" Mă numesc Stefan', O sticlă, vă rog! " ( My name is Stefan, a bottle please ! )

A whole story

Dorohoi , Roumanie.
Il y a 3700 ans.

Jesus Christ n'était pas encore un mythe pour certains, le fils de Dieu pour d'autres ou un prophète pour une grande parties des hommes. Pourtant, un homme prit naissance durant cette période où rien n'était encore semblable à quelconque société d'aujourd'hui. 1700 avant le début de notre calendrier Grégorien, tout était bien plus simple, le capitalisme n'avait pas détruit le volontarisme des hommes. Le libéralisme était encore bien loin de cette individualisme contemporain. C'était l'âge des Grecs. L'âge des Romains. L'âge des civilisations les plus vieilles et antiques de notre Monde, et pourtant les plus empreintes d'histoire, de sagesse, de beauté.
La belle époque des Pharaon était en train de s'éteindre, Alexandrie n'était plus le centre du monde. Tout les regards se tournaient vers la Grèce et l'Inde. La Grèce était déjà une région connu, mais c'est vers cette période que la plupart de ses arts et culture sociétale la fit se découvrir au Monde. On trouvait alors en Roumanie des trésors venu des différentes invasions essuyées par ce peuple. Et pourtant, Stefan Balanesco vint au monde alors que les Hébreux arrivait en Egypte et que la Crète grecque était elle aussi envahis. Heureusement , la vie continuait son cours.

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Sa mère était une dame d'un certain âge, qui était considéré comme un pilier dans leur communauté. C'"était comme si elle était celle qui dictait la Loi. Son mari - ses maris - la respectaient comme personne. La polyandrie était la base de cette culture, si bien qu'on ne pouvait savoir qui était le père de Stefan. Ni qui était celui de son frère, Vladimir. D'ailleurs, la mère les laissait au nourrice la plupart du temps et à l'âge de 6 ans ces deux enfants ne se voyaient presque jamais. Ce fut que lors de leur nouveau déménagement dans une autre contrée montagnarde qu'ils ont commencé à développer des sentiments fraternels. Leur mère mourut peu de temps après, et ce fut une de leur soeur qui prit le relais. Une soeur de 30 ans leur ainé... Leur communauté était une marginale, qui croyait en un dieu unique alors que c'était prohibé. Alors ils avaient fui leur ville pour parcourir des villages, changer de lieux tous les ans. A croire qu'ils étaient les descendants des familles tziganes de nos jours. Ressentant la même haine des autres, la même marginalisation... Ils avaient leurs propres cultures, qui s'exprimait par des chants, des danses, une transmission orale des ainés aux plus jeunes. Ils chassaient les bêtes avec des poignards tranchants, les tuant selon des rites spécifiques. Les deux frères fut initiés à ça dès l'âge de 12 ans. Bien que Vlad étaient plus occupé à faire des blagues à toutes les filles du clan, Stefan préférait mettre toutes ses chances de son côtés. Dans une communauté où les femmes règnent, il valait mieux être le meilleur dans les activités qui leur était destinés. La chasse. La protection. Alors dès le plus jeune âge, Stefan apprit à être un fin stratège. Ce fut sans doute le meilleur, celui qui calculait toujours les distances entre les chasseurs et les bêtes, l'emplacement de la future hutte, le moment de l'année où il fallait partir... C'était aussi lui qui, en grandissant, s'occupait d'aller voir les peuples voisins afin de calmer les problèmes sociaux qui pouvait aboutir sur des pseudo guerres.

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A l'âge de 18 ans, sa soeur mourut. Et alors que tous aurait pensé que ce serait la soeur ainé des Balanesco qui prendrait le relais, celle-ci se désintéressa de son nouveau statut. Et ce fut Stefan qui prit la place de chef de clan, mettant fin à cette matrifocalité qui était pourtant instituée depuis des siècles. Vladimir ne fut absolument pas jaloux, bien au contraire, il savait que son frère était le plus apte des deux à s'occuper d'un clan d'une centaines de personnes. Stefan était un chef très solitaire, froid, absolument pas avenant. Les autres chefs ne l'aimaient pas car ils étaient assez effrayés de son côté mystérieux et glacial. Ce qui était encore plus effrayant, c'était que ce n'était pas une carapace, mais bien son caractère qu'il s'était forgé depuis le plus jeune âge, tout seul, sans aucune aide. Parfois, les gens étaient mal à l'aise avec lui, car Stefan ne réagissait presque jamais aux tentatives de détendre l'atmosphère des autres. Il ne riait pas au blague, c'était pour lui une grande perte de temps, et un grand manque de professionnalisme. Alors que son frère était le contraire de lui. Tout de même, Stefan était bien moins rigide lorsqu'il était seul avec Vladimir. C'était surement le seul qui le connaissait réellement, qui savait comment le prendre et comment le détendre. Vlad était un homme de taille moyenne, pas impressionnant pour un sous. Il n'était pas longiligne, mais il n'avait pas comme qualité d'être bodybuildé. Il avait un regard qui vous captivait. Ses yeux pouvaient même vous mettre mal à l'aise tant le bleu profond qui les habitait était électrisant. Les abysses de la mers n'étaient pas aussi intense en mystère que ces yeux. Ses cheveux était d'un noir cendré qui faisait encore plus ressortir son regard. Celui ci était fixe, absolument pas fuyant comme presque tous les regards qu'il pouvait croiser. Quant il vous regardait, il vous montrait à quel point il était maître de lui-même, faisant ressortir une confiance en lui incroyablement déroutante. Ses lèvres aussi étaient très dessinés et les femmes n'avaient qu'une envie, les capturer. Mais Stefan était bien loin d'être intéressé par ces femmes. C'étaient selon lui " le Diable personnifié en Ange ". Il n'avait confiance en personne, à part son frère. Le ton qu'il employait la plupart du temps était proche d'un certain cynisme frôlant l'impolitesse, dénué de tact, un culot monstre accompagnant les termes qu'il employait. Son but premier était de déstabiliser la personne en face de lui.Et il y arrivait toujours.

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Un jour, alors qu'il devait avoir 25 ans, il se baladait avec son frère non loin des maisons communautaires. Il lui expliquait son prochain plan, impliquant la tuerie d'un village dans le pays voisin, les chefs de clan étant bien trop sûr d'eux, il fallait les remettre à leur place. Son frère donna son avis et alla rejoindre ses femmes. Stefan quant à lui resta encore à observer les montagnes alentours, l'emblème de son pays. Des kilomètre de vallées. Un homme le fit sursauter, tant il avait semblé à Stefan qu'il était apparut dans son champ de vision en une fraction de seconde. Une panthère des neiges étaient à ses côtés. L'homme était vieux, des cheveux blanc, et des yeux aussi captivant que les siens. Stefan le fixa sans parler, attendant qu'il s'exprime...

" Stefan Balanesco, chef des Artéros de Roumanie, frères de 8 personnes, dont 2 sont décédés. Le plus intelligent de tous, sans aucun doute. "

Stefan fronça les sourcils sans comprendre qui il était.

" Qui êtes-vous ? Vous ne m'impressionnez pas. Tous connaissent ma vie ici ... "
" Penses-tu ? Vois-tu cette panthère ... Elle te surveille depuis un moment ... "

Qui était-il ? Un fou surement ... Stefan se mit à rire sur un ton machiavélique, comme d'habitude.

" N'est-ce point drôle ? Pourtant, c'est la Vérité ... "

L'homme se baissa et sembla communiquer avec la panthère qui, une fois l'homme redressé courut vers Stefan et le fit tomber à terre, butant violemment contre le sol.

" Treya, calme toi. Je t'ai dit de l'immobiliser, tout simplement. "
" Que me voulez-vous ? N'êtes vous point fou de vous attaquer à moi ? "
" N'êtes-vous pas fou de vous balader sans protection ? "

Stefan dut admettre qu'il faisait rarement preuve de folie, et là, c'en était une.

" Je vais arriver au but. J'ai besoin de toi. Pour me prouver que mon venin fonctionne encore. J'ai eu des petits problèmes dans le village voisin. Je n'ai pas réussi à combattre ma soif de sang et injecter le venin à temps. Ils étaient déjà mort. Ma foi ... "

Il était définitivement fou. Mais Stefan n'eut le temps d'exprimer son avis qu'il était déjà drainé de la plupart de son sang, le venin en lui, une douleur implacable le prenant aux tripes. Son cerveau bouillonna, et ce pendant 3 jours. Sa peau lui donna l'impression d'être enfermé dans un four crématoire, ses entrailles semblaient vouloir quitter son corps, comme pour abandonner cette atroce douleur. Si seulement on aurait pu l'achever. Mais non. Il se releva soixante dix heures plus tard avec insatiable envie de tuer. La panthère des neiges étaient là, comme pour le saluer. Du moins, c'est l'impression qu'avait Stefan. L'endroit était différent, ce n'était pas les alentours de son village ... Il suivit la panthère jusqu'à retrouver sa communauté, la gorge lui brulant. Il entra dans sa hutte, son frère était parti le chercher avec tous les hommes présents. A leur retour, Vladimir remercia leur Dieu et enlaça son frère. Dur pour Stefan de se contrôler. Il fit mine de rien, restant évasif sur sa disparition. Le lendemain, lorsque la nuit tomba, il prit avec lui deux gardes et s'éloigna de leur campement en guise de village. La panthère l'attendait dans un coin, cachée derrière un rocher.

" Treya ..."

Reconnaissant sa voix, la panthère se fit voir et bloqua un des deux hommes tandis que Stefan s'entraina avec l'autre. Il tentait de se nourrir et en même temps de sentir sa limite, pour pouvoir injecter le venin. Il voulait transformer son frère, voyant en cette immortalité une sorte de chance. Le vieil homme revint le voir, et lui expliqua tout. Stefan n'avait pas de don, mais cet homme oui, il pouvait parler aux animaux. Le vieil homme du nom d'Ezra lui expliqua comment se contrôler en présence d'humain, comment transformer sans tuer, comment se cacher. Stefan ne sortait plus que la nuit. Et quelques jours après, tous ceux de sa communauté était transformés. Son frère aussi.

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Alors donc que chacun se reveilla quelques jours plus tard ne compenant rien, Stefan leur expliquèrent un peu ses plans. Ils allaient devenir LE royaume le plus important de ce monde. Son frère n'en voulu pas à Stefan, comprenant là quel cadeau il avait partagé avec lui. L'Eternité ... Ezra ne revint jamais. Mais Treya, la panthère des Neiges lui resta fidèle, encore aujourd'hui. Comment expliquer le fait qu'elle ne mourrait pas... Personne ne le sait et ne le saura sans doute jamais. Ils enchainèrent les carnages et les invasions, faisant de leur clan le plus dangereux de la région. Stefan et Vladimir firent construire un royaume, ça en était finit des vieilles tentes. Non, ils dormiront maintenant dans des lits, entourés de pierres. Leur royaumes étaient reculés, les humains en général ne les embêtèrent que très rarement, Stefan ayant fait circuler une rumeur sur leur Terre, qu'il ne valait mieux pas franchir. De temps à autres, ils montraient leur puissance aux humains voisins, mais Stefan prenait son temps. Il voulait certes éteindre la race humaine, et construire la sienne, comme lui avait demandé Ezra la veille de partir, mais il prenait son temps. Rien n'était pire que de se précipiter...

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Quelques siècles plus tard, sa supériorité montra ses limites face à ses gens de même nature qui se présentèrent à eux comme les vampires les plus puissants au Monde. Stefan les accueillit en souriant, les croyant fou... Cependant, cette gamine de 10 ans lui fit comprendre que c'était lui, le fou. Il tomba à terre, une douleur incroyablement monstrueuse et inhumaine lui détruisant le crâne petit à petit. C'était comparable à cette douleur qu'il avait perçut lorsqu'il avait quitté le monde mortel pour embrasser celui des êtres Eternels, les hommes de la Nuit. Ils étaient bien trop forts pour lui et son clan de Roumains qui n'avaient pas de don. Ils ont tenté de se défendre, de défendre ce royaume qu'il dirigeait depuis des siècles, mais quand bien même ils essayaient de s'unir, la belle Chelsea brisait leur lien. Si bien que Vlad voulut presque tuer Stefan, mais il ne lui en tint pas défaut en comprenant la force des Volturi. Quand bien même ils tentèrent de foncer sur eux, le jeune Alec les rendait tous aveugles voire même sourds. Mais qu'était-ce tous ces dons ? Il fallait avouer que c'était impressionnant, même Treya avait été immobilisé en un claquement de doigt. Stefan les respectait pour ça. Mais, il ne respectait pas les membres du clan, qui restait là, sans rien faire, protégé par leur sbires, et heureusement pour eux. Sans la garde, ils n'étaient absolument rien ces trois pingouins. Mais force était de dire que les Roumains s'étaient fait volé leur royaume, n'étant pas assez fort contre cette famille d'Italiens. Ils durent quitter les lieux, mais ils ne les quittèrent pas au complet. Tous était mort, sauf Vladimir et lui-même. Aro avait avoué qu'ils étaient braves et qu'ils méritaient de vivre. Parfait ... Aro ne savait pas que l'esprit de vengeance était la chose la plus importante pour les deux roumains. Il n'y avait pas plus vindicatif que Stefan. Ils ont traversé les âges côte à côte, Treya avec eux, se tenant au courant de ce qui se passait de l'autre côté du globe. Car ils ont migré loin, bien loin ... En Indonésie. Puis en Asie centrale. Puis en Amérique du Sud. Partout, sauf en Europe. C'était bien trop dur de fouler leur Terre en tant qu'immigré, alors qu'ils y étaient nés. Mais Stefan et Vladimir gardèrent en tête tellement de chose. Ils ont crée des vampires, mais sans pour autant penser à créer leur propre armée. Non, car plus loin dans les collines italiennes, les conflits naissaient et Stefan n'attendait qu'une chose, que tout soit détruit, que TOUS se détruisent, pour enfin pouvoir frapper, et se venger, après presque 2 millénaires de haine envers cette famille.
Pour ça, Stefan et Vladimir se sont rapprocher, vivant en France quelques temps, la capitale du romantisme leur permettant d'avoir pied à terre, attendant patiemment dans l'ombre que leurs vieux amis s'entretuent. Caius n'en réchappa point et Aro dut fuir sous le coup d'état proclamé par Santiago. Et étant d'un naturel calculateur et souhaitant toujours récolter quelques fruits alors tombés à terre, les deux roumains s'inclurent dans ce revirement de situation en allant trouver Santiago et lui offrir leur aide, de la plus hypocrite des façon. Se frotter seuls aux Volturi serait un pur suicide. Alors que laisser Santiago s'en charger, et rester dans l'ombre par la suite, avant d'attaquer, ça c'était un plan bien plus malin et intelligent. Il dut convaincre Vladimir de se calmer et de l'écouter, de ne rien faire de travers. Le contrôle de soi était leur arme. Alors les voici maintenant faisant parti du Nouveau Régime dirigé par Santiago et aidé par Marcus... La dictature n'est plu, et la démocratie règne. Bien sur, jusqu'à ce que les frères Roumains se manifestent ...

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