Chase Harnett [finito]

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Journal d’un allumé.

Mon nom est Chase, Chase Harnett, je viens tout juste de fêter mes 22 ans, et pour cet évènement, j'ai décidé de changer de vie et de m'installer dans un appart' à Port Angeles. C'est plus que certain, je ne roule pas sur l'or, mais les ressources offertent par mon père m'aide à subsister. De plus, je cherche un travail sur qui puisse m'aider à me stabiliser.

Je ne sais pas si on peut réellement parler de famille. Quoiqu'il en soit, j'ai deux parents: une mère droguée, un déchet que je n'ai pas vu depuis plusieurs années et un père avocat, très souvent absent. J'ai eu une petite soeur qui est malheureusement (ou heureusement pour elle) décédée.

Il y a toujours, ou presque, eu deux moi. Enfin plutôt lui et moi. Les médecins nomment cette particularité la schizophrénie Un seul homme pour deux personnalités, un dédoublement de personnalité, si bien que parfois je n’arrive plus à me rappeler qui est moi et qui est lui..

Il y a ce moi sympathique qui croque la vie à pleines dents, charmeur et charmant avec les jeunes demoiselles, plutôt responsable et d’une fidélité certaine. Un bon ami en somme, quoique quelque peu fêtard. Un humain comme tous les autres, insignifiant. La plupart des gens apprécient cette facette de ma personnalité. Je ne me laisse certes pas marcher sur les pieds, mais je n’empiète pas sur le territoire des autres, c’est chacun chez soi !

Parfois, et j’ose espérer que ce n’est pas souvent, le démon qui m’habite sort de sa torpeur et prend possession de mon corps. Je ne sais pas si vous avez déjà eu cette impression de devenir une marionnette, contrôlée par votre seule folie, par un sentiment qui vous habite tout entier, mais ce n’est guère agréable, croyez moi. Pour moi le plus dur est sans conteste l’après crise. Soudainement je reprends le contrôle de moi-même, comme si je me réveillais au beau milieu d’un cauchemar. La plupart des gens qui constituent mon entourage ne comprenaient pas ces changements d’humeur constants et aléatoires. Je donnais le sentiment d’être un gars lunatique selon les dires de mes pseudos amis. Quel euphémisme, le lunatisme poussé à son extrême dois je en conclure!

Bien rasé, correctement vêtu, parfumé, je suis quelqu'un de plutôt séduisant. Je ne fais que répéter ce que me disent ces charmantes demoiselles. Je possède un visage fin, androgyne disent certains bien que je ne le qualifie pas ainsi, encadré par des cheveux que je laisse courts ou mi-longs, tout dépend des périodes. J'aime beaucoup avoir une coupe déstructurée, les cheveux au vent. Mon look est très varié: je peux passer sans peine de l'enfant sage au bad boy. Tout comme ma personnalité, celui ci change beaucoup. Mes yeux bleu océan possèdent une extrême profondeur et sont les témoins de mes humeurs changeantes. Corporellement, je ressemble à tous les jeunes hommes qui font du sport et entretiennent leur carrure. Des muscles se sont développés, dissimulant ma maigreur d'antan. Toujours est il que je me suis nettement amélioré, auparavant j'avais l'air d'un clochard, sans doute les mauvaises habitudes de la rue. Lorsque je me regarde dans le miroir, j'avoue être plutôt fier de moi, comparé à ma mère, j'ai beaucoup de mérite d'avoir réussi à m'en sortir et cela se ressent sur mon apparence.

Le sport est sans conteste bon pour la santé, il m'aide à éliminer mon énergie négative. Parfois, lorsque je sens les crises venir je vais de suite courir ou frapper dans un punching ball pour me défouler. La boxe et le jogging sont les activités qui me sont le plus utiles. Je sors également beaucoup, aimant faire de nouvelles rencontres. Je ne suis pas d'un naturel associal, bien au contraire, j'ai juste besoin de me trouver dans un cercle protecteur et non agressif pour me sentir à l'aise. Je tiens également une sorte de journal de bord sur lequel je note chaque jour mes progrès et mes crises, lorsqu'il y en a. C'est un petit rituel qui s'est développé lors de mes nombreux voyages. Au départ je décrivais seulement mes ressentiments sur ce que je voyais, et cela s'est étendu à mes deux moi.

La cigarette, la seule drogue que je n'ai pu malheureusement pas arrêter, sinon diminuer. J'aime beaucoup fréquenter les bars, bien qu'en restant à une distance respectable des bouteilles d'alcool. Les filles naturellement, je suis d'un naturel plutôt dragueur mais garde un minimum de tact. La compagnie que je préfère: celle des personnes calmes, sans trop de caractère. J'avoue que celle des gens colériques et brutes a nettement plus facile à faire ressortir en moi celui que je nomme le démon.

Je n'aime pas que les autres me voient lorsque surviennent mes crises. Ainsi que d'être regardé comme un psychopathe lorsque cela arrive. Je suis juste malade, pas aliéné. C'est sans doute pour cette raison que je n'ai jamais été frapper à la porte de ces prétendus psychologues qui n'écoutent que la moitié de ce que vous leur racontez. Je veux m'en sortir seul.

Le gosse que vous voyez sur la photo, c’est moi ! En apparence une vie sans soucis, le confirme le sourire béat de mes parents devant mes gazouillements de petit mioche. Triste façade, croyez moi.

La seconde photo est significative de ce qui arrivera ensuite, elle annonce le début d’une longue déchéance. Comme vous pouvez le noter, mon père n’est plus sur le cliché, seuls ma sœur, ma mère et moi-même nous y trouvons. C’est à cette époque que son travail a pris pour lui plus d’importance que sa famille. Ma mère affiche une mine dépitée, elle a beaucoup de mal à nous élever, nous lui donnons « trop de fil à retordre », April et moi. Nous n’avions pourtant ici que respectivement que 5 et 7 ans. Le pire ne s’était pas encore produit.

Troisième photo, moment plus difficile. J’ai dressé le portrait de ma mère. Enfin une mère si on peut la nommer ainsi, une épave de ma mère serait plus juste. Affalée sur le divan, une bouteille d’alcool à la main, le cendrier plein à craquer, l’air d’une anorexique, un teint grisâtre, des cheveux tombant en pagaille. Constatez par vous même, ce n’est pas du joli ! Une question vous vient sans doute à l’esprit : pourquoi une telle attitude ? Réponse : une mort et un abandon. Ma sœur est décédée quelques mois avant la prise de ce cliché, d’une maladie orpheline et incurable. Première constatation qui a plongé ma mère dans l’alcool. Mon père, quand à lui a préféré noyer son chagrin dans le boulot. Comme si il n’y passait pas assez de temps comme ça auparavant. Résultat des opérations : j’étais bel et bien seul. La domestique que nous employions avait été licenciée par ma génitrice après des disputes répétitives concernant son comportement immature et irresponsable. Je ne blâmerai pas la pauvre Michelle. Se faire traiter comme un chien par une dépressive alcoolique et passer pour la dernière des imbéciles ne devait pas être aisé tous les jours.

Cette fois-ci, il s’agit de moi. Pris en flagrant délit d’absorption de substances illicites, à 13 ans. Heureusement, il ne s’agissait seulement que de mes amis du quartier et non des flics. J’en avais par dessus la tête de voir ma mère se droguer à longueur de journée. C’est pourquoi, ayant envie d’une vie, je sortais tous les soirs lorsqu’elle s’endormait devant la télé. La journée j’étais un gamin plutôt raisonnable, peu bruyant, apprécié des profs pour mon calme. La nuit venue, j’étais un vrai diable : alcool, cigarette, drogue, jeux débiles, drague à gogo, la routine des jeunes de quartiers. Mon père dans tout ça ne servait qu’à financer la poudre de ma mère, et la mienne, par procuration.

Drôle de famille.

18 ans, le seul et dernier anniversaire fêté en famille. Le contraste entre mes deux parents est très comique : mon père, toujours bien mis, costume, cravate ; à ses côtés ma mère : on aurait dit qu’elle avait vingt ans de plus que lui : des dents jaunies par la cigarette, le teint jaunâtre à force de boire, les cheveux grisonnants, pour résumer, une catastrophe ambulante. 18 ans, ce fut pour moi la délivrance. J'ai vite pris mes clics et mes clacs et bye bye la famille de dérangés!

A partir de ce moment là, j'ai décidé de me reprendre en main, la seule difficulté, et non des moindres a été que je m'étais tellement habitué à me conduire d'une façon totalement différente le jour et la nuit que cela m'est resté. A croire que mon cerveau s'était divisé en deux. La drogue que j'avais consommée étant jeune ne m'aidait pas beaucoup à m'y retrouver. Je n'ai jamais voulu consulter un psychiatre, selon moi, la meilleure thérapie était la volonté. J'ai voyagé pendant quelques années, avec l'argent que me versait mon père, seule consolation qu'il m'offrait pour se racheter de ses erreurs passées. J'ai pensé que m'aérer l'esprit durant quelques années m'aiderait à retrouver une personnalité unique et intacte. Mauvais calcul. Je devrais désormais vivre avec mes deux moi.

HJ : Je suis la joueuse de Kaitlin et d'Alice.

Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 17 ans

Code : Reliques

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Bienvenuu =)

( Je veut bien t'aidé pour ton avatar ^^, je t'envoi un mp )

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Hiii rebienvenue louloute =)

Mdr pour le vava... Chase Harnett... Josh Harnett xDDD

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Voilou, j'ai trouvé pour l'avatar, j'espère que personne ne l'a pris! C'est Chace Crawford.

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Hii jsuis navré ma puce mais il est prit par Antoine...

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Ah vi zut, je me disais bien que j'avais déjà vu sa tête quelque part lol! Bon ben c'est pas grave, je vais en chercher un autre!

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Désolée pour le double post, je voulais seulement précisé que j'avais fini ma fiche!

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Hiiiiiiiiiiiii =) re topine ^^

Perso bien différent de tes deux premières, mais intéressant, j'espère que tu t'amuseras bein avec =D Validé

Helena, Chase, vos banns sont bien trop hautes, je dois vous demander de bien vouloir les réduire svp.