Nom : Branwell
Prénom(s) : Evangeline Rose.
Mais elle préfère Evi, c’est plus commode!
Rose, c’est le prénom de sa grand-mère maternel.
Quant à Evangeline, ce prénom signifie "vie" en hébreu…
Age : Evi est née le 14 décembre 1982, elle a donc 24 ans.
Lieu de résidence : Elle réside pour le moment à Port Angeles, dans un appartement qu’elle loue. Ses parents l’aident à payer son loyer, mais elle aimerait bien se débrouiller toute seule et être autonome. Elle cherche donc un appartement plus petit ou une collocation à Forks, ça lui coûtera moins cher et elle pourra vivre juste à côté de son lieu de travail.
Statut : C’est une humaine, parfaitement normale, qui n’a même pas idée de l’existence d’autres créatures ici-bas…
Classe sociale : Elle est originaire de la classe moyenne à aisée.
Bénéficiant encore du soutien de ses parents, elle vient de terminer ses études et n‘a pour le moment aucun revenu.
Elle va faire très attention à ses dépenses, jusqu’à ce qu’elle débute dans son nouvel emploi de professeur de littérature au lycée de Forks.
Famille : Sa mère, danoise naturalisée américaine, et son père, américain originaire du Wisconsin, n’habitent pas Forks. Ils vivent dans une villa de la banlieue de Washington, en compagnie de Savannah, la jeune sœur d’Evi, âgée de 14 ans. Evi tâche d’aller leur rendre visite assez souvent, environ cinq fois par an.
Le reste de sa famille paternelle vit à Madison, dans le Wisconsin, et le reste de sa famille maternelle au Danemark.
Caractère : « Mieux vaut être seul que mal accompagné… »
Evi est une jeune-fille discrète et effacée. Attirée davantage par la solitude que la foule, son caractère tire presque vers l’asocialité. Elle a été trop souvent déçue par les gens pour leur faire entièrement confiance.
Malgré cela, elle est obnubilée par la pensée des gens, par le fait qu’ils la jugent ou la critique par derrière.
De tout ça résulte une timidité handicapante, et Evi passe à côté de bien des choses en se terrant dans son petit monde.
« L‘enfance est le plus bel âge de la vie… »
Evi garde un souvenir idéalisé de son enfance, une période pleine d’innocence et de joies simples, avec cette impression que le monde est fait de perfection.
Aujourd’hui, tout est différent…
C’est pour cela qu’Evi garde un comportement d’enfant, elle a parfois du mal à prendre ses responsabilités.
De même, elle prend énormément de plaisir à rêvasser, à se perdre dans l’étrange labyrinthe de ses pensées, elle invente des histoires ou les amis qu’elle rêverais d’avoir. De ce fait, elle ne s’ennuie jamais quand elle est seule.
« Le travail est un trésor… »
Evi est une bosseuse, elle déteste la paresse ou la fumisterie.
C’est une perfectionniste acharnée, jamais satisfaite, jamais contente d’elle-même.
Même si parfois elle est un peu étourdi, elle reste quand même très sérieuse et consciencieuse.
Avant elle riait beaucoup, elle était toujours joyeuse et optimiste.
Maintenant, beaucoup de choses ont changé, et il en faut beaucoup pour la faire sourire…
« Fais entendre ta voix… »
Quand elle donne sa confiance et apprécie vraiment une personne, elle sait sortir de sa léthargie pour la défendre quand il le faut.
Sa timidité peut parfois être bravé, car elle sait défendre les causes qu’elle pense justes. Ses idéaux et ses valeurs - sur l’amitié, la famille, le respect, comme sur la justice ou la politique - sont très arrêtés.
Elle manque parfois de tolérance quant aux comportements d’autrui, et certains la considèrent comme têtue et obstinée.
Description physique : Evi est belle, d’une beauté classique et discrète cependant.
Elle est mince, svelte, et de taille plutôt modeste. La danse, qu’elle a pratiquée plus jeune, lui a fait acquérir une démarche souple et gracieuse.
Son physique fait clairement ressortir ses origines scandinaves, par la clarté translucide de sa peau et la blondeur de ses cheveux coupés mi-longs.
Ses yeux, immenses, verts aux reflets bleus et gris, grignotent son visage fin et lui donne un air constamment apeuré et surpris.
Elle a un visage en forme de cœur, un nez assez large et en trompette.
Elle fait peu de cas de ses vêtements, s’habille de façon confortable, mais préfère cependant le style « romantique »: blanc, couleurs pastels, gros pulls doux, vieux châles fanés, hauts en broderie à l’anglaise, longues jupes, …
Loisirs : Evi n’a eu pendant longtemps que la danse pour loisir. C’était beaucoup plus qu’un loisir, à vrai dire. Plutôt une passion et un mode de vie.
Mais maintenant… Tout ça c’est terminé : cela fait plus de deux ans qu’elle n’a pas remis les pieds dans une salle de danse.
Sinon, Evi aime lire et écrire, c’est pour elle un moyen de s’évader du monde réel.
La course est aussi un de ses passe-temps: ça défoule et ça vide l‘esprit, surtout lorsque l’on court en pleine nature!
Aime : Et bien, la danse en premier lieu, puis la lecture.
Elle aime aussi particulièrement la nature, rester dehors pendant plusieurs heures, au soleil dans une clairière par exemple, ou se promener dans les bois, ou bien encore regarder la mer s’écraser sur les falaises, …
C’est en partie pour pouvoir profiter de l’environnement naturel de Forks qu’elle accepte ce poste de professeur au lycée de Forks. Et puis, la nature lui permet de méditer tranquillement, dans le quasi-silence, en conversation seule avec ses pensées.
Evi aime aussi apprendre et enseigner aux autres. C’est un peu son moyen de communication avec l’extérieur:transmettre ses connaissances. Elle prend un immense plaisir dans son métier de professeur, surtout que c’est une férue de littérature et de langues anciennes.
N’aime pas : Evi n’aime pas la foule: ça l’oppresse.
De même, c’est une écologiste née, et elle a un profond mépris pour les gens qui se
fichent de la planète. D’ailleurs, c’est le seul sujet qui la mette dans tous ses états…
Elle n’apprécie guère les sports d’équipe, comme le base-ball ou le rugby; elle a toujours peur d’être ridicule, et il faut avouer qu’elle n’est pas très douée…
Enfin, elle déteste par dessus tout les hypocrites et les prétentieux.
L’histoire de votre personnage : Je m’affaire dans la cuisine: couper les oignons, faire frire la viande, faire bouillir l’eau des légumes,… Il fait une chaleur étouffante dans la petite pièce, je suis rouge et toute suante. La cuisine, c’est affreusement fatiguant!
" Allons, courage! me dis-je, bientôt il va arriver et il sera si heureux de tout ce que je lui ai préparé… "Je suis née à l’hôpital Meriter de Madison, dans le Wisconsin, par un jour glacial et clair de décembre. Je ne m’en souviens pas évidemment, mais mes parents me l’ont raconté en détail maintes et maintes fois.
Une minuscule petite fille; je suis née un mois avant le terme… J’ai failli y rester, mais je me suis battue comme une folle dans la couveuse, et j’ai survécu. C’est ainsi que mes parents m’ont appelée Evangeline, prénom qui signifie « la vie ».
A ce sujet, mes parents s’étaient rencontrés deux ans avant ma naissance, à l’université. Ça avait tout de suite été le grand amour, et ils se connaissaient depuis à peine six mois lorsqu’ils se sont mariés. Aujourd’hui encore, ils s’entendent à merveille, et je vais leur rendre visite le plus souvent possible à Washington. Tout est en train de mijoter, et pendant ce temps je lis tranquillement mon roman « Les Hauts de Hurlevent » allongée sur le canapé. Mon livre favori, je l’ai lu une bonne dizaine de fois!
Ce n’est que quand j’arrive au passage où Heathcliff fuit Catherine et la maison familiale, que je lève les yeux vers la pendule et réalise l’heure qu’il est: 20h!
Mais que fabrique-il donc?Mon enfance se déroula de manière banale et paisible. Élève sérieuse et travailleuse, l’école ne m’avait jamais posé de problèmes particuliers. Je n’avait pas beaucoup d’amis, mais je trouvais toujours ma consolation le soir, dans les bras de ma chienne Lisa. J’étais fille unique, tout du moins jusqu’à l’âge de dix ans. Car, à peine une semaine après mon dixième anniversaire, vint au monde une charmante petite sœur, que mes parents baptisèrent Savannah.
Je suis folle de ma sœur, mais nous n’avons jamais partagé beaucoup de choses toutes les deux. Dix ans d’écart, ça creuse un vrai fossé fraternel…Il est 21h. Je me suis installée sur le bord de la fenêtre, et j’attend avec ferveur son arrivée. Je ne l’ai pas vu de toute la journée, et de plus il a annulé notre entraînement à cause d’un rendez-vous de boulot…
Impossible de le joindre, il n'a pas de téléphone portable.
D’une minute à l’autre, j’en suis persuadée, les phares de la vieille camionnette vont surgir de l’obscurité et la pluie battante, ôtant par la même occasion le poids de l'inquiétude qui envahit mon cœur…Mon père fut muté à Washington. Nous déménageâmes rapidement, mes parents achetèrent une villa dans la banlieue. Nouvelle école, nouveaux élèves, à tout juste dix ans, j'étais un peu déboussolée... Non loin de chez nous, il y avait une école de danse. Le professeur, une vieille dame ridée et extrêmement gentille, enseignait les danses de salon et proposait des cours pour enfants. On m'inscrit. A cette époque, j'adorais ça mais j'étais encore trop jeune pour comprendre à quel point c'était important pour moi...Le répertoire sur les genoux, j'appelle ses collègues de travail. Tous me répondent qu'il est parti aux environs de 18h. Or, le trajet jusqu'à la maison ne prend qu'une demi-heure, et il est 22h. Il s'est passé quelque chose.
Je suis complètement affolée, mes doigts tremblent, mais j'essaie de me contrôler et de rassembler mes idées.
"Que peut-il bien faire? Ne m'a-t-il pas dit ce matin qu'il rentrerait plus tard? Ou bien n'avions-nous pas rendez-vous au restaurant?..."
J'ai beau me concentrer, je ne me rappelle de rien. La seule chose que je parviennes à faire, c'est m'imaginer les pires choses qui ont pu arriver... C'est à l'âge de 15 ans que je rencontrais Kenny. Il venait d'emménager en ville, et s'était inscrit dans le même cours de danse. J'ai tout de suite eu pour lui un coup de foudre "artistique". Il possédait une technique incroyable, et un style hors du commun! Je crois que je lui plu aussi, car à cette époque j'étais un des meilleurs éléments de l'école.
Notre professeur, frappée par l'incroyable alchimie qui se dégageait lorsque nous dansions, nous proposa sur le champ de nous entraîner pour le prochain concours national.
Durant les mois qui suivirent, je le voyais quasiment tous les jours. Nous apprîmes à mieux nous connaître, si bien qu'il devint le meilleur ami que j'avais jamais eu, et dont j'avais jamais rêvé.
Nous nous entraînions à la valse, au cha-cha-cha, à la rumba, etc. Mais notre discipline favorite restait le tango. Là, seulement, nous pouvions exprimer toutes les émotions que nous ressentions...
J'étais rentrée au lycée la même année. Loin d'être la star de mon bahut, je restais discrète et éffacée. J'avais beaucoup de travail, ce qui n'étais pas pour me plaire, car la danse me prenait tout mon temps de loisir. J'étais néanmoins passionnée par les cours de littérature et de langues. Le repas est froid depuis longtemps, les chandelles ne mesurent plus qu'un ou deux centimètres, mais l'horloge continue sa course folle sans jamais vouloir s'arrêter. Grelottante et le front collé contre la vitre froide, je guettes toujours. Les larmes ont commencé à creuser quelques sillons sur mes joues; à chaque seconde que martèle la trotteuse je sens l'espoir s'enfuir un peu plus.
J'attends n'importe quoi, n'importe quoi qui puisse me délivrer de cet enfer dont je ne voie pas la fin...
Le téléphone sonne.Après le concours national, et même si nous avions été éliminés au second éliminatoire Kenny et moi, nous avions décidé de nouds lancer dans la voie professionnelle. Mes examens de lycée terminés, j'avais tout abandonné pour partir à Chicago avec lui. Je n'irais pas à l'université, cela me semblait inutile.
J'avais accepté un emploi minable de serveuse au fast-food du coin, et Kenny travaillais en tant que livreur pour une grande surface. Autant dire que nous étions fauchés, et que nous habitions dans un studio assez misérable, mais ça nous était égal. Nous avions tout juste assez pour louer un parquet deux heures par jour afin de nous entraîner. Notre rêve, c'était Blackpool, le plus grand championnat de danse du monde.
Cela faisait plusieurs mois déjà que ma relation avec Kenny était passée de l'amitié à l'amour.
Nous étions ensembles, et nous comptions nous fiancer d'ici peu.
C'est alors que tout bascula.Aussi étonnant que cela puisse paraître, je ne me ruais pas sur le téléphone. J'y allais doucement, je mesurais chacun de mes pas, avec une extraordinaire concentration. Au fond, je n'avais pas envie de savoir...
Je jetais un rapide coup d’œil à la pendule - minuit vingt - puis décrochais le combiné.
Là, je fus prise d'un étrange vertige, comme un mauvais pressentiment, et je ne parvenais à entendre que quelques bribes des paroles de mon interlocuteur:
"... Washington Hospital Center à l'appareil...
0000000000000à cause de la pluie...
000000000000000000000000n'a pas souffert...
toutes mes condoléances... "
Malgré mon refus d'écouter, j'avais compris. Un peu comme si une enclume m'était tombé sur le cœur.
Je reposai délicatement le combiné sur son socle. Immédiatement après, je tombai lourdement sur le sol, à demi consciente.
Kenny...Je ne parvenais pas à me remettre de ce terrible deuil...
J'avais quitté l'appartement au lendemain de la mort de Kenny, et j'étais repartie vivre avec ma famille à Washington.
J'étais alors âgée de 22 ans, et absolument pas taillée pour affronter une pareille épreuve et perdre la seule personne auquel j'avais jamais été attachée (hormis ma famille, évidemment).
Pour me vider l'esprit de son fantôme, je repris mes études, et m'inscris à l'université pour étudier la littérature. J'obtins mon diplôme de professeur en un temps record.
A la maison, j'avais l'impression d'étouffer, en compagnie de mes parents si gentils et compréhensifs, de ma sœur si tendre et réconfortante. Et puis, Washington était trop pleine de souvenirs pour que je parviennes à tourner la page...
Alors je déménageais une fois de plus, pour m'installer à Port Angeles, et accepter par la même occasion un poste de professeur au lycée de Forks.HJ: Ben, j'espère que ça vous plaît!^^
Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 16
Mot de passe: Bisounours!