solution. C’est une des choses qu’elle fait le mieux depuis qu’elle sait parler la petite, convaincre les gens. Et cette fois là, ce sera une fois de plus dans sa vie. Elle est prête. Elle observe sa mère qui marche de son pas élégant, et tout d’un coup fait exprès de trébucher. Elle ne met pas longtemps avant de faire semblant de pleurer. Sa mère se retourne comme elle l’avait prévue et s’approche de la petite fille assise dans la terre qui a de grosses larmes sur ses joues. Sa mère s’accroupit avec des yeux ronds et parle d’une voix trop aristocratique pour paraître sincère.

- Ma chère enfant, j’espère que vous ne vous êtes pas fait mal.

La petite fille se retint d’éclater de rire. Elle le fera après, avec Antoine. Pour l’instant elle doit feinter. Que sa mère est stupide, il est si facile de l’embobiner avec ses manières de bourges. L’enfant continue de sangloter malgré le fait qu’elle essaye de parler. C’est comme ça que ça marche le mieux.

- Mère, j’ai très mal à la cheville. Je crois qu’il serait mieux que je retourne au château pour me faire soigner par Giselle.

La demoiselle attend, espérant que cela marchera. Durant le silence elle observe sa mère dans les yeux qui finit par céder. Le château n’est qu’à quelques mètres après tout, elle ne peut rien dire. Soit, après son accord elle retourne vers la demeure des de Beauvour en faisant exprès de boiter.
Une fois que sa mère ne regarde plus, elle jette un coup d’œil aux haies à l’ouest du château et court vers là-bas aussi vite qu’elle peut. Elle ne s’est pas trompé, Antoine est là. Il a son petit sourire joueur qui lui va si bien, et ses mèches blondes de garçon sage décoiffés. Ses taches de rousseur sont trop marrante, et la petite demoiselle se retint de l’appeler tournesol. C’est un surnom stupide et idiot mais elle a toujours adoré le provoquer. Seulement là, elle a trente minute de retard, elle n’a pas le droit de lui dire quelque chose de coquin. Alors elle regarde ses pieds et rougit légèrement. Antoine rompt le silence de sa voix railleuse.

- T’en as mit du temps Heidi.

La fillette regarde encore plus ses pieds, et au moment où elle relève la tête elle aperçoit que Antoine lui accorde son sourire amicalement délicieux. Elle lui rend son sourire et court vers lui. Il devait s’attendre à ce qu’elle lui fonce dessus, mais elle l’a esquivé juste à tend pour se saisir de sa main et l’entraîner à la rivière où ils passent tous leurs après-midi.
Une fois arrivés là-bas elle saute dans leur petite barque qui est là depuis des années et qui les attends chaque après-midi. A ce moment elle lâche la main de son compagnon et le regarde avec son petit air de chef avant de lancer de sa voix soyeuse de petite fille.

- C’est moi le capitaine aujourd’hui !

Elle sait très bien qu’Antoine discutera son choix, mais comme toujours il cédera. Tout le monde lui cède toujours. Et comme prévu il se plaint de sa voix railleuse.

- Heidi ! T’étais déjà capitaine hier ! C’est mon tour aujourd’hui.

La petite fille se saisie d’une des épée en bois qui traîne au fond de la barque et lui place sous la gorge avant de poursuivre sur un ton amusé.

- Tu discute les ordres de ton Capitaine ?

La fillette plante ses yeux noisettes dans les yeux émeraudes de son compagnon pour le voir faire un non de la tête. Elle est satisfaite, elle abaisse donc son épée de bois avant de crier.

- On lève les voiles matelots ! Vers le nord !

Antoine lui obéit, et leur jeux commence. Comme chaque après-midi. C’est toujours le même. Le but est la découverte. Et les destination varient. La petite Heidi ne cesse de rêver de voyage avec son meilleur ami Antoine.


Nous sommes le 12 Août 1562.
Dans la ville actuellement appelé Nimes, au château des de Beauvour.

Une plume est entrain de tracer de jolies boucles noires sur une feuille de parchemin blanche. Une jeune fille observe les boucles qu’écrit son professeur les yeux à demi fermés. Elle n’arrive même pas à comprendre ce qui est écrit sur ce parchemin, tout comme elle ne comprend pas un mot de ce que lui dit le Professeur Clément. C’est son cour de philosophie maintenant. Et elle n’y est pas intéressée le moins du monde. La demoiselle se rend à peine compte que son instructeur est à côté d’elle. Cela fait vingt minutes qu’elle participe silencieusement à son cours. Elle n’a pas beaucoup à faire pour feinter l’écoute, il lui suffit d’hocher la tête une ou deux fois lorsque le Professeur Clément la regarde. Il est dans un tel discours philosophique et politique qu’il ne se rend que très peu compte de l’absence d’écoute de son élève. Une élève qui ne fait que rêver pendant ses cours. Celui là n’est pas le premier. Depuis que Mlle. de Beauvour suit des cours, rien d’autre ne l’intéresse que l’histoire est la géographie. Elle n’a pas la moindre envie d’apprendre. En général ses pensées sont trop occupés par sa prochaine sortie avec Antoine, son avenir futur sur un voilier. Un avenir qui ne peut que se réaliser avec un minimum d’argent. Ses parents ont beau être aisés, la jeune fille sait très bien que ce ne sera pas suffisant. C’est pourquoi elle économise. Elle espère pouvoir se débrouiller autrement, mais si elle est coincée dans un bureau pas suffisamment éclairé pour parler philosophie avec une homme trop amoureux de sa matière, elle ne va pas aller bien loin. Elle pousse un soupir et repose sa tête sur sa main droite. Mr Clément s’en rend compte et la regarde accompagné d’un haussement de sourcil. La demoiselle se retint de lui dire qu’il a l’air d’un rat de bibliothèque qui sort du lit et réprime automatiquement un fou rire. Ses lèvres se pincent et elle devient délicieusement adorable. Elle observe son professeur et lui dit d’une voix faussement respectueuse.

- Poursuivez monsieur, je veux entendre la suite.

Il s’apprêtait à répondre, mais l’enfant s’est contenté de planter son regard noisette dans le sien, comme elle fait à chaque fois. Elle a comprit que personne ne résiste à son regard. Alors il a poursuivi, et la jeune fille à pu continuer de rêver. Elle attendait avec impatience de pouvoir retrouver Antoine plus tard dans la soirée. Ses parents ont été invités à dîner pour la première fois. Et les de Beauvour ne se doutent pas de l’amitié qui lie les deux enfants. Ils feront comme si de rien était et au final leur parents croiront qu’ils sont devenus les meilleurs amis du monde à dater de ce jour. La jeune enfant croisa alors instinctivement les doigts. Elle donnerait tout pour que leurs parents s’entendent. Mais avant cela, elle est coincée ici. La petite Heidi a toujours la tête occupé à autre chose.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Fév - 14:02

Il est 18 heures, dans une demi heure les van Mareen seront à l’entrée de château. Une jeune fille de 12 ans fait les cents pas dans sa chambre, elle est entrain de se ronger les ongles et elle n’est toujours pas prête. Elle ne sait même pas pourquoi elle se tracasse comme ça au sujet de ce repas et de l’apparence qu’elle aura. De toute façon elle est toujours délicieuse. Alors ce n’est ni la robe verte, ni la rouge qui vont changer quoique ce soit. Pourtant… Elle ne peut s’empêcher d’y réfléchir. Et elle réfléchis encore plus à la confrontation entre les parents. Soudain elle entend sa mère qui l’appelle du bas de l’escalier.

- Ma chère descendez, les van Mareen ne vont pas tarder.

La demoiselle pousse un soupir. C’est dans ces moments là qu’elle aurait aimé ne pas avoir de gouvernante et avoir une mère qui s’occupe de sa tenue, de ses goûts. Une mère qui est présente et qui l’aide pour les besoins féminins. Mais bon… Tampis, on fait avec ce que l’on a. Elle se retourna alors pour regarder son lit où les deux robes se trouvaient. Elle se décida rapidement cette fois. D’une main, elle saisie la robe verte en se disant qu’elle serait assortie aux yeux d’Antoine. A cette pensée elle eu un sourire délicieux, qui n’était toujours pas effacé lorsqu’elle descendit l’escalier de son château. Elle aperçut ses parents près de la porte et fila les rejoindre d’un pas hâtif. Elle jeta un coup d’œil à sa mère, qui était comme toujours parfaite et se regarda en espérant être aussi belle qu’elle plus tard. Sa mère lui rendit son regard, accompagné d’un sourire qui se voulait maternel. La jeune fille faillit éclater de rire. Sa mère la faisait toujours rire lorsqu’elle essayait de faire croire à n’importe qui qu’entre les deux il y avait une complicité. En plus personne n’y croyait, tout le monde savait que Armène de Beauvour chargeait une gouvernante de l’éducation de sa fille, ainsi que le professeur Clément de sa culture. Quelle culture d’ailleurs. Heureusement que le cours était terminé depuis longtemps et que l’heure du repas était arrivé. Il était 18h30 à présent, et dans une ponctualité divine, la famille d'Antoine est arrivé. La fillette ne put s’empêcher de remarquer à quel point son père était séduisant, et elle était quasi sûre que son ami le serait tout autant par le futur. Il n’avait pas changé depuis la dernière fois –qui remontait à la journée d’hier- il était juste habillé de manière plus sophistiquée. La demoiselle observait son compagnon avec un regard malicieux. Leurs parents se saluèrent, et Heidi gratifia ses parents de son sourire qui était à croquer. Elle allait tout faire pour qu’ils apprécient leur soirée. Ensuite Antoine fit semblant d’être un peu timide, et la fillette du porter la main à ses lèvres pour réprimer un éclat de rire. L’humeur joyeuse de la jeune fille était à son comble ce soir. Elle se contenta d’adresser à clin d’œil à Antoine et tous deux filèrent à table avec les adultes. La repas se déroula au mieux. Leurs parents s’entendaient à merveille. Enfin, comme des nobles avec des nobles. Maintenant les enfants étaient sûre que leur amitié serait approuvée. C’est pourquoi la petite Heidi se dit que c’était le moment. Les discussion pompeuse de grande personne c’était un peu trop pour elle. Et pour Antoine aussi, elle le savait. Sous la table elle lui donna un coup de pied pour qu’il observe son talent face à sa mère. Il n’avait jamais eu l’occasion de voir encore, il ne devait pas rater ça. La fillette toussa alors pour interrompre les adultes et sa mère reporta son attention sur sa fille. La demoiselle sourit alors d’une façon qui aurait parût offensante si il s'agissait de quelqu'un d'autre qu'Heidi. Puis elle prononça des paroles de sa voix gracieuse tout en prenant soin d’adresser à sa mère son regard infaillible.

- Mère. Je me demandais si vous accepteriez que Antoine et moi montions à l’étage. Nous pourrions ainsi vous laisser entre grandes personnes et faire plus ample connaissance.

Sa mère lui rendit son sourire avec toute la naïveté du monde. La mère de Antoine fit de même, et Heidi se jura que jamais elle ne serait aussi naïve par le futur. Mme de Beauvour haussa les épaules avec grâce avant d’ajouter.

- Ma foie, pourquoi pas. On vous appellera lorsqu'il sera l'heure de rentrer.

La demoiselle sourit à sa mère, et la remercia avant de monter, Antoine sur ses talons. Dans l’escalier elle du se retenir de pouffer de rire. Comme toujours ça avait marché, et pour la première fois, son meilleur ami l’avait vu à l’œuvre. Une fois arrivé à l’étage, le petit blondinet qui lui servait d’ami lui donna un petit coup dans les côtes avant de la gratifier d’un clin d’œil. Ils rirent ensemble en attendant de rejoindre sa chambre. Une fois arrivé à l’intérieur, Heidi se posta au centre de la pièce en ouvrant grand les bras.

- Tadaaam !

Il n’avait jamais eu l’occasion de voir sa chambre, et elle savait qu’il allait prendre un temps fou à tout observer. Elle en profita donc pour se jeter sur son lit et observer Antoine. Elle était complètement affalée et cela ne posait aucun problème à son compagnon. C’est ça qui était parfait avec lui. Elle pouvait être elle même. Pendant qu’elle l’observait, son meilleur ami arpentait silencieusement la pièce, lui jetant un coup d’œil de temps à autre. Heidi ne disait rien, lui laissant le temps qu’il voulait pour contempler sa chambre. Une fois qu’il eu terminé, Antoine s’approcha d’elle et s’assit sur le lit. Elle lui fit une petite place et ils se postèrent côte à côte. Un silence agréable se glissa entre eux, et Heidi posa la tête sur l’épaule de son ami. A un moment il rompit le silence pour lui demander une chose qui l’étonna plus que tout autre chose.

- Je peux t’embrasser ?

- Pourquoi ? Lui demanda la jeune fille sans cacher son étonnement.

- Parce que c’est ce que les amis font…

La demoiselle fronça les sourcils un instant. Puis, elle haussa les épaules.

- Si ça peut te faire plaisir.

Elle vit un sourire attendrissant se dessiner sur les lèvres d’Antoine et elle sourit à son tour. Ce ne fut pas long, il déposa seulement ses lèvres sur les siennes quelques secondes… Heidi ne rajouta rien à cela. Elle n’eût pas le temps. Sa mère toquait à la porte pour lui annoncer que les van Mareen partaient. La fillette sauta sur ses pieds et prit la main d’Antoine pour l’entraîner dans le couloir. Sa mère était déjà redescendue. Elle s’arrêta en haut de l’escalier et fit un signe de la main du haut de l’escalier aux parents d’Antoine avant de se retourner vers son partenaire et de lui dire en chuchotant.

- Demain, comme d’habitude ?

Il hocha la tête et fila dans l’escalier. La petite Heidi elle fila se coucher, pour une nuit pleine de rêves.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Fév - 14:07

Nous sommes le 15 juillet 1566.
Dans la ville actuellement appelé Nîmes.

Un éclat de rire retentit, une injure, une porte claque et deux silhouettes se dirigent en courant vers les champs de la ville sous le soleil brûlant de l’été. C’est une jeune homme et une jeune femme, tous deux ont 16 ans et rien ne peut calmer leur fou rire. A la sortie de la ville, la demoiselle se jette dans l’herbe jaune en éclatant de rire. Le garçon la rejoint en s’installant à côté d’elle. Il sourit à pleine dents avant d’ajouter entre deux rires.

- Tu as vu sa tête ? Quand tu lui as demandé ce qu’il attendait ?

La jeune femme hoche la tête sans parvenir à s’arrêter de rire. Cela a beau devenir habituel ce genre de farce, cela la rend toujours aussi explosive. Et il en est de même pour Antoine. Tout le monde les voit toujours ensemble. Ils font les 400 coups ensemble. Maintenant que Heidi a 16 ans, elle est plus belle que jamais. On peut en dire autant de son meilleur ami, excepté que lui n’a pas l’atout hypnotique qui va avec. La jeune femme est très enviée, et Antoine également. Leur succès est devenu un moyen de s’amuser tellement courant. Chaque jour la jeune femme use de ses charmes pour laisser de faux espoirs à de pauvres hommes. C’est toujours tellement amusant la tête qu’ils font lorsqu’ils se rendent compte qu’elle les a manipulés.
Le temps s’écoule, et petit à petit les adolescents retrouvent leur calme. Heidi observe les nuages, allongées sur ses coudes, Antoine à côté d’elle. Elle tourne la tête et lui adresse un regard malicieux avant de lui donner un léger coup de coude entre les côtes. Elle lui sourit, dévoilant ainsi une lignée de dents parfaites et prononce de sa voix malicieuse.

- Demain c’est ton tour ?

Elle se doutait qu’il allait refuser. Antoine aimait assister à la scène, pas en être l’acteur. Heidi savait qu’il préférait lorsque c’était elle qui jouait. Comme prévu il soupira avant de répondre d’une voix plaintive.

- Ho Heidi, c’est bien plus marrant lorsque c’est toi.

La jeune femme observe son compagnon dans les yeux et esquisse un sourire. Elle a toujours aimé les compliments. Encore plus lorsqu’ils viennent de lui. Elle penche la tête sur le côté, devenant ainsi irrésistible. Sa voix délicieuse retentie comme un supplice.

- S’il te plaît Toinou.

Elle n’a pas besoin de prononcer beaucoup plus, Antoine hoche déjà la tête pour lui dire que c’est d’accord. La demoiselle lui accorde un sourire resplendissant, elle sait qu’il a de grosses difficultés à lui dire non. Elle se redresse légèrement et lui ébouriffe les cheveux d’une main. Machinalement le garçon pousse un soupire et se recoiffe. Heidi n’arrive pas à se départir de sa bonne humeur et éclate de rire avant de le provoquer malicieusement.

- Mais Toinou ! T’es bien plus séduisant les cheveux en bataille.

Antoine la regarde alors et hausse les sourcils pour montrer clairement qu’il n’approuve pas cet argument. L’adolescente éclate de rire. Avant de poser la tête sur l’épaule de son compagnon. Tous deux s’allongent alors complètement dans l’herbe et restent un moment silencieux. Ils observent les nuages. Au bout d’un moment ils commencent à montrer du doigt des nuages et à y deviner des formes. Un vrai jeux de gosses, mais à partir du moment où ils sont ensemble, leurs jeux ne peuvent pas s’arrêter. Et Heidi ne peut s’empêcher de le provoquer. Elle lui donne un coup de coude dans les côtes et désigne un nuage du doigt avant d’ajouter d’une voix malicieuse.

- Tu as vu celui là ? Je trouve qu’il te ressemble… On dirait un épouvantail.

Elle laisse retentir son éclat de rire somptueux, elle a fait cette référence exprès en rapport avec les cheveux d’Antoine. Elle sait qu’il déteste qu’on le dérange sur sa coupe, mais elle le fait autant qu’elle le peu. Elle porte la main à son ventre qui lui fait mal tellement elle rit, et se sent soudainement étouffée par Antoine. Il a emprisonné ses bras dans ses mains, et tous deux ont commencés à dévalé la pente de la prairie l’un sur l’autre. Heidi crie tout en ne cessant de rire. Antoine lui, retrouve sa bonne humeur et mêle ses rires aux siens. Une fois arrivés au bas de la pente, le jeune homme se retrouve en posture de force face à la demoiselle. Il a plaqué ses mains au sol et approche son regard du sien en parlant d’une voix faussement arrogante.

- Et comment tu t’en sort là ?

Il a un sourire aux lèvres. Heidi aussi. Elle suit une de ses pulsion et approche ses lèvres de celle de son compagnon. Instinctivement elle l’embrasse. Antoine semble légèrement étonné et essaye de prononcer une parole. La jeune femme lui murmure un « chut… » apaisant et dépose à nouveau ses lèvres sur les siennes. Cette fois le jeune homme se laisse faire. Il semble même y prendre goût. Il détache les bras d’Heidi et une passion dévorante s’empare des deux adolescents. Les mains de la demoiselle palpe le corps de son compagnon, glissant jusqu’à son visage qu’elle couvre de caresse comme de baisers. Le garçon ne se contente pas de lui rendre son baiser avec passion, il glisse une main derrière son dos, pour approcher un peu plus la jeune femme de lui et l’aider à se redresser tandis que leurs corps s’épousent parfaitement. Instinctivement Heidi ramène sa jambe droite qui brûle sous la caresse de la main d’Antoine. Tout en l’embrassant elle entreprend de lui ôter ses vêtements tandis que lui, déboutonne le chemisier de soie de la jeune femme. Leur passion s’intensifie, laissant place à un empressement, et tous deux sont en pleine confiance. Quoi de mieux que de perdre sa virginité avec son meilleur ami ? Un meilleur ami pour lequel elle éprouve une passion plus que dévorante. Leurs ébats se poursuivent, et c’est ainsi que la jeune Heidi a perdue sa vertu. Ce n’était pas un rêve cette fois, mais c’était encore plus beau qu’un rêve.



Nous sommes le 28 Octobre 1567.
Dans la ville actuellement appelé Nîmes.

On ne perçoit que le bruit des couverts à l’heure du petit déjeuner dans la salle à manger des de Beauvour. La fille unique de ce couple de conte a comme toujours une tenue exemplaire face à ses parents, et comme toujours la communication est coupée… Elle n’a aucune conversation avec ses parents, à part pour ce qu’il s’agit de se trouver un époux. Comme si elle avait besoin d’un homme… La seule chose dont elle a besoin c’est d’argent et de finance pour pouvoir visiter le monde entier. Si ce but n’était pas le principal de sa vie, elle se serait déjà fiancée avec Antoine… Mais, il n’a pas les fonds nécessaires, et rien n’est plus important pour la demoiselle que l’aventure et la découverte. C’est pourquoi, depuis des mois elle refuse les prétendants que lui présentent ses parents… Et c’est aussi pourquoi elle n’a pas donné suite à l’histoire Heidi/Antoine. Elle avait beau avoir passé le meilleur moment de sa vie, elle avait préféré arrêter les choses ici, pour les rendre plus facile. Mais elle se souviendrait toujours de la déception qu’elle avait fait semblant de ne pas voir dans son regard lorsqu’elle lui avait demandé après leur première et unique fois : « C’était pour s’amuser n’est-ce pas ? ». Elle avait à ce moment comprit que son meilleur ami l’aimait, et que c’était réciproque. Mais, rien d’autre ne comptait que son tour du monde. Elle avait donc fait croire à Antoine que ce moment dans leur vie n’était pour elle qu’un jeu… Il avait alors acquiescé, en lui disant « Bien sûr… ». Mais rien dans son regard ne confirmait ces quelques mots… Sauf que Heidi les avait ignoré, essayant de sauver leur amitié au moins. Ce qui avait marché, bien qu’elle remarquait constamment les yeux d’Antoine braquée dans son dos lorsqu’elle parlait à n’importe quel homme. Mais de toute façon aucun homme ne l’intéressait tant qu’il n’avait pas une fortune suffisante pour lui financer de grands voyages. A cette pensée, la mère d’Heidi rompit le silence comme si elle venait d’entendre les pensées de sa fille. C’est comme toujours un ton exquis qui retentit avec la plus grande noblesse, elle s’adressait bien entendu au père de la jeune fille comme si cette dernière n’était pas présente.

- Savez-vous François, que le Duc d’Armant est arrivé en ville hier soir même ?

Le concerné releva la tête de son bol de lait et haussa les sourcils étonné comme si l’information était d’une importance extrême et il jeta ensuite un regard appréciateur à sa fille qui ne comprenait pas grand chose à la tournure que prenait la conversation… Son père répondit d’un ton demi absent, comme si il méditait à quelque chose de très intéressant.

- Vous croyez que … ?

Il jeta un autre regard à sa fille, et cette dernière comprit alors qu’ils lui proposaient un nouveau prétendant… Les mots précédents firent tilt dans la tête de la jeune fille. Soudain plus intéressée, elle interrompit la conversation de sa voix de velours.

- Vous avez dit Duc mère ?

C’était bien la seule chose à avoir éveillé son intérêt… Un duc était en général parent du roi, et ils avaient beaucoup de fortune. Sa mère lui répondit, heureuse de l’enthousiasme de sa fille… Elle avait un sourire aux lèvres, fière de ses connaissances.

- C’est bien cela même. Le duc Charles d’Armant, petit cousin du Roi. Il est venu pour acheter un navire, il se prépare à faire le tour du monde… Mme de Beauvour fit une pause avant de reprendre avec enthousiasme. Il serait un époux parfait pour vous ma chère.

Heidi resta silencieuse, trop étonné par ces aveux… Tenait-elle là l’homme qui lui permettrait de réaliser son désir le plus cher ? Oui sans aucun doute. Elle devait l’avoir et elle l’aurait. Doucement, elle se retira de table et monta dans sa chambre. Elle devait voir Antoine ce matin, comme tous les matins… Ils passeraient quelques heures ensemble, et qui sait, peut-être rencontrera-t-elle sa nouvelle proie ? Le sourire aux lèvres, elle monta se préparer.


Plus tard dans la matinée.

Un femme gracieuse se déplace dans la ville, accompagné d’un jeune homme, bras dessus, bras dessous. Comme toujours ces deux adolescents sont collés ensembles. Heidi et Antoine… La demoiselle a le sourire aux lèvres dût à une blague que vient de lui raconter Antoine. Il a toujours le don d’arriver à la faire rire. Mais aujourd’hui son esprit est un peu plus absent, c’est pour ça qu’elle ne fait que sourire au lieu de faire retentir son éclat de rire magnifique. Le garçon s’en est rendu compte mais n’a fait aucune remarque. Il se demande qu’est-ce que son amie peut bien chercher du regard. Car en effet, Mlle de Beauvour ne cesse d’observer les rues depuis qu’elle est en ville pour voir si elle peut trouver Charles Duc D’armant. L’idée de ne pas avoir de suite ce qu’elle a envie la frustre. Cela fait deux heures qu’elle arpente la ville au bras de son meilleur ami sans lui avoir parlé du Duc, et elle ne l’a même pas aperçu. Il est clair que le rater aurait été impossible, elle connaît tout le monde ici, et un Duc ne passe pas inaperçu. C’est sûrement pour cela qu’à ce moment précis, elle aperçut un homme d’une dignité particulièrement séduisante. Par réflexe, Heidi lâcha le bras de son partenaire, et se dirigea vers sa cible après avoir adressé les paroles « Attends ici » de sa voix délicieuse à Antoine, tout en l’obligeant de son regard irrésistible. Il allait lui obéir, mais elle aurait dû s’attendre à ce qu’il pose des questions… Il l’interpella d’une voix interrogative, aux accents comme toujours séduisant.

- Où tu vas ?

Heidi se retourna, un air tellement malicieux sur le visage que son meilleur ami eu du mal à résister à l’envie de venir l’embrasser. La voix qui sortie de sa bouche était tout aussi malicieuse…

- A la chasse à l’homme.

Elle lui fit un clin d’œil et se retourna à nouveau vers sa cible. Comme elle l’espérait Antoine ne bougea pas, il l’attendrait sagement. Elle, elle se contenterait d’user de ses charmes irrésistible. Elle commencerait d’une manière innocente… Trop innocente pour elle, mais comme le Duc ne la connaissait pas il n’y verrait que du feu.
Avec une allure qui paraissait si normale, Heidi fint de trébucher et heurta l’homme qu’elle avait pour cible, qui lui tournait le dos. Automatiquement, l’homme lui tendit le bras, après qu’elle lui ai adressé quelques excuses bafouillés avec tact. Le Duc lui sourit. Heidi lui rendit un sourire séduisant. Elle savait déjà qu’il la trouvait magnifique. Elle décida d’engager la conversation de sa voix irrésistible, accompagné de son regard charmant et tout aussi irrésistible.

- Je suis navré de cette chute… Je vous prit de m’excuser encore une fois. Je me prénomme Heidi Eloïse de Beauvour. Mon père est le comte François de Beauvour. Vous avez sûrement dût en entendre parler… Si il n’y a pas méprise, vous êtes bien le Duc d’Armant… ?

Comme toujours le tact indéfinissable de cette créature de rêve, était idéal. C’était une manière détournée de s’assurer de l’identité de cet homme. Un homme qui la contemplait avec une retenue difficilement assurée. Il lui répondit en essayant de la charmer le mieux possible, et elle devait avouer qu’il était beau et séduisant. Ce n’était pas difficile de se sentir à l’aise.

- C’est bien cela. Mais appelez moi Charles je vous en prit. Pour ce qui est de votre père j’en ai bien entendu parler. Et je suis charmé par sa descendance. Aurais-je droit de venir vous voir un jour prochain ?

Et voilà, Heidi lui adressa un sourire étincelant. Elle avait gagné, et n’avait rien eu à faire. Elle se contenta d’hocher sa tête magnifique avant d’ajouter d’une voix légèrement enthousiaste - pas trop, il faut les faire un peu attendre -.

- Ma foie, pourquoi pas. A bientôt alors.

Elle lui sourit puis se retourna, et se dirigea vers Antoine un sourire satisfait aux lèvres. Lorsqu’elle arriva chez lui elle lui sourit, mais ne lui reprit pas le bras. Il ne devait pas y avoir méprise, elle était libre. Surtout pour un homme riche. Elle le regarda, et lui chuchota de sa voix délicieuse.

- C’est gagné.

Elle lui fit un clin d’œil, et Antoine lui sembla mal à l’aise… Une voix mal assurée sortie de sa bouche.

- C’est pour s’amuser n’est-ce pas ? Que tu es allée lui parler… ?

Il espérait au plus haut point qu’il avait raison… Mais il se doutait que non… Heidi se contenta d’hausser les épaules, et dit de sa voix détachée et délicieuse.

- Cela dépend de ce qu’il a à m’offrir.

Elle tourna la tête vers son meilleur ami, lui sourit, et retourna vers son château en l’entraînant avec elle. Elle avait beau avoir l’intention de fréquenter Charles, elle ne cesserait jamais de profiter de la présence d’Antoine… Bien que comme toujours elle faisait semblant de ne pas voir la tristesse dans ses yeux… C’est pleine de rêve qu’elle poursuivit sa journée avec Antoine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Fév - 14:10

Nous sommes le 4 Janvier 1569
Dans la ville actuellement appelé Nîmes.

Il est 9heures du matin, et Mlle. de Beauvour se prépare hâtivement dans sa chambre. Son père est partit à la chasse tôt ce matin, et sa mère est encore entrain de dormir. La demoiselle, elle, se presse pour rejoindre Charles… Il l’attend comme tous les lundi, devant le château des de Beauvour. Et comme tous les lundi, elle ne verra Antoine que ce soir. Et encore une fois elle devra faire semblant de ne pas voir la tristesse dans son regard lorsqu’il lui demandera si elle fréquentait toujours le Duc et si cela se passait toujours très bien. Que pouvait-elle lui répondre d’autre qu’un oui ? Charles était quelqu’un d’extraordinaire, et Heidi ne pouvait pas mentir en disant qu’elle ne s’y était pas attaché, bien qu’elle ne pouvait pas comparer Antoine à Charles. Les deux étaient incomparables, mais même si elle Antoine était l’amour de sa vie, c’était le Duc qui pouvait lui offrir ce qu’elle désirait le plus au monde. Cela faisait un peu plus d’un an et demi que Charles et Heidi se connaissait et déjà deux mois qu'ils étaient en couple, et elle s’attendait d’un moment à l’autre qu’il lui propose de l’accompagner faire son tour du monde qui commençait le 21 juin. Et là, ce serait un des plus beaux jours de sa vie, elle partirait et visiterait le monde entier. Elle voyagerait avec un homme charmant. Un homme qui devait sûrement être entrain de l’attendre. La jeune femme descendit alors l’escalier après avoir brossé ses longs cheveux acajou et avoir prit un châle nacré pour poser sur ses épaules dénudés. Elle s’était vêtue de sa plus belle robe qui à l’aide d’un magnifique bustier bleue pâle et accompagné de perle nacrée rendait la jeune femme éblouissante. Heidi était sous son meilleur jour, et c’était parce que Charles lui avait demandé de se faire belle aujourd’hui. Elle espérait que c’était le jour J. Elle enfila des chaussures accompagnée de ses bas nacrée et ouvrit la porte du château, pour découvrir son Duc beau comme un dieu dans sa calèche à l’entrée de leur jardin. Elle traversa l’allée en silence, son cœur s’accélérant légèrement à chaque mouvement de pas. Une fois arrivée au bout de l’allée du jardin, son compagnon descendit de la calèche pour venir déposer un baiser sur ses lèvres. C’était comme ça depuis un moment. Dès le lendemain de leur rencontre, il était venu demander à la voir, et depuis il lui faisait la cour. Leur premier baiser datait d'il y a deux mois. Rien de comparable à celui que Antoine lui avait offert lorsqu’ils avaient perdue leur virginité ensemble, mais les lèvres de Charles étaient agréables. Et depuis ce premier baiser, il l’embrassait à chaque fois qu’il la voyait, comme un couple. Heidi se contenta de lui sourire d’une façon exquise et délicieuse, elle savait qu’il ne pouvait lui résister. Il l’aida alors à monter dans la calèche et il prit les rennes pour la mener au bord de la rivière. Pas là où elle avait l’habitude de jouer avec Antoine quand elle était petite, c’était un autre endroit, magnifiquement charmant. Il passèrent la matinée ensemble, au bord de l’eau à rire, à plaisanter. Charles ne cessait de la contempler, et elle jouait de ses charmes, en appréciant la beauté de son Duc. Il lui caressa les cheveux en la couvant des yeux, et Heidi se rendit compte que leur relation était bien plus formelle que celle qu’elle aurait pût avoir avec Antoine… Mais elle avait fait son choix, et de toute évidence Charles aussi. Vers la fin de la matinée, il posa un genou à terre et prononça des paroles qui faillirent couper le souffle à la demoiselle.

- Heidi Eloïse de Beauvour. Accepteriez-vous de devenir mon épouse, et part la même occasion de partir faire le tour du monde en ma compagnie dans 6 mois.

La jeune femme le vit sortir un petit boîtier avec une bague de fiançailles. Et comme le voulait la coutume il ouvrit le boîtier pour lui montrer la bague. Heidi la contempla, elle était magnifique, et si elle avait eu une seconde d’hésitation, cette hésitation disparu quand elle se souvint de tout ce que Charles avait la capacité de lui offrir. Elle le regarda et souffla d’une voix exquise.

- Oui.

Charles eu le plus beau sourire du monde… Enfin après celui d’Antoine pensa Heidi. Mais ce sourire montrait à quel point il était heureux et comblé. Il lui passa la bague au doigt et l’embrassa d’une façon plus fougueuse qu’il ne l’avait jamais embrassé. La demoiselle lui rendit son baiser, et lorsque leurs lèvres se détachèrent, son fiancé lui adressa des paroles qui aurait comblé le cœur de n’importe quelle femme.

- Je t’aime.

Amèrement elle regretta de ne pouvoir lui retourner la chose avec tant d’honnêteté… Mais c’était pour la bonne cause. Son plus grand souhait était de voir le monde. Elle répondit alors d’une manière plus facile, elle l’embrassa à nouveau. Puis, ils retournèrent au château des de Beauvour annoncer la nouvelle à ses parents. La future mariée se doutait bien que ses parents allaient bien le prendre… Elle s’inquiétait plus de la réaction d’Antoine…


Tard dans la soirée.

Il fait nuit noir au dehors, pourtant ce n’est pas cela qui empêche une jeune fiancée de sortir et de se rendre près de la rivière. Elle s’était déjà retrouvée près de l’eau le matin même, mais cette fois il ne s’agit pas tout à fait du même endroit. Elle se dirige d’un pas pressé, les joues rouges et fouettés par l’air frais du vent, vers le lieu où elle était censé retrouver Antoine plus tôt dans la soirée. Malheureusement elle n’a pas put le rejoindre plutôt, à cause de la célébration de ses fiançailles. Elle s’en veut d’avoir fait attendre son meilleur ami, surtout pour cette raison… La demoiselle espère néanmoins qu’il n’est pas partie, bien que cela fasse trois heures qu’il l’attende… Elle arrive pourtant à l’endroit de rendez-vous et retrouve son Toinou, assis dans leur ancienne barque sur laquelle ils jouaient pendant leur enfance. Il se tient la tête dans les mains, et Heidi s’approche d’un pas hésitant, et pour la première fois de sa vie avec un manque d’assurance certains. Elle tousse volontairement pour qu’Antoine se retourne et se rende compte de sa présence. Il la regarde et elle se sent encore plus mal à l’aise, elle sait qu’elle doit lui dire maintenant, sinon il sera au courant d’un autre moyen. Elle lui adresse un petit sourire d’excuse avant de prendre la parole d’une voix rempli d’excuse.

- Excuse moi de mon retard… J’ai été retenue, pour célébrer mes fiançailles…

Elle avait essayé d’adopter la nouvelle sur un ton détaché, mais elle se rendait bien compte que c’était peu convainquant… De toute façon, Antoine eu la réaction qu’elle désirait éviter à tout prix… C’était le genre de réaction qui lui brisait le cœur autant qu’à lui. Il ne dit rien, mais la tristesse était peinte sur ses traits… Il la replongea dans ses mains, et Heidi jura avoir vu une larme translucide rouler sur sa joue… Elle ne dit rien et s’assit au devant de la barque en silence, à côté de lui… Elle laissa le silence s’installer ne sachant quoi dire. Le silence dura longtemps, alourdissant de plus en plus son mal être. Au bout d’un moment elle ne tint plus et elle rompit le silence d’une voix qu’elle désirait rassurante.

- Est-ce que ça va ?

C’était la première fois de sa vie où elle était maladroite, et elle désirait tant ne plus jamais l’être. C’était là qu’elle se rendait compte qu’il n’y avait qu’Antoine pour la mettre dans cette état… D’ailleurs, ce dernier ne lui répondit pas. Le silence s’intensifia, et la jeune femme ne pouvant plus supporter cette tension se leva mal à l’aise. Elle fit seulement trois pas qu’elle entendit la voix qu’elle aimait tant retentir dans la nuit.

- Est-ce que tu l’aimes ?

La demoiselle n’en revenait pas de la question. Elle fit volte face et ne sût quoi d’autre répondre que :

- Pardon ?!

Antoine, était bien sérieux, et il reformula sa question de sa voix délicieuse.

- Tu es amoureuse de lui ?

Heidi était désarçonnée, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle devait répondre. Elle hésita un instant avant de prononcer de sa voix hésitante qu’elle haïssait.

- Je… Elle se reprit et sa voix claire et somptueuse résonna aux oreilles d’Antoine. Bien sûr.

Elle lui adressa son sourire resplendissant, comme si ce qu’elle venait de dire était de l’évidence même. Le jeune homme ne lui rendit pas son sourire, il n’était pas convaincu, et elle s’en aperçu lorsqu’il haussa ses sourcils exquis. Elle fronça les sourcils, et le regarda dans les yeux comme elle avait l’habitude. Elle ne devait pas le laisser savoir que c’était lui qu’elle aimait bien plus que Charles, sinon il souffrirait d’autant plus. Elle essaierait donc de jouer avec comme lorsqu’ils étaient petits.

- Tu mets mes paroles en doute ?

Sa voix était la même voix joueuse et légèrement menaçante qu’elle lui avait adressé quelques années plus tôt lorsqu’elle désirait être capitaine de leur navire. Antoine se ressaisit et lui dit d’une voix plus sèche qui la déstabilisa complètement.

- Ce n’est plus aussi facile que par le passé, où il suffit de m’adresser ton regard si maître de toi avec ta voix joueuse pour obtenir ce que tu veux.

Il venait clairement de lui dire qu’il ne la croirait dans aucun cas, jamais. La jeune femme dût se retenir pour ne pas tomber à terre. Ses genoux faillir chanceler, mais elle les retins… Elle regarda ses pieds, comme lorsqu’elle s’en voulait et s’empourpra légèrement. Sa voix qui était pleine de douleur et d’excuse s’adressa à son Toinou.

- Je suis désolée…

Elle ne savait pas de quoi elle était désolée précisément… Peut-être de tout. Mais cela ne sembla pas attendrir Antoine. Sa voix était toujours pleine de reproche, même si elle était plus douce lorsqu’il répondit à son excuse.

- Moi aussi. Il s’arrêta puis poursuivi. Je suis désolé de voir que tu n’ose pas me dire que tu m’aimes. Désolé de voir que tu vas épouser ce Duc. Désolé surtout de savoir que si il n’avait jamais été là, je serait à sa place…

Heidi ne dit rien… Elle ne savait pas quoi dire. Pour une fois on avait réussi à la désarmé totalement. Elle resta debout sans rien dire, à observer Antoine, le cœur brisé. Lequel souffrait le plus ? C’était difficile à dire, mais elle avait mal, très mal. Il avait tellement raison, et elle se maudissait tellement, mais après tout, épouser Charles, c’était ce qu’il y avait de mieux… Elle resta silencieuse, pendant que ses joues s’inondaient de gouttes salées. Ce ne fût pas à elle de mettre un terme à la conversation. Antoine se leva et rentra chez lui. Heidi elle se laissa tomber dans la barque à ressasser tous leur souvenir et à se répéter que son mariage allait la mener à la plus belle chose de sa vie. En tout cas pour l’instant, elle passerait la nuit dehors, éveillée sûrement, parce qu’il lui faudrait de la volonté pour croire à ses pensées dure comme fer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Fév - 14:11

Nous sommes le 21 Juin 1569
Dans la ville actuellement appelé Nîmes.

Un départ se prépare. Deux hommes s’occupent de charger une diligence avec les affaires des jeunes mariés. En effet, le mariage a eu lieu la veille. La jeune femme qui se trouve à présent devant le château de ses parents a passé le cap de ce qu’un bon million de femme appellent « le plus beau jour de leur vie ». Pour Heidi ce n’était qu’un passage vers son rêve de voyage. Mais même si elle savait vers quoi ce jour allait la mener, elle n’avait pût se permettre de désirer qu’Antoine se trouve à la place de son époux tout le long de la cérémonie. Et même avant de prononcer le « oui » décisif elle n’avait pût s’empêcher de jeter un regard désolé au siège qu’occupait Antoine contre son grès. Elle se doutait qu’il était venu uniquement par politesse. Et elle lui était reconnaissante d’avoir choisi de « se taire à jamais ». C’était des larmes de désespoir qu’elle avait fait passer pour des larmes de joies à son mari. Et dans la diligence elle devrait en faire tout autant. Surtout si l’homme de son cœur ne venait pas lui dire adieu. Il n’était pas encore là, et elle partait dans l’heure qui suivrait. Elle parlait cependant avec ses parents en ce moment… Leur disant au revoir, car elle partait pour plus d’une année complète. Le tour du monde c’est quelque chose. Son tout jeune mari était occupé à parler trajectoire tactique avec le conducteur de la diligence. Heidi parla encore un moment avec ses parents, les remerciant de tout, feintant comme toujours la vérité, alors qu’elle n’en avait qu’eux faire d’eux à ce moment précis. Elle ne désirait voir qu’une seule personne, qui en plus n’était même pas présente. Ils devaient partir dans quelques minutes lorsqu’Antoine arriva. Il avait un rythme lent, et pas très réjouit. Cela se comprend en même temps. Il était plus beau que jamais, et Heidi eu du mal à respirer à une allure normale en le voyant arriver. Ce fut encore plus difficile pour Antoine, lui qui avait passé une heure devant sa glace en se demandant si il devait venir ou pas. Et son cœur se brisa encore plus lorsqu’il aperçut la femme qu’il désirait tant. La femme qu’il n’avait put avoir qu’une seule nuit et que Charles aurait pour la vie. Il l’attendit un peu plus loin de la diligence. Et Heidi se rapprocha rapidement de lui prenant ses mains dans les siennes. Ils s’observèrent dans les yeux un long moment, en silence. Heidi se fichait bien de la présence de ses parents. Son époux était trop occupé pour l’observer, et ses parents discutaient avec un homme dont elle ignorait l’utilité. Le cœur de la demoiselle battait si fort dans sa poitrine qu’elle se demandait si Antoine ne l’entendait pas. Elle lui adressa un sourire mal assuré, et une larme roula sur sa joue. Antoine lui essuya de son pouce en lui soufflant de sa voix irrésistible.

- Pourquoi ?

La jeune mariée secoua la tête, refusant d’autre larmes, et montrant qu’elle ne savait que répondre. Elle ne dit rien, et le silence persista, au moment où le cochet l’appelait pour lui faire signe qu’ils partaient dans quelques instants. Heidi fut alors prise d’une certaine vivacité. Elle regarda Antoine, et lui demanda avec un petit sourire aux lèvres.

- Je peux t’embrasser ?

Antoine sembla interloqué et lui répondit avec étonnement.

- Pourquoi cela ?

Heidi revoyait la scène de leur premier baiser, et lui adressa un sourire en coin. Après tout son cœur était déjà brisé, autant profiter au maximum. Elle approcha ses lèvres de l’oreille de son compagnon et lui susurra de sa voix délicieuse mais brisée.

- Parce que c’est ce que fait une femme à l’homme qu’elle aime.

Elle le regarda et lui sourit. Elle l’aimait. Oui, elle l’aimait. De tout son cœur, de toute son âme. Elle posa alors ses lèvres sur les siennes et l’embrassa avec désespoir. Personne ne s’en rendit compte, trop occupé dans les préparatifs. Et, lorsque leur baiser s’interrompit, et qu’Heidi voulu s’échapper dans la diligence, Antoine lui emprisonna sa main dans la sienne, lui adressant un regard suppliant.

- Reste…

Sa voix était un chuchotement, et Heidi ne pu faire mieux. La sienne résonna en un murmure, avant qu’elle ne se détache d’Antoine pour monter dans la diligence elle lui répondit, la voix et le cœur brisé.

- Je ne peux pas…

Elle refoula une larme, et monta dans la diligence, acceptant un baiser de Charles dans son cou délicieux. Elle partait à présent pour le tour du monde. N’était-ce pas à l’origine son rêve le plus cher ? Lorsque la diligence tourna, elle jeta un dernier regard à Antoine. Il y a plusieurs sortes de rêves, ceux qu’on a toujours eu à notre porté, mais qu’on a rejetés, et ceux qu’on est allé chercher aux dépends des autres.



Nous sommes le 4 Août 1569.

Une légère brise emmêle de somptueux cheveux acajous. La dame qui possède cette si belle chevelure se tient à la rambarde du navire de son époux. Il est 6 heures du matin et elle observe l’aurore… Cela fait environ deux mois qu’elle est partie, son navire devrait accoster en côte d’ivoire dans la fin de la matinée… Mais pourtant elle est préoccupé par autre chose. Tout cela était censé être un voyage de noce. Elle a adoré voir ce qu’elle a vu du monde, c’est sûrement grâce à ce voyage qu’elle a réussi à afficher ce sourire émerveillé sur son visage… Pourtant, à chaque levé et couché de soleil, elle ne cesse de penser à l’homme qu’elle a laissé en France… Antoine. Son sourire lui manque, le son de sa voix, son visage, sa tendresse, son rire, ses lèvres… Tout. Et elle n’a aucun moyen d’afficher son chagrin. Elle est obligé de terrer sa tristesse. Au moins cela fait un mois qu’elle ne cesse de se répéter que c’est pour la bonne cause. Le tour du monde… N’est-ce pas ce dont elle a toujours rêvé ? Peut-être, mais en tout cas elle ne s’était pas rendu compte que la personne avec qui elle allait faire ce tour du monde allait jouer dans son bonheur. Et la personne qui passait ces moments censés être merveilleux, était un homme qu’elle n’aimait pas. C’était facile pourtant de lui faire faire ce qu’elle désirait, Heidi était très persuasive, et un homme amoureux est encore plus facile à manipuler.
Quand on parle du loup…
La jeune mariée venait de sentir les mains douces de son époux caresser sa nuque. Elle aurait pût ou dût frissonner, mais cela ne lui faisait pas le moindre effet. Elle aurait réagit comme cela si il s’était s’agit d’Antoine… Elle afficha un simple sourire, radieux mais menteur, pourtant mentir sur ses émotions était tellement facile. Sauf avec Antoine… Mais il n’étais pas présent. Charles lui embrassa la joue, de ses tendres lèvres, en lui demandant ce qu’elle faisait debout si tôt. Il était très attachant, et voulait son bonheur, elle savait qu’elle ne pouvait pas se permettre de lui en vouloir. Mais il n’était pas celui qu’elle désirait. Elle haussa alors les épaules en soupirant puis retourna dans sa chambre après avoir déposé un baiser fait de formalité à son époux. Il ne lui restait plus qu’à attendre leur arrivé au port de la côte d’Ivoire, en espérant qu’ils arriveraient bien vers 11h.


Dernière édition par Heidi Volturi le Ven 21 Mar - 1:28, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeDim 3 Fév - 14:12

Plus tard dans la journée.
Il est 22h30 en côte d’Ivoire. Une splendide femme est allongée sur le dos, dans un lit agréable de la cabine du navire… Ses yeux sont grands ouvert, et elle ne tiens absolument pas compte de son mari qui se trouve à côté d’elle. Il dort depuis un moment maintenant, mais elle n’a pas réussi à lui faire oublier ses désirs. Avant d’être un peu tranquille, elle a dût lui offrir une nuit digne d’une épouse… C’était agréable, son mari était tendre, et il lui donnait des nuits douces. Mais en rien comparable avec ce que lui avait offert Antoine lorsqu’ils avaient perdus leur virginité ensemble. Il n’y avait aucune passion avec Charles… Mais elle ne l’avait pas épousé pour cela. Elle avait fait de lui son conjoint car elle pouvait profiter de ce qu’il pouvait lui offrir. Elle eu soudain l’envie de profiter de l’Afrique en pleine nuit. Elle se leva alors du lit, pieds nu et en nuisette de satin crème avant de sortir de la chambre. Elle monta à l’étage, et se retrouva à l’extérieur, en plein air sur le navire. La brise était légère, et la jeune femme se dirigea vers le pont du bateau. Elle ne savait pas si elle allait mettre pieds à terre. Normalement, l’expédition était prévue pour demain. Elle prit le temps d’observer l’horizon avant de se décider. Le ciel était sans étoiles, la nuit était sombre. La dame entendit un cris dans le noir, et quelques fracas au loin. A son grand étonnement elle ne s’inquiéta pas. Et cette découverte la poussa à descendre sur terre. Elle prit une échelle et la descendit avec sa grâce habituelle. L’eau n’était pas trop haute, elle n’eût qu’à se mouiller les jambes jusqu’à mi-cuisse. La jeune femme ne distinguait pas assez bien les alentours, alors elle marcha en aveugle. Il arrivait que ses pieds la pique sous les cailloux pointus qui hantaient le sol mais elle n’en fit pas attention. La fraîcheur de l’air, était agréable. Elle avait oublié le cris de tout à l’heure lorsqu’elle entendit un fracas à peu près similaire, mais beaucoup plus proche. Elle s’immobilisa, pas de peur, plutôt pour apprécier un calme avant une tempête. C’est à ce moment qu’elle appréciait son voyage. Elle aimait l’aventure, elle l’avait toujours sût. Elle attendait dans un silence qui était presque assourdissant. Elle savait qu’il se préparait quelque chose. C’est pour cela qu’elle réussit à rester de marbre lorsqu’une voix interrompit la nuit. Bien qu’elle ne pu qu’être étonné de ne pas avoir entendu la personne arriver.

- Que fait une si splendide dame à cette heure ? On peut croire qu’elle espère croiser l’homme qui va transformer sa vie.

Heidi ne pu s’empêcher de remarquer à quel point la voix était magnifique, s’en était presque envoûtant. La jeune mariée se demanda néanmoins comment l’homme avait pu l’apercevoir. Elle se décida alors à répondre, de sa voix délicieuse qui était accompagnée bien sûr de son regard si envoûtant, les deux allant toujours ensemble.

- Si je vous dit qu’en plus de cela j’ai déjà rencontré l’homme qui a transformé ma vie ? Et que par le plus grand respect qui soit, il m’est impossible de vous expliquer avec plaisir les raisons de ma présence en ces lieux noirs.

Comme toujours le tact infini de Heidi et son éducation blâmait l’homme avec finesse. Elle fut déçue de ne pouvoir voir sa réaction. Elle attendit alors qu’il réponde, ayant hâte d’entendre à nouveau sa voix si envoûtante. Ce qui arriva assez tôt.

- Quel dommage que vous ne réalisiez pas que je peux vous offrir l’éternité. Je me prénomme Aaron Shipfler, et à cette heure j’aide le plus de personnes à devenir purs.

Heidi ne savait comment réagir à un tel aveu elle ne comprenait pas, et devait avouer qu’elle s’inquiétait, l’homme semblait fou. Elle opta alors pour le laisser continuer à parler sans bouger. Son silence devait être un signe puisqu’il reprit la parole.

- Je suis ce qu’on appelle un buveur de sang. Et pourtant, ma race me suis à la trace pour m’empêcher de contaminer trop de personnes, ce que je me plait à faire. Je crois bien que tu va être ma prochaine victime.

Heidi releva le menton d’une manière fière. Il était passé au tutoiement, très bien. Si elle avait bien comprit il allait s’en prendre à elle. Allait-elle mourir ? Peut importait, sa vie sans Antoine ne valait rien. Et elle venait de le comprendre. Elle toisa l’inconnu du regard à l’aveugle. Ce dernier ricana.

- Tu n’as pas peur ? Tu es bien la première. Peut-être devrais-je me charger particulièrement de ton cas…

La jeune femme ne comprenait pas où il voulait en venir mais cela lui était égal. Elle ne chercherait sûrement pas à lutter. Elle soupira avant de dire avec son tact infinie et sa voix délicieuse.

- N’est-ce pas plutôt vous qui avez peur en voyant que je ne lutte pas ? Il est fort possible qu’une autre personne se soit déjà enfui en courant, où qu’elle ai hurlé de terreur. Pourtant je reste de marbre… Je n’attends que vous.

Son regard était provoquant, et elle se demanda si c’était celui là qui avait décidé l’homme, ce qui semblait surprenant vu le noir de la nuit. Mais de toute évidence l’homme n’était pas humain… Il lui sauta dessus avec une violence à couper le souffle, et la jeune femme eu le souffle coupé lorsqu’elle sentit de lame pointu et glaciale transpercer ses poumons. C’était si près du cœur, elle aurait du en mourir. Pourtant, elle vit apparaître un feu brûlant devant ses yeux, et se mit à hurler. La torture la saisie. Elle se demandait quand la mort aller la saisir. Jamais elle n’avait autant souffert physiquement. Elle eu l’impression que chaque partit de son corps était en feu, un feu qu’elle ne pourrait jamais arrêter. Et à ce moment, la seule chose qui lui vint à l’esprit fut Antoine. Elle l’aimait, de tout son corps, de tout son cœur, de toute son âme de tout son être. Elle allait mourir, sûrement, aucune douleur ne peut mener à autre chose qu’à la mort, et elle se haïssait de ne pas avoir suivi son cœur. Même la torture que lui infligeait son corps à cet instant précis, ne valait rien. Elle voulait qu’il lui pardonne de ne pas être restée avec lui, bien qu’elle ne se pardonnerait jamais. La torture était tellement affreuse, chaque partie de son corps la brûlait de plus en plus, elle avait l’impression qu’un poison la consommait entièrement. Elle entendait des hurlements horribles sans se rendre compte qu’il s’agissait des siens, et demandait les larmes roulant sur ses joues, que les cris cessent. Puis après des heures et des heures de supplice, le calme apparut un peu plus présent. Elle se demandait pourquoi elle était encore vivante. Mais le seul plaisir d’imaginer le visage d’Antoine l’apaisa, et elle ferma les yeux pour mieux l’imaginer. Elle se rendit alors compte que le sommeil ne pouvait pas la gagner. Elle était encore faible, mais elle ne s’était jamais sentie aussi forte. Elle rouvrit les yeux et aperçut un homme. Elle n’eût aucune doute sur la personne dont il s’agissait. C’était Aaron. La femme, devenue vampire fronça des sourcils parfait avant de s’apprêter à lui demander bons nombres d’explications. Mais le sourire mielleux que le mâle affichait lui chuchota qu’il vallait mieux attendre.

- Comme je l’ai dit, je vais m’occuper spécialement de ton cas, tu seras ma meilleure création. Les questions viendront après.

Heidi ne comprenait pas grand chose, elle attendait juste de savoir ce qu’il attendait d’elle pour mieux savoir ce qu’elle allait faire. Elle le laissa parler et annoncer sa requête. Sa voix parfaite, avec un soupçon de machiavélisme retentit dans le ciel.

- Je vais t’apprendre ce que tu dois savoir, pour tuer. Et ça va commencer…par ton époux.



Nous sommes le 19 Août 1569.

Le nuit est sur le point de tomber en Côte d’Ivoire. Une tête se tourne, et des yeux de sang observe le coucher du soleil avec une tristesse indescriptible. Les paupières se closent alors, laissant place à un visage statufié d’une couleur craie. Il semblerait que la splendide beauté à qui appartient ce visage ne respire pas. Pourtant la femme en question est encore vivante. Depuis deux semaines elle attend ce moment. Deux semaines où un sentiment de soif intense s’est accru de plus en plus. Deux semaines où son créateur lui a tout expliqué sur sa nature. A aucun moment la femme n’a faiblit. Sa force d’esprit l’a mené loin. Elle attend juste d’en avoir fini avec son époux pour pouvoir combler sa soif de sang, et devenir la vampire digne qu’elle peut être. Ce sera la première fois qu’elle se nourrira et une impatience de petite fille gâtée dirige tout son esprit. Elle n’a aucun doute sur la façon dont vont se dérouler les choses… Elle sait à quelle heure son mari va retourner sur le bateau, et c’est pourquoi elle l’attend dans leurs chambres. Le Duc d’Armant ne cesse d’explorer l’île depuis que sa chère épouse à disparu. Et cette charmante épouse, a très bien sût se cacher de lui et observer à quelle même heure il retournait sur son bateau chaque soir. Il ne sera plus très long. Elle sait que dans 10 minutes il sera là. Elle le videra de son sang et son objectif sera réglé. Après cela elle pourra retourner auprès d’Antoine. Lui dire qu’elle l’aime, et qu’ils ont l’éternité pour vivre ensemble. Ho oui, elle sait tout sur sa race. Aaron a été un très bon professeur. Mais elle fera tout pour que leur chemin se sépare. Si elle désire transformer l’homme de son cœur, elle ne veut pas son créateur dans les pattes. Mais pour l’instant, il attend dans la pièce d’à côté. Personne ne se rendra compte de sa présence. Juste Heidi sait qu’il est là. La femelle entend soudainement les bruits de pas fatigué de Charles. Elle l’entend pousser la porte, et ouvre alors ses paupières. Ses yeux sont à présent rivés sur le soleil couchant qu’elle voit de par la fenêtre du navire. Elle entend le cœur de son époux s’arrêter et un sourire satisfait s’affiche sur ses lèvres lorsqu’il redémarre. Elle se tourne alors avec une lenteur délibérée observant la stupeur de son époux. Ce n’est pas sa faute, mais elle ne l’aimait pas. Elle ne voulait pas de lui à ses côtés jusqu’à la mort. La rage l’emporte, et avant que le Duc n’ai pu dire quoique ce soit, les muscles de la femelle se contractèrent. Puis en entendant l’appel du sang elle bondit sur sa cible. Tout fut très rapide. L’homme tomba à terre, tandis qu’avec précipitation la jeune vampire planta ses canines dans le cou de sa proie. C’était si délicieux. Le sang avait un tel parfum. C’était une telle extase de se délecter de ce sang. La bête qu’elle était avait envie de plus. Elle était en pleine folie de puissance… Son créateur apparut dans la pièce à cet instant précis avec un sourire satisfait sur son visage. Elle savait qu’il l’estimait très puissante. Heidi était déjà une traqueuse hors pairs. Elle avait un contrôle sur chaque individu. Et il était étonnant que le créateur ne s’inquiète pas d’une révolte. Car la femelle bondit à toute vitesse sur Aaron. Sa rage l’avait emporté. Son désir pour le combat. Sa soif de vengeance et de gagner. Sa force de nouvelle-née n’eût pas de difficulté à l’emporter sur la force du mâle. Quelques minutes plus tard, la créature était debout contemplant deux victimes. Elle sentit alors l’appel du sang à nouveau. Elle n’arrivait pas à redevenir maître d’elle même. Elle courut sur le pont du navire, tuant au passage tout l’équipage. La si douce et délicate humaine qu’elle était, s’était retrouvée oubliée par son statut de vampire assoiffée. En moins d’une demi heure, il n’y avait plus de vie sur le bateau. La femelle se rendit alors dans les cales dans le but de faire exploser le navire.
C’est sur la plage qu’elle observa les flammes dévorer un navire tout entier. Heidi était devenue un monstre. Ses pupilles se rétractèrent, et leur teintes rouges de tout à l’heure était à présent noire. Elle était à nouveau maître d’elle même. Mais pas assez pour rejoindre Antoine. Pas avant quelque temps. Une année… Voir deux. Peut-être n’avait-elle plus de cœur, mais elle eu l’impression qu’il s’était brisé encore une fois lorsqu’elle prit un énième chemin avant de retrouver l’homme qu’elle aimait.


Dernière édition par Heidi Volturi le Sam 22 Mar - 22:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeSam 22 Mar - 22:43

Nous sommes le 24 Mai 1571.
Dans la ville actuellement appelé Nîmes.

Le soleil est haut dans le ciel. Une silhouette encapuchonnée se dirige vers un manoir. Son pas est gracieux, ses mouvements presque irréels… Le parfum qui se dégage de la personne est envoûtant, sucré et glacial… La personne qui possèdent cette allure si fascinante n’a pourtant pas la même froideur à l’idée de ce qu’elle va faire, là maintenant. Une fois arrivée devant le manoir, elle escalade le mur de façon à rentrer par une fenêtre qui était restée ouverte. Une fois arrivée dans la pièce elle observe le décor. Ce n’est pas la chambre qu’elle recherche. En fonction de ses souvenirs, la chambre est la prochaine à droite. Elle s’y rend donc de son pas divin avec une lenteur délibérée. Une fois qu’elle se trouve à l’intérieur, un sourire triste s’accroche à ses lèvres. Antoine lui avait tellement parlé de sa chambre, pourtant elle n’avait jamais eu l’occasion de la visiter… Ils se rejoignaient toujours à d’autres endroits. Pourtant c’est maintenant, lorsqu’elle est une buveuse de sang et que l’homme concerné a eu 21 ans il y a deux mois, que la femme contemple sa chambre pour la première fois. Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle regarde. Tout l’attire… Ses nouveaux sens la mène à s’intéresser à bon nombre de chose. Elle ne peux que contempler la vue, en appréciant se retrouver ici à nouveau. La région de sa jeunesse… Ces deux années, sans être ici lui ont manqués… Antoine lui a manqué surtout. Son visage, ses yeux, sa voix… Une voix qu’elle entendit soudain retentir à l’étage inférieur. Une voix qui donna des frisson de plaisir à la femelle. Pourtant les paroles qui furent prononcés la tétanisèrent…

- Monte déjà, je te rejoins dans la chambre…

Si la femme avait un cœur, celui ci se serait arrêté. Elle n’avait pas eu la moindre difficulté pour reconnaître cette voix. Mais les accents séducteur qui la contrôlait lui faisait mal au plus haut point. Elle attendit alors que la femme –de toute évidence s’en était une- à qui il s’était adressé, monte dans la chambre où elle-même se trouvait.
Elle sentait le sang de mortelle bouillir d’impatience, pendant que sa rage à elle ne cessait d’augmenter. Mais elle se devait de résister à son état de bête pour Antoine. Ses deux années dans sa nouvelle peau l’ont aidée à mieux se contrôler… Et puis, peut-être avait-elle mérité de souffrir de la sorte après le mal qu’elle avait fait à cet homme. Quelques secondes plus tard, l’humaine se retrouvait sur le pas de la porte. La vampire se retourna, et gardant sa capuche, planta son regard sang dans celui de la femme. De toute évidence elle était jolie, mais Heidi n’en revenait toujours pas. Sa voix de velours retentit alors aux oreilles de la demoiselle, pendant qu’elle utilisait son don d’hypnose.

- Ne bouge pas.

C’était un ordre, et la femme resta sur place, dans une telle confiance envers la sangsue qu’elle ne s’inquiétait pas. Heidi ne lui ferait rien. Elle voulait juste attendre Antoine. Elle se servait juste de son don qui lui permettait de se faire obéir de mortels. Elle ne le maîtrisait pas avec excellence, mais suffisamment pour que l’humaine lui obéisse le temps que l’homme attendu arrive. Ce qui fut le cas quelques minutes plus tard.
La vampire reconnu son rythme de pas soutenu, et son parfum qu’elle avait toujours trouvé si envoûtant fut encore plus alléchant à ses narines que lorsqu’elle était humaine. Antoine se trouva alors sur la pas de la porte, et s’immobilisa en voyant la silhouette encapuchonnée. Heidi retira alors son capuchon, dévoilant ainsi de manière infiniment gracieuse, sa beauté quasiment irréelle. Sa peau de neige se mariait très bien avec ses cheveux acajous, et son minois joueur était plus séduisant que jamais. Pourtant dans ses yeux de sang on pouvait voir une douleur qui fendait le cœur. Imaginer qu’une telle déesse fut triste était impardonnable. Antoine pourtant fut troublé par cette apparition pour une toute autre raison. Il croyait voir une revenante. D’une voix brisé il demanda à la jeune femme de quitter le manoir… Ce qu’elle fit après qu’Heidi ai hoché la tête en donnant son accord divin. Puis son regard se planta dans celui d’Antoine, empli de douleur. Le jeune homme la regarda, et un silence se fit. Un long silence, pendant lequel chacun savourait le plaisir de revoir son âme sœur. Quelque temps après Antoine s’engagea vers elle en un pas lent, mais la vampire l’arrêta d’un mouvement de main. Voyant que son interlocuteur ne comprenait pas, elle s’expliqua en faisant retentir sa voix soyeuse.

- Reste ici... C’est plus prudent...

Elle ne souhaitait pas en dire davantage, toujours aussi blessé sur ce à quoi elle avait faillit assister. Le silence persista alors pendant qu’Heidi restait debout telle une statut de marbre. Antoine finit par s’asseoir, et par briser le silence qui était devenu embarrassant.

- Je te croyais morte...

Heidi ferma alors les yeux, puis prit une profonde inspiration avant de répondre d‘une voix mesurée.

- J’ai bien faillit...

La femelle était plus à l’aise ainsi, les yeux fermés. Elle arrivait à garder son calme de meilleure façon. Comme elle ne voulait rien ajouter sur ce sujet, elle en profita pour enchaîner avant qu’Antoine dise quoi que ce soit. Sa voix se fit plus glaciale, plus sèche, et plus triste, tout en restant délicieuse.

- Je vois que tu n’as pas perdu ton temps...

Elle rouvrit alors ses yeux de sang avec toujours cette même tristesse dans le regard. C’était comme si les rôles avaient étés inversés... Comme si Antoine se retrouvait avec l’amour, et qu’elle le voyait lui filer entre les doigts sans pouvoir rien dire. Le jeune homme quand à lui fronça les sourcils. Il ne pensait pas avoir très bien compris. Sa voix aux accents harmonieux se fit retentir lorsqu’il exprima son incompréhension.

- Pardon ?

Heidi baissa les yeux vers le sol. Il arrivait encore à la mettre dans cet état, même maintenant qu’elle était une bête. Comme elle aurait aimé pouvoir rougir pour lui... Mais elle se contenta d’hausser les épaules, en répondant d’une voix magnifiquement brisée.

- J’ai sûrement mérité le fait que tu ai trouvé quelqu‘un qui te comble mieux que je désirais le faire...

Heidi ne releva pas la tête avant un certain temps. Le silence était à nouveau centre de leur conversation. Mais elle se décida enfin, et fut stupéfaite en voyant le visage interloqué d’Antoine. Il bafouilla en lui répondant.

- Que tu désirais... ? Au futur ou au passé...?

Heidi se mordit les lèvres, mal à l’aise.

- Les deux sans doute... Elle se tut un instant puis reprit. Je t’aime Antoine... Je t’ai toujours aimé. Et je t’aimerais toujours... Mais je viens trop tard, et je ne peux m’en prendre qu’à moi.

Elle n’avait jamais été si blessé. Si seulement elle avait eu encore des larmes à verser... Mais elle n’en avait pas. Elle n’avait pas non plus de coeur à déchirer encore et encore. Elle ne pouvait qu’accepter la douleur... La femme qu’elle était n’avait jamais autant souffert. Pourtant lorsqu’elle entendit la voix d’Antoine retentir à son ouille si sensible, elle se sentit un peu mieux.

- Heidi... Je ne faisais que essayer de t’oublier. Aucune autre n’a jamais représenté quoi que ce soit... Mais je suis tellement déçu de savoir que tout aurait pu être si simple si tu avais été plus rapide...

Il s’approcha alors d’elle, et cette fois ci elle ne fit rien pour le retenir... Il lui redressa le menton pour qu’elle puisse le regarde dans les yeux, étant donné que immortelle ou pas elle restait toujours plus petite que lui. Puis il lui susurra de sa voix qu’elle aimait tant.

- Tu es différente...

Heidi ne répondit pas, regrettant encore une fois que le rouge ne lui soit pas monté au joues au moment où il l’avait touché. Se demandant comment il ne pouvait pas être effrayé en la voyant avec ces yeux, en sentant sa peau si glaciale... Heidi lui accorda alors un sourire à la fois triste et heureux avant de lui poser une question.

- Si je te disais que nous avons la possibilité de rester ensemble pour l’éternité, tu me ferais confiance ?

Une lumière s’alluma alors dans les yeux de son bien aimé tandis qu’elle approchait ses lèvres de son cou en attendant une réponse.

- Tu as toute ma confiance...

Heidi le regarda une dernière fois dans les yeux, et voyant qu’il s’offrait à elle, elle ne s’inquiéta plus. Il ne lui en voudrait pas. Elle savait que tous deux ne désiraient qu’une chose, être ensemble... Alors elle le mordit. Il hurla de douleur, sûrement au contact de ses canines glacées, la femelle se souvenait comme elle avait souffert. Elle aurait aimé arrêter ça là, mais elle n’y parvenait pas... Normalement cela aurait dût être facile et rapide. Il suffisait qu’elle le morde, le poison se serait donc infiltré et Antoine aurait été vampire à son tour... Pourtant le goût de son sang était tellement raffiné. Heidi n’en avait jamais goûté de tel. C’était un tel régal... Elle n’arrivait plus à s’arrêter. Buvant tout ce qu’elle pouvait avec une si grande gourmandise qu’elle le vida presque de son sang. Puis sa part d’humaine refit surface, son sentiment de perte si elle vivait sans lui. Et dégoûté de ce qu’elle faisait alors qu’il lui avait donné sa confiance, elle s’arrêta. Elle se redressa et découvrit son âme soeur, inconscient, par terre, dans sa chambre. Elle était l’auteur de sa mort. Elle prit peur, et refusant d’accepter la réalité, elle disparu. Elle quitta la chambre, le manoir, la ville, la région, le pays... Pour des années. Le temps d’accepter en elle, qu’elle n’avait pas sût s’arrêter et qu’elle avait bu le sang du seul homme qu’elle n’aimerait jamais... Tout cela, sans jamais savoir qu’elle s’était arrêté à temps, à la dernière goutte, le dernier espoir pour qu’il soit véritablement transformé. Encore une fois, ces deux âmes soeur se virent séparés de manière tragique.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeMer 26 Mar - 21:58

Nous sommes le 8 Octobre 1691.
Dans la ville actuellement appelé Nîmes.

La fin de journée s’annonce, mais pour deux créatures ce n’est que le début de la nuit. Elles sont emmitouflés dans des manteaux marrons qui cachent chaque partis de leur corps, et franchissent des champs à une vitesse anormale. Les personnes sous ses manteaux semblent déterminés à rejoindre un endroit précis. En moins de 5 minutes ils ont atteint un grand manoir qui paraît abandonné. Pourtant ils savent très bien qu’une personne y vit. Ce lieu est dit hanté depuis un siècle précisément. Une des deux silhouette -la plus petite- tourne la tête vers la deuxième, avant de parler d’une voix divine, une voix d’homme de toute évidence.

- C’est alors ici que vit la fameuse Déesse des Enfers ?

On pouvait déceler un grand intérêt dans cette voix. La deuxième personne, qui semblait être le supérieur de l’homme, hocha la tête en guise de réponse, puis répondit à voix basse. Une voix ancienne, et pleine de noblesse, tout aussi magnifique que la précédente et tout aussi masculine.

- Elle devrait s’apercevoir bien vite de notre venue. Elle n’est pas habituée à ce type de visite.

Les deux hommes restèrent devant le portail jusqu’à ce qu’une merveilleuse créature apparaisse dans leur dos. La voix veloutée qui surgit de ce corps était presque hypnotisante lorsqu’elle s’adressa aux visiteurs.

- J’imagine que vous allez être les seuls à devoir vous présentez, puisqu’il me semble logique que vous savez à qui vous avez à faire.

Les deux hommes se retournèrent, guère surpris par la venue de la créature dans leur dos, comme si ils étaient doués de sens hors du commun. Ils retirèrent leurs capuchons et inclinèrent légèrement leur tête en guise de bonjour. Les deux hommes étaient d’une beauté époustouflante, bien qu’un des deux avait une allure inquiétante. De loin, on observait trois magnifiques créatures taillés de la main des dieux. La dernière arrivée était une femme. Heidi. La somptueuse femelle regarda alors les visiteurs. Ses visiteurs en vérité puisqu’ils se trouvaient devant son Manoir. Le même que pendant sa jeunesse. Oui, elle avait finit par revenir en France, dans sa maison d’enfance, 20 ans après avoir réussi à mieux supporter le fait qu’elle n’ai pas réussi à arrêter sa soif face à Antoine. Cela faisait maintenant un siècle qu’elle vivait ici, en supportant la légende qu’on faisait sur son manoir qui était dit hanté… Mais de toute évidence, ces visiteurs n’avaient aucune crainte à avoir puisqu’ils étaient eux-même des vampires. Le mâle le plus grand prit la parole d’une voix légèrement amusé.

- Mais certainement, certainement…

Il avait ce petit sourire mielleux que Heidi n’avait jamais eu l’occasion de voir. De coutume, c’était elle qui l’affichait à ses victimes. Mais elle n’eût pas le temps d’interpréter ce sourire, que le mâle reprenait déjà la parole.

- Me voici Aro. Et voici Démétri. Dit-il en désignant son partenaire d’un mouvement gracieux du bras. Puis il poursuivit. Nous venons de loin, de Toscane pour être précis. Nous faisons parti de la grande famille des Volturis, certainement la plus puissante famille de vampire à l’heure actuelle.

Heidi les regarda d’un regard perçant. En quoi cela la concernait-elle ? Elle croisa les bras en dessous de sa poitrine soulignant sa tenue gracieuse. Sa voix retentit, soyeuse mais impatiente.

- Que puis-je faire pour vous ?

Le regard du dénommé Aro s’illumina, et il obligea la femelle à se montrer encore plus patiente. Une chose dont elle avait horreur, étant donné qu’elle avait toujours eu ce qu’elle voulait. Enfin… Presque tout. Mais là n’était pas la question. Le porte parole parla enfin, de sa voix mielleuse.

- Et bien… Je pense qu’il serait préférable d’en parler à l’intérieur, nous serions plus à l’aise.

La femelle haussa les sourcils. De quel droit s’invitait-il dans sa demeure ? Elle laissa passer, en lâchant un « Soit ! » glacial. Puis ils se dirigèrent tous trois dans le manoir. Elle les mena au salon, et s’installa sur un fauteuil en leur faisant signe de faire de même. Puis elle croisa les jambes de manière très aristocratique en attendant le verdict. Aro reprit à nouveau la parole.

- Je vais aller droit au but « Déesse des Enfers »… Heidi sourit à cette appellation, et attendit qu’il poursuive. Votre réputation est arrivé jusqu’à nos oreilles, et vous êtes le genre de femelles qui intéresse grandement notre famille royale.

Heidi sourit alors, avant de se souvenir d’où lui venait cette réputation… Pauvre petits humains… En effet, son manoir et sa personne inspirait la crainte dans la région. Et apparemment bien plus loin. L’idée de croiser le chemin de « La Déesse des Enfers » inquiétait chaque humain. Les seuls qui pouvaient apercevoir cette si belle femme ne revenaient pas vivant. Voilà d’où lui venait cette appellation. Elle était la réincarnation de Vénus, mais n’était pas là pour apporter la joie. Elle tuait ceux qui croisait son chemin, les hommes en particulier… Ils étaient sa cible préféré, ceux avec lesquelles elle aimait s’amuser avant de boire leur sang. En quelques sortes, elle aimait jouer avec la nourriture. Et c’était tellement plus facile avec son don. La femelle se pencha un peu en avant, plus intéressé par ce que lui avait annoncer le porte parole, et répondit d’une voix délicieusement intéressée.

- Si je comprend bien, vous auriez besoin de mon aide pour une affaire concernant la famille que vous dites royale… Dites m’en plus sur votre famille…

Aro, répondit à une vitesse anormale pour un humain.

- En vérité, nous désirons plus que votre aide. Vous possédez un don, qui nous intéresse, et nous serions ravis de nous avoir à vos côtés.

Ceci dit, le mâle expliqua tout ce qu’il fallait savoir sur cette famille. Heidi était intéressée, elle qui avait toujours désiré le pouvoir, le luxe, et la connaissance. Chez les Volturis elle pourrait tout avoir. La seule chose qui lui manquerait serait Antoine, mais de toute façon elle était persuadé qu’elle ne pourrait plus jamais l’avoir, puisqu’elle le croyait mort. Elle n’avait jamais osé retourner dans sa demeure pour voir si son corps était toujours là, ni au cimetière, même pour voir la tombe de ses parents. Elle avait préférée rester cloîtré dans son château, vêtue de noir en signe de deuil. Peut-être était-ce le temps de passer à autre chose, d’essayer de vivre correctement son éternité… Rien ne l’empêchait de s’amuser. Et les Volturis lui proposaient une place dans leur famille. Pourquoi ne pas en profiter ? Elle n’avait plus rien à perdre. La seule chose qu’elle voulait, c’était garder son indépendance. Pouvoir voyager comme elle le désirait lorsqu’elle avait besoin d’espace vital. Elle émit donc la condition, et Aro approuva. Quelques minutes plus tard, elle observait son château pour la dernière fois. Direction, chez les Volturis.


Nous sommes le 4 Décembre 1826.
A Volterra.

Des draps se froissent pendant qu’une femme prend soin de se rhabiller. Assise sur le un lit de soi blanc, elle enfile des bas noir, puis quelques secondes après, ferme sa jupe plissé grise. Elle se redresse à la recherche de son chemisier de satin, en replaçant une mèche acajou derrière son oreille. Elle jette un coup d’œil à l’homme qui est allongé dans le lit. Tout comme elle il est d’une beauté irrésistible. Mais cela ne l’atteint pas vraiment. Si ils ont fait ce qu’ils venaient de faire, c’était juste parce que la demoiselle avait envie de se divertir. Ce n’est pas le seul homme avec qui elle s’amuse, et sûrement pas le dernier. D’ailleurs ce n’est pas la première fois que Félix sert de divertissement. Elle lui adresse un coup d’œil et remarque que le vampire la regard intensément. Elle n’est nullement gênée, elle sait que même pour une créature d’une beauté surhumaine, sa magnificence surpasse bien des personnes. Elle a enfin repéré son chemisier, et se baisse dans le but de l’attraper. Une fois fait elle l’enfile, et commence à le reboutonner. Félix la fixe toujours, une fois qu’elle est complètement habillé elle le regarde à son tour. Elle se doute qu’il va dire quelque chose et attend simplement qu’il parle. Ce qu’il fit.

- Tu es la réincarnation de Vénus…

Heidi sourit. Ca l’amuse toujours. Ce n’est pas la première personne à penser cela, ni à le dire. Elle lui accorde son regard séduisant et hypnotisant, avant de ramasser ses escarpins vernit de rouge vermeille. Elle s’assied sur le lit et commence à enfiler ses chaussures, elle remarque alors que Félix s’approche d’elle. Elle ne fait rien. Elle n’a jamais besoin de faire d’effort pour que les hommes ou vampires lui tombent dans les bras. Félix est de ceux là. Comme nombre de vampires ici, à Volterra. Elle accepte sans broncher les baisers que ce dernier lui fait dans le coup en finissant de mettre ses chaussures. Mais il faut bien y mettre un terme. Elle ne désire pas forcément recommencer leur galipettes. Contrairement aux autres, elle ne s’attache pas aux hommes avec qui elle s’amuse. Elle pose donc ses lèvres sur celle de Félix et se détache de lui en se relevant. Elle commence à se diriger vers la porte de la chambre lorsqu’elle entend à nouveau la voix de Félix.

- Tu n’as jamais pensé à officialiser une relation, plutôt que de papillonner ?

La femelle se retourne d’un mouvement de tête ravageur, avec un sourire amusé aux lèvres. Elle hausse les sourcils avec un visage malicieux.

- Que dois-je comprendre ?

Félix ne met pas longtemps à lui répondre. On aurait dit qu’il avait préparé cette conversation toute la journée, ou plus même.

- Pleins d’hommes seraient présent si tu te décidais à en choisir un pour l’éternité…

Heidi lui fit un sourire charmeur avant de réfléchir plus à la question. En pensant à la réponse qu’elle devrait formuler elle baissa les yeux. Et répondit sans regarder Félix.

- Il y a un seul homme avec qui j’aurais aimé partager mon éternité… Elle laissa ses mots planer dans la pièce puis tourna la tête vers Félix en poursuivant sur une note dramatique. …Mais il est mort.

Le vampire en resta bouche bée, et Heidi préféra rester silencieuse. Elle savait qu’ils étaient plus d’un vampire à attendre qu’elle choisisse… Mais elle ne le ferait jamais. Aucun ne la comblerait jamais comme Antoine l’aurait fait. Elle avait déjà essayé avec Charles. Quand donc comprendraient-ils qu’elles ne les désirait que pour se divertir ? Car Félix n’était pas le seul avec qui elle avait eu cette discussion. Mais elle savait que malgré l’aveu qu’elle venait de lui dire, il ne la repousserait quand même pas. La buveuse de sang, trouvant l’atmosphère pesante se dirigea à nouveau vers la porte de la chambre. Une fois qu’elle eu posé la main sur la poignée elle entendit encore une fois la voix de Félix.

- Heidi… Si jamais tu changes d’avis je suis là.

La femelle ne répondit pas. Bien qu’elle faillit dire «Je sais, comme bien d’autres.», mais elle se contenta de sortir. Combien de fois devrait-elle expliquer qu’elle n’était pas à prendre ?


Dernière édition par Heidi Volturi le Sam 29 Mar - 17:11, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeSam 29 Mar - 17:10

Nous sommes le 4 Décembre 1826.
A Volterra.

Le hall aux portes d’or était presque désert. A l’exception de trois personnes. L’humaine qui tenait l’accueil ne regardait pas les deux vampires qui se situaient au centre de la salle. C’était plus par respect qu’autre chose. Elle se contenta de faire son travail, pendant que Heidi elle disait au revoir à Aro. Elle avait énoncé vouloir faire un petit voyage, et en avoir pour quelques mois… Au passage le vampire de l’élite avait demandé à ce qu’elle ramène de bonnes friandises. C’est avec un sourire séduisant aux lèvres qu’elle avait accepté. La femelle avait déjà fait le tour des au revoir, Aro l’accompagnait car il disait vouloir lui annoncer quelque chose. La splendide femme regarda alors Aro avec un regard interrogateur en lui demandant de sa voix de velours.

- Que désirais-tu me dire Aro ?

Le mâle la regarda, et lui fit signe d’attendre avec deux doigt. La demoiselle étant très impatiente regarda alors dans quelle direction avait tourné la tête l’homme. Et quelques minutes plus tard vit se diriger vers eux une personne qui lui arracha une grimace. Jane. Elle ne pouvait décemment pas la supporter. Que faisait-elle donc là ? Pourtant elle ne semblait pas elle même le savoir, puisque lorsque les deux femelles croisèrent leurs regards, Heidi remarqua que l’autre femelle avait un visage tout aussi interdit qu’elle.
A quelques mètres d’eux, Jane s’arrêta regardant Aro qui annonça aux deux femelles d’une voix mesurée.

- J’en suis venu à penser que si vous partiez toutes les deux, vos différents seraient peut-être réglés… Et ça m’a l’air très amusant !

La réaction des deux femmes fut identique, en un mouvement brusque elles se figèrent toutes deux d’horreur. Cela aurait très bien pût être un miroir. On voyait le même dégoût peint sur leurs visages. A ce moment Heidi n’avait plus aucune sympathie envers Aro. Jamais personne ne lui avait donné d’ordres, ou décidé à sa place, elle avait toujours fait ce qu’elle désirait, et l’enthousiasme trop débordant d’Aro la mettait hors d’elle. Sa gorge devint sèche de rage et la femme reporta son regard sur le mâle en fusillant Jane du regard.

- J’ai toujours apprécié tes fantaisies inutiles mon cher, mais je crois que celle là est déplacée.

Comme toujours, la jeune femme répondait avec subtilité. Son éducation en était le fruit. Mais tout cela exprimait clairement son avis. Aro pourtant ne se départit pas de son enthousiasme, et répondit avec un sourire exaspérant pour les deux jeunes femmes.

- Mais ma très chère Heidi, il ne s’agit pas d’une fantaisie. Vous allez vraiment partir ensemble.

La réalité de cette affirmation glaça le sang des deux femelles… Si il était seulement possible d’imaginer l’horreur de la situation… Heidi perdit son calme habituel et répondit de manière brusque.

- Pardon ? Il est hors de question que je la supporte !

Cette réaction ne fit que plus sourire Aro, et ce fut sûrement une des raisons pour laquelle Jane fusilla son père de regard. La plus petite des deux femelles ne prenait même pas soin de regarder la seconde, mais cette dernière n’en avait cœur. Elle écouta à peine lorsque Jane posa une question à son père.

- Quelle est donc cette soudaine lubie de vouloir me forcer à la côtoyer ?

Le concerné répondit par un grand sourire. Décidément cette situation l’amusait vraiment… C’était type le comportement qui exaspérait. Mais cela ne le préoccupa pas puisqu’avec ce sourire il tourna les talons en s’expliquant d’une voix presque trop enjoué.

- Bon les filles… J’ai à faire, je vous laisse. Amusez vous bien !

Il fila avant que les deux femmes aient le temps de répliquer. Mais Heidi ne put s’empêcher un regard outré avant de pincer ses lèvres délicates tout en fronçant les sourcils. Elle se comporta comme si l’autre femelle n’était pas là avant de tourner à son tour les talons en lâchant à Jane d’une voix glaciale.

- Tu n’as qu’à rester ici, papa Aro ne te diras rien, je n’ai pas besoin de toi ! Elle se tut quelques secondes puis rajouta plus pour elle même, tout en sachant de Jane l’entendrais.…Pas envie surtout.

Comme elle l’attendait, elle entendit l’autre femelle grincer des dents… Elle devait sûrement désirer régler ses comptes avec Aro, mais elle profita de la présence d’Heidi. Si déjà leur haine était réciproque ce n’était pas étonnant que Jane profite de sa mauvaise humeur pour torturer Heidi. Cette dernière sentie soudain une douleur fulgurante dans tout son corps. C’était une sensation si horrible. C’était la première fois que Jane en venait à utiliser son don contre elle… L’énervement était au plus haut point. La splendide femelle se retrouva à terre, souffrant de la torture que lui infligeait l’autre femelle. Elle serra les dents et regarda Jane en gardant un visage quasiment impassible pendant que celle ci la fixait en plissant ses yeux. Elle l’écouta lorsqu’elle lui prononça des paroles pleines de venin.

- S’il m’a demandé de t’accompagner, c’est parce que tu es incapable de rester seul sans faire des conneries. Tu crois que j’ai envie de surveiller une gamine peut-être ?

Après ces paroles la douleur s’estompa, et Heidi se sentit beaucoup mieux, elle se contenta de fixer Jane en se relevant et de lui répondre de sa voix si habituellement assurée.

- Tu crois seulement que j’ai besoin d’être surveillé ? Moi ? Par une fille qui a l’apparence d’une gamine de 12 ans ? Les conneries ce n’est pas moi qui les fait ma chère !

Heidi commençait de plus en plus à perdre sa finesse d’origine. Avec Jane le respect n’avait pas lui d’être. Elle savait que ses paroles énervait sa rivale, tant bien même qu’elle l’exprima en fronçant un sourcil. Cela se voyait bien qu’elle désirait étriper Heidi sur place. Mais elle se contenta de lancer d’une voix sifflante.

- On ne te surveillerait pas si tu savais te tenir ! J’en ai peut-être l’apparence mais moi je n’en ai pas la maturité !

Heidi plissa les yeux à cette remarque. C’était sûr maintenant, il n’y aurait plus de politesse. Pourquoi ne pas frapper à l’endroit où ça fait mal ? Au moins elle ne dirait pas n’importe quoi, car le fait qu’on dise qu’elle avait la maturité d’une fillette de 12 ans la mettait hors d’elle.

- Tu es sûrement la seule à trouver que je me tiens mal… Alec se serait-il plain à sa chère sœur ?

Le sourire sadique que Jane lui offrit chuchota à Heidi de s’apprêter à des paroles encore plus vénéneuses que les précédentes.

- Tu te trompes encore… Tu ne le satisfait pas… Elle laissa ses mots planer dans l’air.

Elle désirait de toute évidence tâcher l’estime d’Heidi, mais cela ne marchait pas. La femelle n’en avait que faire d’Alec, combien de fois n’avait-elle cessé de répéter qu’elle n’était pas à prendre. Ce n’était que du jeu. C’est pourquoi les paroles censés être blessante firent ricaner la vampire. Elle se rapprocha alors de Jane avant de susurrer d’une manière moqueuse.

- Tu crois peut-être qu’il est le seul à me distraire ? Tant mieux si il ne s’attache pas, je pourrais encore plus jouer.

Après cette remarque Heidi a droit à un regard méprisant de la part de sa rivale qui répond en susurrant à son tour.

- Ta réputation de catin m’assure que non. Joue donc jusqu’à ce qu’il en ai marre. Tu ne serais pas la première qu’il manipule. Peut-être as-tu l’impression de le manipuler, alors que c’est tout le contraire…

On voyait bien là qu’elle ne s’inquiétait pas pour son frère. Heidi savait que son don de manipulateur lui permettait de se débrouiller seul. Mais pourtant elle ne s’inquiétait pas le moins du monde de la vérité dans les paroles de Jane… Simplement parce que la seule personne qui a le pouvoir de la manipuler est Antoine. Elle haussa alors ses sourcils avant de plonger son regard dans celui de Jane. Elle n’utilisera pas son don, préférant gagner cette bataille à la loyale. Elle pinça ses lèvres délicieuse avant de répondre avec désinvolture.

- Je ne veux pas te décevoir, mais cela m’étonnerais que je sois atteinte si il venait à me manipuler. Ton frère je n’en ai cœur. Quand à ma réputation de catin tu ferais mieux de rester silencieuse car lorsqu’on t’observe, on remarque que tu es certainement maître dans ce domaine.

Le sourire que lui adressa Jane était machiavélique tout à coup. Elle semblait bien s’amuser. Comme si elle avait trouvé le point sensible.

- Rien que ton existence est une déception de chaque seconde. Tant mieux pour lui, il a trouvé un jouet qui l’occupe pour l’instant. Elle ricana de manière provocante avant de poursuivre. Effectivement, c’est l’un des très nombreux domaines où je suis maître.

Heidi se trouva complètement désarmé par la première attaque de Jane mais fit tout pour ne pas le montrer. Lui dire que son existence était une déception de chaque seconde ne pouvait que la blesser… Elle repensa à Antoine, et la rage se mit à la posséder.

- Ce n’est pas moi qui ai failli mourir sur un bûcher tellement ma vie était misérable ! Aro aurait mieux fait de laisser les flammes te consumer toute entière. Son regard noir fusillait Jane du regard. Jamais Heidi n’avait versé autant de haine dans ses paroles. Jane était fière d’excellait encore dans un domaine. Heidi ricana à cette phrase et se permit de poursuivre. Ca en devient presque de la pédophilie.

Jane répondit de manière tranchante, tout en susurrant.

- Tu es si superficielle, si humaine, ça me dégoûte presque, tu me fais pitié. Elle émit une pause avant de reprendre. De la pédophilie ? Tu ne trouve rien de mieux ?! Etant donné que j’ai plusieurs siècles devant moi ce serait plutôt le contraire. Quand à toi, ton physique de prostitué qui n’a rien pour s’acheter de quoi se vêtir n’attire pas les créatures que j’appelle hommes.

La femelle regarda Jane avec un regard mesquin. Elle n’avait rien d’autre dans son registre ? Heidi n’était pas le moins du monde atteinte par de telles paroles. Elle se contenta de répliquer avec amusement.

- Tu te ramolli ? Tu ne trouve rien d’autre à me dire sur ma condition vestimentaire ainsi que vampirique ? Elle ricana avant d’ajouter d’une voix glaciale. Je n’ai pas besoin de pitié. Contrairement à toi, je m’en suis toujours sortie seule !

Jane répondit par un sourire glaciale visiblement fière de ce qu’elle allait dire.

- Je me met à ta hauteur, très chère. Tes remarques se portant sur ma condition et étant d’un niveau très décevant, je fais de même. Je ne voudrais pas que tu te sente rabaissée.

Elle joua ensuite avec une de ses mèches de cheveux, regardant ailleurs, pour ainsi montrer qu’elle était nullement intéressée par Heidi. Cette dernière fronça les sourcils avant de parler d’une voix brut qui restait toujours délicieuse.

- Je t’arracherais bien la langue. Pourtant tes paroles ne méritent même pas d’être entendue. Je t’en prit va faire un rapport à ton cher père adoptif. Moi j’ai d’autres choses à faire.

La femelle tourna alors les talons d’un pas déterminé après avoir jeté un regard moqueur à Jane. Ce regard ne l’atteignit pas encore une fois, car elle ricana de manière arrogante avant de rétorquer.

- J’aurais bien arrachée la tienne depuis longtemps mais Alec n’apprécierais pas que j’abîme son jouet. Elle poursuivit bien qu’Heidi continuait de marcher. Pourquoi devrais-je lui faire un rapport ? Il n’a pas besoin de moi pour savoir combien tu es instable. Elle regarda le dos de Heidi d’un air moqueur et hautain avant de lancer de manière provocante. C’est ça, fuit.

Heidi s’immobilisa alors, et laissa un grondement sourd monter dans sa gorge. Jane avait dit la phrase trop. Ce grognement était sûrement un des plus inquiétant qu’elle n’avait jamais provoquée. Jamais plus elle ne fuirait dans son existence. Personne n’avait le droit de dire cela. Jane ne savait rien de sa vie. Heidi se retourna alors d’un mouvement brusque et avec une rapidité hors du commun se jetta sur sa rivale. Elle porta les mains à son cou se doutant qu’elle avait peu de temps avant que celle ci ne la torture sur place. Elle murmura alors d’une voix pleine de haine.

- Pour ta gouverne, c’est Aro qui est venu me chercher. Et l’avis d’une petite peste incompétente ne m’intéresse pas !

Jane avait son sourire satisfait sur le visage. Elle devait être heureuse que Heidi bouillonne de haine. Cependant elle ne la laissa pas aller plus loin. Elle utilisa son don avec toute sa sournoiserie et son machiavélisme. Heidi subit alors l’horrible douleur dans tout son corps. Elle voyait Jane jouer avec son corps, profitant de retrait de la douleur à certains moment pour la faire revenir encore plus vive. La femelle fit son possible pour garder un visage impassible, bien que ce moment lui rappelait sa transformation. C’était une telle souffrance qu’elle eu du mal à prononcer une parole, mais elle réussit néanmoins à jeter son venin à Jane comme un poignard en plein cœur.

- Tu es lâche !

Jane ria de manière satisfaite avant de répliquer.

- Je te l’ai dit, je ne veux pas abîmer le jouet que tu es !

Et la douleur revint alors de plus belle. Heidi ne parvint plus à rester silencieuse, se mit à gémir de douleur. Ses yeux se plissant. Jane n’allait pas s’arrêter de si tôt. Pourtant les cris de la femelle firent arriver quelqu’un. Heidi entendit des pas précipités, et une voix calme retentit à leurs oreilles. Celle de Marcus.

- J’espère ne pas vous dérangez les filles. Jane lui adressa un grand sourire avant qu’il ne poursuive. Jane, Alec te cherche. Tout de suite.

Immédiatement Jane s’arrêta. Heidi frotta ses muscles endoloris pendant qu’elle disparaissait à la recherche de son frère. Heidi elle se releva, tout d’un coup beaucoup plus à l’aise. Elle adressa un regard interdit à Marcus avant de tourner les tallons. Mais la même voix l’arrêta.

- Non Heidi, toi tu viens avec moi.

Sa voix était plus sèche, Heidi n’aurait pas eu le droit de dire quoi que ce soit. Elle le regarda alors avec un regard interrogateur, mais il se dirigeait déjà dans ses appartements en lui faisant signe de la suivre. C’est alors ce qu’elle fit.


Dernière édition par Heidi Volturi le Dim 30 Mar - 16:20, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeDim 30 Mar - 16:19

Quelque temps après.
A Volterra, dans les appartements de Marcus.

Un calme assourdissant était présent dans un salon. Il était décoré de manière simple, en noir et blanc, et au centre trônait une table basse, entouré de sofa en cachemire blanc. Une femme à la posture gracieuse était installé sur un canapé, les jambes croisées, attendant que Marcus daigne enfin cesser de lui tourner le dos. Son hôte observait la cheminée depuis un long moment déjà. Et si il ne lui avait pas demandé de la suivre avec une telle sécheresse, Heidi serait déjà partie depuis longtemps. Elle attendait alors, mais la femelle n’avait pas une grande patience. Elle finit par céder en parlant d’une voix magnifiquement exaspérée.

- Je peux savoir ce que je fais ici ?!

A cette question, Marcus se retourna avec un visage neutre et répondit d’une voix lente.

- La haine que toi et Jane vous vouez est exagérée.

Heidi haussa les sourcils, c’était loin d’être une réponse à sa précédente question. Et surtout, en aucun cas ses relations avec Jane regardait Marcus, aussi important soit-il dans cette famille. Elle resta silencieuse, réfléchissant à la réaction qu’elle devait adopter. Marcus finit par la questionner du regard avec un sourire moqueur aux lèvres. Heidi fronça alors ses sourcils parfait avant de se redresser et de dire d’une voix sèche.

- Si c’est pour me faire la morale, ce n’est pas la peine!

Elle amorça sa direction vers la porte du salon, mais Marcus l’arrêta de la même voix ferme que tout à l’heure.

- Heidi! Rassieds toi!

La concernée se stoppa dans son élan, et jeta un regard noir à Marcus avant de retourner s’asseoir. Ne pouvoir discuter l’agaçait profondément. En temps normal on ne lui imposait rien, elle décidait de toute sa vie toute seule. De plus, sa récente confrontation avec Jane la laissait de mauvaise humeur. Elle croisa alors les bras sous sa poitrine en refusant de regarder Marcus. Ce dernier s’installa sur le sofa en face de son invitée. Seule la table basse les séparait. Il posa alors une question à Heidi de sa voix neutre.

- Heidi tu connais mon don n’est-ce pas ?

L’interpellé releva son magnifique visage avec une lenteur délibéré sur lequel restait les traces d’énervements gravés. Elle répondit néanmoins d’une voix absente.

- Tu détectes les relations.

Cela l’intéressait si peu... Elle vit cependant Marcus hocher la tête avec un éclat dans les yeux, comme si Heidi devait deviner l’évidence vers laquelle menait cette réponse. Marcus prit à nouveau la parole alors.

- Je ne t’ai pas fait venir pour te faire la morale à propos de Jane. Il émit une pause pendant laquelle Heidi affichait un regard interrogateur avant de poursuivre. J’ai remarqué le désintérêt que tu éprouvais envers les hommes malgré vos moyens de vous amuser.

Heidi faillit hurler de colère. En quoi cela le regardait?! Elle se leva d’un bond et répondit d’une voix ferme.

- Oui, et alors ?! En quoi cela te concerne ?

Encore une fois elle désira quitter le salon, et Marcus avec un calme contagieux interrompit sa démarche.

- Heidi rassieds toi! Heidi s’exécuta alors et Marcus reprit. Tu ne comprends pas. Tu connais toi même mes capacités que me procure mon don. Ce que je perçois est plus précis que n’importe qui d’autre.

Heidi le regarda d’un visage plein de stupeur, où voulait-il en venir ? Elle haussa ses sourcils avant de le questionner avec un ton désinvolte.

- Et alors ?

Marcus enchaîna de suite.

- Alors... Tu ne parvient à t’attacher à aucun homme, pour une raison qui m’intrigue. Je n’ai jamais vu encore de relation bloqué par un sentiment comme le tien.

Heidi soupira, de quoi se mêlait-il ? Sa voix délicieusement exaspérée répondit de suite sans laisser place au silence.

- Et bien sûr, aucune gène ne te démange quand tu réalise que tu te mêle de ce qui ne te regarde pas.

La femelle voyait où il voulait en venir, mais n’avait aucune envie de lui répondre. Pourtant il insista nullement gêné de la précédente remarque de son invitée.

- Heidi, pourquoi papillonnes-tu de la sorte sans chercher à officialiser ?

La demoiselle poussa un énorme soupir, cela lui rappelait sa conversation avec tous les autres mâles. Aucun n’allait donc la laisser en paix ?

- Et pourquoi tout le monde désire que je vive une relation officielle ?

Marcus gardait un calme exaspérant, et Heidi bouillonnait. Ce n’était pas un vampire comme un autre. Marcus avait toutes les armes pour poignarder Heidi là où ça faisait mal, c’est lui qui avait le don de détecter les relations.

- Je te le redis. La raison pour laquelle tu refuse une relation officielle m’intrigue. Pourquoi ?

Heidi était exaspérée. Elle se leva d’un bond et répondit d’une voix sèche et poignardante.

- Parce que! Celui avec lequel j’aurais aimé partager mon existence n’est plus là! C’est si difficile à comprendre ?!

Elle se laissa alors tomber sur le canapé. Si elle avait la faculté de pleurer elle aurait encore versé des larmes et des larmes. Marcus lui resta silencieux, son visage figé dans un marbre blanc qui empêchait de deviner le sentiment qui l’habitait à présent. Heidi plongea le visage dans ses mains, secoué de sanglots sans larmes. Elle remarquait que Marcus avait de l’emprise sur elle. Au bout d’un moment son hôte rompit le silence d’une voix curieusement calme.

- Pourquoi n’essais-tu pas de continuer à vivre ?

Heidi garda toujours la tête dans ses mains, respirant bruyamment pour se calmer et répondant d’une voix faible.

- C’est impossible...

Elle ne vit pas le regard interrogateur que Marcus afficha sur son visage avant de poser une énième question.

- Pourquoi ?

Un silence brutal posséda alors la pièce. Heidi ne désirait pas répondre. Elle n’avait jamais dit cela à personne. Le silence persista, Marcus respectait le silence que Heidi lui imposait bien qu’elle savait qu’il mourrait d’envie de savoir la réponse. Au bout d’un moment il lui dit qu’elle pouvait partir si elle désirait. Il s’était comportait comme il fallait en fin de compte, et la femelle lui était reconnaissante. En silence elle regagna la porte, puis une main sur la poignée elle s’immobilisa. Quelque chose la poussa à parler.

- Marcus... L’interpellé se retourna alors, et Heidi poursuivit. ...Je l’aime encore...

Marcus lui adressa un sourire reconnaissant. Et d’une voix intrigué posa encore une question.

- C’est tout ?

Heidi hocha la tête, bien qu’il s’agisse d’un mensonge, et Marcus lui dit d’une voix calme.

- Merci Heidi.

Il lui tourna alors le dos faisant signe à Heidi qu’elle pouvait partir, mais celle ci resta immobile. Elle ne savait pourquoi, mais elle avait subitement confiance en Marcus. Après une minute de silence elle interpella son hôte à nouveau.

- Marcus?

Ce dernier se retourna avec un sourire.

- Oui Heidi?

La femelle prit une profonde inspiration pour se préparer à prononcer les mots qu’elle n’avait jamais osé dire.

- C’est moi qui l’ai tué...

Puis sans laisser Marcus répondre, elle quitta la pièce. Elle se sentait mieux soudainement. Même si elle savait qu’elle ne pourrait jamais être heureuse sans Antoine, elle avait partagé son fardeau.


Dernière édition par Heidi Volturi le Lun 31 Mar - 16:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitimeLun 31 Mar - 16:59

Nous sommes le 15 Avril 2006, jour de la Saint Marcus.
A Volterra.

Une foule de personne se trouvait dans le Hall aux portes d’or, de la cité des Volturis. Des humains, amenés par une splendide femelle aux allures de statues. Heidi. Elle revenait d’un de ses voyages profitant de l’occasion pour ramener un festin à sa famille. Elle resta à l’entrée de la porte lorsqu’Aro souhaita la bienvenue à tous les humains, riant de ce spectacle naïf. Les proies furent menés dans une pièce à part, tandis qu’Heidi remarquait trois autres invités. Elle resta alors dans le Hall. Une des trois personnes l’intriguait, que faisait une humaine ici ? Et encore plus intriguant, accompagnée de deux vampires ? La curiosité était distincte sur son visage de déesse tandis qu’elle observait les invités. Elle fut interrompu par l’accueil de Démétri.

- Bienvenue à la maison, Heidi.

L’interpellé ne le regarda pas, trop obnubilé par ces visiteurs, et cette visiteuse hors du commun. Elle se contenta d’afficher un sourire absent sur son visage. Le silence persista un instant pendant qu’elle fixait les visiteurs, mais elle finit néanmoins par répondre d’une voix soyeuse.

- Démétri.

Il ne s’agissait que de politesse à ce moment. Elle mourrait d’envie d’en apprendre plus. Sa curiosité avait toujours fait partie intégrante de sa personnalité, et l’humaine semblait fascinante. Elle ne put s’empêcher de remarquer qu’elle avait une difficulté à hypnotiser parfaitement la demoiselle. Elle ressentait chez elle une force d’esprit hors du commun… Les yeux d’Heidi ne cessaient de pivoter de l’humaine vers le mâle au manteau gris. Elle fut cependant interrompu dans son observation par Démétri une nouvelle fois.

- Belle prise.

Le compliment ravit Heidi, comme toujours. Elle était habituée des compliments de Démétri, mais elle profita de l’occasion pour détourner son regard des visiteurs. Elle lança un sourire aveuglant à Démétri avant de le remercier.

- Merci. Elle émit une pause, se décidant à partir. Tu ne viens pas ?Demanda-t-elle en voyant qu’il restait encore là.

- Dans une minute. Garde-m’en quelques uns.

La femelle hocha alors la tête, et se dirigea vers la tour, dans la pièce où avait été mené les humains. Mais elle ne pu s’empêcher de jeter un ultime coup d’œil à l’humaine, montrant clairement toute l’intrigue que cette situation lui causait. Elle n’allait pas laisser ses questions sans réponses.
Une fois que la femelle fut arrivé dans la pièce, elle ne fit pas attention aux membres de sa famille qui dégustait leur repas, ni aux cris des pauvres humains pas encore mort. La première chose qu’elle fit, fût chercher Marcus du regard. C’était certainement devenu la personne dont elle était la plus proche, et elle savait qu’il pourrait répondre à ses questions. Mais avant elle se devait de lui souhaiter sa fête, si elle était revenu aujourd’hui précisément, ce n’était pas pour rien. Elle finit par l’apercevoir, au coin de la pièce, dans le noir et se dirigea vers lui. Lorsqu’il l’aperçut il lui adressa un sourire ravi, et Heidi s’adossa au mur à ses côtés. Comme toujours il n’aimait pas participer au festin. La femelle lui adressa un regard en coin avant de prendre la parole d’une de ses voix les plus délicieuse.

- Bonne fête mon cher.

Marcus eu un rire bref. Elle savait qu’il trouvait ça amusant et stupide qu’elle lui souhaite une fête alors qu’il vivait depuis plus d’un millénaire, mais il la remerciant néanmoins.
Un léger silence suivi, pendant lequel Heidi médita à la façon dont elle pouvait aborder sa question. Elle finit par se décider.

- Qui sont les trois visiteurs que j’ai aperçu dans le Hall ?

Marcus la regarda avec son sourire amusé, et Heidi savait qu’il se moquait de sa curiosité incontrôlable.

- Tu parles d’Edward, Alice et Bella ?

Heidi soupira. Avant de sourire.

- Je suppose… Si je te pose la question, c’est que je ne sais pas de qui il s’agit… Il y avait une humaine…

Marcus opina de la tête.

- C’est bien eux. Bella est l’humaine… Tu as manqué quelque chose.

Heidi n’eût même pas le temps de lui accorder son regard intense de curiosité qu’il poursuivait déjà. Il la connaissait réellement bien maintenant.

- Tu n’imagine pas la force de leur relation, à Bella et Edward. Je n’ai jamais vu ça…

A ce moment, la femelle se souvint de ce qu’il avait dit de la force avec laquelle elle repoussait les hommes… Et elle comprit alors que le mâle et l’humaine avait bien plus qu’une relation amicale… Peut-être comme Antoine et elle si elle n’avait pas tenté de le transformer. Mais elle fut interpellé par le fait que Bella était humaine…

- Mais… Il s’agit d’une humaine…

Marcus opine, visiblement d’accord avec elle. Ils ne pouvaient pas s’en sortir… Heidi se souvenait comme il s’était avéré difficile pour elle de se tenir face à Antoine ne serait-ce que quelques minutes. L’air grave Marcus continua.

- Le pire est qu’il s’agit de « il suo cantante ».

Le regard d’Heidi s’illumina… Si elle avait bien tout compris, il s’agissait d’une situation unique. Elle fronça les sourcils de plus en plus curieuse.

- Il va tenter de la transformer ?

Même sa curiosité ne pu retenir un pincement de cœur à ses paroles… Elle qui avait souhaité transformer Antoine, et qui n’y avait pas parvenu, tant l’appel de son sang était fort. Elle ferma une fraction de seconde ses paupières avant de les rouvrir et d’écouter la réponse de Marcus.

- C’est ce qu’il a dit, mais je doute qu’il tiendra parole. Tout comme Aro… C’est pourquoi nous enverrons Jane le moment venu pour voir si ils ont tenue parole.

A la mention de Jane, Heidi eu un sourire crispé. Qu’elle soit chargé d’une mission… C’était amusant. La femelle aurait bien aimé qu’elle revienne en ayant échouer. Une idée malicieuse vint à germer dans l’esprit d’Heidi. Elle regarda alors Marcus avec le visage illuminé.

- Que pense tu de tout cela toi ?

Marcus fit une grimace avant de répondre.

- Je n’aime pas ça du tout. Il précisa en voyant le regard interrogateur de Heidi. Aro aimera sûrement que l’humaine rejoigne nos rang une fois transformée, et cela ne me dit rien qui vaille.

Heidi eu alors un sourire amusé sur son visage, accentué par l’éclat joueur dans ses yeux. Marcus l’aiderait à contre carrer les plans de Jane visiblement.

- Donc je dois en conclure que tu me laisserais partir au même moment que Jane pour empêcher cette transformation ?

Marcus la regarda avec intensité pour voir si elle était sérieuse avant de sourire avec machiavélisme.

- Heidi c’est une merveilleuse idée. Tu partiras le moment venu.

La femelle lui sourit, heureuse que son idée fonctionne. Lorsque Jane partirait pour mettre à exécution la promesse d’Edward, elle partirait de son côté. Et pour éviter une réussite à sa rivale, elle se débrouillerait pour qu’il n’y ai pas de transformation, ou même… Que la transformation rate. Elle quitta alors la pièce, fière de son plan. Elle n’avait pas soif, elle s’était suffisamment revigoré durant son voyage. Elle regagna ses appartements avec un visage serein, pressée de pouvoir régler cette histoire. Mais elle n’arrivait pas à chasser la voix dans sa tête qui lui rappelait à quel point on pouvait souffrir lorsqu’on était responsable de la mort de notre âme sœur…

Finalement elle n'avait aucune raison de s'inquiéter, Jane est partie trop tard, la transformation a été faite... Voilà maintenant 4ans, et Heidi est à présent forcée de suivre Aro dans le but de convaincre Bella de rejoindre leur rangs, accompagnée de sa fille...


HJ : Callie & Rox"

Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 17ans.

Mot de passe: Ok/edit Elli
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Heidi Volturi [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Heidi Volturi [Terminé]   Heidi Volturi [Terminé] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Heidi Volturi [Terminé]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RPG Fascination :: Fiches validées :: Présentation
 :: Fiches refusées ou abandonnées
-
Sauter vers: