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{RP:
Nom: Von Rooselt
Prénom(s): Ellie
Age: 18 ans
Lieu de résidence: Houston (Texas)
Statut: Humaine
Classe sociale: Riche
Emploi: Etudiante à ses heures perdues et assistante dans un magasin de prêt-à-porter.
Famille:
x Famille biologique:
- Angela Von Rooselt. La mère d'Ellie. Elles se haïssent mutuellement... cruelle, froide et manipulatrice, Angela est une femme détestable et peu aimante. Elle n'aime que sa fille aînée.
- Julius Von Rooselt. Le paternel. Soumis, faible et lâche, il n'a jamais été très présent dans la vie de ses filles. Toujours enfermé dans son bureau, il a une peur panique de sa femme et ne semble jamais se rappeler qu'il a trois filles.
-Susan Von Rooselt. L'aînée de la famille, 26 ans. Mannequin depuis ses quatre ans, c'est la plus douée des trois soeurs dans ce domaine. Elle ressemble en tout point à sa mère, aussi bien physiquement que moralement. Elle se trouve à l'heure actuelle à Tokyo pour un défilé important.
-Framboise Von Rooselt. La soeur du milieu, 21 ans. Elle fait des études de médecine à New-York. Très belle, elle est peu intéressée par la vie de sa famille et a quitté le domicile familial dès ses 18 ans. Elle est le seul membre de la famille avec qui Ellie garde contact.
x Famille tutrice:
-Grace Dawson, 41 ans. C'est la tutrice légale d'Ellie depuis peu. Elle habite à Houston avec son neveu. Elle a adopté Caleb à la mort de ses parents, et l'a élevé comme son propre fils. Elle est devenue la tutrice d'Ellie par pure bonté.
- Caleb "Cal" Dawson, 19 ans. Neveu de Grace, orphelin depuis ses six ans. Il avait une soeur cadette, Shina, mais elle est décédée en même temps que ses parents. La soeur de son père l'a recueilli et il la considère comme sa mère.
Caractère: Ellie est adorable, aucun doute là dessus. Gentille, généreuse, amicale, sympathique... tous ces adjectifs lui vont aussi bien. C'est pour ça que ses amis l'apprécient. Mais Ellie souffre d'un manque de confiance en elle énorme. Et puis, être naïve, crédule et facilement impressionnable n'aide pas forcément à avoir une bonne estime de soi. Bien entendu, Ellie connaît ses défauts, mais elle les ignore. D'accord, mais s'il n'y avait que ça! Maladroite, étourdie, timide et affreusement gauche, là sont ses autres points faibles. C'est une gaffeuse de première, mais elle est toujours prête à rendre service. Bon, vous l'aurez compris, Ellie n'est pas ce qu'on pourrait appeler une garce. Son plus gros atout est son optimiste. Douée pour remonter les moral à ses amis, elle a appris à affronter les épreuves de la vie avec force, détermination et patience. Appréciée pour son oreille attentive et compréhensive, Ellie est considérée comme un ange gardien par ses proches. La jeune femme ne sait pas cacher ses sentiments, alors du coup, elle les exprime du mieux qu'elle peut. Loyale et juste, elle ne juge jamais sur les apparences. Elle passe parfois pour une folle, mais est toujours du côté du bien. Elle est passionnée dans tout ce qu'elle entreprend et va jusqu'au bout de ses idées. Elle n'aime pas qu'on lui fasse du mal, ou qu'on blesse une personne de son entourage. Dans ce cas-là, El sort ses griffes et attaque. Ses attaques, justement, sont toujours verbales. Ellie a appris à manier les mots, et ses remarques peuvent faire aussi mal qu'un coup physique. Cynique et sarcastique, elle a cependant un grand sens de l'humour et de l'auto-dérision.
Description physique: Prenez un corps de corpulence mince, presque maigre, à la peau couleur de marbre. Un mètre soixante-dix-sept devrait aller, comme hauteur. Ca, c'est la base. Ensuite, le visage. Un bel ovale pâle, des traits bien dessinés. Ajoutez-y deux grands yeux bleu glacier, charmants et très expressifs. Bordés par des cils épais et souples, blond platine, et, au dessus, des sourcils parfaitement épilés de même couleur. Un nez, maintenant. Un peu retroussé, pas trop gros, pas trop fin... un nez, quoi. Des taches de rousseur brunes et microscopiques qui tapissent les pommettes, un grain de beauté sous le coin de l'oeil gauche. Des lèvres pleines et rosées, minces mais toujours souriantes, qui laissent merveilleusement bien s'échapper un rire cristallin qui vient du fond du coeur. Au dessus de ce visage, posez de longs cheveux, blonds, presque blancs, soyeux mais pas trop lisses; ils arrivent à peu près au milieu du dos. Ces cheveux sont souvent coiffés à l'aide d'un bandeau, ou laissés libres. Pas de frange, hein. Des ongles toujours manucurés, rarement vernis. Un style vestimentaire quelconque, mais toujours très tendance. Souvent en jupe et talons, jamais vulgaire et plutôt originale. Quelques bijoux, bracelets, montre obligatoire, ainsi qu'un pendentif en forme de coeur, en or blanc qu'elle porte toujours sur elle, où qu'elle aille. Sur des oreilles bien proportionnées, il y a deux trous au lobe gauche et trois au droit. Pas d'autres piercings et pas de tatouages.
Loisirs: Ellie est fan de musique; elle aime beaucoup la guitare, le piano, les genres pop, rock & electro. Si vous voulez lui faire plaisir, essayez de lui acheter un CD qu'elle n'a pas.
Donc, après... Ellie aime la danse. Elle est une danseuse talentueuse, même si elle a arrêté ce sport à cause de ses problèmes de drogue. Cette année, elle hésite à reprendre.
Et puis, enfin, la mode. Ellie a eu une carrière éclair de mannequin (et l'a détesté), mais la mode reste quand même une passion.
Aime: Passionnée de musique, de danse et de mode, Ellie est toujours prête à découvrir de nouvelles choses. Bien sur, elle aime aussi ses vices... l'alcool, le tabac, et, pire que tout, ses drogues. Ellie étant toxicomane, c'est une des rares choses dont elle ne peut se passer. Héroïne, cocaïne, ectasy... tout y passe. Et elle aime tout.
Le cinéma, les voyages et la cuisine comptent parmi ce qu'elle aime. Peu difficile en matière de nourriture, elle avale tout. Enfin, quand elle n'est pas bloquée par son anorexie.
N’aime pas: Ellie n'est pas très difficile. Elle n'aime pas les gens qu'elle considère comme "mauvais" sur le plan moral. Hypocrites, menteurs, manipulateurs sont soigneusement évités et ignorés. Sinon, c'est sa famille qu'elle n'aime pas, ainsi que ce qu'ils lui ont imposé: les cures de désintoxication à répétition, les psychologues, les médecins... la police et l'autorité n'ont jamais fait bon ménage avec la jeune fille et elle n'aime pas avoir affaire à eux. Ellie n'aime pas non plus les études, aller en cours et faire ses devoirs.
Caractère accentué: //
{L’histoire de votre personnage:
J'avance, pas à pas. La file est longue, et je sens le stress me serrer la gorge. Ces personnes, autour de moi, m'angoissent. Je n'aime pas les avions. Je n'ai qu'une brève conscience de ce qui m'entoure... mon Ipod sur les oreilles, j'observe le hall de l'aéroport de Berlin. Je laisse passer un soupir étouffé, j'ai envie d'une cigarette. Mais j'ai promis que j'avais arrêter de fumer, alors à la place, je prends un chewing-gum dans mon sac Chanel. Ah, c'est à mon tour de présenter mon passeport et mon billet d'avion.
# La petite fille blonde pleure, pleure, pleure. Elle a dix ans, et se trouve devant le seuil d'une immense et très belle maison. Ses cheveux blonds platine, ses yeux bleus glaciers et sa peau de marbre la font ressembler à un ange. Ses larmes, ses yeux rougis, les bleus sur sa peau, sa maigreur affolante et ses cernes lui donnent le statut d'ange déchu. Elle est dehors, il fait très froid. Elle est habillée d'une épaisse doudoune mais semble avoir froid. En face d'elle, sur le seuil et à l'intérieur de la maison, une femme. Grande, mince, des cheveux bruns coupés au carré et des yeux glacials. Elle toise la petite avec mépris.
"Maman, s'il te plaît... j'ai froid!
-Ce n'est pas ma faute. Tu as raté ton défilé.
-Mais...
-Donc, tu passeras la nuit dehors.
-Mais Sue aussi l'a raté!
-C'est pas pareil. Susan est douée, elle. Toi, tu es faible.
-Mais...
-Bonne nuit, chérie."
La femme ferme la porte. La petite s'effondre sur le sol, en pleure. Elle va mourir cette nuit, gelée. Elle a peur. Elle veut mourir cette nuit. #
-Mademoiselle Von Rooselt?
-Oui? La fille qui contrôle mon passeport me regarde d'un drôle d'air.
-La fille d'Angela Von Rooselt?
-La troisième.
-Oh, je suis une grande fan de votre famille! Votre mère est une créatrice de génie, et vos soeurs... si douées!
-En fait, rectifiais-je, il n'y a que Susan qui est mannequin, à l'heure actuelle.
-Oui, évidemment... elle est si belle! Oh, je suis si heureuse de vous rencontrer! Vous vous rendez aux Etats-Unis?
-Hm hm.
-Vous allez voir votre soeur Framboise?
-Non. Betsy est à New-York... je vais au Texas. Je crois.
-Oh. Si vous la voyez...
-Non mais laissez tomber, je ne la verrais pas. Bon, vous me rendez mes papiers, maintenant?
Bon, j'ai pas été très gentille, mais là, elle me gonfle. Je n'ai pas envie de parler de ma famille.
-Et, si ce n'est pas trop indiscret... pourquoi vous allez au Texas?
Euh, si, c'est très indiscret, même. Et j'ai vraiment pas envie de déballer ma vie devant cette commère d'hôtesse de l'air, qui commence à m'énerver sérieux. Les autres gens derrière moi attendent, et s'impatientent. Je reprends mes papiers, les fourre dans mon sac, et avant de partir, je la regarde une dernière fois.
-J'avais envie. Oh, et puis, il vaut mieux partir au bout du monde que rester une minute de plus dans la famille Von Rooselt. Bonne soirée.
Et je pars, laissant l'hôtesse interloquée.
# -Ellie!
-Quoi?
-Tiens-toi bien à table!
L'adolescente serre les dents pour ne pas crier. Elle ferme très fort les yeux pour ne pas assassiner du regard la femme qui lui fait face. Sa mère. Elle resserre sa poigne autour de ses couverts pour ne pas taper du poing sur la table, et, avec mauvaise grâce, se redresse.
-Tu pourrais faire un effort.
-...
-Répond quand je te parle!
-Oui, mère.
Oh, elle la hait. Si elle pouvait la tuer... la dénommée Ellie rouvre les yeux. Mais elle croise le regard d'une autre jeune fille, tout aussi méprisant que celui de sa mère. Contre toute attente, Ellie maintient le regard, elle fixe cette autre fille avec rage et haine. Cette fille, c'est sa soeur. Pourtant, rien ne les rapproche. L'une est blonde, l'autre est brune. L'une a les yeux bleus, l'autre les yeux noirs. Grandes, minces, belles. Haineuses. Ellie et Susan Von Rooselt.
Deux soeurs, l'aînée et la cadette.
-Ellie! Ne regarde pas ta soeur comme ça!
Ellie lève les yeux au ciel. Puis, elle en a marre. Elle pose ses couverts, se lève.
-Mais... tu vas où?
Sa mère ouvre des grands yeux ébahis. Elle n'en revient pas. Sa fille est en train de se rebeller.
-J'me casse. Vous me soûlez.
-Ellie!
-Je sors. Allez, à plus.
Et elle s'obtempère. Elle sort en claquant la porte d'entrée, très, très fort. La jeune blonde remonte l'allée, et une fois dans la rue, se met à courir. Elle court, elle court, mais elle pleure, aussi. Elle a treize ans. Sa vie est un désastre depuis sa naissance. Et c'est pas près de s'arrêter. Enfin, elle s'arrête, hors d'haleine. La jeune fille prend conscience qu'elle est dans un parc qu'elle ne connaît pas. Mais elle s'en fiche, et s'assied sur un banc. Ellie regarde droit devant elle, mais ne voit rien. Ellie pense. Ellie souffre.
Elle se souvient de cette nuit horrible où sa mère l'a enfermée dehors pour avoir "raté" un défilé. En fait, elle avait juste mal porté une veste. A cause de cet incident, elle est devenue anorexique.
Il y a eu cette journée d'été, où, à onze ans, sa mère l'avait obligée à défiler pour Dior enfant. Ellie ne voulait pas. Sa mère l'a giflée et l'a battue. A partir de ce jour, Ellie à commencé à boire.
Il y a un an, sa mère l'a comparé à sa soeur, Susan, devant la famille, lors de l'anniversaire de cette dernière. Les deux l'ont humiliée. Si Framboise n'avait pas retenu Ellie de justesse, elle se serait suicidée. Elle a été internée trois mois au service psychiatrie d'un hôpital privé de Berlin.
Et maintenant... et maintenant, Ellie fume. D'ailleurs, là, elle a très envie d'une cigarette. Alors, elle sort de son sac Gucci un paquet de Malboro, volé à sa soeur Framboise. Ces filles Von Rooselt, que de la mauvaise graine. Ellie prend son briquet Chanel. La flamme n'est pas plus belle que si elle sortait d'un briquet standard. Non. Ellie aspire une bouffée. Elle sait que chaque inspiration contribue à sa mort prochaine. "Tant mieux".
Elle ne le sait pas encore, mais dans un an environ, elle va se droguer. A cause de sa mère, qui la hait et qu'elle hait. De Susan, qui prend toujours le parti de cette folle. De son père, soumis et lâche. De Framboise, qui n'a pas été là pour la défendre.
Elle ne le sait pas encore, mais à seize ans, elle sera envoyée dans un centre de désintoxication, en Angleterre. Elle ne parlera plus à sa famille. Et puis, elle va retourner en service psychiatrie, pour six mois. Ensuite, mais ça, elle ne le sait toujours pas, elle sera placée en famille d'accueil. #
-Bonjour!
Je ne réponds pas. Juste un sourire aimable, mais froid.
-Siège 117, A, mademoiselle.
-Merci.
Je me dirige vers ma place, côté hublot. Les gens me regardent bizarrement, je m'efforce d'ignorer leurs questions muettes. Oui, je suis bien Ellie Von Rooselt, la toxicomane fille de "l'impératrice de la mode allemande", fille qui a été arrêtée pour détention de substances illégales à l'âge tendre de seize ans et qui s'est faite gentiment coffrée sans que ni papa ni maman n'interviennent. Fille qui a eu son enfance et son adolescence ruinée par une mère tyrannique et cruelle, par une soeur méchante et narcissique et par une autre orgueilleuse et désintéressée, ainsi que par un père lâche, absent, soumis. Bref, la fille qui a eu sa jeunesse ruinée par une famille de merde, oui, c'est bien moi mais personne ne le sait. Pour eux, et je le lis parfaitement dans leurs yeux, je suis la folle schizophrène qui aura passé en tout environ un an à l'asile, six mois en taule, deux dans une maison de correction et huit dans un centre de désintoxication. La presse allemande a relaté tout ça, jouant -sur ordre de ma chère maman- sur le côté "mélo" de l'histoire, à savoir une gamine d'une famille respectable, honorable avec des valeurs sûres (oui, c'est comme ça qu'ils ont parlé des Von Rooselt. Moi non plus, au début, j'y ai pas cru) qui tombe dans la drogue, l'alcool et l'auto-destruction dès son plus jeune âge, onze balais, à cause d'une schizophrénie paranoïde dont elle souffre depuis son enfance. Cool.
Mais j'ai dix-neuf ans et je peux vous dire que l'époque où je me laissais marcher sur les pieds est révolue. Je me casse, pas une minable fugue comme autrefois, et pourtant j'en ai fait des centaines, non, cette fois, je m'en vais définitivement. Adieu l'Allemagne, direction le Texas. Pour une nouvelle vie. Une nouvelle famille. Une nouvelle chance. Une nouvelle Ellie. Enfin bon... je m'assied à ma place, et met mon sac à dos sous mon siège. Puis je m'attache, et colla ma tête contre le hublot. A comprendre comme "refus intégral de parler à quiconque." Peu après, je sens la présence d'une personne qui s'installe à mes côtés. Pas "bonjour, je ne vous dérange pas j'espère?", ce qui me va a ravir. Sinon, je l'aurais mal vécu. Ma famille d'accueil s'appelle Dawson. Grace et Cal Dawson. Une femme de 46 ans, si j'ai bien compris, et son neveu (ou son fils, 'sais plus) de dix-huit-dix-neuf-vingt ans. Comme moi, quoi.
#Une famille d'accueil? Vous vous foutez de moi?
-Ellie... je comprends votre refus, mais...
-C'est vrai? Je vais pouvoir vraiment me casser? En plus, au Texas? C'est vrai, vous mentez pas, docteur?
Le docteur Katja Erßälvon leva les yeux au ciel. Ainsi, Ellie était heureuse de partir. Bon.
-Oui, c'est vrai.
-Waaaaaaah! Je pars quand? Hein? Demain? Non, non... ce soir? Ou, mieux, oh, je vous en prie, dites-moi que mon avion part dans trente minutes!
-Ellie, calme-toi. Tu pars dans deux semaines.
-Oh.
-Mais tu ne veux pas savoir chez qui tu vas aller habiter?
-Mouais. Ca presse pas, hein, j'ai deux semaines pour le savoir.
Katja soupira. Cette fille était impossible.
-Tu vas chez Grace Dawson, à Houston, au Texas.
-Ah. Une femme?
-Oui, d'environ quarante-ans, et son neveu, Cal Dawson.
-Cal? C'est un nom, ça?
-Oui. Et il a entre dix-huit et vingt ans.
-Comme moi, quoi.
-Oui.
-Bien.
Considérant qu'elles n'avaient plus rien à se dire, Ellie se leva et prit son manteau.
-Merci encore docteur. Alors, adieu, hein.
-Oui, Ellie. Adieu.
Et Ellie Von Rooselt sortit du spacieux bureau, en claquant la porte ou était gravé l'inscription 'Dr Katja ERSSÄLVON - Psychologue'. Une fois sortie, Ellie eut un sourire mauvais.
-Connasse.
De l'autre côté de la porte, et même du bureau, Katja n'entendit pas l'insulte que Ellie lui destinait. Elle fixa simplement le plafond, perdue dans ses pensées.
*Dommage, dommage. Cette Von Rooselt était un cas intéressant. Dommage que sa mère n'ai pas été plus généreuse envers moi... quand même, après avoir établi un rapport psychologique assez convaincant pour faire interner sa fille, elle aurait pu me donner plus... enfin bon. Ce n'est pas grave.*
Et Katja Erßälvon se prépara à accueillir sa prochaine patiente, ayant chassé Ellie Von Rooselt de ses pensées. #
Une hôtesse brune vient de me réveiller. Je me suis assoupie, on dirait. Bon... je ramasse mon sac à dos, sors de l'avion. Je suis excitée, mais en même temps, j'ai des papillons dans le ventre. Le vol a duré plus de dix heures, j'en ai dormi au moins huit. Les deux autres, je les ai passées avec de la musique. L'avantage d'être riche, c'est qu'on peut avoir des Ipods et des CDs rien qu'en calquant des doigts. C'est bien la seule chose que j'ai eue, d'ailleurs. Avec mes cours de danse et des fringues. Contrairement aux autres enfants de riches (dont mes soeurs) je n'ai jamais été dédommagée par l'argent. Alors j'ai appris à gérer mon budget très tôt, vers dix ou onze ans.
Je descend de l'avion, et récupère mes trois valises, pleines à craquer. Ben, une expatriation, c'est pas rien. Toutes mes affaires personnelles y sont passées. Et on a du me forcer à abandonner une valise à l'embarquement... ça craint.
Ensuite, je m'avance dans le hall. C'est là que je les vois.
Ils sont deux, souriants, beaux. Elle tient ne tient pas de pancarte, mais doit savoir qui je suis. Tout de suite, elle me fait signe. Je sais que c'est elle. Elle vient à ma rencontre. Environ la quarantaine, grande, un peu forte, souriante. Des cheveux blonds-roux courts et ondulés, des yeux marrons rieurs, une peau hâlée.
-Tu es Ellie?
Elle a un drôle d'accent texan. Mais je me débrouille bien en langues vivantes, et je n'ai pas de problèmes de compréhension. J'acquiesce.
-Vous êtes Grace Dawson?
-Oui! Viens, oh là, mon dieu, trois valises? C'est tout? Ma pauvre, tu es complètement démunie!
-Je viens refaire ma vie chez vous, madame.
- Tutoies-moi et appelle moi Grace, je t'en prie!
-Oui, mad... oui, Grace. Et... je suppose que lui, c'est...
-Caleb, c'est mon neveu.
Waaah. Carrément canon, le neveu, si vous voulez mon avis. D'ailleurs, il avance vers moi, et me tend la main. Je la serra avec empressement, elle est chaude et douce.
-Salut, Ellie.
-Enchantée... Caleb.
-Cal.
-Enchantée, Cal.
Il sourit, je suis heureuse. Je ne les connais pas, mais je sens que cette famille me considérera comme un membre intégral. Je suis réellement heureuse, pour la première fois de ma vie.
-Bon, on y va?
Et il prend une de mes valises. Grace prend l'autre, et, tous les trois, nous sortons de l'aéroport.
Bienvenue au Texas, Ellie.
{HJ:
Avatar pris: AnnaSophia Robb
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