RPG Fascination
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 Kuroe Kaname[TERMINE =) !]

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MessageSujet: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeSam 8 Mar - 13:57

FICHE DE PRESENTATION :





Nom : Kuran

Prénom(s) : Kuroe, Kaname

Age : 20ans.


Lieu de résidence : Depuis avoir quitté Tokyo pour rejoindre les Etats-Unis, Kuroe vit dans un petit hôtel à Port-Angeles.


Statut : Loup-garou.


Classe sociale : Kuroe n’a jamais connu de problème d’argent. Bien qu’il ne soit pas immensément riche, il sait rester tout simplement raisonnable avec des liasses de billets entre ses mains.


Famille : Kuroe n’a jamais connu ses véritables parents. D’ailleurs il ne connaît pas sa réelle identité. C’est en effet sa famille « adoptive » qui décida de ses prénoms, et pour le nom de famille, il a juste repris celui de sa nouvelle famille. Il possédait alors deux parents, comme toute bonne famille non divorcé, et une demie-sœur Ai de deux ans son aînée.
Néanmoins, après des années de recherches, Kuroe découvrit qu’il possédait un frère en Corée nommé Daiki.
Auparavant, sa seule et ce qu’il considérera toujours comme sa famille se nommait Sayo.

Caractère : Kuroe est une personne très difficile à connaître de fond en comble. Il peut présenter toutes les personnalités le souhaitant. Sa réelle personnalité à néanmoins beaucoup évolué.
Etant petit, Kuroe était un enfant très joyeux et sociable, il adorait joué avec les autres enfants de son âge. Il possédait multitudes d’amoureuses en tout genres, et était adoré par ses camarades masculins. C’était tout simplement un enfant comme les autres, un sourire toujours perché sur ses jolies petites lèvres roses.
Puis vers l’adolescence il changea du tout au tout. La personne énormément sociable qu’il était se transforma en une personne plus solitaire que quiconque. Sa famille adoptive cru d’abord à une crise d’adolescence bénigne, et le titilla pendant plusieurs mois avec cette affaire. Mais voyant que cela durait plusieurs années, les membres de sa famille abandonnèrent et le laissèrent tranquille acceptant ce changement probablement dû à la mort de Sayo. En effet, depuis la mort de cette dernière, Kuroe se méfiait de quiconque, voir même parfois de sa famille. Il ne se sentait en sécurité avec personne, évitant ainsi toute compagnie. D’un autre côté, les discussions avec une personne ne lui manquait absolument pas. Il aimait rester seul.
Ce n’est qu’à sa majorité que Kuroe se sociabilisa un peu plus, grâce à son frère qu’il avait enfin retrouvé après tant d’années de séparation. Daiki avait effectivement légèrement influé Kuroe à s’ouvrir aux autres. Redécouvrant ainsi les joies du rire et de la vie, surtout. Néanmoins, faire rire Kuroe reste très difficile. Il reste très sérieux lorsqu’il parle à une personne inconnue. Et lui arracher un sourire relève de l’impossible si vous ne faites pas partie de ses proches. A moins que vous considériez ce léger mouvement des lèvres qu’il faisait régulièrement, un sourire forcé en somme. Malgré tout, Kuroe reste une personne très curieuse, adorant connaître entièrement ses proches. Il est véritablement très difficile de rentrer dans le cercle très fermé des proches de Kuroe. Il n’apprécie pas être le centre d’attention, bien que malheureusement, son physique de joli garçon faisait tout le contraire. Kuroe est donc une personne discrète, même si majorité de gens pense le contraire.. Il reste malgré tout une personne très agréable, cultivé, avec qui on peut avoir une discussion qui n’est pas forcement obligé de dérivé vers des sujets bateaux tels que les filles, les voitures… Ah oui, un point essentiel du caractère de notre cher Kuroe, il est bisexuel. Schématiquement, cela ne le gênait en aucun point d’embrasser ou de toucher une fille ou un homme, les deux lui convenaient parfaitement. D’ailleurs, cela doublait ses chances de sortir avec une personne, cela n’en était pas plus mal.
Kuroe est très impulsif, l’exemple de son départ de Tokyo sur un coup de tête en est un parfait exemple d’ailleurs. Disant subitement un gentil au-revoir à ses quelques proches, le voilà déjà dans un avion direction Etats-Unis avec seulement quelques souvenirs et vêtements, le stricte minimum, dans ses valises.
Il reste aussi quelqu’un de très passionné lorsqu’il s’accroche à une personne, ne renonçant pas si facilement à une nouvelle conquête, et puis avec ses charmes, peu de choses lui résistaient. Il ne revient pas non plus souvent sur une décision, par contre le choix pour la dite décision est lent à venir…
En définitive, Kuroe est une personne très réservée bien que ce dernier ne passe pas inaperçu face aux personnes de son âge…



Description physique : Kuroe n’est pas une personne de très grande taille, avoisinant seulement les 1m80, mais cela lui suffisait et ne complexait en aucun point sur sa taille. D’ailleurs, au Japon, il dépasse facilement les nombreuses têtes de ses habitants.
Son physique est toujours resté, à peu de choses près, le même au cours des années. En effet, Kuroe a toujours possédé un corps svelte, avec une fine musculature, juste ce qu’il faut. Ce n’est que vers la fin de son adolescence qu’il décida d’un peu plus développé ses muscles. Il possède maintenant des épaules un peu plus larges, ne souhaitant qu’à être appelés pour serrer une personne dans ses bras. Ses mains sont grandes et assez fines pour un homme, Kuroe étant ainsi très agile de ses doigts [ne voyez pas une quelconque connotation sexuelle c’est juste qu’il est musicien à ses heures >_<].
Remontons maintenant un peu plus haut pour apercevoir son visage. Celui-ci est assez petit, révélant toute sa beauté, puisqu’au Japon, les visages petits sont toujours les visages les plus beaux. Ses yeux sont, comme pour tout bon asiatiques, bridés et noirs d’encre. On pourrait facilement se perdre dans la contemplation de ses yeux.
Ses cheveux sont bruns, possédant quelques reflets roux lorsque Kuroe s’expose au soleil. Son front est petit, laissant place à un nez très fin. Ses lèvres sont elles aussi très fines, s’arquant légèrement vers le haut en un sourire forcé qui ne se retire jamais de son visage. Les traits de son visage sont donc en grande partie fins. Sa peau est légèrement métissé mais il ne saurait dire pourquoi, vu qu’il ne connaît aucune de ses origines.
En prenant sa forme de loup, celui-ci possède, un peu comme ses cheveux, un pelage marron avec des reflets roux au soleil. D’ailleurs sous sa forme de loup, Kuroe adore se prélasser au soleil pour que son pelage prennent un reflet roux imposant. Sa forme est plus fine qu’un loup normal, ce qui lui permet d’aller à une vitesse beaucoup plus rapide comparé à ses compagnons.


Loisirs : Ayant vécu la plus grande partie de son adolescence seul, Kuroe s’est adonné à des loisirs solitaires. Il a tout d’abord commencé par la musique. Le piano étant le premier instrument qu’il ait touché. En quelques semaines seulement, Kuroe arrivait déjà à se débrouiller et créait des morceaux. Puis vint un autre instrument… sa demie-sœur, Ai, possédait une guitare acoustique et il ne put s’empêcher de tester ce nouvel instrument. Immédiatement, il en tombit amoureux et en avait même acheté une quelques mois après ses débuts, depuis celle-ci ne le quitte plus. Kuroe a aussi apprit a joué de la basse, de la batterie… Bref, durant sa vie, Kuroe a touché à, à peu près, tous les instruments.
Ensuite, Kuroe à essayé le dessein. Adorant réfléchir de longues heures devant ces toiles blanches. Ce loup-garou adore peindre des papillons et des cerisiers lorsqu’il est triste, es remémorant les premiers souvenir de son existence et de sa rencontre avec Sayo- autrement dit, lorsque vous le voyez peindre ce genre de desseins, occupez vous de lui immédiatement car le pauvre est en train de déprimer.
Sous sa forme animal, Kuroe adore aussi courir de longues heures dans la neige, profitant des merveilleux paysages qu’offre le Japon –et augmentait ainsi ses capacités de vitesse. D’ailleurs, c’est la neige qui va probablement lui manquer le plus dans l’état de Washington, où il pleut constamment. Mais ce nouveau continent offre aussi de magnifiques paysages alors Kuroe ne se plaindra pas pendant longtemps.
Si vous considérez fumer comme un loisir, alors celui-ci est l’un de ses principaux. Dés qu’il veut sortir, c’est en réalité pour cela. Il fume depuis le début de son adolescence. Depuis le début de ses problèmes en réalité…depuis l’age de 15 ans. Même si ces choses n’ont qu’un effet psychique, il retrouve son calme grâce à elles.

Aime : Bien que cela puisse être contradictoire pour un loup-garou, Kuroe n’éprouve aucune haine envers les vampires. Au contraire, il les apprécie et veut croire qu’une paix entre ses deux races puisse être possible, et d’ailleurs, il y fait de son mieux.
Ayant vécu toute sa vie jusqu’à maintenant au Japon, Kuroe est très attaché à toute la culture de son pays, les traditions… Il adorait lorsqu’il était enfant que Sayo l’emmène à l’Hanabi Takai, considéré comme la fête de la Lumière. Main dans la main, Kuroe assistait avec Sayo aux magnifiques feux d’artifices qui y avaient lieu. Même s’il avait toujours un peu peur de ces explosions, il s’exaltait toujours devant les diverses couleurs qui se mêlaient au ciel.
Kuroe chérit aussi la neige. Traînant des heures et des heures sous ses flocons blancs qui s’accroche à ses cheveux, profitant des fantastiques paysages du Japon sous cette couche blanche.
Ensuite, la musique prend une place primordiale dans la vie de notre Kuroe. C’est un mp3-mania si l’on peut utiliser l’expression. Toujours des écouteurs dans les oreilles lorsque celui-ci va se promener, ou même faire une misérable course. Il ne peut, en effet, pas vivre sans musique. Il a été bercé durant toute son enfance par cela et est même devenu un bon musicien. C’est aussi grâce à cela que Kuroe peut évité toute déprime qu’il sent arrivé -s’il ne peut pas peindre bien sûr.
Kuroe a toujours adoré depuis qu’il a connu Sayo, la nuit. S’extasiant toujours autant à regarder les étoiles, essayant de deviner les constellations du ciel. Il adorait aussi lorsque cette nuit était accompagné d’une légère brise, juste ce qu’il fallait pour que ses cheveux virevoltent dans tous les sens. Un sentiment de liberté l’envahissait alors, s’accompagnant du bonheur d’être en compagnie de Sayo. Aujourd’hui le bonheur n’y est plus, mais le sentiment de liberté, toujours. C’est souvent dans ces moments-là que Kuroe devient nostalgique et repense à tout ses bons souvenirs avec elle.


N’aime pas : Comme Kuroe a pratiquement toujours vécu dans une solitude sans nom, personne ne s’est opposé à l’une de ses décisions. Alors ce dernier n’a pas l’habitude de ceci, et lorsque l’on ose le faire, Kuroe se contente d’envoyer paître cette personne, faisant aussi au passage, tout le contraire, juste pour énerver cette dite personne.
Sachant que sa petite personne est bisexuelle depuis son adolescence, Kuroe à subit pendant de longues années l’homophobie des gens l’entourant, encaissant tout les propos haineux envers lui, l’accusant d’être contre sa nature et de ne pas respecter Dieu dans sa création d’Adam et Eve. Mais Kuroe s’en contre fiche puisqu’il n’est tout simplement pas croyant. Mais ces réflexions qu’il endura et qu’il endure toujours ont aussi permis de se forger une personnalité immunisé contre tout types de propos racistes, homophobes…
Kuroe déteste aussi par dessus tout perdre le contrôle de sois-même. Etant un loup-garou, il doit faire preuve d’une extrême vigilance pour ne pas se faire remarquer. Alors si ce dernier est hors de lui, son inattention pourrait lui coûter très chère.
Il a horreur des gens calculateurs, alors cela, il les maudits. Toutes ces personnes qui utilisent des mensonges pour leur louanges… Kuroe n’est pas contre le fait de mentir, mais il faut que ça reste dans des proportions raisonnables et que cela nuit pas à d’autres personnes. Ressemblants aux mensonges, les promesses non tenues. Il les déteste tout autant. Ce goût amer de trahison qui reste si longtemps dans la bouche. Il en a d’ailleurs beaucoup souffert. C’est pourquoi Kuroe promets peu de choses à ses proches, de peur de ne pouvoir les réaliser.
Il n’apprécie pas non plus les personnes qui ne savent pas communiqués. Etant lui-même pareil auparavant, ces derniers lui rappellent un passé qu’il voudrait oublié. Le manque de communication. Voilà qui était à la base de tout conflits, mais surtout de toute peine. Avoir la peur de se confier à l’un de ses proches, et s’enfoncer ainsi encore plus dans la solitude. Un scénario que Kuran a bien trop connue. Alors il évite tout simplement ces personnes ou les provoque pour que ces derniers ouvrent enfin les yeux. Même si sa provocation peut être parfois trop douloureuse, au moins, elle fonctionne.


L'histoire de votre personnage : voir page 2 =)


HJ : Jasper et Gaspard =) ?


Votre âge IRL (dans la vraie vie) : 17

Code : ok /édité par Elliana


Dernière édition par Küroe Kuran le Dim 10 Aoû - 22:06, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeSam 5 Avr - 16:50

L'histoire de votre personnage :

18 Février 1983, Tokyo

La neige, le froid… C’est quoi la neige ? Et le froid c’est quoi ?…


Un enfant roux, haut de trois pommes à peine, se promène dans la neige. Il est probablement perdu, sûrement. Mais la blancheur du paysage le rassure, alors il ne pleure pas. Le vent lui souffle en pleine figure, quelques frissons s’empare de l’enfant, mais il continue de marcher, et d’ailleurs il ne sais même pas comment il a appris à placer un pied devant l’autre. Mais il le sait et cela est le principal. Alors il aligne un pas devant l’autre, ne sachant pas où il est, cherchant quelqu’un ou quelque chose, il ne sait pas. Il ne savait plus comment il avait atterri ici. L’espace est comme vide de monde. Le petit garçon est dans une allée border par des grosses tiges marrons auxquelles il n’arrive pas à poser un mot dessus – des arbres. Il resta alors plusieurs minutes devant une de ces grosses tiges, se demandant bien ce que pouvait être cette chose.

Des pas qui s’enfoncent dans la neige se font entendre derrière l’enfant. Ce dernier continua de marcher pendant plusieurs secondes avant de s’apercevoir qu’on le suivait. Il se retourna alors pour regarder l’animal ou l’humain qui était derrière lui. Un humain.
Un adulte habillé tout de noir. Ses cheveux dansaient comme les cheveux du petit garçon au gré du vent, à la différence que les siens étaient d’un brun sombre. Sa peau était magnifiquement blanche, comme tout Japonais rêverait de l’avoir. Une peau quasi translucide. Des cernes immenses sous les yeux, ces derniers étant de couleur… rouge. L’inconnu se déplaçait avec beaucoup plus de gracieuseté que l’enfant, c’en était même incomparable.
Etait-ce son père ? Mais pourquoi avait-il ce regard si désireux ? Il l’avait cherché partout ? L’enfant resta immobile, fixant l’inconnu face à lui. Il avait un sourire bizarre et de grandes dents. Mais pas de longues oreilles. A part cela, on pouvait le comparer au grand méchant loup qui s’était glissé dans la peau de la grand-mère. Un loup glissé dans la peau d’un humain qui voulait le manger. Cela avait l’air d’être ses réelles intentions. L’inconnu ouvrit sa bouche et l’enfant entendit des sons. Mais il ne comprenait rien, le regardant de ses petits yeux ronds, tétanisé par l’être qui se trouvait devant lui.
L’autre n’a pas eu l’air d’apprécier le manque de réponse du petit garçon puisque celui-ci le gifla, l’envoyant valser tout en ayant écorché une part de la joue du garçon. Des perles de sang tachaient la neige si pure.

C’est quoi le sang ?


L’enfant se releva tant bien que mal pour voir ce qu’allait faire de nouveau cet étranger. Il regarda son futur s’approcher d’un pas félin. Il ne savais pas s’il devait fuir ou pas. Mais cela ne servait à rien de courir, en tombant, il s’était blessé au pied, alors il aurait fait quelques mètres tout au plus avant de retomber. Il entendit un son assez aigu, comme une sorte de rire.
L’inconnu n’était plus qu’a deux pas de lui. La couleur des yeux de l’homme vira vers un rouge beaucoup plus vif.

C’est quoi le rouge ?

Plus qu’un pas. L’enfant ferma les yeux, pétrifié.



Un vent violent secoua les cheveux du jeune garçon.
Gardant volontairement ses petits yeux fermés, il se concentra sur son ouïe. Des sons fracassants lui parvenaient aux oreilles. Que se passait-il ? Allait-il mourir à son jeune âge ? L’homme s’était-il encore rapproché ? L’enfant tremblait sans comprendre pourquoi, pourtant il n’avais pas froid. Une boule au ventre s’était installé depuis qu’il avait vu son visage. Sa bouche était sèche, sa gorge nouée, et ses mains étaient moites. La peur…
Un son, sec, comme si l’on avait frappé quelqu’un. Il n’entendait plus le rire si sadique de l’autre, remplacé par des suffocations. Le danger était-il passé ?
Non sans une grande appréhension, il ouvra ses yeux. L’inconnu était étalé par terre, une grimace de souffrance sur son beau visage.
A son ancienne place se tenait une jeune femme d’une indescriptible beauté. Elle possédait des cheveux long et brun. D’une assez grande taille, des formes parfaites qui ferait pâlir plus d’un homme… Une cicatrice sur son cou, en forme de lune, se remarquait immédiatement.

C’est quoi la lune ? Cette chose ronde qui te surveille nuits après nuits. La lune, c’est moi.

Elle avait la peau aussi pâle que l’inconnu. Etaient-ils de la même famille ? Cependant, l’enfant n’était pas impressionné par son corps, encore trop jeune, mais plutôt par son regard. Celui-ci était ambré, sublime. Un regard sur lequel vous restez figé.
Allait-elle remplacer l’homme pour le tuer ? Il referma ses yeux dès lors qu’il avait aperçu ces canines dangereusement pointues. Il attendit qu’elle s’occupe de lui, toujours avec ce sentiment inexplicable qui le tenaillait. Mais rien ne venait.
Il entendit une fois de plus des sons, provenant de la femme, qu’il ne comprenait pas. Ses paupières se levèrent calmement. Son regard atterrit sur le doux sourire de la femme, le plus beau qu’il n’avais jamais vu –même si c’était pour lui la première fois qu’il voyait un sourire. Le magnifique femme lui tendait la man, sortant encore un son de sa bouche, incompréhensible pour le jeune garçon.
C’est à cet instant qu’il remarqua que le manteau de cette dernière était taché de sang. Etait-ce le sien ou celui de l’autre qui avait l’air visiblement de ne plus bouger ? Malgré tout, l’enfant répondit à son appel en prenant sa main. Quelques secondes défilèrent tandis qu’il la fixait de ses yeux surpris par autant de beauté en une seule et même personne. Il ne pouvait plus effectuer un seul mouvement, tellement choqué par les scènes précédentes et par cette magnificence.
La femme le remarqua sûrement puisqu’elle saisit ce corps si frêle pour l’installer confortablement sur son dos. Le jeune garçon s’agrippa à celle-ci, inhalant son odeur exquise. Une odeur qui le rassurait. Il se sentait enfin en sécurité. Ses tremblement cessèrent.
Il ne savait pas où elle l’emmenait, mais il avait le sentiment que tant qu’elle restait avec lui, il accepterait d’aller n’importe où.
Elle lui secoua tendrement les cheveux, et les lèvres du garçon s’arquèrent vers le haut, son tout premier sourire. Sa main glissa sur ses yeux, le forçant à les fermer. Soudain, c’était comme si le vent le giflait. La femme courait à vive allure. Un immense sentiment de bonheur envahit le petit garçon, il se sentait pousser des ailes à cette vitesse.
Sa vie commençait et elle risquait d’être palpitante.

Son tout premier souvenir.




En quelques minutes seulement, la femme avait couru l’équivalent de quelques heures à une vitesse humaine. Mais l’enfant ne s’en rendait pas compte, n’ayant jamais vu courir personne. Il n’avait plus besoin de fermer les yeux tant la chevelure de cette dernière lui cachait le visage. Ses petites mains s’agrippant au délicat cou de cette personne qui lui avait sauvé la vie, caressant de ses petits doigts la cicatrice en forme de lune de celle-ci.

C’est quoi la vie ? C’est ce que tu portes en ton corps, que je n’ai plus.

Elle s’arrêta, laissant glisser précieusement le corps du petit garçon par terre. Pour la seconde fois, elle lui pris la main dans ce même sourire. La lumière de la lune illuminait sa peau de craie, mais aussi ses canines… l’enfant ferma instantanément les yeux à la vue de ces dernières, lui rappelant l’homme qui ne respirait plus, toujours allongé sur ce manteau de neige. Mort.

C’est quoi la mort ? C’est ce je porte en moi, je la supporte chaque jours.

Elle lui caressa tendrement le dos, comme si elle le consolait. Elle était si délicate avec lui. Pourquoi donc ? Il n’avait pourtant rien fait, à part se mettre en danger.
Il rouvrit ses yeux.
La neige recommençait à tomber tandis que les deux êtres étaient immobiles face à une maison lumineuse, donnant de l’extérieur une atmosphère chaleureuse. La femme avança d’un pas gracieux . En un seule pas de celle-ci, le garçon devait faire au moins cinq de ses pas lilliputiens. Il avait l’impression qu’elle flottait dans les airs.
Elle n’était pas comme lui, s’en était certain. Mais comme il ne connaissait encore aucun mot, il ne sût définir ce qu’elle était. Il lui adressa son haussement de lèvres pour qu’elle voit son sourire si mignon. Le sourire de cette dernière redoublait alors, avant qu’elle ne sonne à cette maison.

Un immense homme ouvrait la porte, déconcerté qu’on le visite à une telle heure en pleine nuit. Mais il affichait un sourire dès lors qu’il avait vu le visage de la femme. Ils se connaissaient probablement. L’homme tendit un bras vers l’intérieur de la maison, les invitant à entrer. Le garçon serra fortement la main de le femme, ayant peur du nouvel inconnu. Elle le rassura d’un sourire et ils entrèrent.
La maison était autant magnifique de l’extérieur que de l’intérieur. Un décor très traditionnel. L’adulte était très accueillant et gardait un sourire immuable sur son visage. Il avait l’air plaisant. Les deux se parlèrent sans que le jeune garçon ne comprenne un seul mot. L’homme hochait la tête à toutes les paroles de la femme. Elle avait l’air d’exercer une sorte de manipulation sur l’homme, ce dernier souriant à chacune de ses remarques.
Au bout d’environ une trentaine de minutes, la femme se leva. Immédiatement, l’enfant se plaça à ses côté, lui reprenant la main. Elle s’abaissa pour être à la hauteur de ses petits yeux. Elle lui adressa un dernier sourire en caressant ses cheveux, lui dit encore une fois quelque chose qu’il ne comprit pas. Un seul son lui restait en mémoire : « ayooooo ». La femme rit aux éclats quand elle l’entendit parler. Elle possédait un rire cristallin qui pouvait envoûter n’importe qui. Elle reproduisit un son : « sayoooo » et rit encore une fois.

Ca veut dire quoi Sayo ? Ca signifie « née la nuit ».

L’enfant, croyant que c’était un jeu, reproduisit le même son qu’elle. Son premier mot. Ce fut au tour de l’homme de rire en lui caressant aussi les cheveux. Le garçon le regarda le sourire aux lèvres.
Puis elle partit, lui adressant un dernier signe de la main. Il avait les larmes aux yeux, se retenant de pleurer. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait le sentiment qu’il allait bientôt la revoir, cette merveilleuse femme qui lui avait sauvé la vie.
Après les au-revoirs, l’homme le fit rentrer dans la maison.
Sa nouvelle maison.





19 Février 1983, Tokyo

C’est quoi le jour ? C’est lorsque le soleil se lève et que je m’endors.

Notre petit garçon est emmitouflée sous une couette bien moelleuse, replié sur lui même, comme s’il craignait qu’on le violente pour qu’il sorte de ses rêves. Ses tendres rêves…
La jeune femme d’hier soir lui souriait encore, sa main toujours dans celle du petit garçon. Il comprenait enfin ce qu’elle disait. Elle avait un sourire magnifique, même s’il ressentait encore de la peur à la vue de ces canines, il était heureux de la voir avec un tel visage.
Il se souviendrait toujours du regard qu’elle avait eue après s’être combattu avec l’homme, la peine s’était lue clairement dans ses yeux… Mais à cet instant elle paraissait heureuse, alors l’enfant lui servit son sourire si mignon, montrant toutes ces petites dents tellement celui-ci était réjoui.
Il ouvrit enfin ses yeux.
Ce n’était qu’un rêve. Il se releva sur ses genoux, pour observer l’endroit où il était. Ses yeux se plissaient involontairement tellement la pièce était baignée par le soleil. Une petite fille le regardait, des yeux gros comme des billes. Elle lui souriait de toutes ses dents. Elle était mignonne. Elle lui dit quelque chose et il baissa la tête, s’excusant de pas saisir ses mots. Elle avait beau lui faire des signes, il ne comprenait rien. Soudain, l’homme qui l’avait accueillit dans cette maison apparut, un tendre sourire aux lèvres. Il lui fit un signe de la main pour le saluer et l’invita à aller au séjour.
Une femme semblait faire la cuisine, mais ce n’était pas elle. L’enfant baissa les yeux, déçu. Il s’installa sur une chaise et regarda la petite famille mettre des choses dans leur bouche. Il leur lança un regard en biais, n’arrivant pas à comprendre leurs gestes. La femme rit aux éclats en voyant cette petite bouille étonnée.
On aurait dit qu’il ne savait pas manger. Pire encore, qu’il ne semblait pas avoir vécu jusqu’à hier soir. Il fallait tout lui réapprendre.
La petite fille prit sa fourchette et la fit rentrer dans la bouche du garçon. Il s’immobilisa durant quelques secondes, et dégluti. Le jeune fille rit et prononça un son plusieurs fois pour qu’il le répète : « Ai ». L’enfant rougit et reproduisit le même son. Ai tapa dans ses mains, heureuse d’avoir réussi à ce qu’il prononce son prénom. Le garçon sourit, il ne comprenait pas pourquoi ils le regardaient tous en le couvant des yeux. Chacun d’eux reproduisit un son.
L’homme se pointa du doigt et dit « Teruki »

Ca signifie quoi Teruki ? Espoir brillant, il t’éclairera toute ta vie quand tu seras perdu.


Le femme sourit et se pointa du doigt à son tour : « Gaiya ».

Et Gaiya ? Terre, mère. Tu pourras toujours te reposer sur elle.


Enfin, la jeune fille lui fit un petit signe en répétant son prénom

Ai ? Amour, elle seras toujours là si tu as besoins de réconfort.

Tous trois baissèrent leur têtes, pour le saluer. L’enfant fit de même. Ai le pointa du doigt tout en souriant, prononça encore deux sons : « Kuroe, Kaname ! ». Le jeune garçon lui adressa un sourire timide et baissa sa tête une dernière fois.
Il avait enfin un prénom. Il n’était plus n’importe qui…

Pourquoi je m’appelle Kuroe Kaname ? J’ai demandé à tes parents qu’ils te nomment Kuroe car c’est mon deuxième prénom. Tu vois, nous sommes en quelques sortes liés. Kaname, c’est ta sœur qui en a décidé.


Dernière édition par Küroe Kuran le Mer 9 Avr - 22:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeMer 9 Avr - 22:36

19 Mars 1983, Tokyo


Notre petit Kuroe jouait dans le jardin de sa nouvelle maison avec sa sœur. Les deux enfants s’appliquaient à mettre sur pied un bonhomme de neige, riant à cœur joie.
Le vent devenait doux à cet époque de l’année, bien que les deux petits étaient parfaitement emmitouflé sous leur manteau, gants et écharpes. Quelques bourgeons du beau cerisier de leur jardin apparaissaient. Kuroe adorait ces arbres, ils lui rappelaient à chaque instant sa rencontre avec sa sauveuse Sayo, laquelle qu’il ne revit plus depuis. Mais chaque jour, il pensait à elle. Un paisible sourire s’installait alors à ces moments-là, heureux d’avoir rencontré ce si bel ange. C’était grâce à elle que sa vie a débuté. Sa famille l’aimait énormément, et c’en était réciproque. Kuroe était particulièrement attaché à sa sœur Ai. Ils étaient en effet tous les deux collés l’un à l’autre. Elle essayait de lui apprendre la langue, à compter… Cela venait petit à petit.
D’ailleurs, ni ses parents adoptifs, ni même lui ne savent pourquoi il ne possède des souvenirs qu’à partir du 18 Février dernier. Cela allait resté sûrement un point d’interrogation durant toute son existence.
Voyant que son petit frère était encore une fois de plus la tête perdu dans les nuages, elle lui lança une boule de neige en direction de son visage. Il lui fut quand même quelques secondes pour qu’il retrouve son esprit, répondant à sa sœur par un magnifique sourire. Il se rua alors sur elle pour la faire rouler dans la neige.
Le soleil commençait à tomber, laissant place à une merveilleuse lune.
Les parents regardaient le spectacle avec attendrissement pendant que les enfants se chamaillaient et se mettaient de la neige dans leurs cheveux. Kuroe riait en voyant le petit visage de sa sœur, rougit par le froid, ses cils et sourcils blanchit par la neige. Kuroe allait faire une attaque de guili à Ai lorsqu’il se stoppa net dans son mouvement, s’immobilisant, plaquant toujours Ai sur la neige. Sa sœur le regarda d’un œil interrogatif. Son frère se leva comme un robot pour courir vers le portail de leur maison.

« -SAYOOOOOOOOOOOOOOO !!!! »

L’enfant criait le prénom de son ange. Le premier mot qu’il avait appris, le seul qu’il criait quand il avait peur ou qu’il était triste.
Le cri de Kuroe fit entendre des trémolos dans sa voix. Il pleurait de joie. Il avait appris la notion du temps dès l’instant qu’elle l’avait quitté. Et un mois, c’est très long pour un jeune enfant qui n’attends qu’une seule et unique personne chaque jours.
Il ne savait comment, il avait le pressentiment qu’elle était venue. Pourtant, du jardin, personne ne pouvait la remarquer, et elle n’avait même pas encore appuyer sur la sonnette.
La jeune femme l’attendit en un sourire resplendissant, laissant venir à lui ce petit garçon exténué qui serra immédiatement ses jambes –trop petit pour parvenir à la hauteur de ses bras.
Elle s’abaissa pour lui caresser ce si tendre visage qu’il lui offrait. Il en était à croquer… oh que oui.
Les larmes continuaient de couler sur le minois ce celui-ci, Sayo les essuyant avec une tendresse infinie. Elle lui avait tellement manqué. Respirer son odeur le calma immédiatement. Il entreprit même d’embrasser la si jolie cicatrice sur le cou de cette dernière. Elle écarta son visage du sien pour lui montrer un sourire exquis.
Elle se releva et lui tendit la main, qu’il prit sans hésiter. Ses parents qui étaient maintenant au portail eux aussi, ayant couru après la subite disparition de Kuroe, firent un signe à Sayo.
Puis, la jeune femme et le petit roux partirent se promener dans les bois voisins, main dans la main. La main de Sayo était glaciale mais Kuroe n’en avait que faire, il l’avait auprès de lui, c’était le plus important.
Sayo possédait une voix terriblement mélodieuse, on avait l’impression qu’elle chantait à chacun de ses mots. Kuroe s’extasiait aussi devant la peau de cette dernière qui avait l’air de briller sous ce parfait croissant de lune. Il s’appliquait aussi à ne pas trop s’attarder sur ses canines, qui lui faisaient encore frissonner de peur.
Elle hissa alors soudainement sur ses épaules, pour une ballade à grande vitesse.
Les cheveux de Kuroe virevoltaient dans tous les sens, tandis qu’il s’accrochait solidement à Sayo, toujours un immense sourire perché sur ses lèvres. Comme la toute première fois.


27 Juillet 1998


Comme à son habitude, Sayo avait empruntée le petit Kuroe à ses parents adoptif le temps d’une fête, L’Hanabi Taikai, soit la fête de la lumière. Le petit garçon était une fois de plus, installer douillettement sur les épaules de sa sauveuse, un grand sourire aux lèvres. Les habitants de la ville de Tokyo s’étaient réunis tout le long de la rivière Sumida pour pouvoir assister au spectacle des feux d’artifices. Kuroe adorait ce genre de fête, entouré de plein de monde, mais surtout près de Sayo. La foule se bousculait quelques peu et elle fût obliger de poser Kuroe au sol pour qu’il ne se reçoive aucun coups. Mais inséparables comme ils étaient, leurs mains étaient toujours l’une dans l’autre.
Après cinq ans d’éducation, Kuroe savait parler correctement le Japonais et avait réappris toutes les bases d’un enfant de son âge. Il avait beaucoup grandit depuis, prenant bien plus de trente centimètres. Tandis que Sayo, elle, n’avait pas changée d’un pouce. Kuroe n’avait jamais aborder ce sujet avec elle, de peur de la vexée. Il était évident pour lui qu’elle n’était pas comme les autres, eux vieillissaient, prenait quelques rides de sagesses, mais elle, rien. Le temps ne l’atteignait pas. Et comment cela faisait-il qu’elle pouvait courir à une vitesse hallucinante ? Ce soir, il voulait savoir. Elle savait tout de lui, c’était injuste qu’il ne sache rien d’elle en retour.
Sayo n’avait pas l’air de remarquer toutes les questions qui perturbait Kuroe.

« -Kuroe tu veux une glace ? » Dit-elle sa voix cristalline.

Quelle délicieuse voix possédait-elle ! Cela aussi, ne semblait pas comme celles des autres. Et ses mains étaient si glaciales.

« -Je peux la partager avec toi ? » Demandât-il de sa voix fluette.

Kuroe eût droit au regard protecteur de Sayo pendant qu’elle hochait sa tête en signe d’affirmation.

Quelques minutes après, Kuroe tenait une immense glace italienne au chocolat dans ses petites mains, les coins de sa bouche déjà recouvert de chocolat. C’était clair, l’étape « manger proprement » n’avait pas encore été acquise pour ce petit garçon.
Sayo qui regardait tendrement la scène, essuya la bouche de notre petit homme préféré. Elle avait des yeux remarquables, fascinants.
Il lui tendit sa glace pour qu’elle puisse la goûter avant qu’il ne la termine.
Elle au moins savais manger distinctement.
Un homme ayant l’air d’un étranger s’avança vers le duo inséparable.

« -Bonsoir… »

L’homme s’inclina pour saluer Sayo ainsi que le garçon. Kuroe comprit immédiatement qu’il était comme l’homme rencontré six ans plus tôt. Il possédait identiquement la même gestuelle, la même grâce et les mêmes…dents.
La jeune femme écarquilla les yeux et laissa tomber la glace de surprise. Elle porta promptement Kuroe à son dos et commença à marcher de pas rapides. Si quelqu’un l’avait observé, il aurait compris qu’elle n’était pas du genre humain. Kuroe cacha sa tête dans le dos de cette dernière. L’Hanabi Taikai avait l’air d’être annulé pour lui. Il se laissa porter docilement sans rien dire jusqu’à ce que Sayo s’arrête vers un endroit retiré. L’homme les avait suivis. Un sourire en coin ornait le visage de ce dernier.
Sayo se retourna pour faire face à cet homme si étrange…

« -Que fais-tu là ?! » Cracha-t-elle de sa voix de furie.

Kuroe n’avait jamais vu Sayo dans un tel état. Sa voix était plus que glaciale et elle n’avais jamais pris un ton aussi sec pour parler à qui que ce soit.
L’homme sourit, nullement gêné de cette colère.

« -Je suis venue te chercher Sayo… »

Il lui tendit la main pour qu’elle accepte.

« -Hors de question ! » Siffla-t-elle.

Il balança sa tête légèrement, comme s’il était fatigué par cette opposition. Il releva la tête et prêta enfin attention à Kuroe. Il lui fit un clin d’œil qui n’était aucunement rassurant.
Son regard se reposa sur le visage de Sayo.

« -Tu nous quitte l’espace de quelques années et je te vois déjà sympathiser avec un… humain ? Qui ne le sera d’ailleurs plus lorsqu’il sera adulte ? Ca se sent à des kilomètres ! »

Kuroe releva sa tête lorsqu’il entendit qu’on le mentionnait. Il ne serait plus humain quand il sera plus âgé ? Et l’homme insinuait-il qu’il puait ?! Il tombait des nues.
Mais il avait enfin la preuve que Sayo n’était pas humaine.
Il ne put retenir la question qu’il se posait depuis cinq longues années.

« -Qui êtes vous ? »

Sa question était désignée autant à l’homme qu’à Sayo. Il avait maintenant 10 ans et méritait de savoir qui était sa sauveuse.
L’homme lui répondit banalement.

« -Des anciens amis… » Dit-il d’une voix amusé.

L’homme avait l’air d’apprécier la situation qui se déroulait sous ses yeux. Un sourire diabolique aux lèvres, il lança un regard étonné lorsque Sayo répondit à la question de son petit protégé.

« -Des vampires. »

Kuroe tressaillit et s’obligea à descendre des épaules de Sayo. Il se positionna face à elle pour la fixer bien droit dans les yeux.
Il n’était pas choqué ni rien, il s’en doutait d’un côté, s’étant renseigné sur des créatures pouvant posséder d’immenses canines et n’étant pas atteints par le temps. Il pensait seulement que Sayo aurait pu lui dire .
Sa gorge était nouée. Pourquoi ne lui avait-elle pas dit cette information si importante ? Des larmes perlaient au coin des yeux du petit garçon.
Quand à Sayo, elle restait immobile, ne sachant comment elle devait le consoler et surtout si elle devait le consoler. Elle restait aussi sur ses gardes vis à vis de l’homme qui regardait le spectacle avec délectation.

« -Sayo, L’appelé releva la tête vers l’homme, je te laisses encore quelque temps mais tu seras obligé de revenir… »

Soudainement, il s’éclipsa sans que Kuroe eût le temps de réagir.
Elle lui offrit son sourire si paisible tout en lui caressant les cheveux.

« -Tu ne le dira à personne, ce sera notre secret. »

Elle lui fit un clin d’œil rieur et lui prit la main.
Direction maison.



15 Mai 2001, sortie du collège Ewoka.


Kuroe a treize ans et est en 4ème. C’est un adolescent très sociable qui possédait des amis dont la plupart étaient en 3ème. En effet, ayant eu une croissance surdéveloppée, il paraissait largement mieux avoir dans les quatorze, quinze ans plutôt que treize ans. Sa voix avait déjà terminé de muée, ses muscles était autant développé qu’un adolescents de seize ans et il possédait déjà quasiment sa taille d’adulte. Tout ceci, il l’avait acquît seulement au bout de quelques mois.
La rentrée scolaire eu beau avoir lieu le mois dernier, le nouvel uniforme de Kuroe était déjà trop petit. Sa mère adoptive n’arrêtait sans cesse, chaque soir, d’ essayer d’allonger cet uniforme qui le serrait beaucoup trop. Mais, bon il ne portait jamais sa veste car il n’avait jamais froid, alors cela faisait un vêtement de moins à coudre.
Bien que de cet aspect son physique peut être négatif, il était aussi positif. C’était simple : les filles étaient attirés par lui car il était quand même un des plus grands et des plus musclés de tous le collèges, quand aux garçons, ils restaient avec lui pour justement ces mêmes filles.
Sympa non ?
Alors Kuroe ne se souciait pas de son physique. En revanche, sa mère… c’était un autre cas.
Elle ne pouvait comprendre comment un adolescent pouvait grandir subitement et subir tous les changements de l’adolescence en seulement quelques mois. Et comment pouvait-il avoir une fièvre plus qu’inquiétante sans aucun symptôme ?
Durant les grandes vacances, elle avait fait hôpital sur hôpital pour le faire examiner. Mais les médecins n’avaient rien trouvés et avaient laissés la question de sa fièvre en suspens.
Fin de l’histoire.

Bref, revenons au présent.
Il était 16h30 et Kuroe avait enfin terminé ses cours si interminables de son point de vue. Surtout lorsque l’on avait deux heures d’affilés de mathématiques. Fastidieux.
Il était comme d’ordinaire entourés de ses trois meilleures amis qui étaient, eux, déjà en troisième.
Il pleuvait des rafales d’eaux.
Sa petite troupe allèrent se trouver un abri pour sa cacher de la pluie mais aussi des regards. Jun sortit alors leur habituel petit joint de fin de journée déjà tout roulé, prêt à fumer. Les trois adolescents sourirent niaisement rien qu’en le voyant. Kuroe sortit alors de son briquet et aida son ami à l’allumer tandis que le troisième s’impatientait. Jun tira la première latte puis refila le joint à Kuroe.
Une dizaine de minutes plus tard, joint par terre, les adolescents possédaient chacun un sourire idiot sur leurs lèvres, heureux.
Soudain, Kuroe vit son ange marché d’un pas plus que pressant, mais toujours aussi gracieux. Il ne sût si c’était l’effet du shit qui lui avait reproduit une telle illusion mais il couru à sa recherche.
Il voyait ses long cheveux dansés tandis que cette dernière marchait toujours à vive allure. Brusquement, elle s’arrêta.
Elle l’avait reconnue. Il savait en effet que Sayo pouvait le repérer dans toute la ville de Tokyo parce que selon lui il émanait une « odeur particulière », grâce à ses sens surdéveloppés de vampires. Il avait d’ailleurs digéré cette vérité facilement. Elle était un vampire ? D’accord, mais cela n’allait pas l’empêcher de la revoir autant qu’il le voulait. Et elle l’avait sauvé, donc il existait bien des gentils vampires, non ?
Kuroe la rejoignit. Malgré son jeune âge, il la dépassait déjà.
Elle lui adressa un sourire paisible.

« -Justement je te cherchais. » Affirma-t-elle de sa voix cristalline.

« -Et tu t’es risquée à sortir en pleine journée ? » S'outragea Kuroe.

Elle lui caressa le visage comme pour l’apaiser. Elle portait des gants au cas où le soleil aurait fait une percée entre tout ces nuages gris.

« -Il pleut ne t’en fais pas pour moi. »

Il leva les yeux au ciel, comme si c’était anodin de sortir en plein jour pour un vampire. Sachant que Sayo prenait le plus souvent ses précautions, il devait bien avoir une raison sérieuse pour qu’elle sorte. Il avait peut-être fumé un joint mais ses neurones n’étaient pas encore toutes grillés.
L’un des sourcils du garçon s’arqua vers le haut, perplexe.

«-Et que me vaux ta rencontre ? »

Sayo tenta de lui adresser un sourire rassurant mais kuroe vue immédiatement que celui-ci sonnait faux. Elle abandonna donc.

« -Je dois parler à tes parents. Elle se força une seconde fois à sourire. Ca te tenterais de vire avec moi quelques mois ? »
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeJeu 1 Mai - 20:16

15 Mai 2001, dans la ville de Tokyo


Kuroe défaisait les cartons dans ce qui allait être sa nouvelle chambre.
Etrangement, ses parents adoptifs, mais surtout sa mère avait accepté que Sayo le prennent quelques temps chez elle. Ils avaient remarqués tous les changements que subissaient en ce moment Kuroe et pensaient sûrement qu’elle serait plus apte à contrôler tout ceci puisqu’elle était plus proche de lui.
Ai était déçue qu’il parte. Avec qui elle allait jouer de la musique durant de longues heures ? Mais elle savait qu’il se passait quelque chose chez Kuroe que seule Sayo pouvait maîtriser. Et tout ceci était pour son bien. Elle lui avait quand même prêter sa guitare pour qu’il pense à elle le plus souvent possible.
D’ailleurs, il la déballa avec autant de délicatesse que possible.
Déballer les cartons lui occupaient l’esprit. Et cela était aussi bien car il ne savait toujours pas pourquoi Sayo le voulait auprès de lui. Il était heureux, certes, mais perplexe.

Cette dernière était posé à l’entrebâillement de la porte se demandant si les quelques mois qu’ils allaient vivre ensemble n’allaient pas être trop chaotique pour Kuroe. D’un côté, elle était tout de même la mieux placée pour l’accompagner dans ce qu’il allait endurer.
Quand cela allait-il se passer ? Elle n’en avait aucune idée et pour la première fois de sa vie –de vampire- , elle était inquiète. Elle tenait tellement à cet enfant qu’elle pouvait se sacrifier pour lui garder la vie sauve.
Elle savait que Kuroe lui serait reconnaissant toute sa vie qu’elle lui ait sauvé la vie, mais elle aussi était reconnaissante vis à vis de lui.
Il lui avait apporté tellement. Il lui fit tout redécouvrir tandis que lui les découvraient pour la première fois : les rires, la joie, le bonheur… et l’amour que l’on peut porté à une personne.
En seulement quelques mois, l’un était devenu la vie de l’autre, et inversement.
Elle s’entraînait pour pouvoir le protéger d’une attaque de vampire. Pendant que Kuroe, lui, passait de longues heures en salle de musculation pour mieux développer ses muscles et ainsi devenir plus fort pour la protéger. Même s’il savait qu’il ne pourrait rien faire pour la protéger, –il s’était fait à l’idée que les vampires étaient quasiment invincibles- il voulait au moins na pas être un boulet pour elle si elle cherchait à le protéger.

Ce dernier leva enfin le bout de son nez des cartons, remarquant la présence de Sayo.
Il allait entamer la conversation en lui demandant la raison de ce déménagement mais Sayo le coupa avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche.

« -Tu te souviens du vampire de L’Habai Taikai ? »

Kuroe hocha la tête. Mauvais souvenir. Il avait envie de siffler une petite répartie bien blessante : « Le soir où j’ai enfin appris grâce à lui qui tu étais vraiment ?! ». En effet, le fait qu’elle ne lui ai pas dit durant toutes ces années l’avait blessé.
Il lui lança seulement un léger regard noir pour lui faire simplement savoir qu’il se souvenait de cette trahison.
Sayo fit mine de ne rien voir et continua, nullement déroutée.

« -Tu te rappelles qu’il avais dit que tu n’allais plus être humain pour longtemps ? »

Kuroe leva les yeux au ciel. Il s’était déjà fait une idée de ce que voulait dire le vampire. Il se leva alors et posa ses mains sur les épaules de Sayo. Celle-ci devait lever la tête pour pouvoir rencontré ses yeux de charbon. Il lui adressa un sourire amusé lorsqu’il vît qu’elle était gênée d’être plus petite que lui maintenant.

« -Je sais ce qu’il insinuait. Et je peux te dire que j’ai toute confiance en toi, et je sais que tu ne me mordras pas sans mon avis. Un sourire rieur apparut sur son visage. L’éternité en gardant ce si beau corps sans une ride… Ca doit être le pied ! »

Sayo lui donna une petite frappe sur l’épaule, ne pouvant s’empêcher de rire à sa réflexion.
Mais il était loin de la vérité, bien loin… Son rire se volatilisa en quelques secondes et un sourire contrit se forma sur son visage.
Elle ne savait vraiment pas comment annoncer la chose…
Et Kuroe remarquait son malaise.

« -Sayo… j’ai pas peur je t’ai dit. Aie plus confiance en toi.» Il lui lança un sourire rassurant.

Ce fut au tour de cette dernière de lever les yeux au ciel.

« -Arrêtes de me prendre pour une gamine, veux-tu ? »

Elle s’assit sur le futon de kuroe et l’invita à s’y installer en tapant de la main sur le matelas, ce qu’il fit. Elle lui prit ensuite la main et la serra fort. Cela faisait tellement longtemps qu’ils ne s’étaient plus tenus la mains comme cela. C’était mal vue de tenir la main à un enfant de treize ans, même si l’on était la mère, on aurait prit l’adolescent pour un autiste.
Un sourire tendre se format sur le visage de Kuroe et il posa sa tête contre son épaule.
Sayo prit une grande inspiration.

« -Il a raison, tu ne vas plus l’être pour longtemps et ce ne seras pas à cause de moi. Enfin en partie mais… » Dit-elle à une vitesse hallucinante.

Heureusement pour elle, Kuroe était encore sous l’effet du joint d’il y a quelques heures et il ne savait pas trop comment s’énerver dans son état.

« -Pourquoi en partie ? Je vais me faire mordre par un autre vampire et tu ne feras rien ? »

Elle soupire.

« -Tu sais très bien que je ne laisserais personne t’attaquer. »

Kuroe était dans le brouillard. Il ne savait pas si c’était l’effet du shit, mais il ne comprenais rien du tout.

« -Alors c’est quoi ta part de responsabilité dans le fait que je vais devenir un vampire ? »

Sayo savait pertinemment que ce n’était pas facile à comprendre mais elle commençait à perdre patiente.

« -Tu ne vas pas devenir un vampire je te dis. C’est ma présence qui te fais devenir inhumain. Les histoire de sciences fictions ça te parlent ? Les loup-garous ça te parlent ? Bah voilà… Désolée d’être aussi directe. »

Elle expira lentement tout en attendant la réaction de kuroe. Elle s’attendait à ce qu’il crie, voir à ce qu’il pleure… Mais elle n’eût ni l’un, ni l’autre.
Son protégé était…scié en deux.
Il eût des larmes, oui, mais de rire.
Kuroe ne pouvait plus s’arrêter, il avait un véritable fou rire. Décidément, il n’était pas le seul à fumer des substances illicites pensa t-il !
Hilare, il essaya de reprendre son sérieux lorsqu’il voyait que Sayo ne rigolait pas.

« -Sans déconner… Il pouffa encore. Tu dis que, genre, à toutes les pleines lunes je vais me transformer en un super clebs et que je vais bouffer tout le monde ?! »

Sayo grimaçât. C’est sûr, les films de science fictions étaient bien de la fictions... Ils ne retranscrivaient pas totalement la vérité, sinon ce serait inintéressant. Qui s’intéresserait à des humains qui deviendraient des loups-garous lorsque des vampires étaient sur leurs territoires ?

« -Faux sur toute la ligne. Tu pourras contrôler tes transformations n’importe quand. Manger des humains, non. Tu te nourriras naturellement, comme un humain. Pour la partie chien, eh bien oui, tu seras un loup. »

Kuroe regarda Sayo, incrédule.

« -Je sais pas ce que tu as fumé, mais c’était pas du bon… Tu fais un bad trip. »

Il se remit à rire. En revanche, pour Sayo, la colère montait.

« -Je ne crois pas que c’est moi qui ai fumé. Elle lui lança un regard glacial. Juste, réfléchis à ce que je t’ai dit. Tu me connais, je ne suis pas du genre à faire des blagues. »

Elle se leva, Kuroe était muet. C’était vrai qu’elle ne lui avait jamais fait de blagues. Mais bon, peut-être commençait-elle à s’y mettre ? Son histoire était trop fantastique pour qu’il y croit.

« -Je vais préparer ton dîner. Tu m’aides ? »

Elle n’avait pas abandonner mais elle savait qu’ils en parleraient le moment voulu. Lorsqu’il s’apercevrait qu’elle avait raison.
Il accepta en un sourire timide. Première fois que les deux se frittaient et il n’aimait pas cela.
C’est sûr la vie ensemble n’allait pas être aussi bien qu’il le pensait…



19 Novembre 2002, dans la ville de Tokyo


Deux corps s’enlaçaient tendrement sur un futon de deux places. Les volets étaient à moitié fermé et la chambre puaient le shit. Ah les ados… Une chanson de soul planait comme fond de musique. Hormis ces deux jeunes garçons sur ce lit, la maison était vide. Tant mieux, ils seraient beaucoup plus tranquilles comme cela… On avait beau être en Novembre, les deux adolescents commençaient à avoir chaud. Le plus grand, le brun aux reflets roux est installé dos sur le lit s’amusant à jouer avec les cheveux de son partenaire, légèrement plus petit que lui, cheveux ébènes, yeux noisettes. Leurs mains se faisaient de moins en moins innocentes, mais de plus en plus curieuses, inspectant la moindre parcelle du corps de l’autres.
Leurs souffles devenaient haletants. L’un des deux corps brûlait de chaleur, mais ce dernier s’en contre fichait. Leurs chemises tombèrent bien rapidement sur le sol. L’un des deux échappa un léger halètement, excité par ce qu’il faisait avec son camarade.
L’un avait quatorze ans et l’autre quinze, mais ils rêvaient déjà de découvrir les plaisirs charnels.
Kuroe et Jun.

Deux garçons qui découvrirent leur orientation sexuel par un simple jeu d’alcool entre amis. Cela remontait au mois d’Août. Les cinq étaient complètements bourrés et shoutés aussi… Hatsu, une fille blonde eut l’idée du jeu de la bouteille, un classique. Tout le monde y passa, sans exception. Kuroe avait déjà embrassé rapidement Hatsu et Nari, mais cela ne l’avais pas gêné le moins du monde, c’était des filles après tout. Mais lorsqu’elles lui crièrent qu’il devait embrassé Jun, il vira au rouge. Elles allaient beaucoup trop loin, c’était un mec ! Jun le regarda avec un sourire défoncé, le joint entre ses doigts. Ce dernier attrapa kuroe par la nuque et lui pencha la tête. Pendant quelques secondes, leurs lèvres ne se touchaient pas encore, laissant aux ados le temps de respirer l’odeur de l’autre. Kuroe avait les yeux déjà fermé en sentant cette odeur si parfumé du shit et si alléchante que portait Jun. Puis ils scellèrent leur lèvres. Normalement, les deux jeunes ne devait faire qu’un chaste baiser mais ils avaient l’air tous deux d’en vouloir beaucoup plus. Leurs langues avaient brisées la barrière de leurs lèvres et elles entamaient déjà une danse enflammée. Kuroe avait la tête qui tournait mais à aucun moment ils ne voulait arrêter ce baiser langoureux.
Les trois autres adolescents étaient choqués par une scène pareille.
Jun détacha enfin ses lèvres de celles de Kuroe en un doux sourire, lui adressant un clin d’œil assez provocateur. Kuroe lui, était tout dans ses états, le cœur battant à la chamade. Jun, lui, voulait donner l’impression qu’il était parfaitement calme, mais quiconque aurait put entendre son cœur battre à une vitesse affolante à l’autre bout de la pièce.
Kuroe avait encore ce léger goût de shit dans la bouche… Mon dieu qu’il embrassait bien. Ils en avaient embrassés des filles, mais Jun… il ne ressentait pas la même chose avec lui, c’était beaucoup plus intense, sensuel.
Plus tard, les trois adolescents étaient partis tandis que Kuroe appelait Sayo pour lui dire qu’il restait dormir chez Jun. Ils n’avaient pas terminé ce qu’ils avaient commencés. Comme d’habitude il eût droit à la remarque « fais attention, si tu sens quoi que ce soit changé en toi, tu m’appelles. ». Elle était toujours dans son délire de loups-garous.
Ils avaient poursuivis pendant des heures et des heures leurs ébats sensuels.
Mais la conclusion n’était pas venus et elle s’attends aujourd’hui encore. En effet, les garçons avaient beaux être attirés comme des aimants par le corps de l’autre, cela ne leur suffisaient pas, le cœur était aussi désiré.

Alors cela faisait trois mois que les deux adolescents sortaient ensemble, et ils ne se lassaient pas l’un de l’autre. A vrai dire, Kuroe avait un peu du mal à gérer le regard des gens lorsqu’il tenait simplement la main de son petit-ami, mais Jun le rassurait juste en un regard, et tout allait pour le mieux.
Les deux se complétaient parfaitement. Un beau premier amour.

Ce soir, ils allaient franchir ce qu’ils attendaient depuis trois mois. Jun commençait déjà à détacher le jean de son ami. Ils allaient tellement vite, mais ils étaient en même tellement impatients de goûter à ce plaisir absolu. Le plus âgé avait pris l’habitude de cette peau brûlante que possédait Kuroe.
Ils en avaient tant rêvés.
Le porte d’entrée se mit à claquer, Sayo, mais il ne s’en firent pas, la vampire savait pour leur relation et était heureuse que Kuroe avait enfin trouvé la personne qui lui convenaient parfaitement. En effet, les quelques mois qu’ils devaient passer ensemble se transformèrent en une année.
Jeans enlevés, ils ne leurs restaient plus que leurs boxer comme seule barrière. Jun avait entamé une série de baiser le long du torse du plus jeune, allant toujours plus bas. Une douce chaleur se fit sentir dans le bas du ventre Kuroe. Il était si heureux. Jun allait attaqué la partie la plus désirée lorsque soudainement, son ami se rétracta.
Il leva la tête.

« -Dis le moi si tu n’es pas prêt… Je peux encore attendre. » Lui susurrât-il au creux de l’oreille.

Kuroe ne comprenait pas pourquoi il s’était replié, il en avait envie pourtant. Mais c’était comme si son corps ne lui répondait plus. Encore une fois. Ce n’ étais effectivement pas la première fois, ni la dernière. Un vif mal de crâne lui prit.
Voyant que son ami suait à grosse goutte, Jun appela Sayo. Cette dernière arriva en un quart de seconde. Jun commençait à paniquer de voir son petit ami aussi mal.
Sayo, elle, savait parfaitement ce qu’il se passait.

« -Tu avais raison Sayo…, réussit à murmurer Kuroe, Jun je suis désolé mais… peux-tu partir ? Je t’appelle demain… promis. »

Jun était sous le choc, il regarda Sayo pour vérifier s’il devait vraiment partir, celle-ci hocha la tête. Ils se rhabilla rapidement. Au seuil de la porte, il se retourna et dit un léger « je t’aime » à son petit ami. La première fois qu’il le disait. Kuroe avait un doux sourire sur son visage.
Sayo quand à elle, s’appliquait à le déshabiller. Elle eut à peine terminer que Kuroe n’était déjà plus là.
Remplacé par un loup.
Elle lui adressa un doux sourire et caressa l’animal. Ce dernier se mit en boule au bout de ses pieds.
On pouvait entendre des gémissements de chien dans tout le pâté de maison.

Comment je vais faire avec Jun ? Tu apprendras à te contrôler, ne t’en fais pas…
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeJeu 8 Mai - 16:47

04 Avril 2003, dans la ville de Tokyo

Après cinq mois d’entraînements intensifs avec Sayo, Kuroe savait enfin se contrôler et pouvait sortir en public sans avoir peur de se transformer subitement. Il a été aussi obliger de raconter la vérité à Jun, ce dernier ne voulant pas lâcher le morceau. Mais pour toute surprise, Jun était resté avec lui. Kuroe l’avait prévenu qu’il y avait un risque qu’il se transforme à tout moment mais celui-ci s’en contre fichait. Les deux étaient devenus inséparables et le loup-garou supportait mieux le regard des gens.
Il s’était d’ailleurs beaucoup amélioré en vitesse sous sa forme animal. Il ne dépassait pas encore Sayo, mais il y était presque. De plus, il adorait la sensation de courir. Jun l’avait même vu sous cette forme et lui avait répliqué qu’il pouvait l’adopter sous forme de chien comme cela, ils seraient toujours ensemble.
Avec Jun, il allait souvent voir sa famille adoptive. Ai était toujours aussi excitée lorsqu’elle le voyait. S’en suivait de longues heures à jouer de la musique. Jun, était d’ailleurs un excellent batteur. Ils auraient pu monter un groupe de musique s’ils le souhaitaient. Ils jouaient le plus souvent du soul, du folk, du rock… tout ce qui étaient un peu posé. Avec deux fumeurs de shit, Ai n’avait pas le choix de jouer de la musique trop criarde. Heureusement pour elle, elle aimait ce genre de musique.
Ses parents avaient facilement acceptés sa bisexualité, une chance.

Le corps de Kuroe s’était d’ailleurs beaucoup développé depuis sa première transformation. Ses muscles s’étant encore développé, il avait encore grandit… Quiconque ne le connaissant pas aurait pu lui donner dix huit ans sans se poser aucune question. Et c’était tant mieux car Jun appréciait ce changement.
Ah oui, pour les nouvelles, ils avaient enfin pu le faire =), au mois de Janvier. Jun s’était montré doux et tendre comme Kuroe le rêvait.
C’était un délice de sortir avec lui, c’était une perle rare. Sa perle à lui.

Les deux adolescents traînaient dans la ville de tokyo, main dans la main. Il faisait si bon à l’extérieur. Une belle journée pour se promener entre amoureux. Mais une chose manquait à leur bonheur : un joint.

« -On va dans cette rue ? , désigna Jun, il n’y a personne. »

Kuroe hocha la tête comme signe d’affirmation.
Et voilà que Jun commença à sortir l’attirail : feuilles OCB, tabac roulé, shit.
Il fit aussi la conversation.

« -Tu vas bientôt rentrer dans ta famille ? » Lui demanda-t-il

Le concerné leva les yeux au ciel. Il était si bien avec Sayo. C’était paisible la vie à deux, et Jun pouvait venir n’importe quand.

« -Je pense pas. Tu sais je dois encore apprendre à me contrôler. »

Jun termina de rouler son joint, tira une bouffée et le passa à Kuroe.

« -Mais, y’a autant de risques que tu blesses Sayo, non ? »

Kuroe grimaça. Il ne connaissait pas le côté vampirique de cette dernière. Elle pouvait se protéger, elle. Il fit mine de ne rien entendre et changea de sujet.

« -Ca te tenterais demain d’aller avec moi se promener au mont Takao ? Apparemment le coin est super. »

Tentative comme une autre pour changer de sujet, mais il savait que Jun n’allait pas insister sur le cas de Sayo. Et c’est vrai que le coin était connu pour des ballades très agréables. Cela faisait assez longtemps en plus que les deux ne s’étaient pas promenés. D’ailleurs il allait faire très beau le lendemain et Kuroe voulait en profiter pour se transformer sous sa forme de loup-garou.
Jun se gratta la tête, visiblement gêné.

« -Eh bien… ça ne va pas être possible… Il baissa les yeux et retira une fois sur le joint. Je doit aider mes parents. »

Kuroe haussa les épaules.

« -Bah, tant pis… Je peux t’aider si tu veux. »

A cette réplique, Jun releva immédiatement ses yeux, le visage plein d’espoir. Puis un sourire contrit se forma sur son visage.

« -Non ça ira, en plus tu sais que mon père n’aime pas admettre ma sexualité donc… Mais je te verrais demain soir, promis. Je pourrais dormir chez toi ? »

Jun avait retrouvé son visage souriant dès sa dernière phrase.
Quand à Kuroe, il avait bien remarqué que Jun lui cachait bien quelque chose mais il ne fit comme si de rien n’était. A quoi bon ? Il savait que tôt ou tard il saura ce qu’il se passe. Et si c’était important, Jun lui aurait déjà raconté. Il avait tellement confiance.

Le début de soirée pointait son nez et leur bedo était déjà terminé. Quel dommage… Il faisait toujours aussi chaud et il risquait d’y avoir de l’orage.
Les deux amoureux décidèrent alors de se diriger tranquillement chez eux, leurs mains toujours liés.

« -Tu veux passer la soirée chez moi ? » Proposa Kuroe, espérant vivement que son compagnon accepte.

Mais l’autre baissa les yeux.

« -Je peux pas… Mais demain promis je dors chez toi. »

Un doux sourire se format sur les deux visages.

« -Tu as intérêt oui ! »

Kuroe lui lança un regard noir pour faire semblant d’être énervé.

« -Et profites bien de ce soir pour dormir car tu vas en avoir besoin pour demain... » Rit-il, un sourire en coin se formant.

Kuroe avait parfaitement compris son insinuation. Il faudrait qu’il rachète des préservatifs alors. Et surtout, qu’il range sa chambre…
Jun saisit le bras de Kuroe pour plonger vers son visage. Il lui adressa un sourire coquin et l’embrassa. Le baiser fut trop court, comme d’habitude.

« -Merci pour cette journée, lui souffla-t-il dans l’oreille. Je t’aime. »

Et hop, un dernier baiser que déjà Jun s’en allait en courant vers sa maison, un immense sourire aux lèvres ;tandis que Kuroe le regardait partir, les mains dans les poches, le souffle encore haletant.
Cela faisait des mois qu’il sortait avec lui, mais il lui faisait toujours le même effet.
Incroyable.



17 Avril 2004, à Tokyo



Kuroe se promenait comme à son habitude dans le parc à côté de son lycée avec ses amis, démuni de son acolyte, son petit-ami…son Jun.
Il avait pu découvrir ce que lui cachait ce dernier une année plus tôt. Il déménageait, à cause du travail de son père, et il était obligé de suivre ses parents, ces derniers n’ayant pas les moyens de lui payer un appartement pour lui seul afin qu’il termine ses études à Tokyo. Kuroe eu beau proposé au père de son petit-ami de l’héberger chez lui sans rien demander en retour, mais le père n’appréciait pas la relation cordiale de son fils. « Jamais de mon vivant mon fils ne sera gay ! », telles étaient ses paroles.
Gentil papa.
Il n’avait eu aucun autre moyen de pouvoir retenir Jun avec lui. Il avait tout essayé, et Jun aussi. Mais ce fut un échec, et maintenant plus de 1000 km les séparait, lui à Tokyo, Jun à Kobe. Même s’ils pouvaient être en moins d’une heure à côté l’un de l’autre grâce au Shinkansen, le père de Jun les empêchait, parquant son fils dans sa maison. Mais les adolescents ne désespérait pas, et les nouvelles technologies étaient là pour les aidés après tout. Des nuits d’insomnies au téléphone, à se murmurer des mots doux comme ils en avaient l’habitude lorsqu’ils se voyaient quotidiennement. Même si le désir charnel de Jun frustrait Kuroe, il essayait de tenir bon.
Un an qu’il ne s’étaient pas vus, un an sans sentir leur odeur respective, un an sans pouvoir s’embrasser, un an sans pouvoir ressentir l’excitation lorsque l’on touche le corps brûlant de l’autre.
Un an… Il fallait qu’il le revoit, il ne pouvait plus tenir, sa présence lui manquait bien trop.
Et puis en y réfléchissant, sous sa forme de loup, il y étaient en une vingtaine de minutes ou en deux secondes avec l’aide de Sayo. Mais il y avait toujours le problème du père…
Hatsu et Nari avait bien remarquer que depuis quelques semaines, Kuroe supportait mal la séparation, mais malheureusement, elles ne pouvaient tien raire pour lui à part espérer que le père de Jun accepte enfin la relation que possède son fils. Ce qui était peine perdue à vrai dire.

« -Tu as eu des nouvelles de Jun dernièrement ? » Demanda Hatsu à Kuroe.

Un court silence se fit, Kuroe évacuant son énervement en arrachant l’herbe et en tirant comme un fou sur le join tout juste roulé par Nari. Son regard était remplie de peine et sa voix était beaucoup moins assurée que d’habitude.

« -Pas depuis la semaine dernière… je vais devenir fou. »

Hatsu et Nari se regardèrent comme s’il était aveugle de ne pas pouvoir voir une telle évidence. Ce fut alors ensemble qu’elles levèrent les yeux aux ciels, ne pouvant comprendre comment leur amie pouvait être aussi stupide.

« -Tu n’as qu’à aller le voir en cachette ! Hop là tu rentres par la fenêtre et c’est bon ! En plus tu connais l’adresse boulet !! » Lui crièrent dessus ses deux amies.

Puis le déclic apparu enfin à son esprit. Mais qu’il était bête !!! Pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ?! Son corps bouillonnait tellement à l’envie de le rejoindre qu’il devait se dépêcher de rentrer chez lui pour ne pas se transformer tout ce monde. Il émit un bref au-revoir à ses amies et partit en vitesse.

Il laissa un simple mot à Sayo qui était absente pour lui expliquer qu’il allait voir Jun. Il savait qu’elle n’allait pas s’inquiéter si elle savait qu’il était avec lui.
Il regarda le rapidement un plan avant de partir, mais il allait tout faire à l’instinct. Et puis, il connaissait tellement l’odeur de Jun qu’il aurait pût la reconnaître à des kilomètres.
En vingt minutes chrono, le loup-garou était devant la nouvelle maison de son petit-ami. Dicté par ses instincts, il sauta par dessus la haie. Et une chance pour lui, la chambre de Jun était au premier étage. Il s’y faufila à l’intérieur comme si ne rien n’était et s’installa sur le lit pour l’attendre. Apparemment, la maison était vide de monde.
Après une petite heure d’attente, Kuroe entendit la porte claquer suivit de rires de deux garçons. Oreilles levées, il attendit que Jun aille dans sa chambre, impatient.
Mais lorsqu’on ouvrit la porte, il vit deux jeunes tendrement enlacés, comme lui et Jun il y a quelques mois de cela…
Le loup se releva et aboya de toutes ses forces pour faire peur à l’étranger. Ce dernier était d’ailleurs déboussolé de pouvoir trouver un loup dans la chambre de son ami. Jun lui conseilla de partir, ce qu’il fit sans trop se faire supplier. Des gémissements remplaçait maintenant les aboiements. Jun posa rapidement quelques affaires à lui afin que Kuroe puisse se rhabiller. Et ce fut sur la surprise de ce dernier que Jun se retourna lorsqu’il se changeait.
Kuroe avait très bien comprit le petit manège qui venait de se dérouler sous ses yeux et son ton était plus que froid.

« -Tu peux m’expliquer ? » Persiflât-il.

Jun se prit la tête dans ses mains, comme désolé de la situation. Il releva la tête pour faire façe au regard de son…ex-petit- ami.

« -Ne me regardes pas comme ça, tu savais très bien que ça allait se passer… »

« -Qu’est-ce qui allait se passer ?! Le coupa-t-il. Ta partie de jambe en l’air avec ce mec ? Et toi qui me disais que ton père te surveillait de près au cas où si on se voyais toujours. Mensonges ! »

Jun secoua la tête comme s’il niait les faits. Mais il ne pouvait démentir, kuroe avait tout vu malheureusement pour lui.

« -Je ne voulais pas que ça se passe comme ça… c’était un coup en l’… » Tenta-t-il de se justifier avant d’être couper une seconde fois.

« -Encore pire ! Tu te sers de lui comme une pute ! Et tu voulais me le dire comment ? En m’offrant des fleurs avec ton sourire niais de fumeur de shit ?! »

Les mots de Kuroe n’étaient plus que du venin. Il le haïssait, et il ne savait pas qu’une relation pouvait autant faire mal. Mais à aucun moment il ne pleurerait, même s’il y avait encore quelques minutes, kuroe l’aimait à la folie.
Par compte ce ne fut pas le cas de Jun qui avait des larmes qui perlaient aux coins de ses yeux.

« -Pardonne moi Kuroe, je ne voulais pas… Je n’en pouvais plus de ne pas pouvoir te voir. Ca me bouffait, vraiment. Il n’est rien pour moi, s’il te plaît, ne romps pas avec moi. Je t’aime… »

Kuroe le laissait parler pour sa propre satisfaction. Plus il parlait, plus il lui faisait pitié. Et c’était mieux comme cela que de le regretter pendant des mois.

« -Belle preuve d'amour ! Pourquoi tu me demandes ça alors que c’est juste ce que tu voulais faire en prenant ton pied avec un autre ? »

Kuroe prit la direction de la fenêtre pour repartir. Jun le retient par le bras, prononçant un « s’il te plait, excuse moi » chevrotant. Kuroe lui lança son regard le plus glacial qu’il possédait et son ex lui lâcha le bras.

« -Adieu. »

Puis il se ré-transforma en loup pour se diriger vers sa maison laissant un Jun plus qu’abattu.
Ce ne sera pas la dernière personne qu’il laissera affligé derrière son passage…
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeDim 22 Juin - 20:17

19 Décembre 2005, dans la ville de Tokyo


Bientôt les fêtes de noël. Tokyo était déjà en pleine effervescence. Les nippons faisaient leurs derniers achats de cadeaux pour leur proches. Kuroe, lui, traînait aussi pour trouver un cadeau à Sayo.
Il avait oublié Jun assez rapidement. Ce dernier tentant de se remettre avec lui en venant même devant chez lui pour le supplier, en vain. Kuroe avait cru en cette histoire et Jun avait tout envoyé en l’air pour justement s’envoyer en l’air avec un autre, comme si Kuroe n’était plus rien pour lui. Ses amis avaient plaidé la cause de Jun mais il ne voulait plus en entendre parler. Et quel est le meilleur moyen pour oublier son ex ? Additionner les conquêtes ! Cela faisait maintenant plus d’un an que Kuroe n’avait pas eu de relations sérieuses, ne se contentant que de rapports d’une nuit. Et cela lui satisfaisait. Les deux partenaires savaient exactement pourquoi ils étaient là et n’en voulaient pas plus. Pas de sentiments. La meilleure option pour Kuroe. Cependant, cela lui manquait tout de même un peu de ne pas avoir une personne à aimer hormis sa sauveuse.
Il avait perdu ses amis, ces derniers ne voulant pas comprendre pourquoi Kuroe ne voulait pas pardonner Jun. Alors il s’adonnait à des activités solitaires. Depuis quelques semaines, il avait commencé à peindre et n’était pas trop mauvais pour cet art. La majorité du temps, il peignait toujours la même chose : un cerisier en fleurs entourés de papillons –scène lui rappelant se rencontre avec Sayo. Pour le reste du temps, il traînait, fumait…
Il avait encore poussé de quelques centimètres, et son corps s’était aussi musclé, ce qui l’aidait pour l’accumulation de ses conquêtes.

Kuroe avait déjà une idée pour le cadeau de sa vampire : un collier avec un pendentif muni d’une petite pierre de lune. Il savait que Sayo allait comprendre à quoi il faisait référence –son prénom. Mais ça n’allait pas être facile de le trouver.
Après quelques minutes de recherches, Kuroe avait besoin d’une pause. Un café fera l’affaire. Il s’assit alors à une table, commanda un café allongé et attendit patiemment qu’on lui serve. Ce dernier ne se fit pas attendre trop longtemps et était en plus accompagné d’une belle fille aux cheveux long ébènes entourant un visage poupon aux yeux rose. Mystérieuse mais magnifique, tout à fait son genre. Elle lui expliqua alors qu’elle était en pause et qu’elle l’avait remarqué durant son travail. Elle se présenta rapidement : Naho, 18 ans. Elle habitait dans le coin depuis quelques temps mais ne connaissait bien la ville. Immédiatement, en bon gentleman, Kuroe lui proposa de lui faire découvrir la ville. Ce ne fut avec aucune hésitation qu’elle accepta, un immense sourire aux lèvres. Pendant trente minutes, les deux jeunes gens apprenaient à faire connaissance, toujours plus intéressé par l’autre. Kuroe se surprit même à s’amuser avec une étrangère et non pas que charnellement parlant. Il était d’ordinaire plutôt réservé sur sa vie personnelle mais Naho réussissait avec brio à le faire parler sans aucun soucis. Une franche confiance s’était installé entre les deux. A la fin de la pause de cette dernière, Kuroe lui promit de revenir lorsqu’elle aura terminé son service, s’appliquant pendant ce temps à trouver son cadeau pour Sayo

Quelques heures plus tard, Kuroe se retrouvait main dans la main avec Naho, tenant dans l’autre main le petit paquet pour sa vampire. Il s’entendait merveilleusement avec Naho. Celle-ci était extravertie mais savait aussi rester les pieds sur terre. En une demie-journée, elle connaissait déjà pratiquement tout de lui, idem pour lui. Elle savait pour sa bisexualité -cela ne la gênant nullement-, qu’il vivait avec une femme nommé Sayo, qu’il avait été adopté par une famille lorsqu’il avait cinq ans… Bref tout. Quand à elle, ses parents habitait dans une région portuaire, Hamamatsu. Ils arrivaient à vivre sans problème mais la jeune fille rêvait de retrouver la capitale qui était beaucoup plus dynamique. Elle vivait alors dans un minuscule appartement, attendant un meilleur endroit pour y loger.
Durant leur ballade, Kuroe lui montra ses coins préférés de la ville. Celle-ci s’extasiait qu’à une heure si tardive beaucoup de gens circulaient encore dans les rues. Elle savait le faire rire par son innocence de douce fille mais savait aussi toujours le surprendre avec ce côté mystérieux d’elle.
Affectueusement, Kuroe la raccompagna chez elle, lui offrant un doux baiser pour la remercier pour cette soirée. Elle l’invita à rentrer mais il n’en fit rien. Autant profiter de cette nouvelle rencontre avec lenteur que de sauter dans le vide sans savoir comment on va retomber.


21 Février 2005, dans la ville de Tokyo


Il était plus de 16 heures et deux marmottes étaient encore emmitouflés sous leur couette. Décidément la belle vampire était de corvée pour lever les deux jeunes. Naho avait en effet emménagée dans leur maison il y a quelques semaines de cela. Depuis leur premier rencontre, les deux tourtereaux étaient ensemble et se lâchaient le moins possible.
Sayo de son côté, était de moins en moins présente, réfutant qu’elle devait chasser de plus en plus loin pour ne pas se faire repérer. Kuroe acceptait cette version de l’histoire mais il savait qu’elle n’était qu’en partie vraie ou peut-être même totalement fausse.
Naho savait même, quand à elle, le secret de Kuroe mais ignorait celui de Sayo, croyant seulement qu’elle partait en voyage d’affaire. Elle était absente effectivement durant quelques journées certaines fois, alors que Kuroe savait pertinemment que Sayo était capable d’aller à une vitesse hallucinante. Mais aucun mot ne sortait de sa bouche pour expliquer la raison de ses départs. Il était de plus en plus méfiant mais ne disait rien, s’efforçant d’extérioriser sa colère contre elle grâce à la musique ou à la peinture. Pourquoi diable ne lui disait-elle rien ? Cette histoire commençait à l’énerver plus que tout, surtout lorsqu’il voyait des fois Sayo rentrer, complètement épuisée.
Il décida alors qu’il la suivrait ce soir, restant le plus loin d’elle pour qu’elle ne repère pas son odeur, mais il voulait absolument savoir ce qui se déroulait. Alors il prétexta à Naho qu’il devait passer une nuit dans sa famille adoptive, histoire de les revoir. Cette dernière ne demanda pas plus de raison, acceptant de rester seule cette nuit.

A 18 heures, Sayo prétexta qu’elle devait partir. Kuroe joua la comédie et affirma qu’il rendrait visite à Ai, sa demie-sœur.
Dès qu’elle fut au coin de la rue, Kuroe embrassa Naho pour lui dire au-revoir.
Il marcha alors tout d’abord d’un pas rapide vers un coin reculée de la ville et se transforma en loup-garou, éparpillant des lambeaux de vêtements partout dans la ruelle. Puis il couru vers la forêt, traquant Sayo grâce à son odora.
Après de longues heures de courses, Sayo s’immobilisa. Mais elle revenait sur ses pas. Merde ! Elle l’avait flairée. Kuroe voulu alors partir mais elle était déjà à ses côtés.

« -Que fais-tu ici ? » Demandât-elle de sa voix glacial.

Il n’eût même pas le temps de se transformer en humain pour lui répondre qu’elle lui hurla dessus pour qu’il s’en aille. Mais il n’en était pas question, il voulait savoir pourquoi Sayo partait si souvent.
La raison ne se fit pas attendre trop longtemps. L’odeur si froide mais reconnaissable d’un autre vampire atteignit les narines de Kuroe. En fin de compte, il n’y avait pas qu’un seul vampire mais deux…
Kuroe reconnut le vampire de l’Hanabi Taikai. Ce même vampire qui avait ordonner à Sayo de revenir parmi leur rang. Que se passerait-il si elle refusait ?
Dans la même élégance qu’il y a des années, le vampire s’épancha pour les saluer de son sourire vicieux.

« -Je ne pensais pas te revoir de sitôt… Kuroe. »

Une sueur froide glissa le long du dos de notre jeune loup. Comment connaissait-il son prénom ? Pourtant il ne laissa rien paraître et resta en position de défense, attendant la moindre attaque de ses deux agresseurs. Mais heureusement, l’heure n’était pas à l’assaut, plutôt à la discussion…du moins pas immédiatement.

« -Je vous ai déjà donné ma réponse. Je ne veux pas revenir. » Cracha Sayo, toujours aussi pleine de fierté.

Le vampire de l’Hanabi Taikai lâchât un rire cristallin, comme si Sayo n’avait raconté qu’une blague puérile. Suite à cela, un long silence s’installa avant d’être brisé par le second vampire.

« -Sayo, sayo sayo… On ne part pas comme ça de notre clan. Tu dois t’en douter, non ? » Raillât-il

A cet instant, Kuroe savait que les choses allaient beaucoup plus se compliquées.
Voulant prendre l’avantage de la rapidité, Sayo se lança sur le vampire de la fête. Le second, quand à lui, se jeta sur Kuroe. Malheureusement pour lui, Sayo lui avait appris comment se défendre contre un vampire et il excellait en la matière.

Tout se fit alors rapidement. Sayo lui avait enseigné que lors d’un combat comme celui, la précision était de rigueur, pour compenser son manque de rapidité par rapport à l’adversaire. Kuroe visa alors des endroits stratégiques de ce qui allait être sa future victime. Mordre le cou, sans relâche, pendant que les pattes s’attaquaient au visage : les yeux pour lui troubler la vue. Ceci étant fait, le vampire est dénué de sens visuel et perd tout reperd. Il mettra alors quelques secondes à ne se concentrer que sur son odorat. C’est à ce moment précis que Kuroe devait donné le coup de grâce : arracher de sa gueule tout ce qu’il pouvait du corps du vampire et brûler chacune partie du corps tant qu’il le pouvait.
Le travail ne fût pas facile mais Kuroe réussit à dé-morceler sa proie.
L’odeur étouffante d’un feu se faisait déjà sentir.
Il jeta alors un regard pour vérifier si Sayo s’en sortait, mais le combat avait l’air d’être terminé lui aussi. Un vampire à terre brûlant sous les flammes, l’autre enfui.
Kuroe se précipita vers le corps de sa sauveuse. Celui-ci était décharné, comme si on avait détaché pièces par pièces le corps d’une pauvre petite poupée et qu’on l’avait brûlé pour une expérience enfantine. Le visage de cette dernière était face au ciel, aux étoiles et à la lune qui brillaient pour elle ce soir tandis que son corps était bordé par les flammes lancinantes.



Comment je vais faire sans toi maintenant ? …




26 Février 2005, Tokyo


Quelques personnes vêtus de noirs sont rassemblés en cercle autour d’un cercueil. Une tête rousse reconnaissable était baissé en direction de la future tombe. Une des mains du jeune homme tenait l’une de sa petite-amie, tout aussi attristée que lui par cette disparition. Ils étaient seulement cinq personnes à être réunies pour cet événement. Un dure silence persistait entres ces êtres, seuls les gestes comptaient : des caresses dans le dos, des mains entrelacées… La majorité des personnes pleuraient en l’honneur de cette personne unique qui avait traversé leur vie l’espace de quelques années, qui avait sauvé la vie d’un pauvre enfant perdu dans la neige de Tokyo. Cette femme avec son allure de reine des glaces, sa grâce, sa légèreté, qui malgré tout, à l’inverse de ses compagnons, possédait encore une âme.
Les larmes perlaient au coin des yeux de Kuroe. Il serrait de plus en plus fort la main de Naho lorsqu’il sentait que les larmes allaient couler à flots.
Cette vampire lui avait tellement offert. Une vie, une famille, une maison…tellement de choses qui lui étaient inconnus à l’âge de ses cinq ans et quelques poussières. Elle qui maintenant n’était plus que de la cendre, représentée par un cercueil vide hormis la présence d’un collier duquel pendait un pendentif en pierre de lune, seul objet prouvant son identité qu’il avait pu récupérer de son corps calciné.

Kuroe savait que Jun était dans les parages, ressentant son odeur si familière lui emplire ses narines. Il n’allait pas le chasser, Jun aussi avait connu Sayo. Et puis, ce devait être sa mère adoptive qui l’avait prévenu de l’enterrement.
Mais l’adolescent eu l’erreur de s’approcher de kuroe, posant simplement une main amicale sur le dos de ce dernier. Coup fatal pour notre loup-garou qui s’effondra sur ses genoux, ne pouvant plus retenir ses larmes de couler.
Comment les deux personnes à qui il tenait le plus avaient pu l’abandonner successivement ?
D’abord son petit ami, ensuite… la femme qui l’avait sauvé. Qu’avait-il fait pour mériter tout cela ?
Jun aida le rouquin à se relever difficilement, pleurant toujours autant. Kuroe ne pipait mot. Il était dans un état comme second, il ne réagissait plus. Les larmes coulaient encore et encore de ses yeux, mais il ne sortait plus aucun bruit. Naho tenta de lui reprendre sa main, en vain, il ne refermait plus ses doigts sur les siens.
Lorsque l’on dû jeter de la terre sur le cercueil pour un dernier adieu à la vampire, Jun dût aider Kuroe à s’avancer. Ce dernier prit la pelle, tel un automate et renversa de la terre comme l’avait fait son père adoptif. Puis se fût au tour de Jun, qui le fit rapidement pour rejoindre au plus vite Kuroe. Jun se rapprocha alors de son ancien amant.

« -Ca va aller ? » Lui murmurât-il au creux de l’oreille comme avant.

Comme il l’avait pensé, Kuroe n’eu aucune réactions bien qu’au fond du jeune loup, son cœur battait à la chamade tandis que ses sens étaient en alerte. Il posa alors une main délicate sur le bas du dos de son ami et l’écarta du groupe.
Naho les avait regardé partir dans un regard soucieux. Elle ne savait pas qui était ce beau brun qui possédait tellement d’effets sur Kuroe.

Etant hors de vue, Jun embrassa le recoin des lèvres de Kuroe dans un sourire triste.

« -Kuroe… parles moi s’il te plaît. » Le supplia-t-il.

Il regarda droit dans les yeux de son ancien compagnon. Le regard de ce dernier était comme vide, comme si le corps du rouquin n’était plus qu’une coquille vide, inhabité.
Il haussa alors le ton tandis qu’il le secouait légèrement par les épaules.

« -Parles je t’en prie… fais quelque chose, réagis ! »

Puis il l’embrassa, espérant avoir une réaction, même si c’était une claque. Kuroe ferma alors les yeux durant quelques secondes, comme s’il savourait ce baiser.

« -Pour… Pourquoi ? » Réussit-il seulement à dire d’une voix plus que fragile.

Jun savait exactement à quoi il faisait référence. Il le prit alors dans ses bras. Là, Kuroe resserra l’étreinte de plus en plus fort, laissant à peine à Jun la force de respirer.

« -Chut… oublies tout. » Lui ordonna-t-il.

Kuroe sanglotait encore, comme s’il possédait une réserve infinie de larmes en lui. Il desserra néanmoins l’étreinte, conscient qu’il étouffait son ex.

« -Je te promets de rester à tes côtés le temps que tu voudras. » Prononçât le brun avant de ré-embrasser tendrement Kuroe.
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeMar 8 Juil - 22:29

5 Mars 2005, Tokyo


Dans les rues de Tokyo déambule un adolescent bien imprécis dans sa démarche. La pluie n’arrange en rien son incertitude à chacun de ses pas. Où va-t-il ? Combien de temps va-t-il encore tenir à marcher comme cela ? Il n’en sait rien. Quelques passants lui ont déjà demandé si celui-ci avait besoin d’aide, il les renvoya d’un regard austère. Il savait indubitablement qu’il n’était pas au meilleur de sa forme mais il voulait qu’en aucun cas une personne l’aide.
En l’espace de quelques semaines, l’adolescent attentionné, sociable s’était transformé en un adolescent solitaire refermé sur lui-même et complètement froid. Ce n’était plus du tout la même personne, il était devenue son antonyme. Il n’avait plus confiance en personne, ni même en sa famille adoptive. Il avait suffit de peu de temps pour qu’il perde la totalité de son entourage. Il avait perdu Naho le lendemain de l’enterrement, celle-ci croyant qu’une nouvelle histoire s’était crée entre lui et Jun. Ce dernier, quand à lui, ne sachant comment consoler son ami s’était simplement contenter de fuir. Et sa famille… elle lui avait fait savoir qu’elle serait toujours là pour lui, mais il ne leur avait plus donné de nouvelles depuis quelques semaines déjà. Alors voilà comment il s’était retrouvé seul.

Il n’allait plus vraiment en cours, seulement pour pouvoir se fournir d’une quelconque substance illicite, histoire d’oublier sa vie qui tombait en morceaux. Il avait perdu le sens du loisir, son humour, son rire… son humanité. Il était pareil qu’un animal, ne vivant que selon ses désirs. Il recommençait aussi à accumuler conquêtes sur conquêtes, corps de femmes à corps d’hommes, il n’en faisait aucune différence.
Bien que Sayo avait quitté ce monde, elle avait entièrement payer la maison dans laquelle elle vivait avec l’adolescent, alors il n’eut pas la peine de rejoindre sa famille adoptive et il pouvait ainsi dépérir tranquillement dans sa maison à peindre sans cesse la même scène, à jouer les mêmes musiques qu’elle aimait tant.
Chaque réveil était pénible pour lui. Que faisait-il encore là ? Toujours les mêmes questions trottaient dans sa tête. Est-ce qu’elle serait encore vivante s’il n’avait pas eu l’idée stupide de la pister ?
Il ne ressentait plus aucun sentiment hormis la tristesse et l’ennuie de sa vie. Celle-ci devenait trop suffocante et sans aucun goût d’après lui.

Chancelant, l’adolescent s’assît près de la porte d’un bar pour retrouver un minimum de stabilité. Sa tête n’arrêtait pas de tourner en même temps qu’elle était lourde. Ses oreilles se bouchaient tandis que sa vision commençait à se troubler. Lui qui possédait d’ordinaire une couleur de peau légèrement halé, son visage s’était blanchit au bout de quelques secondes.
Un adolescent lui aussi défoncé trébucha sur le rouquin. Il pesta alors quelques insultes avant de remarquer l’état dans lequel était l’autre.

« -He mec, ça va ? T’es blanc comme un cachet… »

Le rouquin le regarda sans rien dire, interdit. Le blond, paressant plus âgé, s’assit à ses côtés comme pour engager la discussion. Mais l’autre n’en avait aucune envie, il voulait rester seul comme il l’était depuis des semaines.

« -Je sais pas ce que t’as pris ou ce qu’on t’as fait mais c’était pas bon pour toi… » Poursuivit l’adolescent.

Là, l’automate sortit enfin du corps du rouquin, laissant le jeune adolescent à ses larmes. Ce qu'on lui avait fait ? On avait tué sa tendre sauveuse. Le blond aux traits étranger se contenta de se gratter la tête, gêné d’avoir mis dans cet état son nouveau compagnon.

« -Euh… Je m’appelle Blake. Sans vouloir paraître impoli, qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu sois dans cet état ? »

Le rouquin le regarda alors droit dans les yeux et répondit d’un ton glacial.

« -Mon amie est morte. »

Puis il reprit ses plaintes sans s'apercevoir que Blake le prit dans ses bras pour tenter de le consoler.
Il était évident que Kuroe n’arrivait pas à faire le deuil de sa vampire.




12 Juillet 2006, Busan, Corée du Sud


Dans l’aéroport de la seconde capitale de la Corée du Sud, un jeune adulte trépigne d’impatience. Quel dommage qu’on ne puisse plus fumer dans les lieux publics ! Une cigarette lui aurait tellement fait du bien… Il était empressé, mais aussi très stressé. Il attendait la personne avec lequel il parlait depuis des mois par le biais d’internet ou de conversations téléphoniques. Cette personne qui avait sût lui ouvrir les yeux lorsqu’il déprimait encore. Il parlait avec depuis seulement quelques mois mais un lien très fort les unissait tous les deux. Ils possédaient de nombreuses ressemblances bien qu’ils aient vécus dans des milieux différents.
Faute de clope, Kuroe alla se chercher un café pour patienter l’arrivée de cette personne. Il l’avait vu en photo et savait donc déjà à quoi s’attendre lors de la rencontre réelle. Il s’assit sur l’un des bancs comme le faisaient quelques dizaines personnes qui attendaient elles aussi qu’on vienne les chercher. Certains faisaient de grand signe avec leur panneau écrit en coréen pour retrouver leur famille ou amis.
Si on devait le chercher avec ce genre de panneau improvisé, il était foutu puisque ne savant pas lire un seul mot de cette langue. Heureusement pour lui, l’homme qu’il allait rencontrer savait parler japonais grâce à sa mère adoptive.
Ecouteurs aux oreilles, il commençait à composer un sms à cette personne qui était censé arriver le chercher sans retard. Sms envoyé, il se contenta de fermer ses yeux pour taire cette anxiété qui commençait à monter en lui. Je lui ai déjà parler des centaines de fois alors je n’ai pas de raison à avoir peur de le rencontrer, se répétait-il quelques dizaines de fois comme pour se calmer.

Quelqu’un lui tapota alors sur l’épaule en lui faisant signe d’enlever ses écouteurs. Un grand sourire était pendu sur cette personne.
C’était lui.

« -Salut frérot ! »

Après ces deux simples mots, pourtant étrangers à Kuroe, Daiki l’enlaça fermement. Il avait de la force, Kuroe pouvait à peine respirer afin de le lui répondre.

« -Salut… Dai. » Bredouillât-il.

Voyant qu’il étouffait Kuroe, Daiki le libéra de l’étreinte immédiatement, riant aux éclats.

« -Désolé, j’avais pas remarquer que je t’étouffais. J’ai du mal à gérer mes forces, sûrement toi aussi. » Lui expliquât-il dans un sourire.

Oui, son frère se tenait bien là, devant ses yeux. La ressemblance en était même frappante. Ils avaient tous les deux les cheveux roux bien que pour Daiki ce n’était que de simples reflets, la même carrure, même forme de visage. Tout était quasiment à l’identique entre eux, hormis la couleur des yeux de Daiki qui étaient couleur chocolat. Sinon, n’importe qui aurait pu voir qu’ils étaient tous deux issus de la même famille. Non seulement leur lien familial les unissait, mais c’était aussi leur statuts. Daiki étaient lui également un loup-garou et avait appris par lui même à gérer cette force surhumaine. Il était d’un an son cadet, d’après sa carte d’identité, mais personne ne savait quel était sa réelle date de naissance tout comme Kuroe. Les agents de polices avait simplement estimé qu’il devait possédé quatre ans lorsqu’il fut trouvé.
Daiki, lui, possédait quelques souvenirs d’avant ses quatre ans, avant que leur parents ne soient massacrés, servant de repas pour un vampire. D’après lui, leur mère se nommait Chiaki –terre d’automne- et leur père Yuichi. Ils vivaient auparavant tous les quatre au Japon mais lorsque Daiki fut adopté, il dût suivre ses nouveaux parents adoptifs qui habitaient en Corée du Sud.
Son frère avait donc 17 ans et possédait, tout comme son frère, déjà plusieurs conquêtes avec lui. Mais apparemment -enfin d’après lui- il avait trouvé sa petite perle rare. Elle se nommait Maiya et attendait les deux frères dans la voiture garé dans le parking de l’aéroport. Il fallait l’avouer, Daiki n’avait pas de mauvais goût en matières de filles. Et en plus elle possédait le permis, magnifique ! Kuroe et Daiki montèrent alors dans la voiture, Daiki à l’avant, aux côté de sa petite-amie, Kuroe derrière. Son frère lui apprit alors qu’il vivait en colocation et donc que Kuroe logerait avec deux de ses amis. Le rouquin voulait refuser l’offre pour ne pas les déranger mais Daiki ne lui laissa pas le choix. Etre aux côtés de son frère lui faisait un bien fou. Enfin il ne se sentait plus seul et ne déprimait plus. De plus, son frère était tout ce qu’il avait de plus joyeux comme adolescent. Il saurait donc comment ré-afficher ce sourire si longtemps disparu du visage de Kuroe.
Voilà donc une nouvelle vie qui commençait dans un pays où il ne connaissait pas la langue, un peu comme il y avait 13 ans…





13 Juillet 2006, Busan, Corée du Sud



Après avoir découvert son nouveau logement, Kuroe avait seulement eu le temps de déballer ses affaire et de faire la connaissance des amis de son frère.
Le plus ancien des colocataires était coréen, se nommant Hwang. Il possédait des cheveux noirs d’ébènes tout comme ses yeux, son teint était bronzé comparé à celui déjà légèrement halé de Kuroe. Il possédait le même âge que son frère et l’avait rencontré à leur lycée. Hwang était une personne très joyeuse, tout comme Lucas et Daiki.
Lucas était un élève étranger comme l’indiquait son prénom. Venant de France, il est partit pour la Corée du Sud pour apprendre la langue –ainsi que le japonais- et avait atterri dans une université proche du lycée de Daiki. Afin de payer ses études, il faisait du mannequina à temps partiel, ce qui indiquais facilement un physique plus que magnifique. Du haut de ses 20 ans, Lucas était un grand blond, dépassant Kuroe de quelques centimètre, aux yeux bleu azur. Il possédait un corps sculpté dans le marbre, ses doigts étaient exceptionnellement fins pour un homme et son sourire en coin était à craquer. Tout à fait le genre de notre beau rouquin.
Ce fut alors sans aucune surprise que Kuroe demanda si Lucas aurait l’aimable envie de lui faire découvrir la ville. Ce dernier accepta dans un énième sourire éclatant.

Voilà donc une heure que les deux jeunes hommes se baladaient dans les petits recoins de Busan, Lucas profitant pour lui montrer ses endroits préférés de la ville. Le blond n’arrêtait pas de parler, remplaçant le silence quasi religieux de Kuroe. Notre roux parlait en effet très peu, laissant libre court à Lucas de se dévoiler petit à petit et ainsi divulguer certaines informations précieuses à Kuroe, comme sa sexualité. Cependant Lucas ne s’aventura pas sur ce sujet là au malheur de notre loup. Il expliquait en revanche sa vie en France, parlait de ses amis… mais à aucun moment il ne parla d’ex homme ou femme.
Au fur et à mesure de leur discussion, Lucas se lâchait de plus en plus, riant parfois aux éclats tandis qu’un faible sourire se perchait sur les lèvres de Kuroe. Depuis la mort de Sayo, il avait du mal à exprimer ses sentiments ainsi qu’à les montrer. Néanmoins, Lucas avait réussi à le faire vraiment sourire. Il était tellement radieux et rieur qu’il arrivait à faire partager sa joie à Kuroe.
Il n’avait fallu que quelques secondes à Kuroe depuis leur rencontre pour savoir qu’il était attiré par ce français. Comment résister à cet homme si beau et si charmant ?
Mais toujours pas d’indice concernant sa sexualité. Il décida alors de se jeter à l’eau, autant le savoir maintenant pour ne pas trop être déçu par la suite.
D’un sourire gêné il se lança.

« -Et tu es attiré par les hommes ou les femmes ? »

Cette question tombait comme un cheveux sur la soupe, Kuroe le savait. D’ailleurs Lucas ne s’empêcha pas de le lui faire remarquer, visiblement mis mal à l’aise par cette question. Ce dernier pivota alors la tête pour ne plus faire face au regard de Kuroe avant de lui répondre.

« -Et d’ailleurs je ne vois pas en quoi ça t’intéresses. »

Persiflât-il avant de le quitter, laissant Kuroe seul et perdu dans cette ville. Notre loup savait pertinemment qu’il ne devait pas suivre Lucas afin de laisser cette colère naissante retourner d’où elle venait.

Il se contenta alors de terminer sa balade seul et d’enfin demander son chemin à un passant.


Dernière édition par Küroe Kuran le Jeu 24 Juil - 13:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeMer 23 Juil - 20:25

26 Juillet 2006, Busan, Corée du Sud



Cela faisait maintenant à peu près deux semaines que Kuroe et Lucas ne se parlaient plus. L’ambiance de la colocation en pâtissaient alors un peu. Daiki et Hwang avait beau tout tenté pour lever le drapeau blanc des deux côtés mais aucun ne faisait un effort. Kuroe ne comprenait pas vraiment la réaction de Lucas ce dernier soir et Lucas n’avait pas l’air de vouloir s’expliquer. Notre loup se contenta alors de l’ignorer, une méthode comme une autre mais au moins personne ne crierais dans l’appartement. Lucas avait adopter la même technique mais de façon beaucoup plus énervé. Dès que Kuroe rentrait dans la pièce, le blond soupirais et sortait immédiatement de la pièce, claquant des portes au passage s’il le pouvait.
Kuroe ne voulait pas paraître sadique mais il aimait voir Lucas énervé, il avait quelque chose de si.. excitant. Néanmoins il préférait tout de même lorsqu’il pouvait apercevoir le beau sourire du blond. Mais ce dernier ne lui adressait plus la parole, alors un sourire…

Voulant toujours établir la paix entre les deux hommes, Hwang et Daiki leur avaient proposé d’aller en boîte, histoire que ces deux là se défoulent suffisamment pour en avoir marre de s’ignorer. Ils avaient accepté non sans broncher.
Les voilà donc en train d’attendre pour rentrer. Les deux parlaient à Daiki et Hwang mais aucune fois ils ne croisèrent leurs regards ni échangèrent une parole. Après que le videur les accepta, Kuroe se proposa immédiatement d’aller chercher des boissons. Pour tout dire, il en avait marre que Lucas l’ignore autant, alors il passerait la soirée le plus loin de lui. Il commanda alors quatre bière et les ramena à ses amis avant de dire à ses amis qu’il allait danser, histoire de faire sa chasse. Daiki ria aux éclats lorsqu’il entendit l’explication de son frère et le laissa partir seul, déclarant majestueusement qu’il ne pouvait pas suivre son frère puisqu’il sortait encore avec Maiya.

Kuroe dansa alors quelques minutes avant de remarquer un homme qui correspondait parfaitement à ses goûts. Il alla alors au bar afin de rechercher deux bières et en proposa une à ce bel inconnu qui accepta immédiatement d’un sourire éclatant. Kuroe le laissa parler en posant seulement quelques questions afin qu’il se sente à l’aise. Voilà la technique de drague de notre Kuroe : laisser parler et poser des questions pour montrer qu’on s’intéresse. Et elle marchait tout le temps ! Voilà qu’au bout de seulement une vingtaines de minutes que l’homme –il lui avait pourtant dit son prénom mais ne s’en souvenait plus- lui proposa de s’éloigner de la foule pour un endroit plus tranquille. Une main sur la hanche du brun et Kuroe le mena vers un coin quasi désert de la boîte. A peine fut ils arrivés à l’endroit que l’homme était déjà perché sur sa bouche. Mission réussie. Kuroe pencha alors sa tête afin d’approfondir leur baiser et plaça ensuite une main derrière la nuque de l’inconnu. Il embrassait bien.
Lorsqu’il voulut caler son autre main sous le t-shirt du brun, il fut empêché par une main qui l’écarta immédiatement du brun. Se retournant pour voir qui était ce gêneur, il découvrit le visage de Lucas visiblement encore plus en colère que ces deux dernières semaines. Ayant pris peur, le brun prit ses jambes à son cou, laissant les deux hommes régler leurs affaires personnelles. Kuroe le fixait sans dire un mot, attendant une réponse à cette réaction. Un silence se fit alors. Un grognement se fit entendre et Lucas le plaqua soudainement au mur.

« -Pourquoi me fais-tu ça ? » Demanda-t-il, énervé.

Malgré sa position de faiblesse, Kuroe n’avait pas peur : il connaissait très bien sa force et savait qu’il pouvait à tout moment inverser les rôles. Il continua donc de le fixer de son regard dur.

« -Te faire quoi ? » L’interrogea-t-il d’un ton froid.

Le blond commençât alors à caresser langoureusement le visage de Kuroe, ce dernier ne pipant mot. Son sourire était enfin réapparu.

« -Me tenter… » Lui soufflât-il au creux de l’oreille.

Après avoir terminé sa phrase, le blond se jeta immédiatement sur les lèvres du roux. C’était un baiser quelques peu violent, mais au fur et à mesure ce dernier devenait plus tendre. Ce baiser n’avait rien de comparable avec celui qu’il avait échanger avec le brun et il y avait répondu sans se forcer. Un sourire moqueur se dressa alors sur le visage du loup.

« -Tu sais… Il y avait plein d’autres façons que de m’ignorer pendant des semaines pour me montrer que je te plaisais. » Rit-il.

Le rire de Lucas se mêla alors au sien. Après quelques échanges langoureux, les deux hommes sortaient de la boîte prétextant à Hwang et Daiki qu’il devaient s’expliquer. Les deux amis avaient alors accepter de les laisser tranquilles, ravis que ces deux là fassent enfin la paix.
Dehors, Lucas lui expliqua pourquoi il avait été si distant ces derniers temps. Il était en réalité hétérosexuel avant de rencontrer Kuroe, alors lorsqu’il avait fait connaissance avec lui et qu’il sentit éprouver du désir envers lui, il avait paniqué. C’était aussi bête que cela.
Si bête mais depuis leurs explications, les deux tourtereaux ne se lâchaient plus.
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeSam 9 Aoû - 21:25

23 Août 2007, Busan, Corée du Sud


Il aura fallu six mois à nos deux amoureux pour s’installer ensemble laissant ainsi, par la même occasion, beaucoup plus d’espace pour Daiki et Hwang. De ce fait les deux jeunes hommes pouvaient ramener leur conquêtes puisqu’il possédaient enfin des chambres séparées. Précision : Daiki n’était plus Maiya, il avait rompu suite à une légère dispute. Et puis, c’était sa toute première longue relation, alors c’était normal qu’il ai prit peur. Hwang, lui, reste célibataire, bien trop pointilleux sur les critères que doit posséder une petite amie potentielle.
En revanche Lucas et Kuroe étaient toujours inséparables, vivants leur amour paisiblement et sans aucune gêne. Lucas, au fur et à mesure du temps, avait appris à faire face aux regards des gens qui s’étonnaient toujours un peu de voir deux garçons si proches l’un de l’autre, à s’embrasser en pleine rue. Kuroe était même très fier que son petit copain ai accepté de se montrer au grand jour avec lui. Depuis l’incident d’il y a quelques années, il pouvait enfin se reconsidéré comme étant heureux. Son doux sourire –et non pas ce sourire faux et forcé- avait enfin re-pointé le bout de son nez grâce à Lucas. Il pouvait enfin rire sans être bloqué par cette chose qui le bloquait à l’intérieur de lui, le forçant à être stoïque à n’importe quel moment. Lucas lui avait fait re-goûter à cet aspect de la vie qu’il appréciait d’autant plus lorsqu’il était avec lui.

Des bruits de décollage gênait parfois la conversation de nos deux soupirants. Normal, ils attendaient tout deux l’embarquement pour leur avion. Après un an ensemble sans aucun problème ni de période de doute où les sentiments peuvent s’estomper, Kuroe avait décider de le présenter à sa famille aodptive afin de leur montrer la personne qui partageait sa vie mais aussi pour leur montrer qu’il avait surmonter finalement le décès de Sayo et qu’il allait beaucoup mieux. Et puis, sa famille lui manquait, cela faisait maintenant un an qu’il ne les avait pas revu.

« -Tu crois qu’ils vont m’apprécier ? » demanda timidement Lucas.

Le blondinet avait bien trop peur que la famille ne les accepte pas et le rejette. Il avait peur de les voir mais en même temps était pris par l’envie de rencontrer les personnes qui avaient élevés kuroe, qui l’aime et sont aimés par Kuroe en retour. Il voulait aussi rencontrer la sœur de Kuroe, ayant entendu parler d’elle à plusieurs reprises.

« -Tout le monde t’apprécies Lucas. Il n’y a pas de raison qu’eux ne t’aiment, au contraire ils ont un nombres incalculables de t’aimer. » Dit Kuroe tout en prenant la main de son petit amie pour le rassurer.

Lucas restait malgré tout dubitatif. Il voulait tellement que cette rencontre se passe le mieux possible. Jetant un regard à Kuroe qui le couvait des yeux, il ne fut pas pour autant rassuré. Il savait que les parents de Kuroe savaient qu’il était bisexuel et qu’ils acceptaient de le voir avec un homme sans aucune gêne mais… Il y avait toujours un « mais » dans ses réflexions. En plus c’était la première impression qui comptait le plus et il ne savait pas si l’image qu’il allait donner de lui allait être celle qu’il faut.

« -Et quelles sont ces raisons ? » Demandât-il d’un ton morose.

Kuroe leva instinctivement les yeux aux ciels, sidéré par cette question si stupide. Le faisait-il exprès ?

« -La première et la plus importante est que je t’aime. Il lui adressa un sourire éblouissant. La seconde et tout autant importante : tu m’aimes.. enfin je crois. Son rire cristallin éclata. Et enfin la dernière… tu me permets de vivre. » Avouât-il avant de l’embrasser tendrement.

Comme toujours, Lucas se mit à rougir sous les éloges et le fait qu’une tripoté de personnes les avaient vus s’embrasser. Mais il fut enfin rassuré. C’est vrai, il n’avait aucune raison de s’inquiéter, le principale était là, dans les quelques phrases de Kuroe, il l’aimait et c’était le principal.

La voix d’une jeune femme leur annonça que l’embarquement pour le Japon était immédiat. Chacun des deux prirent alors leur valises, restant toujours main dans la main.
Japon, le retour vers son pays natal, ses origines. Mais cette fois-ci il possédait quelques chose en plus : l’amour. Il sourit à Lucas et monta avec lui dans l’avion.



23 Août 2007, Tokyo



Leur vol avait seulement duré quelques heures, mais ce fut assez pour Lucas qui s’endormit sur l’épaule de Kuroe pendant presque tout le voyage. Pendant ce temps Kuroe était perdu dans ses réflexions. Il venait à Tokyo pour leur présenter l’homme qu’il aimait mais aussi pour leur apprendre son voyage à durée indéterminée aux Etats-Unis. Il voulait en effet partir là-bas puisque ayant fais de nombreuses recherches, il appris qu’il y avait un camp de loup-garous mais aussi de vampires. Il pourrait ainsi perfectionner ses aptitudes de lycan mais aussi se renseigner pourquoi Sayo a été tué juste en décidant de vivre librement avec un enfant humain -enfin à moitié. Il avait besoin d’effectuer ce voyage, afin de pouvoir faire définitivement son deuil. Il n’en avait d’ailleurs pas encore parlé à Lucas, ne sachant jamais à quel moment lui en parlé. Même s’il allait lui proposer de venir avec lui, il craignait malgré tout sa réaction.

Arrivé à bon port –enfin aéroport- la famille de Kuroe les attendait déjà à la sortie des avions. Et tout se passa à merveille. Ai lui sauta au cou, comme il l’avait deviné, son père et sa mère le prirent dans leurs bras, et il présenta Lucas. Pour une fois, le blond jouait les timides mais la famille entière lui réserva un accueil chaleureux, heureux de voir que leur fils adoptif était avec une personne qui avait l’air, du premier point de vue, attentionnée et sérieuse.

Durant le trajet dans la voiture qui les menaient vers la maison d’enfance de Kuroe, l’humeur était joyeuse, Ai n’arrêtait pas de questionner Lucas sur sa vie. Elle fut d’ailleurs toute excitée d’apprendre que Lucas était mannequin à temps partiel pour pouvoir payer ses études. Nonobstant cette ambiance si affectueuse, Kuroe restait muet et restait toujours perdue dans ses pensées. Comment allait-il leur annoncé qu’il avait pris la décision de partir en Amérique ? Lui qui ne savait pas aligner deux mot d’anglais ?
Lucas remarqua après seulement quelques minutes le malaise de Kuroe. Il lui demanda en chuchotant ce qui le tracassait mais Kuroe lui adressa son sourire forcé et ne répondit pas. Lucas avait un mauvais pressentiment, d’habitude Kuroe ne lui adressait que rarement ce sourire. Mais il attendrais que son petit ami lui explique de lui même, sans qu’il soit forcé. Ai n’arrêtait pas de parler, même si elle avait remarqué le trouble des deux amants. Elle révélait à Kuroe qu’elle avait beaucoup de progrès en guitare et qu’elle serait ravi de pouvoir re-jouer avec lui. Son frère lui adressa un simple sourire et hocha la tête en signe d’accord. Mais toujours pas un mot ne sortait de sa bouche.

Le repas qu’avait préparé Gaiya pour leur arrivé était somptueux. Lucas se sentait de mieux en mieux parmi cette famille, dévoilant petit à petit sa vraie personnalité. Mais il restait une part d’inquiétude en lui : son petit ami n’adressait la parole à personne durant le dîner, celui-ci se contentait de lui serrer la main dès qu’il le pouvait.

A la fin du dessert, Kuroe se leva et se plaça en face de sa famille. Il déglutit péniblement et prononça d’une voix incertaine :

« -Maintenant que je vous ai tous réunis ensemble, je peux enfin vous dire une décision que j’ai prise il y a déjà quelques mois de cela… »

Tout le monde avaient les yeux rivés sur lui, impatient et craignant de savoir ce qu’il allait annoncer. Kuroe se gratta la tête, terriblement gêné et peiné d’être si direct pour leur expliquer ce choix.

« -Je pars pour les Etats-Unis dans moins d’un mois pour une durée indéterminé. J’ai besoin de partir. »

Lucas se leva soudainement, les larmes aux yeux, marchant vers lui. Mais il n’arriva pas aux bras de Kuroe qu’il tombait déjà dans les pommes. Kuroe le rattrapa immédiatement, le porta et l’amena sur son lit d’adolescent. A peine quelques secondes plus tard Lucas rouvrait les yeux. Les parents et Ai les avaient laissé seuls afin qu’ils puissent s’expliquer malgré qu’il soient eux aussi sous le choc. Lucas avait toujours les yeux mouillés par la tristesse que lui apportait cette nouvelle.

« -Tu t’en vas vraiment ? Mais pourquoi ? » Demandât-il d’une voix tremblante.

Kuroe lui caressa le visage et l’embrassa délicatement pour le consoler.

« -Il y a des loups-garous là où je vais. J’ai envie d’en apprendre plus sur mes capacités. Il lui adressa un sourire timide, ému par la réaction de son petit ami. Mais il y a aussi des vampires. Je veux savoir pourquoi Sayo a été tué si sauvagement juste parce qu’elle a décidé de vivre avec moi… »

Lucas savait en effet tout de la vie de Kuroe : qu’il soit lycan ou qu’il ai vécu une parti de son adolescence avec cette vampire qui lui avait sauvé la vie, il savait tout.
Il restait cependant sans voix.

« -Mais tu ne m’as pas laissé finir tout à l’heure… Je n’ai pas eu le temps de préciser que je voulais que tu partes avec moi… » Prononçât-il avant de l’embrasser une seconde fois.

Un sourire rassuré apparut alors sur le visage de Lucas. Ce dernier lui donna une légère frappe sur le bras.

« -Idiot ! Tu aurais dû le dire dès le début ! » Déclarât-il, un éclat de rire dans sa voix, même si ses larmes continuaient à couler.

Puis les deux amant restèrent pendant de longues heures dans les bras de l’autre, à s’embrasser et à se toucher délicatement, heureux de ne pas se séparer à cause de ce voyage.


Sayo, je pars en Amérique, sur les traces de ceux qui peuvent m’aider à comprendre pourquoi tu as été tué.






12 Janvier 2008, Seattle


Les préparatifs pour le voyage avaient duré plus longtemps que prévu. De plus, il se devait de retourner en Corée du Sud pour dire au-revoir à Daiki et Hwang. Puis les fêtes de l’hiver sont arrivée et Kuroe se sentit obliger de les passer une dernière fois avec sa famille. Pendant ces quelques mois, Kuroe en avait aussi profiter pour apprendre un peu l’anglais, juste assez pour pouvoir se faire comprendre et comprendre les autres, histoire d’avoir la possibilité de se débrouiller dans ce pays inconnu sans aucune aide.
En effet, le beau mannequin s’était vu obliger de refuser la proposition de Kuroe. Il devait rester en Corée du Sud encore une année afin de valider ses années d’études en langues. Ils en avaient eu tous les deux le cœur brisé et le départ de Kuroe fut horrible tant pour Lucas que pour Kuroe. Une année sans se voir… Même si Lucas avait promis de venir le voir pendant ses vacances, ce serait très long. Des mois et des mois sans pouvoir l’embrasser, le toucher, le respirer… A la dernière minute, Kuroe avait hésité à partir, se disant qu’il pouvait attendre une année de plus avant de partir en Amérique, mais Lucas l’avait quand même poussé à le faire. Le blond savait pertinemment que ce voyage était vitale pour lui et qu’il devait l’effectuer le plus rapidement possible. Alors il pouvait bien sacrifier cette année sans lui, tant que c’était pour lui faire plaisir.
Son frère Dai avait été tout aussi choquer d’apprendre son départ, ne comprenant pas pourquoi il voulait tellement savoir pour quelles raisons Sayo à été tué.

Lucas avait accompagné Kuroe à l’aéroport de Busan pour lui dire ses derniers au-revoir et non adieux, car il savait qu’il allait le revoir, même si cela serait dans quelques mois. Et puis la technologie était là pour qu’ils puissent continuer à communiquer malgré tout : téléphone, internet, web cam…
Les deux amants eurent les larmes aux yeux lorsque Kuroe montrait son billet d’avion avant de monter dans l'appareil.
A leur dernier regard, Kuroe le salua de loi timidement dans le main et prononça un « je t’aime » muet que Lucas comprit sans problème puisque ce dernier lui répondit que lui aussi.

Durant les trois heures de vols, Kuroe restait muet, ne répondant à aucune question de son voisin ni aux proposition de dîner des hôtesses. Il ne savait pas comment il allait faire pour vivre une année sans l’homme qui la fait revivre. Peu à peu, il retournait à l’état stoïque qu’il possédait avant de le rencontrer. Il espérais que son voyage durerait moins d’un an, pour revenir le plus vite aux côté de son petit-ami.

Arrivé à Seattle, Kuroe appela immédiatement Lucas pour lui prévenir qu’il était bien arrivé. Il lui faisait part aussi de ses surprises, pour sûr : la Corée du Sud ou le Japon ne possédait aucune ressemblance avec les Etats-Unis.

Il prit alors le premier taxi qu’il put et demanda au chauffeur de l’amener à Port-Angeles. Forks était la ville où il voulait aller au départ, mais celle-ci était trop petite pour qu’un hôtel y existe.
Le chauffeur sa garant, Kuroe signala à Lucas qu’il devait raccrocher, afin de pouvoir transporter sa petite valise et sa guitare. Le blond l’embrassa téléphoniquement parlant et raccrocha.

Après avoir déposé ses affaires dans sa chambre, il tomba sur son lit et plaqua ses mains contre son visage.
Pourquoi diable cette idée de partir aux Etats-Unis lui était venu à la tête ?
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeDim 10 Aoû - 19:37

TERMINE ! [au grand soulagement de tous Razz ]
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeDim 10 Aoû - 22:28

NANNNNNNNNNNNNNNNN !!! C'est vraiment possible ? OO est ce seulement imaginable ???? *buuuuuug à mort* j'arrive pas à y croire !!! >< j'en connais uen qui va halluciné autant que moi.

Je m'occupe de ta fiche dans la soirée Wink (le temps de me préparer à l'idée de te valider)
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeDim 10 Aoû - 22:48

EH BEN OUI xDDDDDDDDDDDDDD
oui bon ça va hein Razz


oukiiiiiiiii chou' =)!!!
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeLun 11 Aoû - 0:06

Mdr, je vais jamais m'en remettre ! TU AS FINI LA FICHE DE kUKU !!! Quelle émotion j'en ai presque la larme à l'œil !! Vivement que Lucy revienne ! On va bein se marrer mouhahaha Twisted Evil

Héhéh ça ne fait que commencer très cher, et je suis seule pour l'instant, sans ma compagne What a Face


Mdr.....

Euhhhhhhhhhhhhhhhhh....

Chou à un problème.............................

Un grosssssssssss grossssssssssssssss ENORMEEEEEEEE problème....


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeLun 11 Aoû - 1:19

Héééééééééhéééééhéééé c'est bon pas de panique >.< Je me suis débrouillées comme une grande et ai réussi à trouver toute seule ou je m'étais arrêté la dernière fois x) J'ai tout lu et tout même si je me rappelle plus du début lol > je te taquine la sardine Wink
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeLun 11 Aoû - 8:49

merci mon chouuuuuuuuuuuuuuuuu kiss:
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeLun 11 Aoû - 11:27

De rien mon boulet préféré =))))))))) amuse toi bien Wink

ET je veux un rp mouhahahahah ^^"
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeLun 11 Aoû - 11:54

BRAVO ONI-SAAAAAN !!!!!!! \O/

*le poupoute a mort*
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeLun 11 Aoû - 18:17

merci shiraaaa =)


et oui promis t'en aura un =) !!
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeDim 24 Aoû - 20:45

HAhaha, je dois avouer que ta fin est géniale xD

Qui aurait cru que notre louloup aurait le courage de quitter son nouvel amant ? Razz

Re bienvenue parmis nous choupinou Razz
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeDim 24 Aoû - 20:48

Miiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa t'as vu t'as vu ???? événement de renommée mondiale plus prisé que les JO, Caspi Fourra a fini la fiche de Kuku Xd



dehors2 *après avoir fait un gros calinouxx à Mia, et ébouriffé la touffe de Kuku Razz*
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeDim 24 Aoû - 20:50

Haha ca fait plaisir de voir cet événement mondial à son retour de vac xDDD

* Contente d'être de retour =) *
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeDim 24 Aoû - 21:55

*prend la grosse tête*



MERCI FANS !!!!! xD



plus prisé que les JO xD ? t'as fumé quoi xDDDD ??


mais merci beaucoup les filles =)
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitimeDim 24 Aoû - 21:56

Mdrr de rien Wink

Mais qui a dit que j'étais ta fan ? Razz

* observe la tête qui dégonfle * xDDD
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MessageSujet: Re: Kuroe Kaname[TERMINE =) !]   Kuroe Kaname[TERMINE =) !] Icon_minitime

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