Début du printemps, an 54 avant Jésus Christ.
Mon nom est
Athenodora Cassandre Camulogène et je suis la fille d'un des plus grands chef de guerre que la Gaulle ai jamais connus. J'avais 16 ans lorsque la bataille de Lutèce a éclatée, j'avais des soeurs et des courtisans. Je crois me rappeler que j'étais la plus jeune des filles de Camulogène, la plus fragile, celle qui semblait intouchable aux yeux de tous. Je devais surement aimer les fleurs et le printemps, la douce chaleur du soleil sur ma peau de nacre... Pourtant, toute cette vie me semble si lointaine. Un voile sombre et vaporeux est tombé sur mes souvenirs. Je n'arrive même pas à savoir combien de temps s'est écoulé depuis cette guerre, depuis que tout à changé. Je sais seulement que les miens ont été décimés par l'armée romaine et que je devais être emmenée à Rome. Trophée de guerre, ma beauté m'avait sauvée. Seulement l' voyage jusqu'au centre de lItalie ne s'était pas passé comme prévus... Tout est encore flou, incompréhensible. Pourquoi suis-je encore là pour écrire ces mots? Pourquoi suis-je plus froide que l'hiver? Pourquoi le printemps naissant me parait-il si insignifiant par rapport à cette soif? Cette soif incontrôlable... Permanente... Maléfique...
Décembre, an 52 avant Jésus Christ.
Il est mon sauveur, envoyé par les dieux. Il est la ténébreuse perfection qui fait vibrer mon être: Caïus Volturi. Lui seul a sus trouver les mots, lui seul a put me réconforter, me montrer la voie sans m'effrayer. Je ne suis pas morte, oh non! Il m'a fait renaître, au sein de l'ordre des Volturi.
Plus forte que n'importe quel guerrier, plus rapide que n'importe quel animal. Je vois mieux que l'aigle, je flaire mieux que le loup. Aujourd’hui on m'appelle simplement Athenodora, je suis ce que j'on appelle une nouvelle née parmi les immortels. Fragile petite fille aux cheveux blonds, j'ai rejoins les dieux de la nuit. Aux côtés des trois frères, je comprends peu à peu qui je suis devenus, Caïus est mon créateur, le sang est mon opium. Hypnotisant, bouleversant, mon coeur ne bat plus mais ce que je ressens lorsque Caïus est à mes cotés est bien plus intense que toutes les sensation humaines réunies. En un an, une guerre à ravagé ma vie d'humaine, et un être fascinant sauva mon corps et mon esprit.
Je suis presque incontrôlable. Encore un simple bébé parmi les immortels, incapable de maîtriser sa soif de sang. Mais peut importe, car demain au crépuscule je serais sienne! Je serais Athenodora
Volturi...
Les années passent, les décennies aussi et voila déjà un siècle que je suis une Volturi.
-Miroir, mon beau miroir, qui est la plus belle de toute?Passant une main dans mes longs cheveux couleur de l'or, j'observais mon reflet dans ce miroir richement orné. C'est un spectacle magnifique, évidement. Ma peau a la pâleur de la mort, blanche et nacrée. Elle parait douce, lisse, sans aucune imperfection. Comme un voile de soie fine. Chaque courbe de mon visage, chaque angle, semble avoir été sculpté par le plus grand des artistes. Oui, si j'arrêtais un instant de bouger il serait facile de me confondre avec une statue de marbre. Parfaite, tranquille. Seulement en croisant mon propre regard dans ce fameux miroir, je ne put m'empêcher de m'arrêter sur mes iris rouge sang...
J'étais belle et terrifiante, j'aimais cette sensation. J'aimais, de temps en temps me regarder dans un miroir, juste pour savoir quel était la dernière vision de mes victimes. C'est qu'ils ont quand même de la chance tout ces humains, d'être tués de cette façon. Au moins, ils auront croisé un ange avant d'aller croupir en enfer. C'est fou comme le temps passe, le monde change, mais moi je reste majestueuse. Prisonnière de la beauté de mes 16 ans, magnifiée par le venin des dieux. Je suis la beauté immortelle, la chasseuse aussi sauvage que fragile, aussi sadique de douce: je suis une Volturi.
Arrivée sur la terre pour être offerte à un riche seigneur gaulois, je suis toujours là! Je vis en m'abreuvant de sang, j'aime l'homme qui fait vibrer mon être de sa perfection divine, je suis mariée depuis un siècle aujourd’hui. Quel anniversaire mémorable!
Quand tout s’enchaîne.
Il est dur d'écrire ce qu'apporte l'immortalité. Certains pourraient penser que l'ennuie peut survenir, que le monde n'est pas assez vaste et bien trop petit pour que l'éternité soit passionnante. Pourtant les siècles s’enchaînent et au côté des trois frères Volturi, chaque minute est toujours délectable. Même moi, je ne peux toujours pas comprendre parfaitement la force de l'union qui existe entre Marcus, Aro et Caïus. Mais une chose est sur, ils sont époustouflants. Avec eux, il y a toujours un but à poursuivre, un trône à conquérir ou un ancien vampire a faire ployer.
Je me fraie un chemin au sein de l'ordre des Volturi, je suis là, au bras de Caïus et j'observe. Il est parfois bien intéressant d'observer... D'observer comment ils ont traité Santiago, comment ils ont conquis le trône des Balanesco, comment ils ont réagit face à Carlisle le vampire "végétarien", puis face à ses enfants aux dons si particuliers.
Je vis, ma vie d'immortel. Je vis, telle une princesse au coeur du monde des ténèbres. J'ai vus, presque tout ce qu'il y avait à voir. Et aujourd'hui, on m'a privé de l'âme qui partage mon existence depuis plus de deux siècles! On m'a privé de mon siège tout en haut de la hyérarchie des vampires. Peut m'importe le pouvoir, un seul mot me pousse à avance:
VENGEANCE!
Je suis Athenodora Volturi, femme du très récemment défunt Caïus Volturi. On m'a très souvent pensé effacée, simple petite peste assoiffée de sang, rancunière, malade de jalousie ou encore sadique comme une enfant qui aime jouer avec la nourriture. J'ai été au sommet pendant plus de deux siècles, sans que l'on ne prête trop attention à moi. Vous me croyez morte? En cendre? Croupissant en enfer aux côté de l'ange qui me fit renaître? Ooh non, je suis là! Croyez le bien, je suis là! Je suis une femme blessée, que peut on prit le temps de connaitre. Je suis l'ombre de la vengeance qui plane au dessus du nouveau régime...
Après deux siècles aux côté des rois à observer, j'ai appris plus qu'on ne peut le soupçonner. Je suis, l'allégorie du mal, le cauchemar au visage d'ange qui rassemble ses troupes et qui avance. Peut m'importe l'avenir de ce monde, car mon monde à moi s'est écroulé avec la mort de mon âme soeur. Une partie de moi a disparus, malheureusement pour vous, il ne reste plus que la vengeance pour m’animer et deux milliers d'années d’expérience pour m'aider à exécuter le jugement que je vous ai réservé!