Nom : Adams
Prénom(s) : Jules Edouard Jacques
Age : 29 ans
Lieu de résidence : La ruuue. Il erre un peu partout, traverse les frontières sans embûches, voyage à travers le monde. Blablabla.
Statut : Humain.
Classe sociale : Pauvre. Misérable. Mais il s'en fout.
Famille : Jules est né de parents typiquement Français. Sa mère se nomme Claire et son père Pierre. Il a deux petites sœurs, jumelles, Cassandra et Aurélie. Elles sont âgées de 18 ans.
Caractère : Il est imprévisible, surprenant et attendrissant (quand on le prend pas pour un dingue). Il possède diverses qualités, allant de la générosité à la franchise. Néanmoins, sa folie lui donne des réactions inattendues, comme je l’ai expliqué plus bas, il peut vous sauter dessus pour vous étrangler à tout moment. Mais cela n’arrive pas si souvent que ça. Généralement, c’est plus gentillet. Il peut vous faire la tronche sans que vous compreniez pourquoi, il peut vous serrer dans ses bras la seconde qui suit. Je vous déconseille tout de même le deuxième geste, n’oublions pas qu’il vit dans la rue, et les douches publiques et gratuites n’ont pas encore été inventées que j’sache. Et puis de toute façon, peu de gens ont l’audace de l’approcher.
Description physique : Ce qui se remarque en premier, chez Jules, ce sont ses yeux. Ils ont une couleur frappante, envoûtante. Un bleu profond, qui évoque le ciel nocturne d'une nuit sans nuage (oh, que c'est poétique <3). Et si vous avez de la chance, vous aurez certainement un jour l’occasion de le voir en pleine vision : ses yeux se tintent alors d’un blanc laiteux, comme si toute couleur les avait quitté. Ses cheveux sont bruns, jamais coiffés et mi-longs. Il n’a pas tellement l’occasion de se les couper, voyez-vous. Son sourire, malgré l’absence de brossage régulier, étincelle d’une blancheur éclatante (j’ai un peu l’impression de faire une pub pour Freedent mais c’est pas grave <.<). Il est plutôt grand, sa taille avoisinant facilement le mètre 80, et assez musclé, même si cela ne se voit pas forcément en dessous des couches de vêtement qu’il s’obstine à mettre même en plein été.
Loisirs : Mmh… difficile à dire. Jules n’a pas tellement l’argent disponible pour s’adonner aux loisirs, donc il se contente des plus misérables, comme regarder la pluie tomber. Je sais, c’est niais et cul-cul, mais que voulez-vous. Il dit que ce sont les plaisirs les plus simples dans la vie qui sont les meilleures, mais remarquez qu’il n’a jamais eu à faire aux plaisirs compliqués.
Aime : Il aime, comme je l’ai dit plus haut, les petits plaisirs simples. Bon à part ça il aime beaucoup de choses, qui paraissent insignifiantes ou inappréciable des autres, comme un crayon. Oui, oui, c’est également crétin, mais j’y peux rien si ce mec est tordu. Bref. Vous lui tendez un fil électrique, il saute de joie. JE VOUS AI DÉJÀ DIT QU’IL ÉTAIT DINGUE.
N’aime pas : Comme ce qui l’aime, ça varie. Mais plus généralement, il n’apprécie pas tellement la nuit et le noir. Il parait un peu gamin hein, tout de suite, mais il est juste timbré. Les gens qui font trop de bruits aussi, genre les clodos bourrés qui chantent « Petit Papa Noël » dans les rues en pleine nuit. Il a envie d’aller les voir et de les étrangler, haha. Voilà, mes chers petits clodos bourrés, vous êtes prévenus, n’approchez pas Jules Adams ! Je sais, ça fait peur…
L’histoire de votre personnage : 25 décembre 20077h00. L’asile Saint Martin, situé sur les seules îles du monde inconnues du public, se réveille paisiblement en ce jour de fête. Tous les malades (ou presque, car certains étant attachés par de grosses sangles à leur lit ne peuvent guère effectuer un seul mouvement) sont invités à rejoindre la Grande Salle pour fêter Noël. Parmi eux, un dénommé Jules Adams, âgé de 29 ans. Il est atteint d’une grave et inguérissable maladie, dont le nom trop scientifique ne vous serez d’aucun intérêt. Il voit. Oui, il voit, il prédit, mais surtout il fait peur. On l’a enfermé à Saint Martin à l’âge de 13 ans pour cette dernière raison, et parce que beaucoup de gens le croient fou. Mais ce n’est pas le cas, il ne l’est pas le moins du monde. Enfin il ne l’était pas. Car après avoir passé 17 années parmi de vrais timbrés, il a finit par acquérir un côté un peu dérangé. Il peut par exemple être en train de vous parler tout à fait normalement, et puis la seconde qui suit vous étrangler. Oui, je suis d’accord, ça fout les boules
de Noël. Mais ce genre de choses n’arrive pas si souvent que ça, alors pas la peine de s’inquiéter.
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- Allez vous asseoir autour du sapin, regardez un peu ce que vos familles vous ont envoyé !
Mme Geoffroy, directrice de l’asile, vient en personne ouvrir les cadeaux avec les malades. Elle est debout, devant la grande baie vitrée grillagée de l’extérieur et de l’intérieur, et se frotte les mains avec satisfaction. Aujourd’hui, la moitié de son service se trouve avec leur famille pour fêter ce grand jour, ce qui fait qu’il ne reste plus que 12 employés dans le bâtiment. Elle tient à ce qu’il n’y ai aucune évasion, et ne cesse de bouger les yeux dans tous les coins, histoire de ne rien rater de suspect. Evidemment, si je vous raconte ça, c’est qu’il va y en avoir une, d’évasion. Elle s’en mordra d’ailleurs les doigts, car elle se fera renvoyer dès que l’événement sera arrivé aux oreilles des grands hommes de la Nation. Mais revenons à nos moutons.
8h00. Jules a trouvé, emballé dans du papier violet, une photo. Une photo de sa famille, de ses parents, de ses petites sœurs jumelles qui sont nées un peu après son envoi à Saint Martin. Il est lucide, à ce moment là, et de petites larmes naissent au coin de ses yeux. Mais il les refoule, il ne s’abaissera pas à montrer aux autres malades qu’il est triste, il va encore se faire charrier. Alors il plaque le petit bout de papier cartonné cristallisé contre son cœur, se lève ainsi et va s’asseoir dans le vieux canapé défoncé de la Grande Salle. Il n’ouvre pas ses autres cadeaux. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien. Puis son regard devient soudain blanc, sa respiration s’accélère, il est secoué de tremblements violents. Les surveillants accourent et le maintiennent en position assise pour éviter qu’il avale sa langue. Puis au bout de deux minutes, il commence lentement à se calmer. Sa photo a été abîmée pendant la bataille, et il la pose délicatement sur le canapé, tentant de la défroisser du plat de la main. Il a encore eu une vision, et la directrice s’agenouille devant lui et lui relève le menton avec l’index.
- Qu’as-tu vu, Jules ?
La directrice savait que ce malade disait la vérité lorsque ce genre de crises arrivait. Elle ne doutait pas qu’il soit voyant, depuis le jour ou il lui avait dit qu’elle allait se casser le poignet en sortant de sa douche. Elle lui avait ri au nez, bien entendu, mais cela était arrivé et elle avait derechef changé d’attitude.
Il sourit. Il ne va pas lui répondre, oh que non. Il vient de se voir s’évader de cette prison, et un sourire s’installe lentement sur ses lèvres.
- Réponds-moi, qu’as-tu vu ? Répète-t-elle en articulant bien chaque syllabe.
Jules lève les yeux vers elle. Il faut qu’il lui réponde, sinon elle va se douter de quelque chose. Il sait déjà ce qu’il doit dire, il l’a vu.
- Le sapin prend feu.
- Quand ? Quand est-ce que le sapin prend feu ?
Le sourire de Jules s‘élargit, ses yeux pétille d’une lueur soudain orangée.
- Maintenant ! Lance-t-il d’une voix guillerette.
La directrice se retourne vers ledit sapin et se rend compte qu’il prend effectivement feu. Aucun des malades n’hurle, tous ont les yeux braqués vers cet objet flamboyant. L’un deux dit quelque chose au sujet de Jésus puis se tait. Les employés, restés un moment sous le choc, se précipitent vers les extincteurs. La directrice tapote le crâne de Jules et part aider. Les épines prennent vite feu, et il faudra toute la main d’œuvre possible pour aider. Le groupe de surveillants se divise : une partie s’occupe de ramener les malades dans les chambres, l’autre d’éteindre le feu, qui s’attaque maintenant au papier peint blanc du mur. Personne ne s’occupe du voyant. Et de toute façon, il a déjà filé.
8h15. Jules est sur l’île, il coure dans le sable, il est sorti de l’asile. La directrice avait laissé son bureau ouvert, la seule pièce du bâtiment ou les fenêtres ne sont pas barricadées. Oui, voyez comme un simple petit geste aussi insignifiant que tourner une clé dans une serrure peut vous coûter votre emploi. Mais seul Jules pouvait s’enfuir, car seul lui avait le moyen, par ses visions, de savoir que Mme Geoffroy n’avait pas fermé sa porte. Il avait saisi l’occasion, s’était tiré sans demander son reste. Il avait quand même eut un léger problème, car le bureau se trouvait au troisième étage. Mais ne vous ai-je pas dit qu’il était un peu fou ? Cela ne l’a pas gêné le moins du monde, il a tout simplement fait de l’escalade. A l’envers, certes, mais de l’escalade tout de même. Voyez, les murs de l’asile sont en briques. Oui, encore un petit détail insignifiant, mais qui fait toute la différence contre un mur lisse en béton. Donc, Jules se taille en courant. Vous me direz « mais comment compte-t-il rejoindre le continent ? ». Eh bien, tout simple : il prend le petit bateau qui est accosté à quelques mètres du sable. Je sais, je sais, c’est étrange que toutes les circonstances soient aussi favorables à une évasion, mais nous dirons simplement qu’il a eu beaucoup, beaucoup de chance. Le destin l’a décidé, point. Jules marche le plus silencieusement possible dans l’eau pour rejoindre le bateau. Il grimpe. Il a un bout de bois dans la main, assez lourd, et il compte s’en servir. Il fait le tour de l’engin et tombe sur quelqu’un. SBAF ! Le quelqu’un s’effondre sur le sol plastifié de l’embarcation, suite au coup qu’il vient de se recevoir sur le crâne, et Jules le balance par-dessus bord. Aucune seconde à perdre, il court dans la cabine du capitaine et allume tous les boutons qu’il peut. Il ne sait pas conduire de bateau, évidemment. Alors il fait au pif, et la chance frappe à nouveau et le moteur rugit. Notre évadé saisit le volant et la manette. Il vient de jeter un coup d’œil par-dessus son épaule, et voit les surveillants qui se ramènent, munis de leur pistolet-seringue. Jules démarre, est pris d’un fou rire incontrôlable, et regarde l’île s’éloigner, jusqu’à ne devenir plus qu’un petit point à l’horizon… Vous vous en doutez, ce n’était que le seul bateau. Comment voulez vous qu’il s’en soit sorti si il y avait eu d’autres embarcations ? Je vous ai dit qu’il avait de la chance. Le malade qui avait murmuré quelque chose à propos de Jésus, lorsque le sapin prenait feu, aurait sûrement affirmé que Dieu était avait lui.
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22 juin 2008Plusieurs mois se sont écoulés depuis son évasion, et jamais il ne s’est fait prendre. Il doit ce salut grâce à ses visions, qui le préviennent systématiquement d’un danger propice. Aujourd’hui, sans argent, sans connaître le monde, il erre. Il faut peur à voir. Mais il survit comme il peut, chapardant ici et là, attendant la fin des marchés pour aller prendre les marchandises que les clients ont négligées. Il est plus heureux qu’à l’asile, néanmoins, mais se demande comment il retrouvera un jour sa famille. Il ne sait même pas où ils habitent.
Mais n’oublions pas que Dieu est avec lui, alors qui sait, il va peut-être trouver un ticket de loto gagnant par terre. Ou avoir la vision des bons chiffres, tiens !
HJ : Je suis le joueur de votre loulou préféré
Oui, c’est bien ça, Aaron Speelers
*cours me pendre*
Et euh, sinon, j’ai fait un fou qu’à des visions, comme vous avez pu le constater, et j’espère que c’est possible xD
Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 99 ans, mouahahaaa
Non, 16 <.<
Code : Reliques