RPG Fascination
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 Calliope Balhian

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4 participants
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Calliope Balhian

Calliope Balhian


Nombre de messages : 47
Date d'inscription : 18/11/2012
Avatar : Tori Tracy
Âge : Enfant de la lune
Nationalié : PDG d'une entreprise d'import/export
Avec : Venise


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MessageSujet: Calliope Balhian   Calliope Balhian Icon_minitimeDim 18 Nov - 19:39

Calliope.Balhian

.
Identity card


Photography ;

Calliope Balhian 436832Calliope1
(c) Rïamy
Ma petite personne ;

NOM : Balhian
PRÉNOM : Calliope
AUTRE(S) PRÉNOM(S) : Marie

AGE : 483 ans
NÉ(E) LE : 15 /03/ 1529.
A : Paris

HABITE : Venise

CLASSE SOCIALE : Très aisée.

EMPLOI : Dirige une entreprise d’import / export.

GROUPE : Loup-garou.
ANIMAL : Etant une louve de naissance, Calliope a la forme d’un loup et non d’une hybride lors des nuits de pleine lune.DON : ECRIRE ICI.
CÉLÉBRITÉ CHOISIE : Tori Tracy.
Ma petite tête ;

Calliope Balhian ADRESSE DE L'IMAGE Calliope Balhian ADRESSE DE L'IMAGE Calliope Balhian ADRESSE DE L'IMAGE


.
A whole story

Durant quelques secondes, je serrais le téléphone, la mine sombre. Je ne savais pas si je devais me réjouir des souvenirs retrouvés de Dorian. Doucement, je reposai le téléphone sur mon bureau, me massant l’arête du nez, sentant poindre une migraine. Je ne lui avais jamais rien caché me concernant ou concernant les circonstances qui m’ont conduite a l’élever. Sans doute une culpabilité amère ? Encore maintenant, je n’avais pas de réponse a cette question. Tout ce que je savais, c’était que je l’aimais. Tout simplement. Il était avec moi depuis ses 4 ans. Pour lui, j’avais défié mon alpha de l’époque, j’avais quitté ma meute, m’étais coulée dans le monde des humains. D’une certaine façon, même âgée de plus de 4 siècles, il m’avait fait grandir. Mais sa voix, là…le bleu de mes yeux fixai mon portable sans vraiment le voir, oui sa voix, si blanche.

Je soupirai doucement, faisant pivoter mon fauteuil pour faire face à la baie vitrée qui ornait mon bureau. La nuit tombait doucement sur Venise et je souris avec un rien de nostalgie. Je me demandais si les couchés de soleil français avaient la même saveur que celui que j’observais dans l’instant. Sans doute que oui, mais mes souvenirs restent un peu idéalisés. Je suis née à Paris en l’an de grâce 1529. Rien n’avait prédestiné ma naissance, juste la rencontre de deux loups et des hormones en fusion. Ma mère ne m’a jamais vraiment parlé de celui dont je porte le nom. Juste le minimum, parfois, je me disais qu’elle n’aimait tout simplement pas parler de lui. Durant de longues années, alors que nous vivions en marge du monde, taxées de sorcières, de créatures du diable, j’ai cru qu’il nous avait abandonné. Mais même pas. Isabelle, ma mère, finit par m’avouer qu’il ne savait même pas que j’existais. Je n’étais qu’un accident, quelque chose qui n’aurait pas dût arriver. Je grandis en sachant que j’étais orpheline de père, que j’étais une créature de l’ombre, de légende, une bête qu’il fallait tuer. Seule avec moi, ma mère n’avait pas d’autre choix que de nous forcer sur les routes, dissimulant ce que nous étions, mentant. Enfant, je ne me rendais pas compte de ce qu’il nous coutait de le faire, nullement déchirée entre mes deux natures, je vivais cette dualité avec sérénité. L’idée même de tuer prenait une autre signification, mais j’étais née ainsi. Ma mère avait bien plus de difficultés à vivre sa lycanthropie. En fait, nous ne nous comprenions pas, c’était étrange alors que le monde, hostile a ce que nous étions, aurait dût nous pousser a nous rapprocher. Mais ce ne fut pas vraiment le cas, peut-être parce qu’au final, elle n’avait pas voulu de moi. Que la France du XVème siècle n’était pas tendre avec une femme seule, ayant pécher et portant l’enfant du démon dans son ventre.

Oh, elle m’apprit beaucoup, c’était vrai, mais sans doute pas l’essentiel. Lui en vouloir ? Sans doute un peu, mais tout cela est si loin maintenant. J’ai grandis, je l’ai quitté, elle et ses peurs. Sans doute étais je mauvaise en ce temps, trop louve et pas assez humaine. C’est étrange de constater que c’est lorsqu’on se pense équilibrer qu’on se rend compte que non. Plonger dans cette nature sauvage, totalement libre, violente, avait quelque chose de rassurant, d’arrogant même. Et la femme de 17 ans que j’étais lorsque je suis partie du giron de ma mère possédait un regard trop provocateur, un défi constant contre le monde endormit au creux de ses iris. J’étais dangereuse, mortelle, heureuse de l’être, oubliant d’une certaine façon que je ne pourrais jamais vivre comme ça. Alors, évidemment, solitaire, je fus traquée, de prédateur, je suis devenue une proie et la sensation n’est pas agréable. Pourtant, persuadée d’être intouchable, je riais en continuant mes carnages, sans songer à rien, à ces conséquences qui devenaient rumeurs, paranoïa et je m’en fichais. L’inquisition venait de naitre, gonflant sous le regard approbateur de l’Eglise et moi, je défiais encore et toujours, terrorisant sans honte ou presque. Mais cette errance, du quelle je garde encore parfois un gout amer sur la langue, s’interrompit brusquement.

Je souris face à mon reflet, devant ce coucher de soleil. Machinalement, je tripote entre mes doigts un bracelet de breloques qui tinte doucement. Je le touche souvent sans réellement m’en rendre compte d’ailleurs. Quel âge avait-il lorsqu’il me l’a offert ? 12 ans. Que ce serait-il passé si je n’avais pas croisé Henry a cet instant charnière de ma vie ?

Au début, je n’ai rien compris. J’étais forte, puissance, pratiquement indestructible et pourtant, je gisais là, sur le sol, la fourrure couverte de sang, au beau milieu d’une forêt. Oh je m’étais défendue avec hargne, arrogance et c’est sans doute pour cela que je fus si facilement vaincue. J’étais jeune encore, à peine 24 ans. Lui…Avoisinait déjà les deux cents ans. Alors, il m’a soumise cette nuit-là, ses crocs perçant presque la peau épaisse de ma gorge. Je n’ai pas eu le choix et, aujourd’hui, je me rends compte que là fut ma plus grande chance de vivre. Au lever du jour, il était assis là, devant moi, totalement nu et un sourire amusé au coin des lèvres. Plus tard, il fut rejoint par un autre homme, puis deux femmes. Je crois que c’est là que commença réellement mon apprentissage.

Henry était un sage qui, sans renier ce qu’il était, avait conscience du danger qu’il représentait. Pas pour les humains non, pour nous tout simplement. Il me fit comprendre qu’à trop se dévoiler, on risquait la mort, la damnation. Je n’étais pas une élève facile et sa main rencontrait souvent ma joue. Il me fit prendre conscience de la puissance qui était la mienne, contrairement à eux, j’étais née louve, je ne l’étais pas devenue, cela conférait quelques avantages et, sans vraiment m’en rendre compte, je me pris à suivre ses conseils, à écouter ce qu’il disait, cherchant sans doute à voir luire dans ses yeux une étincelle de fierté. Alors oui, il m’éduqua et cela aurait pu durer des millénaires. Au fil des ans, je prenais ma place auprès de la meute, acceptée, guidée. Nous traversions les époques, bougeant sans cesse, chacun tirant le meilleur de lui-même pour le bien de tous. Sous la houlette de Henry, je me calmais, apprenais la patience, la réflexion. C’était un peu comme si il taillait un diamant brut pour en faire une pierre magnifique. Il ne fut jamais mon amant, mais sans doute prit il la place de mon père. Oui, cela aurait pu durer si longtemps. Mais cela ne dura que 450 ans…Jusqu'à cette nuit là…

Nous étions revenus en France, plus riche que jamais, plus unis que jamais. J’avais gagné ma place de lieutenant, Henry se reposant souvent sur moi. C’est moi qui déterminai notre terrain de chasse pour ces trois nuits que durerait la pleine lune. Oui, j’aimais tout contrôler, s’assurer que nous ne risquions rien. Mais finalement, on peut penser avoir tout prévu et c’est a cet instant là que survient le grain de sable qui enraye la machine si bien huilée.

Sous ma forme de louve, j’avais une conscience si aigue de mon environnement que cela repoussait les cages qui nous enfermait lorsque nous étions humains. Etonnement, j’arrivais presque a me souvenir de mes nuits bestiales. Oh ce n’était pas clair, pas net, mais le réveil me voyait souvent harcelée d’images, d’odeurs, de senteurs, de sons. Grace a cela, je pouvais retracer mon parcours. Et ce matin là, je n’avais en tête que l’énorme tronc d’un chêne, un creux entre les racines. Un parfum de talc, de chocolat, d’innocence. Etrangement aussi, je m’étais réveillé seule. J’avais beau tourner la tête dans tous les sens, je ne voyais ni Henry, ni Luc…Personne. Mais ce n’était pas cela qui m’inquiétais, c’était autre chose. Quelque chose d’autre qui m’étreignait le cœur, m’angoissant sans raison. Je l’ai trouvé. Facilement. Comme si le chemin menant à sa cachette était imprégné dans ma mémoire. C’est en le voyant que tout m’ai revenu. Comme ça. D’un bloc. Un caléidoscope d’images violentes, brutales. On avait pris les parents en chasse, on les avait tués, dévorés mais lorsqu’Henry s’était approché du petit garçon… Je ne sais pas ce qu’il se passa, bizarrement, la louve l’avait regardé au travers de l’humaine et j’ai défié mon propre alpha, presque un père pour sa vie a lui. Un petit enfant que je ne connaissais pas, que je n’avais jamais vu mais dont l’odeur restait gravée en moi. J’ai pleuré. Chose que je n’avais plus fait depuis des siècles et depuis, il est avec moi.

Je l’ai nommé Dorian, graissant quelques pattes, je l’ai adopté, une moindre chose lorsque je savais que nous avions tué ses parents. Avec lui dans l’équation, je fus obligée de me fondre dans la masse humaine, de fuir les miens, moi qui n’avait vécu qu’en meute, le faire fut difficile, très. Mais lorsque Dorian levait ses yeux bleus sur moi, je trouvais le courage de continuer comme ça. Il n’avait que quatre ans et je savais que ses souvenirs disparaitront avec le temps. Que ces cauchemars s’en iraient. Je prenais soin de lui tout comme il prenait soin de moi, à sa manière enfantine. Il me forçait à voir le monde autrement.

Les premières années furent un peu chaotiques pour moi. Je devrais réapprendre à vivre normalement, parmi les humains. J’étais maladroite avec Dorian, ne sachant pas toujours comment faire avec un enfant. Il se montrait étonnamment patient d’ailleurs et, bientôt, il m’appela maman. La première fois me figea sur place. J’eus envie de me jeter a ses genoux et tout lui avouer, que je n’étais pas sa mère, loin de là…Mais non, cela devrait attendre hélas, alors j’ai souris, les larmes aux yeux. Je repris le chemin de l’école, risible de le faire à plus de quatre siècles mais dorénavant, j’avais un enfant à charge, je devais prendre soin de lui et m’assurer qu’il ne manque de rien. Certes mon compte en banque était plutôt très bien garni mais je ne voulais pas lui donner une image oisive de la vie. Deux ans plus tard, je sortais avec un diplôme acquis en accéléré mais néanmoins valide.

Lentement, mais sûrement j’organisais ma vie autour de Dorian, culpabilisant même de le confier à une nourrice trois nuits par mois, mais c’était indispensable. Je le savais entre de bonnes mains mais je ne pouvais pas empêcher mon cœur de se pincer à chaque fois que je devais le quitter pour retrouver ma nature sauvage. Mais avais je le choix ? Non. Mais finalement, tout ce passait relativement bien. Dorian allait à l’école comme tous les garçons de son âge. Il se faisait des amis, amis qui passaient parfois la nuit à la maison. Je m’assurais qu’il ne manque de rien et, au final, il y avait quelque chose de serein dans ce style de vie, même si je savais pertinemment que je ne serais jamais humaine, je pouvais faire illusion. Je ne sais pas si cela était dût à la chance ou non, mais malgré nos déménagements ou ce que j’étais, je n’eus pas de problèmes avec les autres surnaturels et tant mieux. Dorian voyait encore le monde avec un regard d’enfant mais cela ne dura pas. Je le compris lorsqu’il eut dix ans. Il était intelligent et j’avais été idiote de songer qu’il ne verrait jamais rien. Une erreur parmi tant d’autre.

Assise en face de lui, alors qu’il avait étalé sur la table du salon tous nos albums photo, je me rendis compte que j’avais espéré n’avoir jamais à lui dire ce que j’étais. Qu’il continue à me regarder sans crainte ou à venir se blottir contre moi lorsqu’il était triste ou qu’il avait juste besoin de mes bras. Pourtant, lui mentir ne m’effleura même pas. Alors j’ai soupiré et j’ai commencé ma longue histoire, levant le voile sur la face obscure du monde. Oui, je ne vieillirais pas. Encore oui, j’étais un monstre de légende, une bête sauvage. Voilà pourquoi mes traits restaient figés dans l’éternité de mes 22 ans. Il grandissait, changeait mais moi, jamais ce ne serait le cas. Il m’en voulut, énormément même. Durant des mois, il ne m’adressa plus la parole et même si je pouvais haïr cette situation, en souffrir, je ne forçais rien. Il avait besoin de temps et même si il était encore jeune, je le savais assez intelligent, assez tolérant pour accepter la réalité. Pour me pardonner mes mensonges tout simplement.

Néanmoins, cet évènement me poussa à nous expatrier aux Etats-unis. De par ma différence, nous étions obligés de partir sans cesse, ne restant qu’un ou deux ans au même endroit, rarement plus longtemps. Je m’en voulais d’arracher Dorian à ses amis ou même des lieux qu’il aimait, mais c’était nécessaire. J’avais assez d’argent pour nous permettre de vivre confortablement n’importe où. Généralement, je choisissais une maison éloignée de la ville, des habitations, proche d’une forêt assez grande pour m’accueillir les nuits de pleine lune. A force de bouger, Dorian avait développé une faculté d’adaptation qui me laissait pantoise, doué pour les langues il n’avait aucun problème pour se fondre dans la masse et même si je savais que ce n’était pas forcément une vie équilibrée pour lui, il grandissait entouré de tout l’amour que je pouvais lui porter.

Mais je n’aurais jamais imaginé qu’il transgresse mon interdiction de sortir les nuits où je n’étais pas là. J’étais ce que j’étais et toute humaine pouvais-je être, la louve restait un animal sauvage, bestial. Un côté de moi qui ne respectait aucune loi humaine, qui ne vivait que selon ses propres préceptes. Territoriale. Alors lorsqu’elle sentit la présence d’un humain sur ses terres, il ne lui fallut que quelques seconds pour le trouver. Cette nuit-là, j’aurais pu le déchiqueter, le tuer dans un océan de sang…Mais étrangement, il y avait quelque chose qui remuait au fond de moi lorsque je posais mes yeux ambrés sur lui. Un parfum dans l’air…J’ai grondé…Parce qu’il était fou, parce qu’il ne se rendait pas compte du danger, mais je ne l’ai pas touché, je ne lui ai fait aucun mal, le poussant à rentrer. Lorsque je suis rentrée, au petit jour, mon premier réflexe à été de monter à l’étage, d’ouvrir la porte de sa chambre. Un soulagement sans nom me traversa lorsque je le vis, tranquillement endormi. Silencieusement, j’avais été m’installer près de lui pour attendre son réveil et lorsqu’il ouvrit les yeux, il désamorça ma colère, mon inquiétude d’une phrase. Dépitée, je l’avais regardé en secouant la tête avant de l’étreindre. Je crois que je n’aurais jamais supporté de lui faire mal. Je lui fis a nouveau promettre de ne jamais recommencer, lui rappelant que je n’étais pas seule, qu’il en existait d’autre. Il promit, me rassurant.

Nous étions une famille bien étrange, atypique sans doute mais nous fonctionnons bien. Nous restâmes 3 ans aux Etats-unis avant que je ne décide de déménager pour le Canada. Je n’avais pas de mal à trouver du travail à chaque fois mais je ne pouvais plus me faire passer pour sa mère. Alors tout naturellement, je suis devenue sa sœur. La transition était difficile même si je savais que c’était nécessaire, il grandissait quand moi je restais figée dans mes 22 ans. Je n’étais pas aveugle alors que j’aurais sans doute aimé l’être éternellement. Il m’échappait, lentement, sans que je ne puisse rien y faire. D’enfant, il était devenu ado et bientôt il serait un homme. D’ailleurs, il l’était déjà d’une certaine manière. Je ne pouvais pas continuer à le couver comme une mère poule, c’était impossible...Pas quand je voyais son corps changer, pas quand il quittait l’enfance, ses rondeurs et son innocence pour des habits plus suaves, plus virils. Il me dépassait dorénavant et j’étais souvent obligée de lever la tête pour lui parler. Ce n’était plus moi qui le tenait dans mes bras mais bien le contraire mais comment s’avouer être troublée par de simples étreintes ? Se sentir petite chose fragile alors même que l’on détient l’immortalité ? Etre avide de son odeur au point d’en rêver la nuit ? On ne le peut pas. On ne le peut pas parce qu’alors, on détruit ce que l’on a construit. Je me suis leurrée longtemps. Il restait mon fils, il ne pouvait pas y avoir d’autre alternative.

Alors quand il voulut partir mon premier réflexe fut de lui opposer un non. Ferme, d’airain. Mais j’oubliais trop vite qu’il avait grandi avec moi et que si j’étais bornée, il savait l’être tout autant. Je crois que pour la première fois depuis des lustres, je l’ai vraiment regardé. Il était déterminé, sûr de son choix et la louve en moi à gronder, elle ne voulait pas le voir partir, JE ne voulais pas le voir partir mais ces arguments étaient implacables, trop. J’ai bien tenté de le retenir mais ce fut peine perdue alors je n’avais d’autre choix que d’accepter, pour ne pas le perdre, pour ne pas le voir disparaitre. Il partit à Paris avec ma bénédiction mais sans mon aide. Trop fier, déterminé à réussir sans moi, il refusait obstinément que je l’aide financièrement. Oh il était hors de question qu’il disparaisse de ma vie et je bénis le progrès, internet et skype. Sans le lui dire, je le fis surveiller, de loin. Témoin de sa vie de bohème et même si je devais me faire violence pour cela, je n’intervins pas, respectant son désir de grandir sans moi dorénavant. Même si cela devait me faire souffrir, depuis 13 ans maintenant ma vie tournait autour de lui, peut-être avait-il raison, peut être devrais-je moi aussi apprendre à vivre sans lui. Pourtant, je ne côtoyais pas pour autant les miens, me sentant finalement à ma place parmi les hommes. Je développais ma propre société, me plongeant dans le travail, en fit une boite prospère. Cela me prit des années mais ce fut salutaire pour moi. Vraiment.

Le soleil est couché maintenant et mon coeur s’affole. Je me lève et quitte mon bureau, saluant ma secrétaire d’un signe de tête amical. Encore 10 heures et il serait là. 6 ans que je ne l’avais pas vu, pas touché. 6 ans que son odeur ne errait plus chez moi. 6 ans sans sa présence.

J’avais sauté de joie lorsqu’il m’avait dit qu’il revenait, pourtant au fond de moi demeurait une ombre vicieuse, celle qui me rappelait sans cesse quel homme désirable il était devenu, quel loup il ferait…Mais je lui avais promis, je n’irais pas contre sa volonté mais, par dieu, la louve se moquait des promesses de l’humaine…Il me faudrait me battre contre moi-même mais pour lui, je savais pouvoir le faire. J’avais ouvert une antenne de ma boite en Italie, c’était donc ici qu’il me rejoindrait…Ici que nous habiterions dorénavant. Pourtant, une partie de moi tremblait car cette ville, aussi belle soit elle recueillait en son sein une communauté indéniable d’immortels…Mais je serais là, quoiqu’il arrive.

J’ai mal dormi. Etrange non ? Enfin pas vraiment et lorsque je me lève, je sais que cette journée sera idéale. Et lorsque je le revois, si beau, si grand, qu’il me tient contre lui, si fort, je sais que ma vie bascule à nouveau…

« Toi aussi…Tellement… »

.
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Ton p'tit nom (ou surnom ou pseudo) : Pwix
Comment t'as connu le forum ? Oula, ça date !
Pourquoi ce forum et pas un autre, dis ? Parce que Vlad est trop sex.
Et c'est quoi le code ? CE
Avant qu'on se quitte (ou qu'on se trouve ! \o/) tu veux rajouter un petit mot ?Je vous aime.
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Aro Volturi

Aro Volturi


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MessageSujet: Re: Calliope Balhian   Calliope Balhian Icon_minitimeDim 18 Nov - 19:53

Outre le code ou tu t'es embrouillé (Quoi je me fous de la gueule du monde), pour le reste ça va Smile Donc je t'autorise à retrouver Dorian =)

Bienvenue parmi nous !
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Calliope Balhian

Calliope Balhian


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Avatar : Tori Tracy
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Avec : Venise


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MessageSujet: Re: Calliope Balhian   Calliope Balhian Icon_minitimeDim 18 Nov - 19:55

J'ai édité, cher Admin *o*


Et merci ! ♥
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Un fantôme

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MessageSujet: Re: Calliope Balhian   Calliope Balhian Icon_minitimeDim 18 Nov - 20:00

"Parce que Vlad est trop sex." ahahahahaha !
Je kiffe à mort vos nouveaux persos, je tiens à le dire ! *__*
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Dorian Lacroix

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Avatar : Gaspard Menier
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Avec : Venise


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MessageSujet: Re: Calliope Balhian   Calliope Balhian Icon_minitimeDim 18 Nov - 20:13

Maman ! *PAN*

Vlad, faudra qu'on se fasse un rp *_*
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Un fantôme

Un fantôme


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MessageSujet: Re: Calliope Balhian   Calliope Balhian Icon_minitimeDim 18 Nov - 20:24

owiiii Dodo, quand tu veux ! *_*
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MessageSujet: Re: Calliope Balhian   Calliope Balhian Icon_minitime

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