RPG Fascination
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 Aliya Tilner

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MessageSujet: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 17:58

Nom : Tilner

Prénoms : Aliya

Age : 18 ans

Lieu de résidence : La Push

Statut : Loup-garou

Classe sociale : Moyenne comme la majorité des loups-garous

Famille : Sa mère - Eliza Tilner - est morte quatre ans après la naissance d’Aliya, tuée lors d’une rencontre destructrice entre un groupe de vampires venant s’amuser en provoquant un combat entre eux et un groupe de loups-garous. Son père – Doriand Tilner – a réussit à réchapper de ce combat mais découvrant le corps inanimé de sa femme, il est parti se venger des assassins et n’en est jamais revenu … Aliya se retrouvant donc seule, elle fut recueillit par sa tante qui ne connaissait rien du secret de famille, ne se sachant pas que Doriand était un loup-garou et qu’il avait donc passé à sa fille ce ‘don’.

Caractère : Aliya a été dans son enfance une petite fille très réservée, ne parlant à personne et n’acceptant la présence que des gens en qui elle avait confiance, ce qui se résume à sa tante et sa cousine. Etant fille unique, contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle a cependant apprit à partager tout avec sa cousine, la considérant comme sa sœur vu qu’elle rêvait d’en avoir une. Par contre elle refusait d’être en présence d’autres enfants, non pas par asocialisme, mais pour la bonne raison qu’elle ne supporte pas de voir des petits heureux avec leurs parents vu que cela lui rappelle qu’elle est orpheline. Elle savait qu’elle ne vivrait jamais comme les autres enfants, ne grandirait pas entourée d’une famille aimante mais elle essayait d’oublier qu’elle avait tout perdu à l’âge de 3 ans… Elle a apprit à se faire discrète en toutes situations afin que l’attention ne porte jamais sur elle car cela la mettait mal à l’aise vu qu’elle n’adressait jamais la parole à personne et s’enfuait dès que trop de monde s’occupait d’elle. Se murant dans un silence, elle apprit à réfléchir uniquement par elle-même, ne demandant jamais l’avis à quelqu’un et ne se laissant pas influencer par les remarques des autres. Elle se forgea ainsi un caractère totalement indépendant, misant tout sur la réflexion et l’analyse individuelle. Elle n’alla pas en classe car l’unique fois où l’on y envoya, à la sortie de l’école en voyant tous les parents assemblés à attendre leurs enfants, en voyant cela elle s’effondra sur place, fondant en larmes, ne pouvant plus bouger. Depuis elle suit ses cours par internet, cela n’affaiblissant aucunement son niveau car elle apprend tout aussi bien que si elle assistait en direct au cours. Elle a une mémoire étonnante et se rappelle de tout même de ce qui est vraiment lointain dans le temps. Elle ne pourra jamais oublier le jour où elle a apprit la mort de ses parents même si à l’époque elle était encore toute petite, depuis elle voue une haine sans limite aux vampires qu’elle s’avère de tuer dès qu’elle en croise un. Lors de ses seize ans, son ‘don’ - vu qu’elle a cru que s’en était un - s’est manifesté et les premiers jours elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passé vu que ses parents n’avaient pas eu le temps de le lui expliquer avant leur mort. Son caractère en a était légèrement modifié vu qu’elle n’a plus pu contenir sa force en elle et à fait quelques dégâts du fait de son non-contrôle.

Physique : Aliya tient surtout de sa mère une hollandaise, cependant une partie des origines indiennes de son père ressorte un peu en elle mais ne représente que 20% de son apparence. Aliya a hérité des yeux bleus/verts de sa mère mais en contrepartie ses cheveux sont châtains foncés virant au brun en plein hiver. Sa mère était une top-modèle d’un bon mètre soixante quinze et son père comme tous loups-garous mesurait plus de deux mètres donc Aliya à 14 ans dépassai déjà la majorité des enfants mais à présent elle fait un mètre quatre vingt cinq et continue de grandir bien qu’elle aimerait ne pas être aussi immense que son père. Elle a la peau légèrement mate mais pas autant que les autres indiens car la peau blanche de sa mère a permit d’atténuer une teinte trop foncée. Elle est très fine, sa taille de guêpe accentuée par sa grandeur impressionnante, le tout mit en valeur par des habits très moulants qu’elle porte la majeure partie du temps. Sa garde robe se compose surtout de slim en jean souple, des corsages et de tops qui collent au corps afin de se sentir bien à l’aise, n’étant pas coincée dans ses mouvements et lui permettant de rester sexy en toute circonstance. Elle laisse ses longs cheveux détachés tombant jusqu’à un peu plus bas que ses omoplates, les attachant en une simple queue de cheval lors de ses sorties dans les bois. Même si elle paraît très sophistiquée, elle ne passe pourtant pas des heures devant le miroir, préférant rester naturelle vu qu’elle n’a même pas besoin d’une tonne de maquillage pour paraître jolie.

Loisirs : Elle passe la plupart de son temps à courir dans les bois de longues heures durant sans jamais fatiguer, se transformant dès que personne n’est en vue. Dès son arrivée à Forks, les falaises l’ont attirées et captivées et elle y va dès le premier nuage couvrant le ciel, plongeant du plus haut pour fendre les flots avec élégance. Elle sort de temps à autre faire les boutiques mais c’est assez rare bien que lors de ses séances de shoping, elle n’hésite pas à faire le plein de vêtement afin que les quelques fois où elle oublie d’enlever ses vêtements avant la transformation, à la fin elle ne se retrouve pas à cour d’habits. Après elle lit énormément, adorant se plonger dans des livres afin d’oublier le monde dans lequel elle se trouve.

Aime : Aliya adore sentir le vent sur son visage en haut des falaises puis les moments de pur magie au moment où elle se retrouve dans le vide pendant quelques instants, cela lui permet de se changer les idées et de faire le silence en elle. Elle aime rester seule chez elle à réfléchir à la façon de venger ses parents et de faire payer ces saletés de vampire qui lui ont ‘volé’ son enfance en lui retirer ses parents. Il est assez difficile de dire ce qu’elle aime car pour elle tout autre chose n’a pas de valeur et elle ne tient à rien d’autre.

Aime pas : Elle déteste voir des parents avec leurs enfants car cela lui rappelle de mauvais souvenirs qu’elle s’empresse de chasser. Elle ne supporte pas de rencontrer des petits enfants joyeux et évite donc tout contact, n’ayant jamais eu d’amis à part sa cousine qui est pour elle comme une sœur. Aliya n’aime pas les fêtes tels Noël ou Pacques et refuse tous cadeaux même les plus beaux car même si elle ne l’a jamais avoué, son vœux le plus cher est de revoir ses parents ne seraient-ce que deux secondes afin de pouvoir les serrer dans ses bras.


Dernière édition par Aliya Tilner le Dim 16 Mar - 12:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 17:59

Histoire : Tout commença une année aussi ordinaire que les autres, Eliza Sutchz ( de son nom de jeune fille ) était partie pendant les vacances d’été en Amérique du Sud afin de découvrir la civilisation indienne sur lequel elle faisait une thèse pour son examen d’entrée en troisième année d’études historiques. Pour elle tout allait bien, elle avait été admisse deux ans plus tôt dans une prestigieuse université hollandaise en préparation à son métier d’architecte en spécialisation des civilisations Indiennes et Maya. Ce petit voyage d’un mois avait été obligatoire pour toute la section, chacun devant se débrouiller de trouver l’endroit du ‘stage’ et une famille d’accueil pour la durée du séjour. Cela n’avait pas été facile pour Eliza car elle ne savait pas parler un mot d’espagnol et se débrouillait comme-ci comme-ça en anglais, lui réduisant quelque peu les possibilités d’accueil. Elle avait heureusement réussit à trouver une famille qui parlait anglais couramment et dont un des fils était allé pendant un trimestre en Suède pour raison personnelle et qui donc arrivait à communiquer un peu avec elle. La première semaine fut assez étrange puis au fur et à mesure un lien unique se créait entre Eliza et ce jeune homme si extraordinaire qui semblait ne pas appartenir au même monde qu’elle. Elle apprit bien plus que ce qu’elle avait imaginé, passant tout son temps libre en compagnie de Doriand qui essayait de lui faire découvrir les habitudes des habitants de la région. Chaque jour passant, ils s’attachaient l’un à l’autre, redoutant la fin de séjour et le moment de la séparation. Eliza profitait au maximum de chaque instant passé en la compagnie de cet indien qui pourtant semblait caché un lourd secret qui l’intriguait grandement. Malheureusement le jour fatal arriva et la ‘rupture’ fut douloureuse des deux côtés, chacun ne voyant pas sa vie sans l’autre. La jeune femme rentra chez elle et essaya tant bien que mal d’oublier l’amour naissant pour Doriand, tentant de se changer les idées en sortant chaque soir en compagnie d’amis dans l’espoir de ne plus y repenser. Cependant ce subterfuge ne dura pas longtemps et peu de temps après Eliza se mit à déprimer, passant ces nuits à rêver de son amour lointain, refusant de se divertir. Ses parents se rendant compte de la perte de moral de leur fille, et devinant la cause de celle-ci, ils l’encouragèrent à aller rejoindre ce jeune homme et à faire sa vie avec lui. Elle ne se le fit pas répéter deux fois et prit le premier avion en direction de l’Amérique. Une fois arrivée là-bas, elle se débrouilla pour aller chez la famille de Doriand afin de leur faire une surprise, leur ayant juste passer un coup de fil pour les prévenir de son arrivée dans quelques heures. C’est alors qu’en chemin elle se fit attaquer par une bande de jeunes latinos qui voyaient en elle, le jouet d’une journée en plus d’être une jeune femme remplie d’argent. Bien entendu elle ne se laissa pas faire, se débattant mais ne faisant toutefois pas le poids face à eux. Ils s’apprêtaient à l’assommer afin d’avoir la paix quand soudain apparut un immense ‘loup’ – si l’on pouvait appeler cet animal comme ça – qui en un quart de seconde abattit un de agresseurs, mettant en fuite les autres. L’instant d’après il avait disparu, laissant Eliza sur place totalement éberluée de ce à quoi elle venait d’assister. Elle arriva le soir dans le village de son bien aimé et elle s’empressa de leur raconter sa mésaventure, notant une gêne étonnante de la part de Doriand au moment où elle évoqua l’apparition étrange de cet immense ‘loup’ d’un noir étincelant au soleil. Personne ne commenta ce passage et dès lors plus personne n’y fit allusion, semblant éviter ce sujet qui créait une tension anormale. Eliza n’aborda plus cet évènement qui pourtant l’avait tellement marqué qu’il était impossible pour elle de l’oublier bien qu’elle fut semblant de l’avoir chassé de sa mémoire. Le temps passa, et un an plus tard, de l’union de la jeune hollandaise et de l’indien naquit une magnifique petite fille aux yeux bleus/verts de sa mère et tenant pas mal de son père au niveau peau et couleur de cheveux. C’est un jour d’été orageux que vit le jour « Aliya », un jour qui laissait entrapercevoir ce que serait sa vie … une vie tumultueuse où le soleil se ferait bien rare.



4 ans plus tard ….

Depuis hier une agitation étrange règne dans le maison, la tension monte à chaque seconde qui passe telle une bombe à retardement qui menace d’exploser d’un instant à l’autre… Assise en plein milieu de la salle à manger, je regarde Papa qui fait les cents pas d’un bout à l’autre de la pièce, d’une démarche souple mais nerveuse qui témoigne de son anxiété grandissante. Je crois savoir pourquoi bien que je n’en aie pas la certitude. Maman n’est pas rentrée depuis hier, ce qui n’est pas normale. Pas normal du tout. Elle est partie en ville hier soir afin d’acheter sur le marché quelques fruits et légumes qu’elle fera en jus ou en soupe afin que je puisse moi aussi en manger mais d’habitude elle est rentrée environ deux heures plus tard au grand maximum sauf lorsqu’elle s’arrête pour discuter avec une amie mais dans ce cas elle nous appelle afin que Papa ne s’inquiète pas. Peut-être a-t-elle oublié de le faire tellement elle était occupée à se raconter les dernières nouvelles de la semaine à sa meilleure amie Maria, qui elle aussi à un fils du même âge que moi avec lequel je passe de longues heures à m’amuser.

« - Papa ! Maman elle rentre bientôt ? »

Il me regarde avec une moue désolée qui signifie qu’il ne sait absolument pas et que lui-même aimerait le savoir. Avec le temps j’ai appris ce que voulait dire chacune de ses mimiques, permettant de le comprendre sans même qu’il ait besoin d’ouvrir la bouche pour parler. Cela l’agace un peu car il ne peut plus me mentir sans que je ne m’en aperçoive ou bien il ne réussisse à me berner que lorsqu’il s’applique énormément dans la préparation de son mensonge et qu’il s’interdit tout expression faciale. Alors de temps à autre pour ne pas trop le vexer, je fais semblant de ne pas voir qu’il ne me dit pas la vérité ou alors j’attends qu’il parle pour avoir confirmation de ce que j’avais lu sur son visage. A cet instant précis, il est soucieux. C’est un jeu d’enfant de le deviner.
Soudain la sonnerie stridente du téléphone résonne dans la pièce et à peine ai-je le temps de posé mon regard sur le combiné qui vibre, que déjà Papa l’a attrapé, décroché et porté à son oreille. Ma première pensée fut que Maman s’était enfin souvenue qu’elle ne nous avait pas prévenue de sa soirée entre amies que nous imaginions qu’elle avait passé bien que cela semble assez étonnant de sa part. Je n’entends pas ce qui se dit à l’autre bout du fil mais cela ne peut être Maman vu l’air énervé que prend Papa. Je le fixe, essayant d’imaginer ce que peut être la discussion et qui se trouve être l’interlocuteur. Papa se met à gueuler bien que je ne saisisse pas un mot de ses propos, me ratatinant sur moi-même tout en serrant ma peluche contre ma poitrine. Il raccroche, gardant son air furax puis brusquement se saisit d’une chaise en bois qu’il brise sur le sol dans un geste rageur. Je crois ne l’avoir jamais vu aussi énervé, il semble prêt à tout détruire et vu sa démonstration, je n’ai aucun doute qu’il serait capable de réduire en confettis tout l’intérieur de la maison. Il finit par se calmer et se laisse tomber sur une chaise – encore intacte -, prenant sa tête entre les mains suffoquant comme s’il manquait d’air. Je m’approche de lui d’une allure dandinante, puis lui tend les mains afin qu’il me fasse grimper sur ces genoux comme il a l’habitude de le faire. Il me regarde avec affection, reprenant sa mine désolée et me soulève avec facilité pour me poser doucement sur ces genoux, me berçant contre lui en fredonnant une chanson de notre peuple. Je lutte contre le sommeil et l’effet somnifère de la berceuse qui engourdie mon esprit comme pour me faire oublier tous les soucis. Réalisant que cela n’a pas l’effet produit, Papa pousse un soupir en se passant la main dans les cheveux. Je reconnais là le signe qu’il souhaite me parler de quelque chose qui le met mal à l’aise et dont il ne sait comment aborder le sujet ; je l’encourage en faisant un petit hochement de tête. Il prend alors une profonde inspiration et m’explique en une phrase que Maman a quelques problèmes et qu’il doit aller l’aider au plus vite. Je sais qu’il ne me dit pas toute la vérité mais je ne réclame pas plus d’explication sachant que s’il ne m’a pas tout dit c’était qu’il avait de bonnes raisons et que de toute manière j’aurais plus d’explication à leur retour.


Treize heures plus tard …

Je suis montée m’allonger dans ma chambre, mon doudou m’accompagnant partout, ne me quittant pas un seul instant. Allongée sur mon petit lit je regarde les étoiles dans le ciel d’un noir d’encre, m’amusant à repérer l’étoile qui brille le plus parmi toutes. Ce soir c’est difficile car la majorité sont étincelantes et je ne sais à laquelle donner ma préférence. Soudain les feux d’une voiture illuminent le chemin venant vers la maison et cinq minutes plus tard des coups résonnent à la porte d’entrée. Je redescends dans le salon, m’apprêtant à aller ouvrir la porte à ceux que je crois être mes parents car ça ne peut qu’être eux ! Je déverrouilles la porte en me dressant sur la pointe des pieds et m’apprête à accueillir mes parents avec un immense sourire. Sourire qui s’efface lorsque je me rends compte que ce ne sont pas eux mais une personne que je ne connais aucunement et qui me regarde avec une moue désolée. Pourquoi faut-il que ce soir tout le monde soit triste ?! L’étrangère rendre chez nous sans que je l’y ai invité et va s’asseoir sur le canapé sans la moindre gêne. Elle me fait signe de venir m’installer à côté d’elle et au lieu de lui obéir immédiatement et au pied de la lettre, je m’approche lentement et m’agenouille en face d’elle, à même le sol. Elle me détaille un instant murmure quelques mots qui ressemblent à un «pauvre enfant » puis se lance dans un discours clair et net qui ne dure que quelques minutes mais qui pourtant me semblent être l’éternité. Une phrase surtout me frappe de plein fouet et je plaque mes mains sur mes oreilles pour ne pas entendre la suite cependant « tes parents ont eu un accident de voiture, ils sont morts… » résonne dans ma tête comme un écho infini. Cette personne ment, je le sens, je le sais ! Mais pourtant son attitude vraiment peinée semble si sincère que le doute s’installe en moi. Ce n’est pas possible ! La femme se relève et m’attrape pour me serrer contre elle dans un geste qui se veut affective sauf que je ne veux pas de ça, la seule chose que je veux c’est mes parents ! Je cris mainte fois leurs prénoms à m’en arracher les poumons, puis à bout de force, je m’écroule par terre en fondant en larmes.


Deux ans plus tard :

« Aliya vient là ! »

La voix de ma tante résonne dans le couloir et je sais déjà ce pourquoi je suis appelée. Comment a-t-elle osé me faire ça à moi !!!? Ne sait-elle pas que je ne veux pas, que je refuse d’aller à l’école !!!? Je descends lentement les escaliers, nullement pressée d’arriver en bas car pourquoi se précipiter dans la gueule du loup !?

« Pitié… je veux pas ! »

C’est la seule phrase que j’ai pu prononcé et ma tante me regarde avec étonnement ayant enfin une réaction et des paroles de ma part. Elle vient de trouver un moyen de me faire réagir et je devine à son air triomphant qu’elle n’hésitera pas à s’en resservir si à un moment elle en a besoin. En attendant elle savoure ce qu’elle considère comme une mini-victoire qui marque le début de grandes ‘conquêtes’.

« Aliya tu sais bien qu’il faut aller à l’école comme tous les autres enfants ! »

Voilà la chose à ne pas dire ! Un air horrifié ce peint sur mon visage tandis qu’un gémissement plaintif sort de ma gorge sans que je puisse le stopper. Je voudrais crier à l’aide, lui hurler qu’il en ait hors de question mais tous les mots restent bloqués et je me retrouve aussi muette que tous les jours où je n’ai rien d’essentielle à dire. La moue coléreuse de ma tante signifie qu’elle ne compte pas céder et qu’elle veut remporter pleinement sa victoire et qu’il est donc hors de question que je fasse tout échouer.

« On y va ma chérie ! »

Arg je la déteste, cette hypocrite ! Croit-elle vraiment pouvoir m’imposer une telle torture !? Eh bien elle se trompe car il est hors de question que je me laisse conduire à ‘l’abattoir’ sans m’être au moins débattu. Je recule alors qu’elle avance vers moi avec détermination, décidée à m’emmener de force s’il le fallait à cette fichue école. Je me retourne et cours vers la porte d’entrée afin de partir me réfugier dans les bois comme je le fais à chaque fois qu’un coup de déprime me frappe, ce qui arrive assez régulièrement. J’appuie de toutes mes forces sur la poignée mais la porte ne s’ouvre pas pour autant, me coupant tout espoir d’échapper à ce mauvais cauchemar. Le rire de ma tante me fait bouillonner de rage tandis que je réalise qu’elle avait déjà tout prévu pour que je ne puisse me défiler et lui échapper.

« Ma chérie, viens là ! Tu ne crains rien. L’école ne va pas te manger … »

Je lui lance un regard assassin sachant très bien que les trois quarts des paroles ne sont que impostures. Je cours en sens inverse, voulant remonter me planquer dans ma chambre mais au passage elle m’attrape par le bras et me retient sans mal. C’est finit, elle a gagné et elle le sait vu son air victorieux.



Six heures plus tard …

Combien de temps ai-je passé, assise sur une chaise en fond de classe, à regarder un tableau noir sur lequel s’inscrit les jours de la semaine au fur et à mesure que les élèves lèvent le doigt pour en citer un !? Je les connais tous par cœur depuis quelques mois mais je ne participerais pas une seule fois rien que pour faire enrager ma tante quand elle apprendra que j’ai refusé de répondre aux questions enfantines de la maîtresse. Alors je passe ma journée à regarder par la fenêtre les oiseaux joyeux qui piaillent de voletant dans tous les sens, en un ballet aérien quelque peu désordonné, tandis que le vent fait tournoyer les quelques feuilles mortes présentes dans la cour de l’école.

« Salut, moi c’est Lisa ! Et toi ? »

Une voix fluette vient de m’interpeller et je tourne la tête pour fixer ma voisine de table que je n’avais même pas encore remarquée. Elle m’adresse un sourire ravi et attend ma réponse tout en dessinant des étoiles sur son cahier. Je ne lui réponds pas, reportant mon attention sur un pinçon qui volette avec allégresse, en se laissant porter par le vent à certains moments. Ce spectacle divertissant arrive à m’arracher un petit sourire, ce qui n’est pas évident vu mon humeur maussade depuis mon arrivée en classe.

« Tu veux pas me parler ? »

J’hausse les épaules en réponse à ma camarade qui ne doit sans doute pas comprendre pourquoi je refuse de lui adresser la parole. Je l’entends pousser un soupir et son stylo gratte à nouveau la feuille sur lequel elle doit gribouiller quelque chose, mot ou dessin, je l’ignore. L’heure passe à une vitesse digne d’un escargot et la cloche finit par sonner, à l’agitation générale de la classe j’en déduis que c’est le signal de la fin dès cours. La maîtresse donne quelques devoirs du style « révisez bien l’alphabet et sachez par cœur les jours de la semaine », que je ne prends même pas la peine de noter dans un coin de mon cahier. Je range à toute allure ma trousse et mon cahier dans le sac que m’a offert ma tante ce matin.


Dernière édition par le Mar 25 Déc - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 18:03

Elle avait déjà tout acheter à l’avance, preuve que son plan était prêt depuis un bout de temps. J’aurais dû m’en douter mais je ne pensais pas qu’elle me ferait un tel coup bas.
J’enfile les bretelles de mon cartable et m’apprête à franchir la porte de la salle de classe quand la maîtresse m’apostrophe.

« Aliya, je n’ai pas vu tes parents … Serait-il possible d’avoir un rendez-vous avez eux ? »

Mon cœur fait un looping dangereux dans ma poitrine tandis que je secoue négativement la tête avant de m’enfuir en courant. Je traverse la cour au triple galop mais la scène qui m’attend me freine brutalement dans mon élan. Des parents attendent, serrent et embrassent leurs enfants qui tout radieux s’empressent de leur raconter leur première journée de la rentrée. A la vue de tout ceci, je sens mon estomac se serrer, mon cœur être écrasé et une boule se former dans ma gorge, m’empêchant de respirer comme il le faudrait, provoquant des vertiges. Tout se met à tourner autour de moi, les visages se mélangeant dans un tourbillon furieux tandis que je sens les larmes commençaient à perler aux coins des yeux. Il n’y a rien près de moi auquel je puisse m’accrocher pour rester debout et trente secondes plus tard je me retrouve allongée par tête en pleurs. J’entends les gens se précipitaient vers moi en poussant des cris de surprise puis plus rien.


Dix ans plus tard …

Cela fait trois jours qu’une fièvre violente me cloue au lit alors qu’une envie inexplicable me pousse à aller aux falaises le plus rapidement possible. Aujourd’hui est sensé être le jour le plus important pour moi de l’année ! Pour la simple et bonne raison qu’aujourd’hui 23 Janvier est le jour de mon anniversaire ! Néanmoins pour moi il n’est pas mieux que les autres si ce n’est pire vu que l’idée de devoir faire un gâteau rend ma tante d’humeur exécrable et qu’il vaut mieux ne pas la croiser jusqu’à qu’elle se soit calmer. J’ai beau lui dire qu’elle n’est pas obligée d’en faire un, chaque année elle recommence, et avec ma cousine, nous restons à l’étage à l’abris de son irritation passagère. Cependant je sens que quelque chose de spécial va arriver cette année, quelque chose qui changera le cours de mon existence… C’est étrange comme des fois des vagues impressions arrivent à vous remonter quelque peu le moral. Cette envie de sortir d’ici me démange de plus en plus et j’ai du mal à me retenir de me lever et d’aller courir dans les bois. Courir a toujours été pour moi un loisir appréciable, comme une seconde nature enfoui au fond de moi depuis la nuit des temps. J’entends ma tante s’énerver dans la cuisine à pousser des jurons qui me font piquer un fou rire, me permettant de sourire un peu dans cette journée si spéciale mais tellement comme les autres. C’est alors que je ne me contrôle plus, mes jambes n’écoutent plus ce que mon cerveau leurs disent et je me retrouve devant la porte d’entrée avant d’avoir eu le temps de comprendre ce qui me prenait. Au moment où je m’apprête à la franchir, les chaussures à talon de ma tante résonnent sur le parquet et elle se dresse en face de moi, me toisant avec dédain.

« Où comptes-tu filer comme ça jeune fille ? Retourne te reposer immédiatement ! »

Je déglutis en cherchant une excuse valable et surtout essayant de comprendre pourquoi je n’ai pas réussit à rester allongée dans mon lit alors que je savais très bien que je me ferais engueuler si j’étais prise à être dehors.

« - Eh bien … J’avais besoin de prendre l’air frais, il a l’air de faire si bon dehors. »

Ma réponse ne semble pas totalement lui convenir car elle s’approche de moi avec une intention de me dominer facilement mais elle n’a pas le temps de m’attraper le bras que déjà je l’ai envoyé gicler à l’autre bout de la pièce. Sur le moment je reste ahurie, n’arrivant pas à croire que je l’ai fait voltiger avec une facilité déconcertante sans même l’avoir décidé volontairement. Sous l’effet de l’incompréhension et de la peur de blesser quelqu’un d’autre sans le vouloir, je pars en sprint jusqu’aux falaises sur lesquelles je marche de long en large en réfléchissant à ce qui a bien pu m’arriver.
Soudain quelque chose de dur me rentre dedans de plein fouet et m’entraîne dans une chute vertigineuse du haut des falaises. Dix secondes plus tard, je fend l’eau en une gerbe d’écume, sentant le froid me transpercer.


Une semaine plus tard

Les cartons sont empilés dans mon appartement et je les transporte d’une pièce à l’autre à bout de bras, les déposant ici et là pour m’y retrouver un peu. Il faut que je range tout au plus vite afin de m’habituer à cette nouvelle vie qui s’offre à moi depuis que j’ai quitté le domicile de ma tante. Mon départ valait mieux pour elle comme pour moi vu que j’avais trop peur de blesser accidentellement quelqu’un de mon entourage en ne contrôlant plus ma force surtout que la colère bouillonnait toujours en moi. Je suis restée dans la même ville, Forks, n’ayant pas le courage de retourner dans mon village d’enfance, de plus je tiens trop à la liberté qui m’est offerte de pouvoir courir des journées entières dans les bois et de m’amuser à plonger d’en haut des falaises en souvenir à ma première chute. J’ai cependant effectué quelques recherches sur le décès de mes parents et j’ai découvert que ce jour-là aucun accident de voiture n’a été déclaré dans la région. Ma curiosité et ma vivacité d’esprit ont pris le relais et j’ai poussé mes recherches en remontant dans l'arbre généalogique des mes parents pour essayer de comprendre ce qui avait bien pu se passer cette nuit là. J’ai appris que mon père avait deux frères dont un encore vivant qui avait déménagé à Seattle pour mon plus grand bonheur car ainsi j’avais pu lui rendre une petite visite à l’improviste en espérant qu’il pourrait m’apporter des informations sur mes origines. Mais j’ignorai une chose, c’était qu’il serait comme moi et lors de ma visite, je me découvris un ‘don’, celui de lire à travers ses pensées, voyant des choses que j’aurais voulu ne jamais voir. J’avais espéré trouver des indices grâce à lui mais ce qu’il me dévoila sans le vouloir fut plus que je ne l’avais espéré. Ce que je découvris chamboula à jamais ma vie. Les cauchemars m’hantent toutes les nuits et il ne se passe pas un instant sans que ces images horribles ne s’affichent dans mon esprit comme si j’avais assistée à la scène qui s’était déroulée douze ans plus tôt. Ma mère plus belle que jamais, habillée d’une robe blanche qui s’accordait à sa peau pâle et à ses cheveux blonds, était ligotée et tenue entre deux hommes encore plus pâles qu’elle. Elle avait un air incrédule et inquiet ne comprenant pas ce qu’elle faisait là. Soudain mon père accompagné d’une bande de mecs arrivaient et en un quart de seconde se transformaient en une meute de loups-garous immenses. Tout se déroulait ensuite très vite, les vampires- car vu le contexte dans lequel nous nous trouvions, ces êtres sublimes mais si dangereux ne pouvaient être que ça – eurent tôt fait de trouver le point faible de leurs adversaires et ils tuèrent dès le départ la jeune femme. Cela eut comme effet immédiat de déclencher la haine du plus grand des loups-garous qui arborait un pelage noir soyeux. Il se jeta sur un des vampires et l’instant d’après une bagarre générale débutait dans des hurlements animaux et des sifflements aïgus. C’est en voyant cela que je réalisai que j’assistai à la scène à travers les yeux du frère de mon père, faisant un bon dans le passé. Je ne pus aller plus loin car je n’imaginai que trop bien la suite des évènements et après avoir vu le meurtre de ma mère, je ne voulais aucunement voir celui de mon père. Je quittai l’esprit de mon oncle et parti de chez lui sans même un « au revoir » trop bouleversée par ce que je venais de voir…


Dernière édition par le Mar 25 Déc - 18:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 18:04

HJ : Elia & Rosalie c’est moi ^^

Age IR : Toujours 15 ans et demi XD

Code: Reliques


Eh voilà ^^ finit



© interdiction formelle de prendre ma fiche ©


Dernière édition par Aliya Tilner le Mer 26 Mar - 15:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 18:10

Re biienvenuue =)

Jlirais plus tard ^^
Mais ca a l'air aps mal du tout Wink

Quoi comme vava ?
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 18:22

Merci pour tout ^^


Eh bien vu que tu n'utilise pas Kristen Kreuk pour Heidi, jpense que jvais l'utiliser ^^ Par contre comme jsuis sur un ordi portable pas à moi jpourais pas faire de création avant Samedi :S
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 18:56

hey hey encore bienvenu !!

joli fiche bravo !! donc le vava pis pour moi c'est parfait =D
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 19:54

rebienvenue chez les barges ^^
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 20:17

merci ^^ I love you


D'accord jvais installer photofiltre sur l'ordi portable et de faire vite fait un avatar ^^
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 20:19

sinon tu met juste un vava tout simple et tu le bidouillera plus tard !!
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 20:21

ah ouais pas bête XD good idea Ellie bigs
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 20:23

MON ELLI C'EST LA MEILLEURE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


mr g
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 20:26

j'a pas le droit au léchouillage ? Cool XD
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 20:30

*léchouille*
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 20:35

Et voilà ^^ là c'est juste provisoire, j'effectuerai quelques améliorations à l'avatar Samedi quand je serais rentrée chez moi =)
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 25 Déc - 22:45

VALIDE
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMer 26 Déc - 1:00

MERCI ^^ I love you
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMer 26 Déc - 16:05

BIENVENUUUUE ma chtite!

kitty

Pas le temps de lire la fiche maintenant, je lirais dès que possible!^^
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitimeMer 26 Déc - 23:55

Merci =)

Oui c'est clair que la fiche est longue XD
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MessageSujet: Quil Ateara   Aliya Tilner Icon_minitimeMar 1 Jan - 19:11

Bienvenue , Soeur Loup' e =)
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MessageSujet: Re: Aliya Tilner   Aliya Tilner Icon_minitime

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